dimanche 4 mai 2025

Je publie de moins en moins sur le POINT sur cet hebdo inféodé au pouvoir en place car cela semble inutile bien qu’abonné depuis des dizaines d’années !?

 

« Les barrières ont sauté » : le crime organisé menace ouvertement les magistrats car chacun tire la couverture à lui…

L’ENQUÊTE DU DIMANCHE. De plus en plus de juges ou de procureurs font l’objet d’intimidations larvées ou d’avertissement plus directs. La crainte d’une tentative d’assassinat se fait pesante.

Par Sandra Buisson

Publié le 04/05/2025 à 11h00

Selon le ministre de la Justice, 150 magistrats sont ou ont été menacés depuis 2021, notamment par le narcobanditisme. Une quinzaine se trouve actuellement sous protection policière, qu’il s’agisse de magistrats spécialisés dans la lutte contre le terrorisme ou contre la criminalité organisée. © Unsplash/Sipa

« Il nous est, à tous, un jour arrivé de recevoir un petit cercueil », note un magistrat ayant précédemment exercé en Corse. Mais ces dernières années, les menaces visant ces professionnels du droit se font plus inquiétantes et ne sont plus l'apanage d'une « spécificité » de l'île de Beauté, ni même du terrorisme.

En cause, la criminalité organisée, majoritairement dédiée au trafic de stupéfiants, qui charrie dans son sillage des sommes faramineuses et des appétits démentiels, au point de ne supporter aucune entrave au business fût-elle le fruit de l'action d'un juge ou d'un procureur.

« On a changé d'époque, souligne de son côté Franck Rastoul, procureur général près la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). L'exécution des agents pénitentiaires au moment de l'évasion du narcotrafiquant Mohamed Amra a été un choc profond avec des morts sans aucune raison, gratuites. »

« Par ailleurs, désormais, l'assassinat est parfois sous-traité pour un prix dérisoire, pour des motifs futiles, poursuit-il. Le risque devient vertigineux. On confie l'acte de tuer à quelqu'un qui peut même ignorer l'identité de sa cible. Certains de ces exécutants, recrutés sur les réseaux sociaux, ont des comportements absurdes et décorrélés de toute analyse du risque, même pour eux. On connaissait “Uber shit”, maintenant on est passé à “Uber kill”. »

Le statut d'homme de loi ne protège plus

Pour preuve, l'effroi qui s'est répandu dans la magistrature après la soirée du 30 octobre 2024 lors de laquelle quatre individus ont été repérés armés, dans deux véhicules, au pied du domicile du procureur général de Douai (Nord). Quatre Algériens, dont trois sous OQTF (obligation de quitter le territoire français), ont été interpellés, avec un profil de petits délinquants.

Selon une source proche du dossier, « ils savaient qui habitait là ». « L'hypothèse basse est qu'ils venaient faire un home jacking, poursuit cette source. L'hypothèse haute est celle d'un enlèvement avec séquestration. » Pour faire un exemple ? L'enquête devra le déterminer.

Autre fait marquant : en février 2024, dans un village du Var, des individus cagoulés ont incendié des locaux d'un expert judiciaire en informatique, souvent désigné pour éplucher des ordinateurs ou des téléphones de criminels. « Ils ont gagné, nous confie un magistrat. Depuis les faits, il ne veut plus travailler sur des dossiers de criminalité organisée. »

 À Marseille, qui sont ces jeunes tueurs « sans sentiment ni émotion » ? C'est un constat que font tous les magistrats contactés par Le Point : le statut d'homme de loi, de représentant de l'État ne protège plus. « Ce qui était avant une protection, l'autorité institutionnelle, incarnée et respectée, est même devenu un facteur d'exposition supplémentaire au risque », explique Franck Rastoul.

« Ce n'est plus cantonné aux secteurs très sensibles, comme la Corse ou Marseille », constate Xavier Bonhomme, procureur général près la cour d'appel de Nîmes (Gard). « Ça ne concerne pas des centaines de cas mais on a l'impression qu'il n'y a plus de territoires à l'abri de cette menace. Les enjeux financiers sont tels qu'ils sont capables de tout. »

Selon les informations du Point, une enquête est en cours à la Junalco (Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée) concernant un magistrat qui suit ce type d'affaires. Un détenu a dit que « ce serait bientôt son tour ». Il est connu pour avoir déjà été suspecté d'être impliqué dans un homicide.

« Il m'a dit qu'il se vengerait quand il sortirait »

Il y a un an, une autre magistrate en région parisienne a été prise à partie par un prévenu en fin d'audience : « C'était un gros délinquant impliqué dans le narcotrafic, capable de mener une action pour reprendre un territoire, de commanditer un règlement de compte. Au moment du délibéré qui le condamnait, hors de lui, en frappant contre les parois du box, il m'a prise à partie et m'a dit qu'il se vengerait quand il sortirait de prison. »

« Je n'ai pas eu peur, poursuit-elle. On doit aller jusqu'au bout, on a une mission. Mais je prends des précautions, je ne sors plus immédiatement de la salle à la fin d'une audience parce qu'il peut y avoir l'entourage du prévenu. Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, j'essaie d'être la plus transparente possible parce qu'on est googlisés et beaucoup de choses se propagent en détention. Il n'y a pas eu de suite après mon signalement à ma hiérarchie. »

 Cette criminalité organisée qui menace (aussi) la République… À ses yeux, la menace issue d'individus impliqués dans la criminalité organisée s'est accrue ces dernières années, arrivant au même niveau que le terrorisme. Une magistrate de la Junalco se rappelle qu'il y a plusieurs années, quand elle exerçait dans une petite ville en région, un homme l'a menacée de mort lors d'un débat dans le bureau du juge des libertés et de la détention. « Il m'a lancé : “J'ai bien ton visage en tête. Tu feras attention dans la rue, si tu sens qu'une voiture te suit.” »

« À travers nous, c'est l'État de droit qui est menacé »

