mercredi 31 août 2016

Un de moins c’est toujours bon à prendre, mais il ne faut pas baisser les bras !


Monde

Abou Mohamed al-Adnani, le «ministre des attentats» de Daesh, tué en Syrie


TERRORISME Le porte-parole de l'organisation a sans doute été tué lors d'une frappe de la coalition dans la province d'Alep...



Selon le communiqué, al-Adnani a été tué dans des opérations militaires alors qu’il réalisait une inspection des troupes. Amaq ne précise pas la date de sa mort ni les circonstances exactes. Mais mardi soir, le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, a confirmé dans un communiqué que « les forces de la coalition ont mené aujourd’hui une frappe de précision près d’Al-Bab, Syrie, ciblant Abou Mohammed al-Adnani, l’un des plus hauts dirigeants de l’EI ». Le résultat de cette frappe est en cours d’évaluation. »

Le « ministre des attentats » de Daesh


Selon Rita Katz, directrice du SITE Intelligence Group, qui surveille les milieux djihadistes, « il s’agit d’un coup dur pour Daesh, surtout après la mort du leader militaire Omar Shishani (Omar le Tchétchène) ». Abou Mohamed al-Adnani n’était pas que le porte-parole de l’organisation. Il était considéré comme le « ministre des attentats » par les services de renseignement occidentaux.

Il avait notamment exhorté tous les sympathisants djihadistes à passer à l’action dans leur pays d’origine. Son nom a régulièrement été invoqué par des auteurs d’attentats, notamment par Larossi Abballa, qui a assassiné un couple de policiers à Magnanville. Son influence plane également sur l’attaque de Mohamed Lahouaiej Bouhlel à Nice. En 2014, il avait en effet appelé à utiliser n’importe quel moyen, y compris à « foncer sur la foule ».








mardi 30 août 2016

Peut-être pas, mais il faut que certaines lois soient (enfin) respectées et si cela ne sème pas le trouble en commençant par respecter la culture ancestrale de notre république !


A-t-on le droit d'interdire le burkini ?


Sécurité, ordre public, laïcité, liberté des personnes... Comment le droit administratif peut-il trancher le conflit né du port d'une tenue de bain ?


Les plages se vident, mais le burkini continue de faire des vagues politico-médiatiques. Plus d'une vingtaine de communes l'ont interdit par arrêté et plusieurs femmes ont été verbalisées pour s'être baignées habillées ou voilées. Pourtant, le 26 août, le Conseil d'État statuant en référé a clairement affirmé sa position en annulant l'ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Nice et en ordonnant la suspension de la mesure de police du maire de Villeneuve-Loubet. Celui-ci avait interdit le port de tenues considérées comme manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse lors de la baignade et sur les plages.

Dans le jardin des idées, les opinions jouent la surenchère sur la question de savoir s'il faut ou non promulguer une loi interdisant le port du burkini sur les plages et dans les piscines, ce qui conduirait le cas échéant à modifier la Constitution en raison des restrictions aux libertés qui en résulteraient. En attendant, la justice administrative propose une grille de lecture distanciée et mesurée, ayant pour socle la protection des libertés fondamentales. Décryptage avec François-Henri Briard, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, cofondateur, avec l'ancien membre de la Cour suprême des États-Unis Antonin Scalia, de l'Institut Vergennes, cercle franco-américain de réflexion constitutionnelle. 

Le Point.fr : Juridiquement, la décision du Conseil d'État vous surprend-elle ? Est-elle dans le droit fil de sa jurisprudence ?

François-Henri Briard : Cette décision apparaît sage et mesurée dans la mesure où elle censure l'atteinte grave et manifestement illégale à trois libertés : la liberté d'aller et de venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle, dans des circonstances où le maire était incapable de justifier de l'existence de troubles réels à l'ordre public. Son arrêté d'interdiction n'invoquait en effet que des « attroupements, échauffourées qui seraient générés par une telle tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, dans un contexte d'attentats à répétition et d'état d'urgence ». En outre, cet arrêté mélangeait des considérations sur la sécurité (qui imposerait que les baigneurs ne soient pas entravés par leur tenue de baignade qui pourrait compliquer les opérations de sauvetage en cas de noyade), les bonnes mœurs et l'hygiène.

