lundi 31 octobre 2022

Si ce gouvernement s'attaque aux retraites complémentaires il faut s'en débarrasser très vite ! Et ne pas hésiter pour les Français lambda !

 

Coignard – Le gouvernement en veut-il au pactole des retraites complémentaires ?

CHRONIQUE. La volonté d’étatiser les 90 milliards annuels de cotisations de l’Agirc-Arrco choque plusieurs parlementaires, jusque dans la majorité.

CE GOUVERNEMENT MACRONIEN EST LE PIRE QUE L’ON PUISSE AVOIR DEPUIS QUE LA VEME REPUBLIQUE EXISTE S’IL VENAIT À TOMBER CE NE SERAIT PAS UNE CATASTROPHE (FAUT-IL ENCORE QUE LES FRANCAIS VOTENT MIEUX ?!)

C'est une tribune dont le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, se serait volontiers passé. Publiée le 30 octobre dans Le Journal du dimanche, elle porte un titre explicite : « Pourquoi casser un élément majeur du pacte social ? » Elle dénonce « un nouveau pas vers l'étatisation de la protection sociale » et déplore que l'usage de l'article 49.3 pour l'adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ait empêché tout débat sur un sujet majeur qui concerne tous les salariés du secteur privé en France : leur retraite complémentaire.

Elle est signée par des parlementaires de droite comme de gauche, du LR Bruno Retailleau au socialiste Jérôme Guedj, et même par une députée Renaissance, Nicole Dubré-Chirat. « Je ne vois pas pourquoi le gouvernement, sous couvert de simplification administrative, veut mettre fin à un système qui fonctionne très bien, et qui augmente les pensions de 5,1 % au 1er novembre », explique-t-elle au Point.

Retraite : comment sortir de la « quadrature du cercle » de la pénibilité

Le sujet, en apparence, est assez technique. Quand l'exécutif, sous le quinquennat précédent, voulait instaurer un régime de retraite universel, il avait prévu, dans le PLFSS de 2020, que l'Agirc-Arrco, qui gère les retraites complémentaires, abandonnerait la collecte des cotisations au profit de l'Urssaf. La retraite universelle a été abandonnée, mais le gouvernement persiste dans sa volonté de transférer le recouvrement des cotisations Agirc-Arrco à l'Urssaf.

Une initiative en apparence bien innocente. En apparence seulement. Car l'Agirc-Arrco, géré par les partenaires sociaux, peut attirer les convoitises : pas un centime de dettes, 60 milliards de réserves, et 90 milliards d'euros collectés chaque année auprès des entreprises, puis gérés au millimètre pour distribuer à chacun les points qui détermineront sa future pension. Et si, sous prétexte de simplification administrative – faire collecter les cotisations de retraite par un seul organisme, l'Urssaf –, le gouvernement voulait, en réalité, mettre la main sur une manne qui comblerait avantageusement une partie des déficits à venir du régime général ?

Épée de Damoclès

Fin juillet, toutes les parties prenantes à l'Agirc-Arrco, de Geoffroy Roux de Béziers pour le Medef à Philippe Marinez pour la CGT, mus par le même soupçon, ont écrit un courrier à Gabriel Attal pour lui demander de reporter ce projet, qui ne présente « pas les garanties suffisantes permettant d'écarter tout risque opérationnel ».

La vérité, c'est que les représentants de l'Agirc-Arrco sont épouvantés par leur expérience de coopération avec ce mastodonte bureaucratique qu'est l'Urssaf. Mais Gabriel Attal, après avoir reçu les intéressés, demeure inflexible, au nom de la simplification administrative.

Retraites : les Français vont-ils s'aligner sur le reste des Européens ?

Mais de quelle simplification s'agit-il ? Faut-il vraiment remplacer un modèle qui fonctionne, et qui a su faire des réserves, par un très opaque tonneau des Danaïdes ? Pour apaiser les esprits, le ministre a reculé d'un an, au 1er janvier 2024, l'application de cette réforme. Mais une épée de Damoclès continue de peser sur ce régime complémentaire dont tout le monde, pensionnés comme entreprises, se dit satisfait.

Cette menace, toutefois, risque aussi de concerner l'exécutif. Au retour du PLFSS à l'Assemblée nationale, un nouveau 49.3 permettra, certes, au gouvernement d'éviter le débat, mais Gabriel Attal n'en aura pas fini avec ce sujet potentiellement explosif, qui reviendra dans les débats à au moins deux reprises en 2023. Lors de l'examen du texte sur la réforme des retraites, en début d'année, puis à l'automne avec le PLFSS 2024. La guerre de position ne fait que commencer…
 

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Si ce gouvernement s'attaque aux retraites complémentaires il faut s'en débarrasser très vite

Car quand on tape ou puise dans de caisses de retraites quel qu’elles soient c'est qu'on est un mauvais gestionnaire à la limite voleur !

Et pas loin de la faillite car de toute façon l'ampleur de la dette de la FRANCE EST HORS NORME et ce type de mesure envisagée correspond à un pays presque au abois dont les finances coulent qui essaie d'écoper l'eau avec une petite cuillère et qui fera fuir ceux qui investissent ou prête à la France pour survivre et qui pour l'instant ne paie que les intérêts de sa dette pharaonique !

Donc continuer à les soutenir ces Messieurs ou Dames au pouvoir il faut en changer comme notre Veme république obsolète monarchique avec son pseudo monarque sans couronne pour ceux qui y croient encore à ces quinquennats macroniens qui nous tirent vers le fond sont des gogos irresponsables vraiment trop gâtés !

Et en plus c'est malhonnête envers les Français que l'on dédaigne toujours du plus haut de l'état car on est parti avec 2023 qui s'approche vers une année noire dont les Français lambda ne se rendent pas compte notamment dans les classes moyennes pas encore trop touchées ce qui n'est qu'une question de semaines ou 1er mois de l'année à venir, il faut c'est impératif qu'ils ouvrent les yeux avant de finir dans les queues des associations caritatives avec les pauvres à la soupe populaire pour simplement manger à leur faim et ne pas avoir froid !

Au XXI eme siècle c'est une honte dans un pays qu'on dit riche et évolué comme l'est la FRANCE car eux nos dirigeants que nous avons élus et réélus ils ne manqueront de rien !

Jdeclef 31/10/2022 17h16


NANTES était une ville agréable à vivre maintenant devenue zone de non droit ou des incidents de violences divers et vandalisme s'enchaine :

 

Nantes : Johanna Rolland, une maire dans la tourmente

PORTRAIT. Élue maire de Nantes à moins de 35 ans, l’édile socialiste est aujourd’hui sur la sellette alors que sa ville est en proie à l’insécurité.

TROP JEUNE CETTE EDILE PEUT ETRE POUR S’OCCUPER D’UNE VILLE SI IMPORTANTE DE PROVINCE UN PEU COMME NOTRE PRESIDENT POUR DIRIGER LA FRANCE QU’IL LAISSE ALLER A VAU L’EAU MALGRE UN QUINQUENNAT RATE ET UN DEUXIEME QUI PREND LE MEME CHEMIN AVEC UN PAYS QUI REGRESSE DANGEREUSEMENT !

Un grand éclat de rire. Voilà la première réaction de Jean-Marc Ayrault lorsqu'on l'interroge sur un potentiel retour aux affaires, dans cet hôtel de ville qu'il a occupé plus de deux décennies, à partir de 1989. Et puis l'ancien édile se fait un peu plus grave : « Mais c'est vrai que quand je me balade dans la rue, il arrive que quelques personnes m'arrêtent et me le demandent. » Dirigés sans relâche par Johanna Rolland depuis 2014, les Nantais seraient-ils nostalgiques de son illustre prédécesseur parti rejoindre Matignon en mai 2012 ? « Ils auront toujours une affection pour Jean-Marc Ayrault, mais il faudrait tourner cette page », remarque Andy Kerbrat, député LFI de la deuxième circonscription.

Cette « page », c'est en effet celle de la période faste, lorsque la cité endormie s'est réveillée en sursaut pour devenir une métropole à dimension européenne sans galvauder son histoire, aussi tragique que glorieuse. Culture, sport, économie, urbanisme : en une vingtaine d'années, la croissance a touché tous les secteurs et redessiné une ville qui portait en fardeau son lourd héritage négrier, et en fierté son épopée navale. Savamment ancrée dans le paysage, cette dichotomie a servi de carte postale et contribué à l'attractivité de Nantes.