Certaines menaces sont directes, frontales et peuvent être judiciarisées, faire l'objet de sanctions. Cet homme a, par exemple, été condamné à dix mois de prison pour les faits décrits. « Il y a aussi des courriers anonymes, des détenus peuvent parfois en envoyer sous leur vraie identité, il arrive aussi que des auteurs de menaces soient mineurs », souligne un magistrat en poste dans le nord de la France. « Il y a aussi beaucoup de menaces voilées, par exemple, on nous dit qu'un accident pourrait arriver… »

 EXCLUSIF. Laure Beccuau : « Nous piratons les organisations criminelles »

Notre interlocuteur recense, dans les Hauts-de-France, de cinq à six magistrats menacés, qui travaillent sur la criminalité organisée ou le terrorisme. « Les alertes sont prises au sérieux, c'est signalé à la chancellerie. Il peut y avoir des demandes de protection mais il est aussi possible pour ceux qui le souhaitent de changer de service ou de solliciter une mutation », poursuit la même source.

« À travers nous, c'est l'État de droit qui est menacé. Les barrières ont sauté, nous ne sommes pas loin de basculer sur un assassinat de magistrat, et après nous, seront visés les avocats et les journalistes. Parce que nous sommes des empêcheurs de tourner en rond. Ces individus vivent en marge de la loi et ne conçoivent pas qu'on leur impose des règles. »

« Une stratégie perdante pour les organisations criminelles »

Les menaces peuvent se faire également de manière plus pernicieuse. « Dans certaines audiences, vous avez, dans la salle, une sorte de comité de soutien au prévenu qui rend l'atmosphère pesante », relate Christophe Soulard, président du Conseil supérieur de la magistrature.

« Des magistrats préfèrent ne pas quitter les palais de justice par la même porte, parce qu'ils ne savent pas ce qui peut les attendre. J'ai connaissance d'un tribunal où une sortie a été aménagée spécialement pour les magistrats. » La magistrate de la Junalco abonde : « À l'audience, l'entourage des individus jugés peut être oppressant. Parfois ce sont des gens qui viennent s'assurer que le prévenu ne révèle rien de compromettant, par exemple. »

 Face au narcotrafic, la mue des maires de gaucheEst-on sur le point de voir un nouveau juge Michel, ce magistrat qui travaillait sur le narcotrafic et a été assassiné en octobre 1981 à Marseille ? « Les menaces ne vont aller qu'en s'amplifiant, indique au Point Aurélien Martini, secrétaire général adjoint de l'Union syndicale des magistrats (USM). On ne se demande plus si un magistrat peut être victime d'un assassinat ou d'une tentative d'assassinat, mais quand ça va arriver. » Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, veut croire, elle, que l'intelligence des malfaiteurs ne les conduira pas à ça.

Un point de vue partagé par l'écrivain et journaliste italien Roberto Saviano, auteur de Giovanni Falcone (Gallimard), un roman-enquête sur le juge anti-Mafia assassiné en Sicile en mai 1992 dans l'explosion de sa voiture. Interrogé par Le Nouvel Obs, en janvier dernier, sur la probabilité que les narcotrafiquants français s'en prennent à un juge, l'auteur de Gomorra expliquait : « Je pense qu'ils ne le feront pas, car c'est une stratégie perdante pour les organisations criminelles. Elle les rend visibles et, par conséquent, la répression est accrue. […] Ils en ont les moyens, mais ils ne le font pas parce que ce n'est pas dans leur intérêt. »

Atmosphère entretenue par certains avocats

Un constat qui n'empêche pas la procureure de Paris de constater, dans une interview au Point en mars, que ce qui s'est passé pour le narcotrafiquant Mohamed Amra démontre que « certains profils sont en mesure de recourir à une violence inouïe, même quand cela ne leur est pas utile ».

La magistrate de la Junalco va au-delà : « Le risque augmente depuis plusieurs années. Les individus mis en cause ont une envergure de plus en plus importante et ils sont de plus en plus nombreux. Quand on a su pour les agents pénitentiaires exécutés pendant l'évasion d'Amra, on s'est appelé avec des enquêteurs et on s'est dit : “C'est nous les prochains. On ne peut plus se réfugier derrière le respect des institutions.” »

 Narcotrafic : ces « avocats de voyous » qui agacent les magistrats

Une atmosphère de menace larvée entretenue par certains avocats qui attisent la situation, multipliant plaintes et demandes de récusation. « Un petit noyau d'avocats a cannibalisé ce contentieux. Ils ont des méthodes qui dépassent les droits de la défense », relate un de nos interlocuteurs.

Des professionnels d'une Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) ont indiqué à Aurélien Martini, de l'USM, qu'il s'agit d'une petite minorité d'avocats : « Certains ont partie liée avec le crime organisé et peuvent relayer des messages de menace, mais c'est toujours très enrobé, ils ne peuvent pas être poursuivis pour ça. Ils “préviennent” de ce qui pourrait se passer, en se faisant passer pour de bons samaritains. »

« Fragilité psychologique »

Un magistrat spécialisé dans la criminalité organisée a dû changer de fonction pour éviter le blocage d'un dossier : « Un homme était déjà renvoyé aux assises et il était mis en examen pour meurtre en bande organisée. L'avocat a déposé une plainte pour faux contre moi au nom de son client et il a fait une requête en récusation. Il savait très bien qu'il y avait peu de chances que cela prospère parce que le faux dénoncé correspondait à un acte juridictionnel. Et il a continué à m'attaquer dans d'autres dossiers, m'accusant de déloyauté, de partialité. »

« J'ai demandé à ma hiérarchie de rappeler au barreau les règles déontologiques, mais on m'a dit de ne pas m'attarder et de continuer à travailler », détaille-t-il. Une réaction qui n'est pas généralisée, souligne toutefois Aurélien Martini, car plusieurs chefs de cours sont déjà montés au créneau sur ce sujet.