Il contenait par ailleurs une erreur de droit sur le principe de laïcité : celui-ci est étranger à la société civile et l'espace public, libres par nature, il ne concerne que les pouvoirs publics, hormis le cas particulier du voile intégral. N'oublions pas que la laïcité, c'est la séparation des Églises et de l'État (loi 1905), c'est l'indépendance et la neutralité de l'État, c'est le caractère républicain des institutions et le devoir des entités publiques de ne pas interférer dans la sphère religieuse, mais en aucun cas un principe qui s'applique à la société civile, qui est par nature libre et plurielle. Le devoir de neutralité s'impose aux autorités publiques, mais certainement pas aux personnes physiques qui composent la société civile, qui restent heureusement libres de penser, d'agir et de se vêtir comme elles l'entendent dans l'espace public, terrestre ou maritime, y compris de façon « non laïque ».

Ce faisant, le Conseil d'État a fait application d'une jurisprudence classique et ancienne (arrêt Benjamin de 1933) qui limite les pouvoirs de police des maires en leur imposant le respect des libertés fondamentales. Il y aura dans quelques mois un arrêt de principe sur le fond qui sera plus motivé à cet égard.

Quelles sont les limites de ces pouvoirs de police ?

Ils s'exercent dans un cadre juridique relativement strict, selon lequel toute restriction aux libertés doit reposer sur des motifs précis liés aux nécessités du maintien de l'ordre public, avec des paramètres d'adaptation, de nécessité et de proportionnalité, de façon à assurer le respect des libertés fondamentales. Dans le cas d'espèce, la commune avait expressément admis qu'elle entendait non pas maintenir l'ordre public, mais interdire le port de tenues manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse. Et surtout, elle n'était pas en mesure d'apporter la preuve de troubles réels à l'ordre public. Contrairement à ce que soutenait le maire de Villeneuve-Loubet, on ne peut pas impunément violer des libertés fondamentales sous le prétexte de simples risques ou conjectures.

De quoi l'ordre public est-il le nom dans une société aussi troublée que la nôtre ? Et, plus particulièrement, sur les plages de France ?

L'ordre public a deux visages : l'ordre public matériel, qui se réfère à la sécurité, la tranquillité, la salubrité, l'ordre dans la rue, etc., et l'ordre public non matériel, parfois appelé immatériel, qui se rattache au consensus social. Cet aspect était très présent dans la discussion de la loi sur la dissimulation du visage, dite loi anti-burka, notamment par référence aux « exigences minimales de la vie en société ».

Dans le cas présent, le Conseil d'État ne s'est référé qu'à l'ordre public matériel. Il a considéré que le trouble social ou les considérations morales sont étrangers à l'ordre public ; ainsi, l'émotion et les inquiétudes liées aux attentats terroristes ne caractérisent pas un trouble suffisant à l'ordre public. C'est ce qu'il dit, en creux, dans sa décision. Et cette approche est conforme aux exigences de la Cour de Strasbourg [la Cour européenne des droits de l'homme, NDLR].

Le Conseil d'État ne se prononce pas sur la question de savoir si au travers de cette tenue de bain, il est question de religion, de pudeur ou de condition de la femme. Cela est-il hors débat juridique ?

Le Conseil d'État se réfère quand même à la liberté de conscience et dit à demi-mot qu'il peut s'agir d'une manifestation d'appartenance religieuse. J'ai toutefois été surpris qu'il ne se réfère pas à la liberté d'expression qui fonde aussi la liberté de se vêtir. La Cour suprême américaine considère à cet égard, sous le visa du premier amendement, que se vêtir, c'est d'abord s'exprimer, et cette expression ne peut qu'être libre. Aux États-Unis, un étudiant est libre de porter un tee-shirt gravement insultant pour le président des États-Unis et comportant des références à la drogue ainsi qu'à l'alcool (Guiles v/ Marineau, 30 août 2006). Être libre, c'est aussi s'habiller comme l'on veut et s'exprimer comme l'on veut, notamment par ses vêtements.

Cette décision ferme-t-elle la porte à de nouvelles mesures d'interdiction du burkini ou d'autres tenues vestimentaires ?

Non, l'ordonnance n'exclut pour l'instant nullement que le port du burkini soit interdit dans des circonstances de temps et de lieu qui caractériseraient de véritables troubles à l'ordre public matériel, comme une rixe de l'ampleur de celle qui est survenue à Sisco le 13 août.