Mais aujourd'hui, le tableau est plus sombre. Longtemps vantée comme un facteur de dynamisme, l'explosion démographique est devenue un poids, engendrant des maux qui, jusqu'à présent, avaient plutôt épargné la préfecture de la Loire-Atlantique : délinquance, violence, réseaux d'êtres humains, le tout sur fond d'un trafic de drogue proliférant à échelle industrielle. « Mais ce n'est pas après moi, le déluge », tente de relativiser Jean-Marc Ayrault.

À Nantes, l'exaspération des habitants face aux « zones de non-droit »

L'opposition accuse une municipalité dans « le déni »

Et pourtant, l'insécurité est devenue un sujet central, jusqu'à faire descendre un millier de personnes sur le pavé, début octobre, pour réclamer plus de sûreté, ou qu'une « milice » autoproclamée s'improvise dans un quartier populaire pour y rétablir l'ordre… Il faut dire que, depuis la rentrée, Nantes a largement monopolisé la rubrique des faits divers. Dimanche 25 septembre au petit matin, une femme de 40 ans y a été violée en pleine rue par deux hommes ; trois jours plus tard, un jeune de 17 ans a été grièvement blessé dans une fusillade ; le lendemain, le corps calciné et perforé d'une balle d'un autre jeune de 18 ans a été retrouvé ; le 16 octobre, une mère de famille a été poignardée à mort en attendant son bus…

Depuis janvier 2022, près d'une quarantaine d'usages d'arme à feu ont ainsi été recensés dans l'agglomération et l'aveu navrant d'un enquêteur du service régional de police judiciaire, basé à Angers, donne d'ailleurs toute l'étendue de la situation : « Pas une semaine ne passe sans qu'on soit obligé de venir à Nantes ! »

Dans ce contexte, la maire socialiste de 43 ans, Johanna Rolland, est devenue l'épicentre des critiques. «  On faisait partie des territoires où la situation était plutôt calme puis la ville a grandi très vite, et on a eu une augmentation des phénomènes d'insécurité, constate Julien Bainvel, du groupe Union de droite et du centre. Certes, l'État a une part de responsabilité sur la faiblesse des moyens alloués en nombre de policiers nationaux, et sur la justice, qui est toujours en sous-effectif, mais des communes ont fait d'autres choix en misant sur la sécurité alors qu'à Nantes, la majorité municipale a longtemps été dans le déni ! Depuis 2008, on demande des renforts de policiers municipaux et on nous a toujours répondu que tout va bien, qu'il n'y a pas de problème ! On a perdu beaucoup de temps. »

En somme, les élus nantais auraient fait preuve de la même « naïveté » exprimée il y a vingt ans par le Premier ministre et candidat à la présidentielle de 2002, Lionel Jospin… « Non, je ne suis pas d'accord avec cette appréciation, coupe Jean-Marc Ayrault. En tant que maire, j'ai toujours considéré que la sécurité était une revendication légitime qu'il fallait traiter sans langue de bois. Chaque période a ses épreuves, là on est dans une étape nouvelle et Johanna Rolland montre qu'elle est courageuse, combative. Elle sait que c'est dur, mais elle n'est pas faible. Après, peut-être que certains de ses alliés ont une vision un peu Bisounours de la situation. »

Lui, en revanche, a une « vision » bien réelle du déclin de Nantes puisqu'il en sillonne les artères depuis une vingtaine d'années au volant de son bus. « La misère s'y est installée », assène Laurent Fournel. Mais ce que déplore avant tout le délégué syndical FO à la Société d'économie mixte des transports en commun de l'agglomération (Semitan), c'est l'absence totale des élus sur le terrain, au chevet des conducteurs supportant des brimades quotidiennes. « Je ne les ai jamais vus aussi peu présents alors qu'avant, ils étaient plus disponibles, s'intéressaient à nous et nous écoutaient, fulmine-t-il. Là c'est la fuite, on ne la voit jamais, la dame ! »

Éoliennes en mer : « C'est moche, mais c'est un mal pour un bien »

Johanna Rolland, la « dame » en question, sait-elle, par exemple, que « certains agents dorment dans leur voiture faute d'avoir les moyens de se loger en ville » ? Que des conductrices, lassées d'être importunées par certains usagers, ont massivement participé à un stage de krav-maga (art martial) organisé par Force ouvrière début octobre ? « Aujourd'hui, de nombreux collègues s'en vont sans hésiter quand des régies de transport d'autres villes viennent les débaucher ici », ajoute Laurent Fournel. Trouveront-ils alors une herbe plus verte ailleurs que dans l' « European Green Capital » qu'était Nantes en 2013 ? Peut-être plus accessible en tout cas, puisqu'en matière d'accès à la propriété, la cité des Ducs a subi une véritable inflation immobilière ces dix dernières années (le prix du mètre carré y a bondi de plus de près de 45 % entre 2010 et 2020, contre 22 % en moyenne au niveau national selon l'Insee).

L'intéressée, elle, estime pourtant avoir agi dès la réception de son écharpe tricolore. « Les actes parlent d'eux-mêmes, au-delà des instrumentalisations politiques, se défend Johanna Rolland. Quand j'ai été élue, il y avait zéro caméra de vidéosurveillance, aujourd'hui il y en a 146 et nous en aurons 250 à la fin du mandat actuel. Je suis également en train de doubler les effectifs de la police municipale. » Après les 70 fonctionnaires recrutés depuis janvier, une cinquantaine d'autres devraient en effet être embauchés dans les prochains mois.

Reçue par ailleurs à sa demande Place Beauvau mi-octobre, l'édile a également obtenu du ministre de l'Intérieur le renfort immédiat, et permanent, d'une soixantaine de CRS. « Pour moi, elle n'a pas vraiment eu son mot à dire, et elle a été obligée d'accepter la facture de M. Darmanin pour une raison politique, nuance Andy Kerbrat, le député LFI et membre de Nantes en commun. Lui a toujours fait ce même choix : mettre du bleu sur le terrain mais toujours pas de police judiciaire départementalisée. Je ne suis pas sûr que cela va résoudre les problèmes à Nantes. »

« Face à l'insécurité, la législation est défaillante »

En tout état de cause, ce déploiement de forces de l'ordre sur la voie publique semble, pourtant, déjà porter ses fruits. « On voit une nette différence depuis trois semaines en journée, se félicite ainsi Teddy Robert, président de l'association des commerçants Plein Centre. C'est beaucoup mieux notamment sur la croisée des tramways, place du Commerce, où on avait un problème récurrent depuis deux ans, et là, les vendeurs de cigarettes de contrefaçon ne sont plus là. »

Reste que ce sursaut sécuritaire fait maintenant déborder les geôles du commissariat avec une augmentation de « 67 % du nombre des gardes à vue sur les dix premiers jours d'octobre », a récemment indiqué à Presse-Océan le procureur de la République, Renaud Gaudeul. Sauf que, comme dans toute la France, la juridiction de Nantes accuse en parallèle un sérieux déficit de magistrats, ce qui fait sensiblement traîner les affaires. Autre dysfonctionnement, là encore, d'une mission régalienne sur laquelle la mairie n'a guère d'emprise.

Le « bashing nantais »

Raison de plus, recadre l'ex-directrice de campagne d'Anne Hidalgo lors de la dernière présidentielle, pour ne pas éclipser les réussites locales. Car il y en a. « Derrière ce bashing nantais, il ne faut pas oublier qu'on a accueilli 600 000 touristes cet été, que le taux de vacances dans le commerce est le plus petit de France, avec 500 nouveaux commerçants installés ces 18 derniers mois, et qu'on a l'un des taux de chômage les plus faibles du pays. »

De fait, malgré une réputation en lambeaux, Nantes continue d'afficher une certaine vitalité et, surtout, d'attirer du monde. « Dans les dernières années, on a eu un solde positif de 20 000 habitants par an et cette tendance continue de se confirmer, assure Yann Trichard, le président de la chambre de commerce et d'industrie Nantes-Saint-Nazaire. Bien sûr, il y a une tension sur l'immobilier, mais la campagne récente sur la sécurité ne ralentit pas l'enthousiasme. » Ici, les acteurs économiques, il est vrai, sont particulièrement choyés, avec une vraie politique axée sur les innovations. « On travaille tous ensemble avec les conseils régional, départemental, métropolitain, et toutes ces composantes territoriales contribuent au bon bilan économique. Avec la ville, nous menons de nombreux projets ensemble pour construire des choses positives. »

Futur CHU, musée d'arts de Nantes, musée Jules Verne, gare flambant neuve… Qu'ils soient terminés, en cours ou à peine démarrés, les chantiers sont en effet nombreux, mais le catalogue a aussi vu quelques chapitres mis à l'index après avoir été validés, comme le Yellopark. Après avoir accepté le nouveau stade que voulait construire le propriétaire du FC Nantes à la place de l'actuelle Beaujoire, Johanna Rolland l'a donc retoqué en raison des déboires fiscaux du président du club, Waldemar Kita. En représailles, ce dernier menace à présent de faire migrer le centre d'entraînement des Canaris du côté d'Ancenis, à une cinquantaine de kilomètres de l'agglomération !