 Général Bonneau : « La criminalité organisée menace la cohésion nationale » Parfois, les signalements de menaces se retournent contre le magistrat. C'est ce qu'a ressenti une spécialiste de la criminalité organisée dans le sud de la France, placée sous protection il y a une dizaine d'années parce qu'un détenu avait mis un contrat sur sa tête.

« Ce ne sont pas des choses qui suscitent la bienveillance, explique-t-elle. On vous montre du doigt, en sous-entendant que c'est à cause de votre manière de travailler ou que vous êtes fragile. Certains collègues préfèrent ne pas en parler pour ne pas être dessaisis du dossier ou être taxé de “fragilité psychologique”. »

« La sécurité, un impensé au ministère de la Justice »

Une cellule a été constituée à la chancellerie, en juillet dernier, pour centraliser les demandes de placement sous protection. Elle est en lien avec les services du ministère de l'Intérieur chargés d'évaluer le niveau de la menace et d'y adapter un niveau de protection correspondant. Elle peut inclure une protection physique, des rondes près du domicile, une sécurisation des trajets domicile-travail, notamment.

Selon le ministre de la Justice, 150 magistrats sont, ou ont été menacés depuis 2021, en particulier par le narcobanditisme. Une quinzaine se trouve actuellement sous protection policière, qu'il s'agisse de magistrats spécialisés dans la lutte contre le terrorisme ou contre la criminalité organisée.

 EXCLUSIF. Le patron de l'Office antistupéfiants détaille sa stratégie contre le trafic de drogues

« On peut se réjouir que le sujet vienne dans le débat mais on peut se demander si ce n'est pas un peu tard, réagit Béatrice Brugère, secrétaire générale du syndicat Unité-magistrat FO. La sécurité des magistrats reste un impensé au ministère de la Justice, et ce, même hors de la criminalité organisée, pour les audiences tardives ou de cabinet un peu sensibles. »

« La dernière fois que ce sujet a été évoqué à la chancellerie, c'était avec Jean-Jacques Urvoas, se souvient Béatrice Brugère. Au regard du volume important de magistrats menacés révélé par le garde des Sceaux en mars, il serait intéressant que l'on puisse avoir le détail de ces menaces et prendre toutes les mesures qui s'imposent. Jusqu'à présent, la réactivité sur la protection des magistrats n'a pas toujours été à la hauteur lorsque nous avons signalé des cas de professionnels en difficulté, et la protection du corps non plus. »

« Ne pas attendre un drame pour se poser des questions »

Des solutions, ou au moins des mesures pour se prémunir d'un passage à l'acte, certains magistrats en identifient quelques-unes, détaillées par la magistrate de la Junalco. Elle estime que, comme ses collègues travaillant sur l'antiterrorisme, qui sont d'office placés sous protection, ce devrait être également le cas pour les magistrats travaillant sur les affaires du crime organisé.

Une protection qui peut être compliquée à supporter, comme en témoigne un magistrat parisien travaillant sur le terrorisme : « On perd toute spontanéité dans la vie courante. Même si je descends prendre un café, mon officier de sécurité vient avec moi. Je prends aussi des précautions sur les réseaux, j'y suis sous de faux comptes. Mes proches sont aussi prudents, je leur dis de ne pas se géolocaliser, notamment. »
 « On va vous cramer, toi et ta mairie » : les élus ruraux face à la « narcoracaille »

Aux yeux de certains interlocuteurs, cette protection ne devrait toutefois pas être automatique mais déclenchée au cas par cas, en fonction de la menace. Pour Éric Corbaux, président de la conférence nationale des procureurs généraux, « il ne faut pas attendre un drame pour se poser des questions. Les magistrats sont des personnages publics, à visage découvert, qui ont des enfants, qui ne vivent pas dans une tour d'ivoire. Ils n'ont pas de logement sécurisé ni de protection particulière. Il n'est pas interdit de penser que, dans certains cas, il faille, par exemple, des appartements réservés ou des moyens d'alerte spécifiques ».

Anonymiser et dépersonnaliser

Plusieurs professionnels, consultés par Le Point, considèrent qu'il serait nécessaire d'anonymiser les magistrats dans les procédures, comme l'explique la magistrate de la Junalco : « Il n'est évidemment pas possible d'être anonyme quand nous siégeons à l'audience. Mais dans les actes d'investigation, c'est faisable. D'ailleurs, ça se fait déjà pour les enquêteurs. Ça démontre bien que l'on considère qu'il y a une dangerosité. Il est même incohérent que cela ne soit pas déjà le cas. »

 À Marseille, la guerre contre les trafics commence à porter ses fruits À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Autre précaution envisagée : la dépersonnalisation. « Il arrive que nous retrouvions le même suspect dans différentes procédures et parfois les individus font une fixette sur le magistrat. Ils pensent qu'il les persécute. Pour pallier ce sentiment, dans notre section, nous avons la possibilité d'attribuer à des magistrats différents les dossiers concernant un même mis en cause. » Une dynamique prônée également par le procureur général près la cour d'appel d'Aix-en-Provence.

Pour autant, les magistrats consultés indiquent ne pas vouloir quitter leur spécialité : « Nous faisons un métier à risque, comme nos collègues de l'antiterrorisme », conclut la magistrate de la Junalco. « Mais il ne faut pas tomber dans la paranoïa ni quitter le navire. Il faut s'équiper face à la menace, monter en puissance dans la lutte contre le crime organisé, et ne pas céder, parce que c'est ce qu'ils cherchent. »

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Mais là je suis indirectement obligé sans en dire plus si on appelait cela : « le plus court chemin vers l’anarchie » : car là c’est grave à cause de nos dirigeants et politiciens mais élus réélus de tous bords par nous-mêmes Français lambda stupides voir nuls ne sachant plus voter ou choisir pour leur destin voir même pour leur sécurité quotidienne dans notre PAYS si libre et démocratique et qui va devenir un pays infréquentable dans cette EUROPE dite UNIE mais bien malade aussi comme la France mal gouvernée et mal protégée par un président bavard réélu et sa clique « macronienne »  inexistante et inutile comme notre 1er ministre choisi par lui et en plus pour le reste des élus députés de l’assemblée nationale par des citoyens et lui donc qui attend 2027 tranquillement : merci à eux tous ( mais qu’ils ne se plaignent pas SVP !? )

Jdeclef 04/05/2025 16h37 LP


mardi 22 avril 2025

Prisons attaquées : de nouvelles intimidations relevées, Darmanin annonce des interpellations et alors !?