Par ailleurs, le port du burkini pourrait peut-être être regardé, en présence d'un arrêté municipal correctement motivé sur ce fondement, comme un trouble grave et suffisant à l'ordre public non matériel, à l'instar de la loi sur la dissimulation du visage. Cette dimension reste à creuser ; elle correspondrait assez bien à l'état d'esprit actuel des Français, qui veulent « vivre ensemble » dans la paix. Mais ce que peut dire un maire n'a pas la même portée que ce que décide le législateur national. Il n'est donc pas certain que cet aspect de l'ordre public immatériel puisse être retenu.

Finalement, quelle est la portée de cette décision rendue en référé ? Le député-maire de Villeneuve-Loubet a annoncé qu'il ne retirerait pas son arrêté anti-burkini. Que risque-t-il s'il n'applique pas la décision de justice?

Tout d'abord, il ne s'agit que d'une ordonnance de référé et celle-ci ne concerne qu'un seul arrêté, celui de Villeneuve-Loubet, qui avait été attaqué. Pour le moment, les autres arrêtés restent exécutoires tant que le juge administratif n'est pas saisi comme dans le cas de Villeneuve-Loubet, et qu'il ne les suspend ni ne les annule.

L'ordonnance n'a pas d'autorité de la chose jugée sur le fond, mais elle est exécutoire. Cela veut dire que si le maire de Villeneuve-Loubet ne l'applique pas, la commune peut faire l'objet de mesures d'exécution qui peuvent aller jusqu'à des astreintes journalières de 1 000 à 2 000 euros.

Il reste donc possible de verbaliser des femmes portant des burkinis sur les plages ?

Absolument. Les arrêtés municipaux sont exécutoires tant qu'ils ne sont ni suspendus ni annulés et ils peuvent donner lieu à des procès-verbaux. En revanche, il existe un principe général du droit public français selon lequel toute personne publique qui commet une illégalité engage sa responsabilité vis-à-vis de ceux qui en sont les victimes. On peut donc parfaitement imaginer que la baigneuse faisant l'objet d'un PV dressé dans des conditions humiliantes demande ensuite réparation à la commune en se prévalant d'une décision de justice qui, par hypothèse, aurait constaté l'illégalité de la mesure d'interdiction.

Une loi venant interdire le burkini a toutes les chances d'être retoquée et par le Conseil constitutionnel et par la CEDH, ce qui rend d'ailleurs inutile une éventuelle modification de la Constitution, comme c'est le souhait notamment de Nicolas Sarkozy. Qu'en pensez-vous ?

Nicolas Sarkozy a des idées juridiques baroques et impossibles. Du point de vue constitutionnel, un tel texte serait à mon avis contraire aux articles 4 (« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui […] ») et 5 (« […] Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas ») de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. L'interdiction se heurterait aussi à l'article 10 de la Déclaration qui protège la liberté de manifester ses opinions, même religieuses, dès lors qu'il n'y a pas de trouble à l'ordre public établi par la loi.

Si la loi anti-burka a franchi cette épreuve (et aussi celle de la CEDH), c'est parce qu'elle visait non pas un signe d'appartenance religieuse, mais la dissimulation du visage dans l'espace public, quelles que soient les modalités de cette dissimulation (une cagoule, un masque, un niqab, etc.). Le Conseil constitutionnel a estimé que cette loi ne portait pas une atteinte excessive aux libertés parce qu'elle se fondait sur la sécurité publique, la situation des femmes (qui ne doivent pas s'exclure du reste de la société) et les exigences minimales de la vie en société. Avec une telle grille d'analyse, une loi anti-burkini a peu de chances de passer le filtre du Conseil constitutionnel, ni d'ailleurs celui de la Cour européenne des droits de l'homme. La France n'aurait donc pas la même marge d'appréciation que pour la dissimulation du visage, s'agissant d'une simple tenue vestimentaire, dont le port, qu'il exprime ou non un message religieux ou même politique, relève en tout état de cause et de façon indiscutable de la liberté personnelle de l'individu.








dimanche 21 août 2016

CAMBADELIS défend son maitre à penser et veut se persuader que le président peut encore être réélu ?!