Délinquance : les villes moyennes de plus en plus touchées

Quant à l'ultime rétropédalage sur l'Arbre aux Hérons, mi-septembre, la maire a réussi l'exploit de se mettre à dos un acteur majeur de la culture à Nantes, un thème ici très porteur. « Ça a été une forme de trahison, grince François Delarozière, le codirecteur des Machines de l'île. Avant, la culture était au cœur du développement de Nantes, qui était regardée dans le monde entier pour ses œuvres, notamment l'Éléphant, mais aujourd'hui, c'est davantage pour la sécurité ! Depuis l'arrivée de Johanna Rolland et de son équipe, c'est plus compliqué, il n'y a plus d'audace. On a la sensation que Nantes se repose sur un acquis. »

Mais ce qui semble cristalliser le plus la colère des porteurs du projet, c'est la brutalité de la décision. « L'équipe municipale ne cesse de parler de dialogue citoyen, et cela s'est passé de façon unilatérale alors qu'il y a plus de quatre-vingts acteurs adossés à ce projet », fustige encore François Delarozière. La principale concernée assume. Fermement. « L'Arbre aux Hérons devait coûter 30 millions d'euros au départ, puis 52, et aujourd'hui on arrivait à 80 (une estimation que réfutent les concepteurs), dont deux tiers d'argent public. Je suis garante de cet argent public, et être maire, c'est prendre des décisions, c'est choisir, même si ce projet nous plaisait. »

Il plaisait aussi à beaucoup, à en juger par les milliers de spectateurs venus, samedi après-midi, admirer l'envol d'un héron mécanique, à quelques mètres de la Loire. Reste à savoir si, dans quelques années, cet échassier de fer finira quand même par se poser sur son arbre à Nantes ou dans une autre ville, là où l'atmosphère est peut-être moins lourde.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------

De la part de trublions voyous de tout acabit que les médias relatent souvent !

Mme la maire de cette grande ville est dépassée par cette escalade de désordres qui tourne à l'anarchie malgré son appel au secours auprès de l'état qui lui a envoyé des renforts de forces de l'ordre l'étiquette politique de l'édile ne change rien car la voyoucratie comme on la connait déjà plus ancienne dans les départements de la couronne de PARIS et même à l’intérieur dans des quartiers dit sensibles de notre capitale et des villes d'IDF s’étend maintenant à la province depuis longtemps et se propage au reste de villes moyennes et grandes de provinces jusque-là épargnées par cette délinquance devenue dangereuse au point que la FRANCE ne soit plus un pays considéré ou on ne peut aller en toute sécurité !

Depuis 40 ans cette insécurité augmente avec cette délinquance et voyoucratie diverse que nos dirigeants et gouvernements de tous bords n'arrivent plus gérer il n'y a qu'à ouvrir la rubrique des faits divers quotidiens qui font la une des médias !

Notre pays qui admet (ce qui n'a pas de quoi être fier avoir de multiples zones de non droits !) dont on ne compte plus le nombre et dans peu de temps qui deviendra un pays de non droits total avec une justice qu'ils disent reformer ce qu'ils ne font pas depuis des lustres et des dirigeants ou ministres bavards qui ne font à peu près rien à part pérorer en s’écoutant parler en donnant des leçons de bienpensant hypocrites qui ne protègent plus la population Française correctement de ceux qui dérapent ou pire qui veulent faire leurs lois en lieu et place de celle de cette Veme république monarchique !

L'anarchie rampante est à notre porte il n'y a plus qu'à pousser et ce sont les Français lambda raisonnables qui n'auront comme d'autre choix que de raser les murs pour se protéger !

Merci Messieurs au pouvoir !

Jdeclef 31/10/2022 15h36


Ces soi-disant écolos ne sont que des anarchistes qui veulent mettre la France déjà malade à terre dans les catégories des extrémistes de tous bords qui augmentent !

 

Sainte-Soline : Gérald Darmanin dénonce « de l'écoterrorisme »

Le ministre de l'Intérieur évoque une manifestation « extrêmement violente », et souhaite « qu'aucune ZAD ne s'installe » sur le site.

ON A DÉJÀ ASSEZ DE SOUCIS AVEC LA SITUATION INTERNATIONALE HYPER TENDUE DANS CETTE EUROPE OCCIDENTALE ET INDUITE AVEC NOS ECONOMIES INFLATIONNISTES DANS LE MONDE SANS EN CRÉER UNE AUTRE AVEC CES ECOLOGISTES ILLUMINES SECTAIRES DEVENANT DANGEREUX IL FAUT QUE LES FRANCAIS RAISONNABLES QUI RESTENT SE REVEILLENT CAR CE N’EST PAS LE MOMENT D’ETRE DIVISES !

Environ 2 000 personnes, selon les autorités, restaient présentes dimanche 30 octobre à proximité du chantier d'une réserve d'eau destinée à l'irrigation agricole dans les Deux-Sèvres, après une manifestation et de violents heurts avec les forces de l'ordre samedi. « Ce matin c'est calme, mais il reste environ 2 000 personnes sur le site, je rappelle que la manifestation demeure interdite, donc que tout acte visant à tenter à nouveau d'entrer sur le site de la réserve sera à nouveau écarté », a déclaré sur France info la préfète du département, Emmanuelle Dubée.

Il n'y a pas eu de nouvelle tentative d'intrusion au final mais, dans l'après-midi, une action de « désobéissance civile » selon les opposants au projet : des militants cagoulés, en bleu de travail et équipés d'une meuleuse, de pelles et de pioches, ont sectionné l'une des canalisations censées alimenter la future réserve, selon eux. « Nous venons de faire tomber un des six bras de la pieuvre », s'est félicité Julien Le Guet, porte-parole du collectif anti-bassines, surnom donné à ces retenues par leurs détracteurs.

Samedi, plusieurs milliers de personnes (4 000 selon les autorités, 7 000 selon les organisateurs) s'étaient réunies à Sainte-Soline, à l'est de Niort, pour protester contre la construction d'une « méga-bassine ». Cette vaste réserve, destinée à l'irrigation, est dénoncée par ses détracteurs comme un « accaparement de l'eau » par l'agro-industrie, doublé d'une aberration écologique à l'heure du réchauffement climatique et des sécheresses à répétition. Cette manifestation, à laquelle ont participé plusieurs élus écologistes dont l'eurodéputé Yannick Jadot, avait été interdite et a viré à l'affrontement avec les 1 500 gendarmes mobilisés pour empêcher les manifestants de pénétrer sur le chantier. Après de violents heurts, certains y sont parvenus brièvement avant d'être repoussés.

Les forces de l'ordre restent sur place 

« Une grande partie de cette manifestation a été extrêmement violente, avec des attaques physiques sur les gendarmes », a réagi Gérald Darmanin en début de soirée dimanche. « Plus d'une soixantaine ont été blessés, dont une vingtaine extrêmement sérieusement », poursuit-il. « Cette partie de la manifestation extrêmement violente relevait d'activistes. Une quarantaine de personnes fichées S à l'ultra-gauche ont été repérés dans cette manifestation, avec des modes opératoires qui relèvent de l'écoterrorisme, que nous devons absolument combattre ».

Le ministre de l'Intérieur a également affirmé sa « volonté qu'aucune ZAD (one à défendre) ne s'installe dans les Deux-Sèvres comme ailleurs en France », en annonçant le maintien sur le site des bassines de Sainte-Soline d'un millier de gendarmes. « J'ai demandé, à la demande du président de la République, un maximum de forces de l'ordre. Plus d'un millier de gendarmes resteront le temps que nous nous assurions qu'aucune ZAD ne se construise ».

