ENTRETIEN. Symptômes,
évolution, traitement... Le professeur Xavier Lescure, infectiologue à
l'hôpital Bichat, fait le point sur la maladie et le virus.
COMME D’HABITUDE L’ETAT
SEMBLE DEPASSE ET EST EN VACANCES D’ÉTÉ DE TOUTE FACON CELA NE CHANGE RIEN A CE
PROBLEME SANITAIRE ?!
Le 1er juillet
dernier, l'OMS faisait part de son inquiétude quant à la flambée des cas de
variole du singe en Europe, dont le nombre avait triplé en quinze jours. Une
semaine plus tard, en France, la Haute Autorité de santé préconisait d'élargir
la vaccination préventive aux groupes les plus exposés, un avis suivi par le
gouvernement.
Professeur des universités et praticien hospitalier à l'hôpital Bichat
(AP-HP), Xavier Lescure fait le point sur la situation et revient sur les
signes qui doivent alerter.
The Conversation : Comment le virus responsable de la
maladie se transmet-il ? Quels signes doivent alerter ?
Xavier Lescure : Le virus Monkeypox, qui
cause cette maladie, peut s'attraper en touchant les lésions (boutons,
pustules) d'une personne infectée ou des objets qui ont été contaminés (linge,
couverts, etc.). Il est en effet capable de survivre plusieurs jours sur les
surfaces inertes. Il pénètre dans l'organisme par des microlésions de la peau,
qui sont tout le temps présentes mais que l'on ne remarque pas forcément. Se
gratter le nez avec des mains contaminées est une autre façon de s'infecter.
CHRONIQUE. Il
est de tous les débats budgétaires à l’Assemblée. Mais pas seulement pour
veiller au sérieux des finances publiques.
C’EST UNE COPIE CONFORME DE SON PATRON PETIT
BOURGEOIS QUI IGNORE LE PEUPLE D’EN BAS (OU DE PEU…)
Pour un peu, les cinq premières années
qu'il a passées à Bercy apparaîtraient comme de tout repos.
La jacquerie des Gilets jaunes qu'il a fallu éteindre avec ce grand débat
dont se chargeait Macron mais qui n'allait pas sans son adjuvant financier, ce
n'était pourtant pas ordinaire ! Le Ségur de la santé, le Beauvau de la
sécurité et autres urgences réclamant des secours budgétaires, ce n'était
pourtant pas rien. Carrément extraordinaire, lui, ce pays que le Covid a mis à
l'arrêt et qu'il a fallu mettre sous respiration artificielle à coups de PGE
(prêts garantis par l'État) et autres dispositifs pour sauver les entreprises,
nationaliser les salaires et éteindre le feu partout où il se déclenchait.
Le « quoi qu'il en coûte » décrété par Macron restera
dans les annales. Bruno Le Maire en était le maître d'œuvre. À quelques détails
près, peu lui reprochent ces grandes manœuvres qu'il a fallu inventer, et peu
critiquent leurs effets.
Et si tout ça, aujourd'hui, se révélait être des faits d'armes,
certes flatteurs, mais plus faciles que ce qui l'attend ? Moins contestés,
moins chauds, en tout cas ? Car c'est une bataille de chaque jour que mène
Le Maire devant une assemblée où le gouvernement n'est plus maître chez lui.
Où, presque seul contre tous, il doit veiller à ce que les dépenses publiques
ne partent pas en vrille tout en se montrant accommodant, faute de quoi le
blocage parlementaire sanctionnerait aussitôt son intransigeance. Rarement
l'a-t-on vu aussi batailleur, emporté, furieux même. Se bagarrant comme un beau
diable contre le moindre amendement jugé déraisonnable. Mais, en même temps,
devant convaincre, composer, négocier, lâcher du lest, jusqu'à céder. Toutes
souplesses d'échine dont son tempérament n'avait guère fait preuve jusqu'alors.
Et tempêter aussi.