Politique

Présidentielle 2017: La candidature de Hollande «est une nécessité» pour Cambadélis


PRESIDENTIELLE «Jamais les conditions n'ont été à ce point réunies pour que Marine Le Pen soit au centre du jeu», estime le premier secrétaire du PS...
Pour lui, François Hollande « se prépare à toutes les éventualités mais la balance penche vers sa candidature ».  Dans une interview au Journal du Dimanche, Jean-Christophe Cambadélis estime que « pour beaucoup de responsables de gauche et de socialistes », la candidature du président à sa succession « est une nécessité ».
Hollande « doit penser qu’on l’a enterré un peu trop vite », juge encore le premier secrétaire du PS, qui devant le grand nombre de candidats à la primaire socialiste, avertir que « la présidentielle, ce n’est pas la chasse aux Pokémon ! »

« L’ambiguïté » de Montebourg

« Jamais les conditions n’ont été à ce point réunies pour que Marine Le Pen soit au centre du jeu » en dépit d’un « contexte économique meilleur - même si les Français ne le perçoivent pas comme tel », remarque-t-il encore.
Jean-Christophe Cambadélis dit par ailleurs attendre « avec impatience » la déclaration de candidature d’Arnaud Montebourg attendue dimanche. « Pourquoi a-t-il choisi François Hollande plutôt que Martine Aubry à la primaire de 2011 ? Pourquoi lui, le "démondialisateur", le keynésien, a-t-il avalé tout cru le traité européen et le pacte de responsabilité ? Pourquoi a-t-il choisi Manuel Valls ? », s’interroge-t-il, avant d’ajouter : « L’ambiguïté est là ».




Cécile DUFLOT ex ministre écolo « empêcheuse de tourner en rond » choisi par F.HOLLANDE dans son 1er gouvernement (et d’ailleurs dont on mesure les erreurs de casting après), ne manque pas d’air !



Politique

Présidentielle: Cécile Duflot annonce sa candidature à la primaire écologiste


ELECTION Dans une lettre adressée aux militants et publiée par « Libération »…

Finalement, elle y va. Alors qu’elle s’était initialement prononcée contre l’organisation d’une primaire écologiste avant la présidentielle, Cécile Duflot a annoncé ce samedi dans une longue lettre publiée par Libération sa candidature à la primaire organisée par Europe Ecologie - Les Verts (EELV) en vue de l’élection présidentielle de 2017.

« Au travers de la primaire de l’écologie, j’ai décidé de concourir à l’élection présidentielle de 2017 », écrit l’ancienne ministre du Logement qui avait quitté le gouvernement en 2014. « La bataille à venir s’annonce rude », pronostique Cécile Duflot, pour qui « l’espace est mince. Mais il existe ». « Cette candidature écologiste n’est pas une aventure individuelle mais nous engage collectivement », souligne-t-elle.

« Une information qui n’étonnera personne »


L’ancienne secrétaire nationale d’EELV, âgée de 41 ans et mère de quatre enfants, se déclare à quelques jours des Journées d’été du parti qui s’ouvrent jeudi à Lorient, mais elle se préparait depuis des mois. Il y a un an, elle a déjà publié un livre-programme, Le Grand Virage et a lancé début juillet ​ un site pour recueillir soutiens, voire parrainages​ , pour « une candidature écologiste en 2017 ». Elle rejoint dans la course à la primaire écologiste, prévue fin octobre, les eurodéputés Michèle Rivasi et Yannick Jadot.

Je ne sais pas si c’est un non-événement, c’est en tout cas une information qui n’étonnera personne », a réagi le député Noël Mamère sur i-TÉLÉ. « Ce que souhaiterais, c’est que le candidat ou la candidate qui sortira des urnes après la primaire rassemble au-delà de l’écologie et soit capable de dépasser le score que j’avais réalisé en 2002 qui avait dépassé 5 % », a-t-il lancé. «La bataille à venir s’annonce rude », pronostique cependant la députée de Paris, connue pour son franc-parler et son tempérament affirmé. « Tout a été fait et sera fait pour nous écarter », assure celle qui avait quitté le gouvernement avec fracas en 2014. « Les règles du jeu ont été récemment modifiées pour écarter les formations comme la nôtre ».

Grandes lignes


Le parti écologiste part surtout très affaibli, plombé par les départs fracassants de nombre de ses cadres : Jean-Vincent Placé, Emmanuelle Cosse, Barbara Pompili, aujourd’hui au gouvernement, ou encore François de Rugy, lui-même engagé dans la primaire de la gauche. Dans sa longue lettre de candidature, Cécile Duflot expose ses engagements en faveur de l’écologie, mais aussi du féminisme et de la justice sociale.