Le mouvement des opposants devrait s'inscrire dans la durée

Une soixantaine de gendarmes selon le ministère de l'Intérieur, et une cinquantaine de manifestants selon le collectif « Bassines non merci » ont été blessés dans ces violences attribuées par la préfecture à des militants radicaux. Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur, qui est rentré de son département du Nord pour suivre depuis Paris, dans la soirée et les jours à venir, l'évolution de la situation, a fait valoir que ce bilan « démontr(ait) que ce n'était pas une manifestation pacifique, mais un rassemblement très violent ». « J'espère, a-t-il ajouté, que toutes les forces politiques républicaines condamneront ces violences. »

Le dispositif de gendarmerie a été maintenu dimanche, tandis qu'une nouvelle action de « désobéissance civile » a été annoncée pour l'après-midi par le collectif anti-bassines, qui évoque 3 000 à 4 000 personnes encore présentes. Le mouvement des opposants devrait s'inscrire dans la durée, le terrain privé qu'ils occupent, prêté par un agriculteur, étant disponible jusque mi-mai. La construction d'une « tour de guet » a déjà commencé sur le site. « Cela va être notre base pour les prochaines actions contre le chantier s'il venait à redémarrer. ZAD ou pas ZAD, ça va être dans ces termes-là », a déclaré à l'Agence France-Presse Julien Le Guet, porte-parole du collectif qui réclame un moratoire au gouvernement.

Sainte-Soline est le deuxième d'un projet de 16 réserves de substitution élaboré il y a quatre ans par un groupement de 400 agriculteurs pour réduire leurs prélèvements d'eau durant l'été, grâce au pompage des nappes phréatiques superficielles en hiver. L'accès à ce stockage est conditionné à l'adoption de pratiques plus respectueuses de l'environnement mais aucun des bénéficiaires de la première retenue ne s'est engagé, pour l'heure, à réduire son usage des pesticides.

Climat : ces jeunes qui ont perdu le goût de la rentrée

Des élus signent une tribune de soutien au droit de manifester

L'arrêté concerne neuf autres communes ainsi que celles de Mauzé-sur-le Mignon, où une première réserve est déjà construite, et de Val-du-Mignon. Une interdiction de circuler et de stationner pour les personnes venues de l'extérieur a été ajoutée mercredi. Les opposants aux réserves d'eau, qui ont prévu des événements sur place tout le week-end, ont intenté un référé contre ces arrêtés, rejeté vendredi par le tribunal administratif de Poitiers. Les participants encourent une amende de 135 euros, a rappelé le tribunal.

Climat : l'avenir de la France bien pire que prévu, selon une nouvelle étude

Environ 200 élus, avocats ou professeurs ont dénoncé un manquement à « la liberté fondamentale de manifester » dans une tribune publiée par Libération. Parmi les signataires, des élus Insoumis ou écologistes comme Mathilde Panot, Clémentine Autain, Alexis Corbière ou Yannick Jadot étaient sur les lieux samedi. La députée EELV Sandrine Rousseau, présente à la manifestation, a expliqué soutenir « une désobéissance sans violence, surtout quand il s'agit d'écologie ». « Je pense qu'il est bien qu'il y ait des militants qui occupent les terrains. Là, en l'occurrence, c'est un terrain privé, donc ils (le font) avec l'accord de la personne qui détient ce terrain, pour signifier que ces projets-là nous envoient dans le mur et qu'en fait, ils nous mettent tous et toutes en danger », a fait valoir la parlementaire dimanche sur BFMTV.

La réserve de Sainte-Soline est la deuxième de 16 réserves de substitution, au cœur d'un projet élaboré par un groupement de 400 agriculteurs réunis dans la Coop de l'eau, pour « baisser de 70 % les prélèvements en été », dans cette région qui connaît encore des restrictions d'irrigation après une sécheresse estivale hors norme.

Nardo Vicente : « Certaines espèces invasives vont complètement modifier l'écosystème »

Aucune « conséquence négative pour les nappes » selon Béchu

Ces cratères à ciel ouvert, recouverts d'une bâche en plastique, sont remplis grâce au pompage de l'eau des nappes phréatiques superficielles l'hiver et peuvent stocker jusqu'à 650 000 m3 (soit 260 piscines olympiques). Cette eau est utilisée pour l'irrigation l'été, quand les précipitations se font plus rares. Les opposants dénoncent des « mégabassines » réservées à de grandes exploitations céréalières tournées vers l'exportation et défendent la mise en place d'autres mesures pour mieux partager et préserver l'eau – agroécologie, changement de cultures, retour des prairies…

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a estimé samedi sur France Inter que les opposants « dénoncent quelque chose de juste, la nécessité qu'on diminue collectivement, et les agriculteurs aussi, nos usages d'eau », mais a souligné qu'une étude publiée en juillet était « venue dire à quel point le projet n'avait pas de conséquences négatives pour les nappes » phréatiques.

Kervasdoué – La mort lente de l'agriculture française

Selon cette étude du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le projet pourrait, par rapport à la période 2000-2011, augmenter « de 5 % à 6 % » le débit des cours d'eau l'été, contre une baisse de 1 % l'hiver.

Plusieurs associations se sont retirées du protocole

Christophe Béchu a également rappelé que le « plan signé par tout le monde il y a quatre ans » après une longue concertation entre agriculteurs, élus, autorités et associations conditionnait l'accès à l'eau à des changements de pratiques (réduction des pesticides, plantation de haies, conversion à l'agro-écologie).

Mais sur dix agriculteurs utilisant la première retenue, « aucun n'a souscrit de réduction de pesticides », selon Vincent Bretagnolle, spécialiste d'agro-écologie au CNRS à Chizé (Deux-Sèvres) et membre du comité scientifique et technique de suivi (CST) du projet, et depuis la signature, plusieurs associations se sont retirées du protocole.

Christophe Béchu sur les grévistes : « Il y a une tentative de radicalisation »

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Je ne suis pas pro macroniste ni anti-écologiste ni pour DARMANIN qui parle beaucoup mais agit peu car imprévoyant comme tout notre gouvernement et ses patrons BORDE et MACRON attendant qu'il y ait des problèmes épineux pour les régler et se rendre compte du résultat qui débouche sur des heurts ou manifestations d'illuminés dit écolos déjantés !?

Car on a un exemple flagrant avec cette ZAD de Notre Dame des Landes qui a empêché la construction du grand aéroport de NANTES pour arriver à rien après des dizaines d'années de tergiversations stériles zones occupées par quelques trublions (dit verts ecolos) laissant celle-ci à l'état de friche !

D'ailleurs c'est la ZONE entière qui vient d’être de non droit car la maire de NANTES pourtant (PS) appelle au secours car dépassée par trop d’insécurité quotidienne dans cette grande ville où il faisait bon de vivre ce qui n'est plus le cas !

Car l'écologie politique est pernicieuse et réduirait drastiquement les libertés des Français si elle venait au pouvoir par des trublions sectaires illuminés dangereux ont commencé déjà à le voir dans certaines villes ou ils ont remporté les mairies grâce au Covid et report des élections municipales !

L'écologie est une bonne chose quand elle n'est pas extrémiste et totalitaire voire sectaire tous les Français sont d'accord pour lutter contre le dérèglement climatique de mère nature de moins polluer d'économiser au maximum les énergies fossiles voir meme ne pas cesser la production nucléaire d'électricité propre et beaucoup moins cher !?

Mais ces écolos illuminés empêcheurs de tourner en rond trublions casseurs en ont déjà commencé à tout remettre en question sans réfléchir comme des extrémistes totalitaires en forçant nos gouvernements de tous bords à freiner et eux voudraient marcher à reculons et si la France n'avait pas fait sa révolution industrielle au IXX eme siècle la France serait un pays sous développé !?

Jdeclef 31/10/2022 11h10


dimanche 30 octobre 2022

Il y a assez de ces ex-présidents nuls et autres politiciens de tous bords comme BAYROU par exemple qui se sont fait bouler par les électeurs Français de cette classe politique d'une médiocrité lamentable :

 

Pourquoi Sarkozy est devenu un boulet pour Macron

CARNETS DU DIMANCHE. LR sont partagés : faut-il – ou pas – saisir la main tendue par Emmanuel Macron sur les conseils de l'ancien président ? Avis de tempête dans les crânes.

CE FIER TOUJOURS AUX MEMES POLITICIENS ELUS DE TOUS BORDS DE CETTE CLASSE POLITIQUE USEE ET UNE ERREUR ET UNE MAUVAISE HABITUDE DES FRANCAIS LAMBDA CE N’EST PAS COMME CELA QU’ILS AURONT LES CHANGEMENTS QU’Il RECLAMENT DEPUIS PLUS DE 40 ANS !?