Un exercice délicat pour quelqu'un qui veut en outre gagner dans son
parcours ministériel au long cours ses galons de présidentiable. Car, bien
entendu, il n'est pas le seul à savoir que Macron en aura fini avec l'Élysée en
2027, qu'il faudra bien quelqu'un pour prendre sa suite, et pourquoi pas lui,
si fidèle pilier du macronisme ?
Ses prestations à l'Assemblée n'ont donc pas d'importance que budgétaire. Il
ne faut pas seulement injurier l'avenir, il faut le préparer.
Avec Les Républicains, notamment, le groupe le plus disposé à une
opposition constructive, celui avec qui le compromis est le plus négociable. Et
voilà donc – quelle étrange situation – Bruno Le Maire, ministre venu de la
droite, renégat au parti de droite, face aux représentants de ce même parti que
le macronisme n'a eu de cesse de démolir et qui n'auront de cesse de se venger.
Il y a configuration plus commode ! C'est avec eux que le ministre doit
dealer, et, pour l'heure, ça ne marche pas si mal. Sans espoir d'avenir ?
Laurent Wauquiez est certes mieux placé pour séduire Les Républicains. Mais sait-on
jamais, les respecter, les amadouer, ça peut servir un jour, fût-il lointain…
Jusqu'à renouer, sait-on jamais…
Ce n'est pas tout : toujours à droite, quoique dans l'orbite
macronienne, plane la concurrence d'un autre renégat de la droite, Édouard Philippe,
volontiers provocateur. Aussi, quand les troupes de l'ancien Premier ministre
s'avisent de voter une dépense contre l'avis du gouvernement, Bruno Le Maire ne
laisse rien passer. Publiquement, et non sans violence, il confond son ancien
chef, dénoncé comme chantre hypocrite du sérieux des finances publiques. Une
manière de présenter sa carte de visite !
Le débat et le vote, à la rentrée, du budget de l'État promettent d'être
aussi sportifs. Bruno Le Maire en sera. Avec toutefois, à ses côtés, le nouveau
ministre du Budget, Gabriel Attal, un macroniste pur sucre dans sa maison. Se
méfier ?
Car ces 500 millions économisés sur le dos des
retraités qui eux votent et s'en souviendront comme moi surtout quand on
dépense des milliards souvent mal utilisés!
C'est un ministre macronien totalitaire qui
n'aime pas le peuple comme son patron qui les dédaigne alors lui, il serre les
boulons jusqu'à casser le pas de vis !
Si LFI ou la NUPES lui tirent dans les pattes à
boulets rouges se serait mérité, pourtant je n'ai pas voté pour eux !
Et pour ceux qui disaient que le pays serait
ingouvernable et bien là, ils peuvent encore faire mal au peuple lambda, vache
à lait toujours bon à traire !
Les Français croyaient avoir gagné suite à ces
élections législatives à majorité relative pour le président et son
gouvernement, ce n'était pas suffisant !
La il a de la chance car les Français sont
encore en vacances à se faire bronzer mais avec le taux d'inflation qui
augmente et les mesurettes poussières pour cacher celle-ci sous le tapis, ils
se réveilleront en automne et là Mr LEMAIRE et le président auront du souci à se
faire car les Français sont rodés aux manifestations et désordres à l'exemple
des gilets jaunes !
Car cette lutte pour le pouvoir d'achat n'est
qu'un pétard mouillé qui va faire pschitt !
Car avec la récession qui se profile, la
ficelle cassera car les Français n'en sont pas responsables des mauvaises
politiques internationales ou nationales voire même sanitaires mal gérées !
Ils se sont trompés en réélisant le même
président par peur du lendemain qui en a profité facilement mais son 2eme
quinquennat démarre aussi mal que le 1er qui s'est terminé !
Gérard
Araud – Trump, candidat naturel du Parti républicain en 2024 ?
CHRONIQUE.
L’aura de l’ancien président n’est plus aussi forte dans son camp. Mais qui
osera défier la bête politique et affronter la fureur de ses supporteurs ?