Elle dessine les grandes lignes de son programme et formule de premières propositions précises dans plusieurs domaines. Elle propose ainsi « un traité environnemental européen », « un septennat non renouvelable » pour la présidence de la République ou encore que « l’impératif climatique soit rendu constitutionnel ». Elle affirme aussi que « la bataille contre le Front national sera (sa) priorité ».

« Une bonne nouvelle »


L’auteure d’un livre dénonciation de la première partie du quinquennat de François Hollande, De l’Intérieur : voyage au pays de la désillusion, en 2014, dit ne rien regretter de ses combats. « Je ne regrette pas un mot, pas un engagement, pas une mobilisation. La hargne de mes ennemis, je la porte comme une décoration. Je vais où me dicte ma conscience, là où m’appellent nos engagements communs », écrit-elle.

Le porte-parole d’EELV, Julien Bayou, a salué sa candidature comme « une bonne nouvelle ». « On a maintenant trois bons candidats (…) et chacun à leur manière ils ont bousculé un petit peu les lobbies ou l’organisation un peu trop bien huilée de notre système. Et je pense qu’on a besoin de ces trois candidats pour aller bousculer le jeu », a-t-il déclaré sur i-TELE.

Après la décision de Nicolas Hulot de ne pas se présenter en 2017, Europe Ecologie-Les Verts a décidé officiellement le 9 juillet d’organiser des primaires ouvertes à des candidatures de la société civile. Les candidatures doivent être déposées d’ici fin août, parrainées par 36 conseillers fédéraux, les parlementaires du parti, sur 240. Le vote sera ouvert au-delà des seuls adhérents d’EELV






samedi 20 août 2016

L’Angleterre a fait son « brexit » et a bien profité de l’U.E. mais la France a toujours Calais, alors changeons le côté de cette « jungle » migrante !

Société

Calais: La «Jungle» enregistre un nombre record de 6900 migrants


IMMIGRATION La hausse spectaculaire du nombre de migrants aiguise la crise...

Loin de s’éloigner, la crise migratoire s’est aiguisée cet été à Calais, puisque la préfecture du département dénombre désormais 6 900 migrants au camp de la « Jungle », un chiffre record qui marque une progression supérieure à 50 %.
Cette évolution constitue un défi pour le gouvernement, qui s’est fixé pour objectif, fin 2015, de ramener la population du camp à 2 000 personnes et que « plus aucun migrant ne dorme dehors ».

« Il n’y a plus de place » 

Depuis octobre 2015, le gouvernement a pourtant multiplié les mesures pour décourager les migrants de se rendre et s’installer à Calais. A titre d’exemples, la superficie du camp a été réduite de près de la moitié en février dernier et près de 5 400 migrants vivant dans le camp ont quitté la zone depuis novembre pour des centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis un peu partout en France, selon les autorités.
Mais rien n’y fait, et des associations se sont même dites, la semaine dernière, « surprises » par le flot des réfugiés. En un mois, « ce sont 2 000 personnes de plus qui se sont installées », affirmaient-elles. Un chiffre pour une fois proche de celui de l’Etat : + 2 415, par rapport à son dernier recensement il y a deux mois. Soit 53 % de plus qu’à la mi-juin.
Migrants : Deux blessés par balle dans le camp de Grande-Synthe
Selon des associations, le nombre de migrants établis dans la « Jungle » dépasse les 9 000 (9 106 précisément). « Il n’y a plus de place pour installer les tentes données aux nouveaux arrivants. La proximité des abris rend les risques d’incendie considérables », affirment ces associations, dont L’Auberge des migrants. La file d’attente des repas a été dédoublée, rapporte la préfecture.
Une minorité de réfugiés vit dans des installations en dur jouxtant la « Jungle » : 1 500 au Centre d’accueil provisoire, 250 au centre Jules-Ferry. Les autres dorment sous tente ou dans des cabanes.