Il est toujours périlleux pour un président de promettre, à l'approche d'une émission de télévision, un « exercice de pédagogie ». C'est déjà avouer qu'on a du mal à se faire comprendre. La prestation d'Emmanuel Macron, mercredi soir sur France 2, a montré un président à la recherche d'une cohérence, préoccupé d'expliquer qu'en dépit des tourmentes qui s'enchaînent, sa politique a gardé le même cap. « Objectivement, les crises l'ont aidé à se faire réélire, mais maintenant, elles l'empêchent de donner de la lisibilité à ce qu'il fait : il est toujours en réaction, il faudrait qu'il se montre en action », me confiait la veille un ministre important.

Le résultat ? La forme était plutôt réussie, jusque dans son hommage (inconscient ?) à Giscard quand il a brandi ses graphiques, mais l'efficacité en est incertaine : là où le candidat de 2017 portait la promesse d'une « modernisation » du pays, le chef d'État de 2022 ne parle plus que de « protection » – notamment pour justifier sans le dire ses revirements sur le « protectionnisme européen », qu'il appelle de ses vœux, ou sur l'immigration, qu'il dit vouloir maîtriser en promettant une nouvelle loi (celle dont l'examen a été différé par Élisabeth Borne pour s'ouvrir « au premier semestre »). Difficile, dans ces conditions, de prôner la continuité dans un monde en plein bouleversement.

Bonne audience pour France 2, mais pas pour un président

De même, Macron semble encore hésiter sur son positionnement institutionnel : veut-il rester en surplomb pour fixer les grandes perspectives et arbitrer, ou bien descendre dans l'arène et se coltiner en personne les difficultés au côté des Français qui les subissent ? Présider ou gouverner ? Les deux « en même temps », apparemment. Mais pourquoi parler à la télévision sans une seule grande annonce à sortir de son chapeau ? La Première ministre a présenté le lendemain de nouvelles aides pour les entreprises et les collectivités face à la hausse des prix de l'énergie – fallait-il vraiment lui laisser cette priorité ?

« Macron veut un accord avec LR pour sauver son quinquennat »

« Il veut l'aider à s'imposer », m'explique simplement le même ministre. Admettons. Mais alors, peut-être était-ce à elle de brandir des tableaux devant Caroline Roux. Macron n'a en tout cas pas attiré les foules : 4 millions de téléspectateurs, c'est beaucoup pour une émission politique, peu pour un président récemment réélu.

Deux moments de clarification me semblent tout de même devoir être retenus. D'abord, son coup de colère (bien préparé mais vivifiant) sur la motion de censure votée conjointement par la gauche et le RN, dont il s'est servi pour s'adresser aux électeurs « socialistes, écologistes et communistes » – parions qu'il aura l'occasion de le refaire. Ensuite, la réforme des retraites, qu'il a défendue avec conviction et qu'il est décidé à maintenir, quitte à en amodier les termes, mais sans descendre en dessous de 64 ans (rappelons toujours que l'Allemagne a déjà reculé l'âge de départ à 67 ans).

Pour cela, il lui faudra les voix de la droite et pour la première fois, il a déclaré à ce propos : « Je souhaite qu'il y ait une alliance. » De cela aussi, on peut supposer qu'il aura à reparler dans les mois à venir. Quand arriveront les textes sur l'immigration et la sécurité, les Républicains devront eux aussi trouver une cohérence : entre leurs idées et leurs votes.

Tous les observateurs ont bien sûr souligné que cet appel explicite à un élargissement de la majorité (il a aussi mentionné le groupe centriste Liot) survenait au lendemain de la proposition d'un « accord politique » formulée par Nicolas Sarkozy dans le JDD. L'enchaînement chronologique peut donc sembler cousu de fil blanc. Sauf qu'à y regarder de plus près, le rapprochement suggéré par Sarkozy est fragilisé… par Sarkozy !

Les députés LR n'ont d'ailleurs pas tardé à exprimer leur désaccord avec sa proposition. « Sarkozy reste une référence pour nous, mais il n'a plus la même capacité d'entraînement, son leadership ne pèse plus comme avant », m'expliquait récemment Gilles Platret, vice-président de LR, peu après son entrevue avec l'ancien président.

« On le fera plus facilement sans lui »

Le fait est que, depuis qu'il a refusé de soutenir Valérie Pécresse à l'élection présidentielle, Sarkozy a perdu beaucoup de crédit dans son parti. « S'être laissé submerger par ses émotions a nui à son autorité ; il n'a pas voulu appeler à voter pour Pécresse parce qu'il ne l'a jamais aimée et surtout, parce qu'il savait qu'elle allait perdre. Maintenant, nos militants disent : “Sarkozy, il ne pense qu'à lui” », m'a soufflé avec regret un de ses partisans de toujours. Façon d'admettre que sa proposition d'accord avec Macron ressemble davantage à un cadeau fait à Macron qu'à une porte de sortie pour LR.

Résultat : ceux qui, au sein de LR, peuvent être tentés d'épauler Macron dans la difficulté ne veulent surtout pas avoir l'air de suivre Sarkozy. C'est par exemple le cas de Gérard Larcher. Le président du Sénat a envoyé plusieurs signaux clairs vers l'Élysée et Matignon pour élaborer des consensus sur certains textes à venir (la sécurité et les retraites, en premier lieu). Il ne rate pas une occasion de dire à quel point il apprécie la relation de travail avec Élisabeth Borne ni de sermonner les élus de droite tentés par la surenchère avec le RN et la Nupes. « Si on doit sceller des accords, on le fera plus facilement avec Larcher, qui a un vrai statut à droite, qu'avec Sarkozy », diagnostique crûment un macroniste de haut rang.

Coignard – Macron tend la main aux LR : merci, mais non merci !

Le pari de l'ex-président était, on s'en souvient, d'apporter à Macron quelques cohortes de députés LR dès avant la présidentielle. Il a échoué. Aujourd'hui, des passerelles existent en dehors de lui entre la macronie et la droite, via l'influence personnelle de Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Thierry Solère, tous mandatés par l'Élysée pour travailler en coulisse à des rapprochements individuels, et les grands élus du Sud (Renaud Muselier, Christian Estrosi et Hubert Falco) qui ont déjà franchi le Rubicon – d'autres, comme le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc et le président de la région Grand Est Jean Rottner attendent leur heure. Sans compter le sas qu'offre Édouard Philippe à ceux qui ne voudraient pas passer directement de la droite à Macron et chercherait un positionnement de type « soutien critique » – et inutile de préciser qu'il y a peu de sarkozystes au sein d'Horizons…

Même Éric Ciotti, de plus en plus favori pour la présidence de LR, et Laurent Wauquiez, les deux seuls responsables du parti dont Sarkozy dise du bien, sont embarrassés par son initiative. Pour eux, qui veulent incarner une ligne d'opposition intransigeante dans l'espoir d'instaurer un rapport de force (convenons qu'ils en sont loin pour l'instant), toute négociation avec Macron ressemblerait à une compromission.

Quant à ceux qui n'ont d'autre ambition, pour l'heure, que de sauvegarder l'appareil, les fiefs et les moyens qui vont avec, ils sont persuadés que moins ils coopéreront avec le pouvoir, plus leurs électeurs leur resteront fidèles. Pour toutes ces raisons, l'accord politique « en bonne et due forme » proposé par Nicolas Sarkozy a été rejeté « en bonne et due forme » par tous les chefs de la droite. Conclusion de l'un d'entre eux : « Sarkozy fait semblant de vouloir nous rendre service tout en aidant Macron ; en réalité, il ne veut rendre service qu'à lui-même et comme tout le monde le sait, ça n'aide pas Macron. »

Les pleins pouvoirs pour les magistrats ?

Où s'arrêtera l'ivresse de pouvoir qui a saisi les magistrats ? Dans un communiqué stupéfiant diffusé cette semaine pour s'alarmer de la réforme de la police judiciaire présentée par Gérald Darmanin, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) estime que « toute réforme touchant à la PJ dans un État de droit doit respecter un ensemble de garanties » destinées à préserver « l'indépendance de l'autorité judiciaire ». Parmi celles-ci, il mentionne « la direction et le contrôle de la police judiciaire par les magistrats », « le libre choix du service d'enquête par les magistrats du parquet et les juges d'instruction » et « la définition et la mise en œuvre des politiques pénales sur les territoires par les procureurs généraux et les procureurs de la République ».