UN VIEUX
CANDIDAT DANGEREUX DE PLUS POUR LA PAIX DU MONDE !
Donald Trump a prononcé,
mardi, son premier discours à Washington depuis qu'il a quitté la
Maison-Blanche. La presse américaine y voit son retour dans la vie politique,
ce qui est curieux dans la mesure où il ne l'a jamais vraiment quittée. Non
seulement il n'a cessé de commenter les événements et d'apporter son soutien à
des candidats républicains aux élections locales, mais il hante, qu'il le
veuille ou non (et il le veut !), les réflexions de la droite américaine.
Il la hante d'abord de manière idéologique dans la mesure où il a introduit une
autre manière de faire de la politique, sur le fond comme sur la forme. Son
héritage populiste, fait de rupture en comparaison des politiques
conservatrices traditionnelles, de violence verbale et de controverses
permanentes, est une tentation à laquelle peu de jeunes politiciens
républicains résistent aujourd'hui. Quel que soit le candidat républicain en
2024, il y a donc fort à parier qu'il suivra une feuille de route
« trumpienne ».
Mais Trump hante aussi son parti avec la question de son
avenir personnel. Nul ne doute qu'il ne veuille prendre sa revanche en 2024. Or,
à droite, ce ne sont pas seulement ceux qui rêvent de concourir qui s'en
inquiètent, mais aussi tous les analystes qui craignent que le « tout sauf
Trump », qui a largement expliqué la victoire de Biden en 2020, ne se
renouvelle en 2024. Au-delà même des frontières du Parti républicain, une large
majorité d'Américains exprime le vœu qu'il ne se représente pas.
Doutes, conseils, analyses des uns et des autres, soyons assurés que Trump
n'en a cure. Le narcissique pathologique qu'il est ira de l'avant s'il le peut.
En d'autres termes, sauf ennui de santé ou judiciaire, il nourrit l'intention
ferme de se venger de ceux qui lui ont « volé » sa réélection en
2020, ce dont il reste persuadé, quelles que soient les preuves irréfutables en
sens inverse. Il sera donc candidat. La question n'est pas là.
Elle est d'abord dans sa capacité à emporter les primaires républicaines.
Certes, les plus modérés dans son propre parti ne veulent pas de lui ;
certes, il est apparu, mardi, à Washington, sans flamme et n'y a fait que
répéter ses antiennes habituelles qui, dépouillées de sa verve et de ses
provocations, sont bien plates ; certes, des politiciens ambitieux plus
jeunes que lui reprennent avec talent ses recettes, que ce soit le gouverneur
de Floride, DeSantis, le sénateur du Texas, Cruz, ou d'autres. Mais oseront-ils
l'affronter alors que l'emprise de Trump sur les militants de leur parti reste
forte ? Oseront-ils susciter sa vindicte alors qu'ils peuvent plus
sûrement se positionner pour sa succession quatre courtes années plus
tard ? Déjà, beaucoup évoquent un ticket Trump-DeSantis pour 2024.
Si les républicains en faisaient leur champion, pourrait-il battre son
adversaire démocrate ? Écartons d'abord l'obstacle de l'enquête
parlementaire sur l'invasion du Congrès, le 6 janvier 2021. Il y a
longtemps que les Américains soit s'en désintéressent, soit en ont conclu
qu'il s'agissait d'une manœuvre politique pour essayer de salir le président
sortant. Pour bien des républicains, ce n'est qu'une répétition des deux
procédures de destitution lancées par les démocrates contre Trump, qui n'ont
pas abouti, où ils ne voyaient qu'une tentative de l'establishment de revenir
sur la victoire électorale de 2016. Les auditions au Congrès n'intéressent que
ceux qui sont déjà convaincus. Si les procédures débouchaient sur une mise en
cause judiciaire de Trump, le risque de violences serait d'ailleurs grand dans
le pays, tant quantité d'Américains en seraient indignés.
D'ici à 2024, de l'eau politique aura coulé sous les ponts.