Pas d'explication à cette hausse

Sans donner d’explication à ce nouvel afflux, la préfecture du Pas-de-Calais le rapproche de celui de l’été 2015 (6 000 migrants en octobre de cette année-là).
L’Etat ayant mis les bouchées doubles pour dissuader les migrants de traverser la Manche, la population avait ensuite décru, tombant à 3 500 au printemps dernier. Avec l’aide financière de la Grande-Bretagne, les passages clandestins par le tunnel ferroviaire ont été rendus quasi impossibles. D’autres travaux ont été entrepris pour sécuriser le port de Calais et la rocade qui y mène, longeant un moment la « Jungle », avec la pose en cours d’une clôture de quatre mètres de haut censée garantir le libre passage des camions à destination de l’Angleterre.
 Nord: Les migrants ont (encore) fait barrage sur l'autoroute
Vendredi, la préfecture du Pas-de-Calais rappelait « l’engagement de l’État pour qu’une solution pérenne puisse être proposée à chaque migrant ». « L’installation durable sur le campement de la Lande de Calais qui devra, à terme, être démantelé, ne peut en aucun cas être considérée comme un projet de vie acceptable ».




Pour une fois ce sondage représente à peu près une réalité pas à l’honneur de la classe politique française !


Politique

Près d’un Français sur trois n’a aucune préférence politique


DÉMOCRATIE Cette évolution traduit une défiance croissante à l’égard du personnel politique et des principaux partis...

Gauche ou droite ? Peu importe pour près d’un Français sur trois. Le nombre de citoyens qui affirment n’avoir aucune préférence politique partisane est en forte progression, ce qui traduit une défiance croissante à l’égard du personnel politique et des principaux partis, selon une étude de l’institut Elabe diffusée vendredi.

A la question, « sans penser seulement aux élections, de quel parti ou mouvement politique vous sentez-vous le plus proche ? », 31,3 % des personnes interrogées se déclaraient « sans préférence partisane » au second trimestre 2016, soit 3,4 % de plus qu’au trimestre précédent.

Pour 80% des Français, l'homme politique idéal est un amateur

Les cadres et les retraités moins concernés


A cette question, le total des partis de gauche (sans l’extrême gauche) s’élève à 26,1 % (-1,6), le total droite et centre (hors FN) 26,6 % (-0,5).

Selon cette étude, la propension à n’exprimer aucune « préférence partisane » varie en fonction de l’âge et des catégories professionnelles. Elle progresse notamment chez les jeunes de 18-24 ans (36 %, +4) et les 35-49 ans (36 %, +5), qui constituent le cœur de la population active.

La proportion est la plus élevée chez les ouvriers (37 %, +7) et les employés (38 %, +6), alors qu’un quart seulement des cadres (24 %, +2) et des retraités (25 %, +2) n’exprime aucune préférence politique partisane.

L’érosion touche également le Front national


Autre enseignement, les principaux partis de gouvernement sont désormais délaissés par près de sept Français sur dix. Seules 14,1 % (-1,7 %) des personnes interrogées se sentent proches du Parti socialiste et à peine plus, 16,4 % (-0,4 %), du parti Les Républicains. L’érosion touche également le Front national, avec 13,6 % (-1,4 %) de Français qui se sentent proches de lui.

Le total de ceux qui se sentent proches de LR ou du PS (30,5 %) est inférieur au second semestre à celui des « sans préférence partisane » (31,3 %).







vendredi 19 août 2016

B.HAMON a été un ministre médiocre comme dans ce panel d’autres concocté par un F.HOLLANDE qui n’a commis que des erreurs par ses choix dans ces gouvernements !

Politique

François Hollande «n'a même pas essayé une politique de gauche», estime Benoît Hamon


REGRETS Pour Benoît Hamon, il y a « plus d’hypothèses » que la gauche ne passe pas au premier tour de la présidentielle de 2017 que dans le cas contraire...
L’ancien ministre et député frondeur Benoît Hamon accuse. Celui  qui vient de déclarer sa candidature à la primaire du PS pour 2017, a estimé dans une interview au quotidien L’Indépendant de vendredi que François Hollande n’avait « même pas essayé une politique de gauche ».
« Je crois fondamentalement que la capacité de François Hollande à réunir sa famille politique est émoussée, je pense qu’il est trop tard pour lui aujourd’hui. À mes yeux, il n’est pas le bon candidat car dans beaucoup de domaines, l’économie, le social, il n’a même pas essayé une politique de gauche. Il est trop tard pour qu’il recrée une relation de confiance avec son électorat », déclare Benoît Hamon, trois jours après avoir annoncé sa candidature à l’investiture socialiste.