 

Oui bien sur ces évènements sont des problèmes sérieux qu’il faut traiter avec rigueur mais comme pour tous ces actes de pseudo terrorismes urbains de voyoucraties diverses dans notre pays confirme que nos ministres que l’on change selon les gouvernements qui passent trop vite comme exemple notre dernier 1er ministre BAYROU qui se laisse vivre !?

Plusieurs personnes ont été interpellées avec des jerricanes d’essence, non loin d’un établissement pénitentiaire en Isère, dans la nuit de lundi à mardi.

Par Juliette Vignaud

Publié le 22/04/2025 à 09h52

Gérald Darmanin indique que des individus ont été interpellés avec des jerricanes d'essence à proximité d'un établissement pénitentiaire en Isère (photo d'illustration). © SICCOLI PATRICK / SIPA

Les établissements pénitentiaires de nouveau visés. Une semaine après des attaques coordonnées contre des prisons en France, Gérald Darmanin a annoncé plusieurs interpellations en Isère, où une attaque a été évitée dans la nuit de lundi à mardi 22 avril. Sur X, le ministre de la Justice remercie la mobilisation des forces de l'ordre. « Par leur présence, plusieurs attaques ont été dissuadées, comme dans l'Isère où en pleine nuit, des individus ont été interpellés à proximité d'un établissement pénitentiaire avec des jerricanes d'essence », a-t-il écrit.

Dans le même temps, cinq véhicules administratifs ont été incendiés en Normandie. Selon Le Parisien, une voiture a été prise pour cible sur le parking du service pénitentiaire d'insertion et de probation de Caen, et les flammes se sont propagées à quatre autres véhicules.

Ces dégradations interviennent au lendemain de nouvelles intimidations en France, où des « agents pénitentiaires et des centres de détention » ont été ciblés dans la nuit du dimanche au lundi 21 avril. « Il n'y a pas eu de blessés, mais ces faits constituent des intimidations contre la République au moment où nous remettons de l'autorité et de l'ordre dans nos prisons », avait indiqué Gérald Darmanin sur X.

Renforcement de la sécurité

Depuis le 13 avril, plusieurs établissements pénitentiaires ont été victimes d'incendies de véhicules, ou de tirs à la kalachnikov, sans faire de blessé. Certains domiciles d'agents et de surveillants pénitentiaires ont aussi été visés spécifiquement. En Isère notamment, comme le rapporte Le Parisien, deux pavillons ont été visés par des rafales de tires d'arme automatique, tandis que les portes d'entrée ont été incendiées lundi.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Le sigle « DDPF », en référence au groupe baptisé « Défense des droits des prisonniers français », a été tagué sur plusieurs lieux où des dégradations ont été commises. Un compte Telegram homonyme a vu le jour la veille du début des violences, dénonçant les conditions carcérales et la politique de Gérald Darmanin. Des vidéos de revendications y ont été publiées.

Des prisons cibles d'une « attaque terroriste », selon le garde des Sceaux

Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de plusieurs faits, pour « association de malfaiteurs terroriste » et « tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste ». Dans le même temps, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin ont écrit aux préfets jeudi dernier, demandant un « renforcement de la sécurisation des établissements de l'administration pénitentiaire ».

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1ER ministre ayant obtenu son bâton de maréchal de vieux politicien inutile et même d’ailleurs avec des ministres usés pourtant chevronnés comme DARMANIN d’ailleurs n’arrivent pas à arrêter cette preuve de plus d’incompétence avérée de nos dirigeants et leur clique de politiciens de tous bords que nous avons élus et réélus car notre pays est mal gouverné et mal protégé par ceux chargés de le faire puisque tout ces malfaisants font leurs lois comme ils le veulent !?

Alors bien sur la tristesse la disparition du pape car c’est un homme de bien qui lui a montré son importance et sa bonté pour ces gens de peu ou pauvres comme avait dit un de nos presidents pour les chrétiens catholiques et autres du monde pour donner l’exemple religieux et surtout humain pour les croyants ou non d’ailleurs mais bien sur ce n’est que de la politique déplorable de nos pays libres et démocratiques que l’on pratique hypocritement !?

Car dans notre monde les guerres n’ont pas cessé et on s’entre-tue toujours autant car les hommes sont incurables malgré la fin de nos guerres mondiales depuis 1945 soit après seulement 80 ans de vies humaines et avec nos donneurs de leçons bienpensant pour se donner un semblant de bonne conscience hypocrite ou le bonheur des médias qui en profite il faut bien que tout le monde vive …?!

Jdeclef 22/04/2024 14h22

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lundi 14 avril 2025

Depuis que cette VEME REPUBLIQUE Française de 1958 existe il est inconcevable que nos dirigeants politiciens et gouvernements de tous bords n’est pas encore refermé cette plaie dû à notre guerre d’ALGERIE de 1954 – 1962 !?

 

L’Algérie veut expulser 12 agents de l’ambassade de France ?!

Ces agents, sous statut diplomatique et qui relèvent du ministère de l’Intérieur, ont 48 heures pour quitter le pays. Paris dénonce une « décision injustifiée » et se dit prêt à riposter.

Par Juliette Vignaud

Publié le 14/04/2025 à 08h18

La réconciliation entre Paris et Alger déjà sous tension. Les autorités algériennes ont décidé d'expulser douze agents de l'ambassade de France, a rapporté Le Figaro, ce lundi 14 avril. Ils disposent de quarante-huit heures pour quitter le territoire. Cette mesure, inédite depuis 1962, concerne des personnels sous statut diplomatique, et qui relèvent tous du ministère de l'Intérieur.