Emmanuel Macron à la recherche du second souffle

Présentée comme une évidence par ses doctes auteurs, chargés de garantir l'indépendance de la justice, cette affirmation est ni plus ni moins qu'une négation flagrante de notre ordre constitutionnel. Placés sous l'autorité du gouvernement, les parquets n'ont aucunement le pouvoir de « définir » la politique pénale dans notre pays. Ils en sont les exécutants, les relais, parfois les interprètes, en aucun cas les concepteurs – tel est d'ailleurs l'enjeu principal du débat récurrent sur l'indépendance des procureurs. La loi du 25 juillet 2013 définit ainsi les attributions des représentants du ministère public : « En tenant compte du contexte propre à son ressort, le procureur de la République met en œuvre la politique pénale définie par les instructions générales du ministre de la Justice, précisées et, le cas échéant, adaptées par le procureur général. »

Venant après le conflit ouvert avec le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, et les plaintes déposées contre lui par les deux principaux syndicats de magistrats qui ont abouti à sa mise en examen et à son renvoi pour être jugé par la Cour de justice de la République, pareil lapsus ne peut qu'attirer l'attention. Que le CSM veille à ce que les enquêtes de la police demeurent sous le contrôle de la justice est sain et légitime. Qu'il s'autorise, ce faisant, à revendiquer la haute main sur la politique pénale en France relève au mieux d'un abus de langage, au pire d'un abus de pouvoir. Emmanuel Macron, que la Constitution charge de garantir « le fonctionnement régulier des pouvoirs publics », ne devrait pas laisser sans réponse un tel dérapage.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il y a assez de ces ex-présidents nuls et autres politiciens de tous bords comme BAYROU par exemple qui se sont fait bouler par les électeurs Français de cette classe politique d'une médiocrité lamentable

Avec en plus pour certains avec des casseroles qu'ils trainent encore en attente que la justice passe !?

Ils ont été battus qu'ils profitent de leur retraite grassement payée par les FRANÇAIS qui ont besoin de changement qu'ils réclament depuis des décennies partout y compris cette Veme république qu'il faut réformer en changeant ses institutions en faisant place nette car grabataire et obsolète devenue monarchique comme les gouvernements qui la composent depuis les derniers quinquennats et avant depuis + 40 ans !

Car notre président qu'ils ont réélu par défaut par manque de choix dans cette classe politique de tous bords lamentable et par le fait d'une situation internationale plus que tendue avec une guerre à nos frontières dont ils ne prennent pas encore la mesure du risque évident et des crises économiques inflationnistes en augmentation + 6,2 % et énergétiques qu'ils ne sentent pas encore assez par un été indien exceptionnel mais qui ne durera pas jusqu'en 2023 qui vont leur revenir dans la face avec les vœux du président qui se moquera encore d'eux (car ayant déjà prévenu du serrage de ceinture) avec un discours de plus alambiqué dont il a le secret qui ne sortira pas la France de l’ornière ni les français bien sûr !?

Car le prix des denrées alimentaires prennent de la température très vite aux fils des semaines  et comme dit le proverbe (« quand il n'y a plus de foin aux râteliers les chevaux se battent ») car un peuple qui a faim c'est difficile à raisonner et notre petit président bourgeois bon chic bon genre risque de subir un vent glacial d'hiver car il n'a pas donné l'impression d'avoir des solutions efficaces pendant son 2 eme passage à la télévision publique à 20h20 lui étant là jusqu'en 2027 (peut-être ..!?) Si son gouvernement tient !?

Jdeclef 30/10/2022 17h17

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Vraiment dommage pour ce seul Français qui se trouvait là au mauvais endroit et mauvais moment ! (Mais qui fait penser à d'autres incidents de foule lors de nos matchs de foot !)

 

Bousculade massive à Séoul : un Français parmi les victimes

Plus d’une centaine d’ambulances ont été déployées à Séoul, où plus de 150 personnes sont mortes après une bousculade dans une rue étroite pendant Halloween.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a promis dimanche 30 octobre une enquête « rigoureuse » sur la bousculade qui a fait au moins 151 morts la veille au soir dans le centre de Séoul, où des dizaines de milliers de fêtards pour la plupart très jeunes célébraient Halloween pour la première fois après la pandémie. Déplorant « une tragédie et un désastre qui ne devraient pas s'être produits », Yoon Suk-yeol a promis que son gouvernement enquêterait « rigoureusement » pour déterminer les causes de la catastrophe, une des plus graves de l'histoire récente de la Corée du Sud, et s'assurer qu'elle « ne se reproduise plus ».

« J'ai le cœur lourd et il m'est difficile de contenir mon chagrin », a ajouté dans une adresse télévisée le chef de l'État, qui s'est rendu dimanche matin sur le lieu du drame, vêtu du blouson vert des secours d'urgence, et a décrété le deuil national. Le mouvement de foule, dont on ignore pour le moment ce qui l'a déclenché, a fait au moins 151 morts, dont 19 étrangers de diverses nationalités, 97 femmes et 54 hommes, ont indiqué les pompiers à l'Agence France-Presse.

Un Français figure parmi les victimes, rapporte l'agence de presse sud-coréenne dans des informations relayées par RTL. Ils ont ajouté que la catastrophe avait fait 89 blessés. Parmi les étrangers tués figurent aussi des personnes originaires d'Iran, de Chine, d'Ouzbékistan et de Norvège, selon l'agence Yonhap. Deux Russes figurent aussi parmi les morts, selon l'agence Tass. Les autorités de Séoul ont par ailleurs fait état de 355 personnes manquantes tôt dimanche matin.

355 personnes manquantes

Corps alignés sur le trottoir sous des couvertures ou autres linceuls de fortune, massages cardiaques pratiqués dans la rue par des passants à la demande des pompiers débordés, personnes déguisées ou en tenue de soirée courant dans la panique : la nuit a viré au cauchemar à Itaewon, quartier situé près d'une ancienne base militaire américaine et connu pour son atmosphère cosmopolite, ses bars et ses lieux de fête en tout genre dans un dédale d'étroites ruelles.

« Mon ami m'a dit : il y a quelque chose de terrible qui se passe dehors », a raconté Jeon Ga-eul, 30 ans, qui buvait un verre dans un bar au moment du drame. « Je lui ai répondu : mais qu'est-ce que tu racontes ? Je suis sorti pour voir, et j'ai vu des gens qui faisaient des massages cardiorespiratoires. » L'accident s'est produit samedi vers 22 heures (15 heures à Paris) près de l'hôtel Hamilton, situé sur une avenue principale entourée de ruelles en pente raide.

« Les gens étaient les uns sur les autres comme dans une tombe. Certains perdaient connaissance progressivement, d'autres étaient manifestement morts », a déclaré un témoin non identifié à Yonhap. Lee Beom-suk, un médecin qui a administré des premiers soins aux victimes, a décrit des scènes de chaos et d'horreur. « Lorsque j'ai tenté pour la première fois de pratiquer un massage cardiaque, il y avait deux victimes allongées sur le trottoir. Mais peu après le nombre a explosé », a-t-il raconté à la chaîne de télévision YTN.

« De nombreux passants sont venus nous aider à pratiquer des massages cardiaques », a-t-il poursuivi. « C'est difficile à décrire avec des mots […] Beaucoup de victimes avaient le visage pâle. Je ne pouvais pas prendre leur pouls ou contrôler leur respiration, et beaucoup d'entre elles avaient le nez en sang. »

L'émotion d'Emmanuel Macron et de la communauté internationale

Sur Twitter, le président de la République Emmanuel Macron a assuré avoir une « pensée émue […] pour les habitants de Séoul et pour l'ensemble du peuple coréen après le drame d'Itaewon ». « La France est à vos côtés », a-t-il assuré.

De nombreux dirigeants internationaux ont fait part de leur consternation. « Nous pleurons avec le peuple de la République de Corée et adressons nos meilleurs vœux de prompt rétablissement à tous ceux qui ont été blessés », a déclaré dans un communiqué le président américain Joe Biden.

« Je suis terriblement choqué et profondément attristé » par cet accident « qui a pris trop de vies précieuses, y compris celles de jeunes gens qui avaient l'avenir devant eux », a déclaré pour sa part le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Mais surtout pour les Coréens dont ce mouvement de foule dont on ne connait pas la cause car il n'y a pas pire qu'une foule nombreuse incontrôlable pour produire autant de victimes cela fait réfléchir pour nos jeux olympiques de PARIS en 2024 ou quand il y a des échauffourées lors de matchs de football comme au stade de France ou ailleurs dans nos villes par des supporters déjantés trublions qui n'y vont que pour se défouler!?

Notre président bien sûr en bon spécialiste des compassions de bienpensants s'est fendu d'une pensée larmoyante dont il a l'habitude ce qui est bien sûr en plus de la bonne politique diplomatique !

À l'état coréen de faire une enquête à la hauteur de ce drame hors norme en matière de manifestation (festive !?)