Une « société de tous contre tous » mise en place

Estimant qu’il y a « plus d’hypothèses » que la gauche ne passe pas au premier tour de la présidentielle de 2017 que dans le cas contraire, l’ancien ministre de l’Education croit que, « si François Hollande et Jean-Luc Mélenchon s’affrontent au premier tour, c’est plié et on n’aura plus qu’à aller distribuer des tracts pour Nicolas Sarkozy. »
Dans une nouvelle charge contre la loi Travail, qu’il promet d’abroger, Benoît Hamon estime qu’une « société de tous contre tous » a été mise en place. « La loi Travail va baisser le tarif des heures sup', donc le salaire des Français qui pourront aussi être licenciés plus facilement : merci la gauche ! », ironise-t-il, dénonçant « la concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul homme avec un Parlement godillot (qui) accouche par exemple d’une loi Travail imposée ».
 « On vit en monarchie républicaine. C’est incroyable qu’un président de la République puisse imposer une loi sans vote (…)Je suis pour une procédure d’impeachment (destitution) comme aux États-Unis ou la possibilité pour le peuple de le faire (…) Aujourd’hui, il faut faire respirer la démocratie », estime-t-il dans les colonnes du quotidien de Perpignan.
Fustigeant l’actuel « concours Lépine de la solution miracle pour lutter contre le terrorisme », le tout nouveau candidat à la primaire appelle à cesser de « faire de l’électoralisme sur ces questions-là », préférant insister sur le besoin de « prévention de la radicalisation ».. «130.000 jeunes décrochent d’un système éducatif qui trie par l’échec », regrette-t-il.



Les bavardages et écrits de nos présidents depuis ces dernières décennies ce n’est pas ce que les français demandent, car il a de quoi en remplir des bibliothèques !



Politique

«Je n’ai pas eu de bol sur les chiffres du chômage»​, François Hollande fait son inventaire du quinquennat


LIVRE « Le Point » publie, ce jeudi, des extraits du livre « Conversations privées avec le président » où François Hollande se livre comme jamais…


Le ton semble très grave. Et il y a de quoi. Revenant sur les attentats de janvier 2015, François Hollande estime que c’est la période durant laquelle il a véritablement enfilé le costume du chef de l’Etat, aux yeux des Français. « C’est la semaine […] où je suis devenu président dans le regard de beaucoup de gens. J’ai été élu, mais dans le regard de beaucoup de Français, je ne l’étais pas devenu. »

Plus loin, il détaille sa pensée. « On n’élit pas un président sur "il a fait un peu plus ou un peu moins de chômage". On l’élit parce qu’il a su parler à la nation, parce qu’elle s’est réveillée. »


Dans ce passage, ce n’est pas François Hollande qui s’exprime directement mais ses deux intervieweurs, Antonin André et Karim Rissouli. Les deux journalistes racontent que le chef de l’Etat a ressenti le besoin de réunir sa famille pour un déjeuner à l’Elysée le dimanche 15 novembre 2015, soit deux jours après les attentats de Paris. Autour de la table, Thomas, Clémence, Julien, Flora et leurs parents : François Hollande et Ségolène Royal.

Après avoir expliqué que Nicolas Sarkozy lui a demandé d’emprisonner les fichés S, François Hollande lance une autre idée entre la poire et le dessert : la déchéance de nationalité. « Les enfants n’y sont pas favorables », racontent les deux journalistes. Pas leur mère. « Une fois de plus, Ségolène Royal est la plus dure. Sans hésitation, elle se prononce pour. » Le chef de l’Etat écoute et ne tranche pas tout de suite. Plus tard, il enflammera pourtant l’opinion publique en proposant cette solution.


Un vrai paradoxe. François Hollande raconte dans ce passage qu’il a compris qu’il ne tiendra pas son pari d’inverser la courbe du chômage quand le chiffre est enfin devenu bon. « Le chiffre du mois d’octobre 2013. Je suis en déplacement quand j’apprends qu’il y a vingt mille chômeurs de moins. C’est bien ! (…) Mais ce chiffre est trop bon trop tôt ! L’erreur, c’est d’avoir fixé l’échéance avant ‘’la fin de l’année’’ comme point d’arrivée. » Le chômage repart ensuite à la hausse et le pari est perdu.

Ce qui a, finalement, rendu le chef de l’Etat philosophe. « J’ai eu tort. Je n’ai pas eu de bol ! En même temps, j’aurais pu gagner, avoue-t-il. Mais ça n’aurait rien changé par ce que les gens sont lucides. Ils savent que ce n’est pas sur un mois que ça se joue. »