« Les personnes expulsées sont toutes placées sous l'autorité de Bruno Retailleau. Cette décision cible donc le ministre français de l'Intérieur. Mais Paris n'aura pas d'autre choix que d'engager des mesures de réciprocité », a réagi une source française auprès du quotidien.

« Nous avons décidé ensemble, avec le gouvernement algérien, de retisser le fil du dialogue au service de nos deux pays. Je demande aux autorités algériennes de renoncer à ces mesures d'expulsion sans lien avec la procédure judiciaire en cours », a rapidement réagi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dans une déclaration transmise à plusieurs médias, dont BFMTV.

Paris se dit prêt à riposter

Paris se dit prêt à des représailles immédiates si ces agents étaient expulsés par l'Algérie. « Si la décision de renvoyer nos agents était maintenue, nous n'aurions d'autre choix que d'y répondre immédiatement », a fait savoir Jean-Noël Barrot.

Selon le ministre, cette décision « injustifiée » a été prise en lien avec l'affaire Amir DZ. Trois personnes, dont un agent consulaire, ont été mises en examen vendredi, soupçonnées d'avoir enlevé Amir Boukhors, un opposant au régime algérien, plus connu sous le nom d'Amir DZ.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Après ces arrestations en France, le ministre algérien des Affaires étrangères a réagi dans un communiqué, samedi, en déclarant que « ce nouveau développement inacceptable et injustifié portera gravement atteinte aux relations [entre l'Algérie et la France] et affirme sa détermination à ne pas laisser cette affaire sans conséquence ».

Kamel Daoud : « Les influenceurs DZ, qu'en faire ? » Cette mesure, qui semble être des représailles, risque de fragiliser les relations entre Paris et Alger, une semaine après la visite de Jean-Noël Barrot en Algérie. À l'issue d'entretiens avec son homologue Ahmed Attaf et avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères avait pourtant annoncé plusieurs mesures actant le début de la reprise du dialogue entre les deux pays, après des mois de crise.

D’ailleurs avec ce pays ex colonie nord-africaine vindicatif et viscéralement anti français qui obtenu néanmoins son indépendance mais cherche encore une vengeance inqualifiable tout en nous envoyant leurs migrants de ceux de leurs ressortissants qui ne supporte pas ces gouvernements extrémistes voire islamistes car les 2 pays ont subi des pertes inutiles chez nos jeunes de cette époque ?!

La mauvaise Foix des gouvernements algériens depuis leur indépendance est avérée mais c’est aux Français qui eux vivent encore dans un pays libre et démocratique à demander fermement à notre gouvernement qui nous gouverne si mal et ne nous protège pas assez correctement de tourner vraiment la page !?

Car la décolonisation de l’AFRIQUE ex AOF ET AEF est avérée ainsi que celle du MAGREBH ALGERIE MAROC TUNISIE depuis plus de 65 ans !?

Malheureusement nous avons à subir un gouvernement « macronien » qui n’a pas connu cette époque passée et qui gouverne SI mal la France et pas seulement sur ce sujet car d’autres devenant trop nombreux jusqu’en 2027 (et peut être après à cause des Français eux-mêmes qui ne savent plus décider de leur avenir !?)

Car les FRANÇAIS de ma génération on subit cela et en souffre encore car ce pays l’Algérie est devenu un pays totalitaire à la limite d’une dictature infréquentable ?!

D’ailleurs je publie de moins en moins sur des médias orientés comme par exemple « le Point » trop inféodé à notre pouvoir en place malgré que je le fasse depuis des décennies !?

Jdeclef 14/04/2025 16h36

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lundi 7 avril 2025

Je publie de moins en moins sur cet hebdo « LE POINT » inféodé au pouvoir en place auquel je suis abonné par habitude depuis des décennies car leurs articles n’apportent pas beaucoup d’intérêt et rien de nouveau comme pour ce mini évènement de notre justice et ce procès contre M.LE PEN fille du créateur J.M. LE PEN du FN et revenu RN qui fait le beurre des médias !?



« On réapprend la rue » : à Paris, une mobilisation en demi-teinte pour Marine Le Pen ?!

Environ 7 000 personnes étaient réunies à Paris, dimanche 6 avril, pour témoigner leur soutien à Marine Le Pen, victime, selon ses mots, d’une « chasse aux sorcières ».

Par Sébastien Schneegans

Publié le 06/04/2025 à 19h19

À l'entrée du « grand rassemblement de soutien à Marine Le Pen », son conseiller spécial et beau-frère, Philippe Olivier, vend des casquettes « Je soutiens Marine », facturées 15 euros, qui font penser aux casquettes « MAGA » de Donald Trump. La sono joue des tubes d'Abba et des Black Eyed Peas. La foule, dispersée, s'approche de la scène placée au pied du dôme des Invalides, place Vauban, à Paris. L'ambiance festive tranche avec la solennité des élus du Rassemblement national, rassemblés sur scène. Pour le parti nationaliste, ce meeting représente un test majeur. L'enjeu : sonder les militants. Sont-ils combatifs ou résignés ? Défendent-ils coûte que coûte la candidature de Le Pen, condamnée ce lundi 31 mars à une peine de cinq ans d'inéligibilité assortie d'une exécution provisoire, ou sont-ils prêts à se ranger derrière son dauphin, Jordan Bardella ?

Tenter de mobiliser un électorat populaire dans le cossu 7e arrondissement de Paris, où Marine Le Pen n'a recueilli que 5,2 % des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle de 2022 – contre 23,1 % à l'échelle nationale – relève par ailleurs d'une gageure. D'autant qu'il s'agit de la première fois, depuis 2015, que le parti à la flamme organise un meeting extérieur en plein cœur de la capitale.