Heureusement pour les démocrates qui, confrontés aujourd'hui à une inflation
galopante et à l'augmentation de la criminalité, risquent de le payer cher aux
élections législatives de novembre 2022. Il est probable qu'ils y perdront le
contrôle d'une ou des deux Chambres. Ils peuvent affirmer que c'est injuste,
qu'inflation et criminalité sont l'héritage de leurs prédécesseurs, mais ce
qu'ils ne peuvent pas contester, c'est l'incapacité de Joe Biden à galvaniser
les Américains. Un pays en crise n'a pas besoin d'un sympathique grand-père aux
lapsus et aux oublis qui se multiplient, mais d'un « commandant en
chef » qui indique la voie et convainc qu'on le suive. Déjà, en 2020,
grâce au confinement imposé par le Covid-19, beaucoup pensaient qu'il ne
l'avait emporté car il n'avait pas eu à mener vraiment campagne. Alors en
2024 ? Pourra-t-il réellement se représenter comme il l'annonce ?
Dans ce cas, à 82 ans, avec ses dérapages cognitifs, fera-t-il le poids
face à un Trump qui, certes, aura 78 ans, mais qui reste, contrairement à
lui, une « bête de scène », pleine de brutalité et d'énergie ?
La plupart des experts écartent Kamala Harris, la vice-présidente, en
affirmant qu'elle a échoué dans un poste, il est vrai, ingrat. Pourquoi pas un
autre candidat démocrate, un sénateur ou un gouverneur dans un pays où un
quasi-inconnu peut l'emporter, comme Carter, Clinton ou Obama l'ont démontré en
leur temps ? En tout cas, pour la gauche américaine, le temps presse,
comme le prouvent certains commentaires où perce la panique d'une victoire de
Trump ou d'un simili-Trump en 2024.
Donc le
plus grand prédateur de l’homme c’est lui-même tant que l’on ne voudra pas le
comprendre et l’intégrer correctement ont coure à notre perte et le monde et
ses technologies de plus en plus performantes sont à double tranchant car ce
sont les hommes qui les inventent et les mettent en place !
Mais les
hommes ayant une conscience bonne ou mauvaise qu’ils ne peuvent dissocier sont éternellement
sur la défensive pour survivre quelque fois en plus au dépend des autres depuis
la nuit des temps !
C’est
notre forme de sélection naturelle malgré ce que peuvent dire nos nouveaux
bienpensants donneurs de leçons moralistes mais hypocrites qui ne peuvent s’empêcher
de penser qu’à eux !?
Car pour
employer un langage populaire « tout le monde n’est pas beau et gentil » !?
La théorie de la sélection naturelle permet
d'expliquer et de comprendre comment l'environnement influe sur l'évolution des
espèces et des populations en
sélectionnant les individus les plus adaptés, et elle constitue donc un aspect
fondamental de la théorie de l'évolution.
Le reste n’est que du bla-bla souvent politique
pour enfumer les peuples du monde (chacun pour soi et Dieu pour tous pour
ceux qui y croient où « vivre et laisser mourir » les hommes en paix si
possible !)
Les hommes et leurs populations lambdas si
influençables sont les meilleurs pour créer leurs propres malheurs (ce grand
pays les USA que l'on appelle miracle américain) qui d'éteint sur l'Europe
occidentale car issus par leur histoire ancienne de l'immigration européenne
depuis le XVI eme siècle et leur république à 50 états fédéraux jusqu'à ce jour
depuis leur constitution de 1787 appuyé par la France de Louis XVI !
Qu'on dit pays le plus libre du monde pas si sûr
?!
Ai
Weiwei : « L’Occident a atteint un stade critique »
ENTRETIEN.
L'artiste chinois en exil livre au « Point » une vision pessimiste des
démocraties libérales comme de la Chine, les renvoyant dos à dos sur le plan
idéologique.
POUR
FAIRE SIMPLE LA CHINE ENVAHISSANTE C’EST REVEILLEE ET CE VIEUX PERIL JAUNE DEVIENT
UNE OMELETTE A SUVEILLER DE PRES AVANT QU’ELLE NE DEBORDE !