Jdeclef 30/10/202215h10


Ce n'est pas parce que c'est MARSEILLE marquée par le crime et ses zones de non droit ! Ce types de faits divers déplorables est partout en France car trop ignorés

 

Marseille : un enfant autiste tué à l'arme blanche, sa mère en garde à vue ?

Le corps meurtri d'un enfant de 12 ans a été retrouvé samedi à Marseille, sur les rives de l'Huveaune. Il présentait des traces de plaies.

LA PAUVRETE DE CERTAINS QUARTIERS POPULAIRES DITES ZONES DE NON DROITS DE GRANDES VILLES N’EST PAS A L’ABRI DE DRAMES DE FAITS DIVERS DE VIOLENCES DITES ORDINAIRES !

Le corps sans vie d'un enfant autiste de 12 ans, porté disparu vendredi, a été retrouvé samedi par sa famille à Marseille, sur les rives du fleuve Huveaune, porteur de « plaies à l'arme blanche », a annoncé le parquet à l'Agence France-Presse en fin d'après-midi. « La mère de l'enfant a été placée en garde à vue, compte tenu des constats de la police technique et scientifique dans l'appartement » familial, a précisé à peine deux heures plus tard la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens.

L'enfant, autiste selon son oncle et sa tante qui se sont exprimés auprès de l'Agence France-Presse sur place dans l'après-midi, dans le quartier populaire de la Capelette, aurait échappé à la surveillance de sa mère vendredi, vers 16 heures, lors d'une promenade. Selon Dominique Laurens, la mère aurait signalé la disparition de son enfant vendredi.

Un visage « abîmé »

Selon Dominique Laurens, la mère aurait signalé la disparition de son enfant vendredi. L'oncle et la tante de l'enfant ont affirmé que la famille aurait averti une première fois le commissariat vers 17 heures, puis une nouvelle fois vers 22 heures, leurs recherches étant toujours infructueuses. Le corps a été découvert par le père et l'oncle de l'enfant, a insisté Dominique Laurens, en précisant que l'enquête avait été confiée à la police judiciaire.

La famille a affirmé à l'Agence France-Presse avoir d'abord retrouvé la veste de l'enfant samedi matin vers 8 h 30, au bord de l'Huveaune, avant de finalement retrouver le corps vers 13 heures, toujours au bord du fleuve, à une centaine de mètres de distance, en bas d'une pente raide donnant sur l'eau, dans des herbes hautes et des broussailles.

Le cadavre présente « des plaies à l'arme blanche », a précisé la procureure, en parlant également « de nombreuses traces de sang sur le trajet de la découverte du corps ». Sur des images prises par l'oncle avec son téléphone portable, l'enfant, habillé, est en position latérale, le visage tourné vers les broussailles, du sang sur un bras et sur le ventre. Toujours selon l'oncle, les marins-pompiers auraient conseillé à la famille de s'éloigner, le visage de l'enfant étant « abîmé ».

Des recherches qui se sont prolongées jusqu'à 3 heures du matin

« Nous sommes allés voir la police tout de suite », a répété la tante samedi. « Quand c'est un enfant autiste comme lui, on ne laisse pas repartir les parents comme ça, on trouve une patrouille pour aller chercher », a-t-elle poursuivi.

« S’ils étaient venus plus tôt... Après, je ne sais pas ce que ça aurait changé », a-t-elle ajouté, visiblement en colère. Informée quelques instants plus tard du placement en garde à vue de la mère, la tante a aussitôt fondu en larmes.

Selon elle, la mère s'occupait « à plein temps » de son fils, son seul enfant, et n'exerçait pas de profession: « J'avais essayé de l'aider pour qu'elle se fasse accompagner par des institutions spécialisées mais cela avait échoué, et cet enfant a dû manquer de l'encadrement dont il aurait eu besoin », a-t-elle expliqué. L'oncle, la tante et deux voisins de la famille ont assuré à l'Agence France Presse que les recherches de l'enfant avaient duré jusqu'à 03 heures du matin samedi.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Drame de violence dite ordinaire d'une société malade qui qui ne protège pas assez certaine population qui ne peuvent assumer les problèmes quelque fois graves quotidiens au point de s'en débarrasser en commettant un crime lâche sur un enfant malade dont la mère a été dépassée (peut-être car pas assez soutenu par des services sociaux dont elle avait besoin !)

Il y a trop de problèmes sociétaux de famille divers et d'adultes qui ne semblent pas assez éduqués correctement pour avoir une famille et pour s'occuper de leurs enfants correctement en ayant recours aux services sociaux pas parfaits loin de là, mais utiles pour éviter de tels drames épouvantables !?

Ce type de fait divers criminels sont trop fréquents et semble-t-il on ne parle pas d'un homme dans la cellule familiale père ou autre de ce pauvre enfant martyrisé !?

L’enquête le déterminera et notre justice si compatissante condamnera peut-être cette mère qui a peut-être commis cet acte irresponsable !?

Jdeclef 30/10/2022 14h23


Si l'on mélange TOUTES LES RELIGIONS quel quelles soient à la politique que nous avons en France dite laïque qui ne nous protège pas assez : on régresse !

 

Le catholicisme reste un marqueur des oppositions qui traversent la droite

À la droite du Père (Seuil) analyse le caractère structurant du catholicisme dans la vie politique française de 1945 à nos jours.

LES RELIGIONS NE SONT QU’UN OBSTACLE DE PLUS A NOS LIBERTES ELLES L’ONT PROUVEES DANS NOTRE HISTOIRE ANCESTRALE JUSQU’À NOS JOURS ACTUELS !

Réunis par l'historien Florian Michel et le politiste Yann Raison du Cleuziou, une trentaine de chercheurs reconnus se sont penchés sur les relations entre « les catholiques et les droites de 1945 à nos jours ». Ce document de près de 800 pages, À la droite du Père (Seuil), explore un champ de la recherche curieusement délaissé, et est appelé à faire référence.

Le Point : En France, de nombreuses personnalités ont un parcours politique lié à des convictions ou à une éducation catholique, mais ils n'osent pas le dire. Pourquoi ?

Yann Raison du Cleuziou : Si l'on suit les trajectoires individuelles des responsables politiques, le catholicisme apparaît comme une dimension de fond dans la culture des droites. Mais les catholiques ont profondément intériorisé la nécessité de la neutralité religieuse en politique. Ce ne fut pas toujours le cas. Et c'est tout l'enjeu de notre livre de comprendre comment on en est arrivé là.

Jacques Chirac, le catholique

Florian Michel : La démocratie chrétienne a joué un rôle important après 1945. Sous la IVe République et au début de la Ve, jusqu'en 1968, des catholiques revendiqués sont omniprésents au sommet de l'État, Edmond Michelet, Georges Bidault, Robert Schuman, et même Antoine Pinay, René Coty ou bien sûr Charles de Gaulle… Leur foi influe sur la vie politique : amnisties des épurés, construction européenne… René Coty est le premier chef d'État français, « depuis Charlemagne », dit-on à l'époque, à se rendre au Vatican pour rencontrer le souverain pontife, ce que les dirigeants de la IIIe République avaient toujours évité. Il reçoit même le titre de chanoine honoraire du Latran. Une première pour un président de la République. Le général de Gaulle l'imitera. La Ve République naît de la droite et le catholicisme y trouve pleinement sa place. La loi Debré de 1959 reconnaît l'existence d'un enseignement privé aux structures soutenues par l'État, c'est une forme de concordat scolaire. En 1962, la réconciliation franco-allemande est scellée lors d'une grande « messe pour la paix » dans la cathédrale de Reims, où de Gaulle et Adenauer sont entourés d'une foule de scouts.

Notre-Dame, une passion très politique

Y. R. C. : Ce bref âge d'or, où les institutions catholiques et républicaines convergent dans la recherche d'une nouvelle alliance entre tradition et modernité, est brisé par Mai 68. Les relations entre les responsables de la droite et les représentants de l'Église se tendent. On le perçoit dans l'opposition des évêques à la stratégie de dissuasion nucléaire. Ou celle de l'évêque de Millau à l'extension du camp du Larzac. Alors que le jeune Clergé cherche à renouveler le catholicisme en rejoignant les combats des gauches, les droites se recomposent autour d'une ligne libérale avec Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac. La loi Veil est emblématique de ce tournant. Ces tendances font apparaître les transformations de la société : le catholicisme se sécularise en se rapprochant des gauches ; les droites, elles, se sécularisent en se détachant du catholicisme.