Des soutiens de Marine Le Pen rassemblés à Paris le 6 avril 2025. © Michel Euler/AP/SIPA /

« On réapprend la rue », glisse-t-on dans l'entourage de Marine Le Pen juste avant les premières prises de parole. Quelque 7000 personnes, selon la police – vraisemblablement pas « plus de 10 000 », comme le revendique le président du parti, Jordan Bardella, car la place, qui peut accueillir 8 000 personnes selon la préfecture de police, n'est pas remplie – sont venues de toute la France témoigner leur soutien à « Marine ».

 Au RN, l'hypothèse Jordan Bardella ravive le souvenir de l'explosion du parti

Sans paraître galvanisés, ils agitent silencieusement des drapeaux français. « Aucun argent public n'a été détourné », assure, sous de timides applaudissements, le maire de Perpignan, Louis Aliot, également condamné dans l'affaire des assistants parlementaires européens, alors que le tribunal estime que le préjudice s'élève à 4,1 millions d'euros. Avant l'intervention de Jordan Bardella, les discours de soutien de Viktor Orban, de Matteo Salvini, de Santiago Abascal et d'autres leaders nationalistes européens défilent sur l'écran géant. Aucune image de Trump n'est diffusée, bien que Marine Le Pen a repris à son compte dans son discours l'expression de « chasse aux sorcières » utilisée par le président des États-Unis.

Jour « historique »

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Sonnant la charge contre le « système » et désignant, sans les nommer, les élites, Jordan Bardella affirme que celles-ci « ont réveillé le peuple de France ». Le jeune président du parti, qui semble faire figure d'impossible « plan B », se garde bien d'évoquer sa trajectoire personnelle, s'effaçant derrière celle qui est toujours considérée comme la candidate du RN à la présidentielle. « Marine peut plus que jamais compter sur moi. J'ai la certitude qu'elle pourra compter sur vous », insiste l'eurodéputé. Et de laisser la place à Marine Le Pen qui promet, en ce jour qu'elle qualifie d' « historique », de « ne rien lâcher ». Devant la scène, on entend quelques faibles « Marine présidente ». Bardella avait invoqué les figures de Napoléon et du Général de Gaulle ; la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale invoque celle de Martin Luther King, engagé pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 1960.

 Marine Le Pen hors-jeu : le séisme politique qui rebat les cartes

Lorsqu'elle prend le temps de revenir sur ce qu'elle estime être une « décision politique », martelant les mêmes arguments que ceux avancés lors du JT de 20 heures de TF1, lundi soir, une partie de la foule semble se lasser. Des dizaines de personnes quittent même le meeting avant la fin. Lorsque La Marseillaise est entonnée à la fin du rassemblement, la place Vauban se vide assez rapidement. Ce meeting, qui devait marquer une première étape dans la longue campagne pour la présidentielle de 2027, n'est pas un échec, mais c'est loin d'être un succès. « Si on n'arrive pas à rassembler vraiment du monde maintenant, alors qu'on est à quelques jours seulement du jugement, j'ai peur que ça s'essouffle rapidement », glisse, à la fin du meeting, un militant qui promet néanmoins de poursuivre le combat « sur le terrain ».

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Car je les ai connus comme tous nos présidents passés car étant âgé depuis que cette V eme république usée de 1958 existe !?

Ce parti extrémiste d’extrême droite LE PENISTE comme celui d’extrême gauche MELENCHONISTE avec cette LFI composée encore pire d’aboyeurs de foire mal élevés comme son leader sans oublier les écolos nuls et donneurs de leçons empêcheurs de tourner en rond « cerise sur ce gâteau empoisonné » car les partis  de droite ou gauche dit classiques sont à peu près inexistant car ringards !?

Il ne reste que notre président inutile qui attend 2027 puisque inéligible de par notre constitution (et qui bavarde quand il le fait pour ne rien dire de nouveau !?)

Donc résumons pour nous et notre pays un des plus démocratique du monde soi-disant car pas totalement en fait qui dérive sans trop le montrer vers un ersatz de pseudo démocrature dictature édulcorée bien faite pour ceux qui ont le pouvoir !?

Car les Français lambda ne savent plus voter ou choisir leurs dirigeants de tous bords ou s’en désintéresse pour beaucoup d’entre eux donc le pays et leur avenir ne peut s’améliorer et continuer à sombrer le reste n’étant que du bla-bla de mauvaise politique politicienne sans issue car c’est de leur faute avec sa la macronie présidentielle encore soutenue par des citoyens bornés qui en profite (car il en reste trop encore... !?)

 Alors qu’est-ce qui « NOUS » reste dans cette PAUVRE France ?!

Jdeclef 07/04/2025 12h34

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mercredi 2 avril 2025

NOTRE PAYS EST TOUJOURS A LA RAMASSE EN VEGETANT CAR MAL GOUVERNE ET MAL PROTEGE A CAUSE DE NOUS CITOYENS FRANÇAIS QUI RALONS COMME D’HABITUDE EN CE MOMENT AVEC CET EPISODE DE MAUVAISE POLITIQUE RINGARDE DE PLUS DANS NOTRE PAUVRE FRANCE (AVEC LE PRESIDENT ET SA MACRONIE QUI A TOUJOURS DES FANS JUSQU’EN 2027 !?)

 

De toute façon ce n’est pas à LFI MELENCHONISTE et cet extrémisme de gauche à donner des leçons tant son leader aboyeur de foire mal élevé et qui ne prend son plaisir de vieux politicien non élu qu’à semer le souk pour organiser anarchie et désordre !?

Dans peu de temps hélas la France ne sera plus pilotée ou influencée que par ses extrémistes car la droite et le RN qui n’est pas meilleur alors pour une fois que la leader principal de ce parti d’extrême droite qui coure après un pouvoir qu’il n’aura pas car les Français en ont eu toujours eu peur de ce FN/RN depuis le pétainisme et la guerre de 1940 surtout avec les anciens FRANÇAIS  et ce parti de fait qui est sur la sellette digne héritier de son père J.M. LE PEN qui nous a fait profiter de ces diatribes passées déjantées donc certaines ont été sanctionnées logiquement d’ailleurs !?

Néanmoins M.LE PEN a fait une erreur qui en fait n’aura pas de conséquence pour son éventuelle concours à la présidence de cette Veme republique déjà médiocre depuis qu’elle existe puisque la date du procès pour faire appel vient d’être modifiée et ne l’empêchera pas de ce présenter alors qu’elle cesse de se plaindre!?

Mais pour résumer à part faire la une des médias qui en profite çà sert à quoi CAR A PAR LES EXTREMISTES QUE RESTE-T-IL DES AUTRES PARTIS POLITIQUES (DIT FREQUENTABLES) peut être à calmer les fauteurs de troubles et manifestants à venir divers qui hurlent contre la liberté d’expression ou autres qui n’est pas totale malgré notre démocratie dont on ne sait pas se servir soi-disant la meilleure du monde car pour le reste ils n’apprendront pas à des trublions ou une majorité de Français à mieux voter ou choisir leurs dirigeants de tous bords souvent les mêmes d’ailleurs depuis que la V eme république existe !?

Les Français depuis longtemps sont devenus apathiques stupides bornés et nuls sans idées ayant perdu tout amour propre tant pis pour eux et leur avenir comme celui de la FRANCE que j’aime qu’on regarde sombrer !?

Jdeclef 02/04/2025 17h22

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lundi 31 mars 2025

De toute façon c’était couru d’avance si cela avait été le contraire cela aurait fait encore plus de vague car notre justice est influencée par le pouvoir en place qu’on le veuille ou non ?! Et surtout donner trop de pouvoir à un seul homme était déjà une colossale erreur à ne pas commettre et on a récidivé !?

 

Marine Le Pen hors-jeu : le séisme politique qui rebat les cartes

Jugée inéligible avec exécution provisoire ce lundi, la députée RN devrait être privée, pour l’heure, d’une quatrième candidature présidentielle.de toute façon elle n’a jamais été élu car les Français qui ont plus peur de l’extrême droite que de l’extrême gauche de par notre histoire et du pétainisme !?

Par Charles Sapin

Publié le 31/03/2025 à 12h13

Une déflagration politique. D'un bout à l'autre de l'échiquier politique. Jusqu'au dernier moment, Marine Le Pen aura refusé d'y croire. À tort. Le délibéré, prononcé ce lundi 31 mars par le tribunal de Paris, relève du scénario horribilis pour la cheffe de file nationaliste et son parti, le Rassemblement national. Condamnée en première instance à une peine de quatre ans de prison, dont deux ferme (sous forme de bracelet électronique), d'une peine d'inéligibilité de cinq ans et de 100 000 euros d'amende, celle qui ne faisait pas mystère de ses ambitions de se présenter une quatrième fois à la présidentielle s'y voit, pour l'heure, empêchée en raison de l'« exécution provisoire » dont les magistrats ont voulu assortir sa peine.

En clair, les juges ont spécialement motivé leur décision pour que celle-ci produise dès aujourd'hui ses effets, avant même de possibles recours en appel ou en cassation. « Comment vouliez-vous nous préparer à cette hypothèse : l'empêchement de notre champion. C'est Tower Bridge, sauf que nous ne sommes pas en monarchie », lâche-t-on, abasourdi, dans l'entourage de Marine Le Pen, où l'on compte désormais sur un recours en appel comme devant le Conseil constitutionnel (QPC) pour casser la décision.

Transition précipitée avec Bardella

D'ici les conclusions des Sages de la rue de Montpensier, le délibéré annonce d'ores et déjà de très lourdes conséquences politiques. Au sein du RN comme au-delà. Qui plus est, de l'aveu même des plus hauts cadres du parti nationaliste, le scénario d'un empêchement judiciaire a peu – pour ne pas dire pas du tout – été anticipé.

Députée du Pas-de-Calais et présidente du principal groupe parlementaire à l'Assemblée nationale en nombre de députés, Marine Le Pen devrait garder son mandat et ses responsabilités au sein du Palais-Bourbon. Et ce, grâce notamment à une jurisprudence constante du Conseil constitutionnel.

Entre le RN et Israël, une longue histoire tourmentée

L'autorité et l'aura politique qui lui sont prêtées jusque-là, en revanche, pourraient s'émietter. Sous le régime quasi présidentiel qu'est la Ve République, c'est au candidat à l'élection suprême que revient naturellement le leadership sur son camp politique. A fortiori au sein d'une famille politique comme le Rassemblement national, d'obédience bonapartiste.

Si ce scénario se confirme, ce sera donc à son protégé et dauphin, Jordan Bardella, que Marine Le Pen devrait symboliquement passer la main en tant que chef de file et candidat « naturel » à la prochaine présidentielle. C'est aussi et surtout pour faire face à une telle situation que Marine Le Pen a adoubé à ses côtés, et hissé en un temps record au sommet de l'échiquier politique, le garçon de 29 ans.

« La première responsabilité d'un chef est de parer à sa disparition, de permettre à la structure qu'il dirige de survivre à sa mort, quelle qu'elle soit, d'ailleurs… » confiait-elle au Point en octobre dernier. Aussi huilée soit-elle, la transition pourrait, pourtant, connaître son lot d'aspérités et d'anicroches.

Signes d'appartenance à la droite

Depuis son accession à la tête du mouvement, Jordan Bardella a progressivement développé, par touches impressionnistes, une identité politique propre. Compatible bien que singulière de celle, historique, portée par Marine Le Pen. Assumant la filiation national populiste du parti à la flamme, basée sur l'opposition traditionnelle entre « peuple » et « élite », Marine Le Pen a toujours refusé de s'inscrire dans le clivage gauche-droite.

Tel n'est plus le cas de Jordan Bardella. Sans jamais ostensiblement en prononcer le nom, l'actuel président du RN n'a pas moins multiplié les signes d'appartenance à la droite. Que ce soit programmatiquement, lors de la présentation de son « programme de gouvernement » entre les deux tours des élections législatives anticipées. Ou philosophiquement, en multipliant les références dans son livre autobiographique paru à l'automne, Ce que je cherche. « J'inscris mes valeurs et ma réflexion dans un ethos de droite. Mon livre est une ode au travail, à la méritocratie, au refus de l'assignation, à l'autorité, à l'identité et à la liberté économique », confiait Bardella il y a quelques mois.