F. M. : Depuis, une partie non négligeable du personnel politique, du centre jusqu'aux extrêmes, est catholique. Mais ces élus sont tenus par le libéralisme, la laïcité, ou des scrupules électoraux. Ils mettent leurs convictions spirituelles sous le boisseau. Ce n'est qu'aux funérailles que cet ancrage resurgit : on l'a vu aux messes célébrées en hommage à Jacques Chirac et à Valéry Giscard d'Estaing.

Les catholiques conservent quasiment seuls la capacité à faire descendre le peuple de droite dans la rue.Yann Raison du Cleuziou

Le catholicisme ne disparaît pourtant pas des droites.

Y. R. C. : Bien sûr, mais les militants catholiques glissent vers une position plus conservatrice à mesure que leur combat se centre sur la résistance au changement social. C'est très frappant quand on réfléchit au calendrier des grandes mobilisations où le catholicisme retrouve sa capacité de structuration des droites. C'est toujours après une alternance et en réaction à une accélération politique du changement social. Après 1981, ce sont les manifestations pour la liberté scolaire de 1984. Après la cohabitation de 1997, c'est le mouvement contre le pacs de 1999. Et sous François Hollande, la Manif pour tous en 2012. Ces mouvements sont nés des réseaux catholiques et non des partis de droite, les catholiques conservent quasi seuls la capacité à faire descendre le peuple de droite dans la rue.

Les politiques en campagne essaient tout de même de mettre la main sur les électeurs catholiques, comme Fillon ou Zemmour…

Y. R. C. : Sous la Ve République, les catholiques pratiquants votent de manière systématique et massive pour la droite de gouvernement et sont dans une grande défiance à l'égard de l'extrême droite, mais ce comportement a changé cette dernière décennie. En 2017, 55 % des pratiquants réguliers ont voté Fillon, ils ne sont plus que 9 % à le faire pour Pécresse en 2022. Mais 25 % optent pour Macron. La grande nouveauté c'est que ces catholiques, jusque-là défiants à l'égard de l'extrême droite, votent à 21 % pour Marine Le Pen et à 16 % pour Éric Zemmour. Il y a un éparpillement et un durcissement des voix catholiques.

L'homme de droite idéal existe-t-il ?

Existerait-il de moins en moins une seule identité politique catholique ?

F. M. : Le pluralisme politique des catholiques de droite n'est pas nouveau. Après la guerre, ces tensions apparaissent lors du procès de Charles Maurras. On le voit dans l'opposition entre le penseur de l'Action française et Paul Claudel ou le silloniste Francisque Gay. Au moment de la guerre d'Algérie, les divisions entre catholiques de droite sont aussi très vives. Le colonel Bastien-Thiry se recommande de Thomas d'Aquin pour fomenter un attentat contre le général de Gaulle alors que François Mauriac dénonce la torture pratiquée par l'armée…

La visibilité croissante de l’islam inquiétant, le catholicisme devient un marqueur culturel de l’identité française mobilisable indépendamment de la foi.Yann Raison du Cleuziou

Y. R. C. : Aujourd'hui encore, le catholicisme reste un marqueur des oppositions qui traversent les droites. Pendant la primaire de 2016, on se souvient de la profession de foi de François Fillon « en tant que catholique »… En réponse, Alain Juppé avait déclaré : « Je suis plus proche du pape François que de La Manif pour tous. » La référence au catholicisme en politique est paradoxalement exacerbée par le contexte de déchristianisation. Éric Zemmour, bien que non chrétien, se déclare « imprégné par le christianisme  » et défend l'idée que l'assimilation à la culture française nécessite de se conformer aux mœurs chrétiennes. La visibilité croissante de l'islam inquiétant, le catholicisme devient un marqueur culturel de l'identité française mobilisable indépendamment de la foi. Bien des catholiques de droite ont dénoncé cette trahison de l'esprit des Évangiles.

Les évêques s'immiscent dans le débat présidentiel

Au regard de votre étude sur les droites à partir du catholicisme, la typologie de René Rémond est-elle encore pertinente ?

F. M. : Dans son ouvrage, Les Droites en France, qui date de 1954, à un moment où les droites en France peinent à se relever de la guerre, René Rémond ne consacre que trois pages en annexe à la question religieuse. C'est un catholique de centre gauche, et poser la question religieuse, pour lui, c'est ouvrir la boîte de Pandore. Pour un chrétien, l'Église transcende certes les divisions politiques. Pour nous, cette argumentation n'est pas pertinente : ce n'est pas l'Église que nous étudions, mais les électeurs catholiques. Ce qui est aussi problématique, c'est que René Rémond essentialise les droites à partir d'un noyau doctrinal, ce qui les fige. Nous insistons sur la fluidité des trajectoires des militants catholiques. Plutôt que des doctrines, c'est leur interprétation du changement social qui nous semble la clé.

Le macronisme est-il aussi composé d'un courant démocrate-chrétien, tel que l'incarne François Bayrou ?

Y. R. C. : Le macronisme est reconnu comme un positionnement politique nécessaire par nombre de catholiques qui apprécient sa volonté de dépasser le clivage gauche-droite. Au premier tour en 2022, Emmanuel Macron arrive en tête et au second tour les catholiques ont voté pour lui à 61 %. On perçoit, toutefois, peu de signes d'identité catholique dans la galaxie macronienne. Même si la députée européenne Nathalie Loiseau n'hésite pas à confesser son admiration pour Thérèse de Lisieux, et que plusieurs ministres ont des attaches catholiques peu revendiquées, tels Amélie de Montchalin ou Julien Denormandie. Avec la députée Agnès Thill, très engagée contre l'ouverture de l'accès à la PMA, Emmanuel Macron avait la possibilité d'avoir un équivalent de Christine Boutin au sein de LREM, ce qui aurait pu faciliter l'ancrage de l'électorat catholique, par ailleurs très légitimiste, derrière lui. Mais le président de la République semble indifférent à l'enjeu de la place des catholiques en politique.

Ceux qui restent attachés à des valeurs plus traditionnelles doivent s’autocensurer ou sont marginalisés.Florian Michel

Beaucoup de responsables de droite sont pointés du doigt pour avoir soutenu La Manif pour tous. Qu'en pensez-vous ?

F. M. : L'initiative du changement sociétal vient de la gauche, et la droite, en France, finit par s'y conformer. On est dans un moment d'émergence d'un nouvel ordre moral postcatholique. Ceux qui restent attachés à des valeurs plus traditionnelles doivent s'autocensurer ou sont marginalisés. C'est une des causes de l'effacement des catholiques centristes et de la radicalisation des catholiques conservateurs. Mais c'est au sens propre et dur du terme, un nouvel « ordre moral », avec ces nouveaux inquisiteurs et… inquisitrices !

---------------------------------------------------------------------------------------------------

Nous courrons immanquablement à notre perte car les mysticismes religieux chimériques voire extrémistes moyenâgeux remontant à des croyances de l’Age des ténèbres sont les pires fléaux bien plus dangereux que les pires pandémies !

Car elles s'attaquent au simple bon sens des humains en lavant les cerveaux des plus faibles en les avilissant mais toujours au profit de quelques hommes prédicateurs ou autres illuminés plus intelligents pour prendre richesse pouvoir ou possession au nom de certaines d'entre elles !

Et ça depuis des millénaires bien avant le monde dit civilisé depuis la nuit des temps car aujourd'hui divisent toujours les hommes avec ces biens pensants donneurs de leçons hypocrites qui continuent à s'entretuer en leurs noms !

Attention cela ne concerne pas que la France (quand on n'est pas censuré par les médias orientés) par d'autres se croyant porte-parole médiatique de bonne parole hypocrite : C'est le monde entier qui est concerné dans un monde où l'on dirait que nous sommes simplement des êtres humains appelés Terriens du nom de notre planète en haut soi-disant de l'échelle de la création qui devrait simplement être habitée par ces habitants nés sur celle-ci ce qui est une utopie créée par les humains qu'ils devraient partager avec les autres espèces animales ou insectes (mais comme ils vivent en moyenne une centaine d'années sont forcément à courte vue et donc ne pensent qu'au présent et au chacun pour soi et on dit de cela que c'est humain?)

Car politiques religions et cultures ne font pas bon ménage que l'on affiche souvent dans nos musées ou expositions voire bâtiments religieux et monuments divers en les protégeant pour se donner bonne conscience et que l'on détruit lors de nos guerres anciennes et modernes !

Et réfléchir n'est pas la 1ere qualité des hommes très influençables !

Jdeclef 30/10/2022 12h58