 Sarah Knafo, Villiers, Zemmour : ces drôles de « gaullistes » fascinés par TrumpCette ligne davantage droitière – en rupture sur nombre de points avec la filiation populiste du RN, à commencer par le dossier ukrainien – ne posait aucun problème au sein du parti tant que Marine Le Pen restait candidate à la présidentielle. Elle était alors perçue comme susceptible de décrocher un électorat nouveau et cardinal, à la fois plus aisé et plus âgé en vue de l'élection suprême.

Tel n'est plus tout à fait le cas maintenant que, judiciairement empêchée, Marine Le Pen se voit contrainte de laisser idéologiquement le gouvernail à son dauphin, au risque de voir sa ligne « populiste » passer au second plan. De quoi bousculer nombre de cadres au RN, surtout et avant tout pour Marine Le Pen, non sans avoir exprimé ces dernières années – le plus souvent sous le couvert d'un prudent anonymat – un scepticisme sincère à l'endroit de la « ligne » Bardella.

Ultime attaque politique d'un « système »

« Si Marine Le Pen est empêchée, ce sera la guerre civile dans le parti. Un certain nombre de cadres refuseront les arbitrages de Bardella et ne suivront pas aveuglément un mec de 29 ans », lâchait, pessimiste, un haut cadre du RN il y a quelques mois lorsqu'était mentionnée la possibilité d'une candidature Bardella en 2027.

En dehors des rangs du Rassemblement national, la décision du tribunal de Paris, aussi, a l'effet d'une détonation. Susceptible de réveiller nombre d'ambitions plus au moins rentrées ou contrariées jusque-là. Qu'il s'agisse de celles de Marion Maréchal, de l'eurodéputée Reconquête ! Sarah Knafo ou d'Éric Zemmour dans le camp nationaliste.

Mais aussi et surtout à droite, celle d'un Bruno Retailleau, d'un Laurent Wauquiez, voire d'un Gérald Darmanin rêvant de faire main basse sur l'électorat populaire du parti à la flamme pour l'emporter à la façon d'un Nicolas Sarkozy vingt ans plus tôt.

Reste une autre conséquence possible, politiquement de très loin la plus périlleuse. Celle que cette décision privant une quatrième candidature de Marine Le Pen à l'élection suprême soit perçue par nombre de ses affidés comme une ultime attaque politique d'un « système » ne reculant devant rien pour empêcher toute « alternance ».

Bardella à Jérusalem, ou le pari israélien risqué du RNUne lecture susceptible de nourrir un populisme ô combien plus dangereux que celui que pouvait porter jusqu'à présent le Front devenu Rassemblement national, puisqu'assumant s'inscrire désormais en dehors d'un jeu électoral jugé « corrompu ». Et donc, en dehors de la démocratie.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre « Cette décision pourrait favoriser une forme de résignation de la part d'électeurs convaincus que le “système” restera toujours le plus fort. Si l'on prend l'exemple récent de la Catalogne, la condamnation des leaders indépendantistes n'a pas renforcé leur combat, bien au contraire, note le politologue Jean-Yves Dormagen. Mais elle pourrait aussi radicaliser une part de ses soutiens convaincus qu'il existe une justice à double vitesse et que cette sanction est d'abord politique. »

« Si tel est le cas, poursuit le politologue, cette décision pourrait renforcer les soupçons de politisation de la justice comme on a pu l'observer en Italie avec les procédures judiciaires mettant en cause Silvio Berlusconi, ou aux États-Unis avec Donald Trump. Une telle dynamique serait à prendre très au sérieux, car elle pourrait conduire à accélérer une certaine délégitimation de l'État de droit que l'on voit poindre dans certains milieux ultraconservateurs et qui est porteuse d'évidentes dérives autoritaires… » Autrement dit, une terra incognita politique.

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Depuis ce RN ex FN et les LE PEN ont fait leur temps Marine LE PEN a fait une erreur donc elle paie celle-ci et a perdu trop de temps à essayer de dédiaboliser son parti d’extrême droite en plus concurrencé par beaucoup plus dangereux ce parti d’extrême gauche LFI NUPES piloté par J.L.MELENCHON trublion aboyeur de foire vindicatif mal élevé donc c’est suffisant !?

Le RN n’est PAS mort car il y a encore le beau jeune BARDELLA mais qui n’a pas L’entre jambe ou l’expérience et l’aura des LE PEN rodés à l’exercice d’opposant aux pouvoirs en place disons que M.LE PEN est en pré retraite et a fait son temps !?

Ceci étant si cela peut requinquer la droite classique cela ne peut qu’être mieux pour la FRANCE pour le parti LR de droite dite classique car les gauches etc. PS ou écolos verts empêcheurs de tourner en rond ne font aussi pas le poids !?

Donc tout cela favorise indirectement « la macronie » et notre président inutile car lui aussi est inéligible de par notre constitution en 2027 et aucun effort à faire !?

Là cela confirme que notre pays en faillite n’a plus d’ossature valable partisane de tous bords avec ces partis ringards issus de cette classe politique hyper médiocre et continue à aller à vau l’eau ou glisser vers un trou sans fond sans leader sortant du lot !?

La Veme république de 1958 qui devait tout changer nous a poussé dans un gouffre profond les anciens de ma génération ont vu chuter le pays lentement mais surement car c’est de notre faute à nous tous les Français qui n’ont pas su garantir leur avenir et protéger la France à cause d’un égocentrisme ou individualisme hors norme car ayant perdu tout bon sens et gonflé d’un orgueil mal placé car croyant tout savoir tant pis pour nous car ceux au pouvoir actuel ne risque rien car on ne sait plus voter depuis 2017/2022 et avant !?

Jdeclef 31/03/2025 14h42

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