Né à Pékin en 1957, fils du célèbre
poète chinois Ai Qing (艾青), Ai Weiwei (艾未未) est considéré comme l'un des plus
grands artistes contemporains. Connu mondialement pour avoir créé des œuvres
révolutionnaires, tant sur le plan artistique que politique, il est devenu une
figure majeure de l'opposition au pouvoir chinois. Se définissant comme un « postimpressioniste »,
il a été influencé par Van Gogh. La peinture lui permit d'ailleurs d'échapper à
la réalité communiste qui, dit-il, n'était pour lui qu'un « désastre
permanent ». Certaines de ses œuvres seront présentées à l'automne au
musée Guimet à Paris. Son père, Ai Qing, fut un proche de Mao Zedong et le
poète le plus prisé en Chine jusqu'à sa disgrâce en 1957, lors de la campagne
antidroitière. Dans son livre, 1000 ans de joies et de peines (Buchet-Chastel),
Ai Weiwei explique : « Le pillage des richesses foncières dépasse
de loin toutes les autres formes d'accumulation du capital en Chine. »
Depuis son départ pour l'étranger, l'intellectuel est devenu un activiste
influent dont la mission se résume à quelques mots : les valeurs
universelles s'appliquent à tous les pays du monde, y compris la Chine.
Le Point : Quel regard portez-vous sur l'Occident en ce
moment ?
Ai Weiwei : Si l'on observe l'Occident dans
une perspective globale, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous
avons assisté à la naissance d'une société plus démocratique qui a bénéficié
d'une liberté extraordinaire. En ce qui me concerne, j'ai passé douze ans aux
États-Unis, de 1981 à 1993, puis vingt-deux ans à Pékin. Depuis
2015, je vis à l'étranger, et je vois l'Occident confronté aujourd'hui à
d'énormes problèmes. Nombre de ces diffcultés sont des conséquences directes de
l'époque coloniale. Nous sommes aujourd'hui entrés dans une nouvelle époque
postcoloniale, celle de la globalisation, de l'avènement d'un nouvel ordre
mondial.
Pour de nombreuses raisons, l'Occident a atteint un moment critique. Il a
bénéficié, depuis ces trente dernières années, d'une période de prospérité
accompagnée d'un développement rapide, qui provient essentiellement de cette
globalisation en cours. Elle a d'ailleurs aidé la Chine, comme d'autres, à se
développer, mais aussi à devenir des concurrents. Lorsque ce phénomène a commencé,
personne n'y a prêté attention car l'idée était avant tout de tirer profit d'un
marché en rapide expansion. L'Occident en a profité pour exporter dans ces pays
tous les problèmes engendrés par la globalisation, dans le secteur de l'emploi,
par exemple, tout particulièrement en Chine. Tout ce que l'Occident ne pouvait
pas ou ne voulait pas produire, la Chine acceptait de le faire, sans broncher,
même si cela pouvait engendrer l'illégalité, l'empoisonnement même, les abus,
les droits bafoués des ouvriers.
Aujourd'hui, la société occidentale ne parvient pas à transformer
ces avancées en réels progrès dans son mode de vie. Les fruits, les légumes,
mais aussi une myriade de produits de consommation sont disponibles, à
profusion. Parallèlement, la société s'est transformée avec l'apparition d'une
nouvelle génération qui cherche à comprendre ce nouveau monde. Tout a
effectivement changé à un point incroyable ! La technologie y a aussi
contribué. Et voilà l'Occident confronté à des problèmes de nature morale dans
cette lutte acharnée à laquelle se livrent les êtres humains au sein de cette
nouvelle société. Une société engagée dans une étape où la moralité est devenue
une question majeure. Une autre question est celle des effets de la concurrence
avec la Chine, bientôt aussi avec l'Inde et avec d'autres pays. L'Occident ne
pourra plus continuer longtemps ainsi.
Certes, vous autres, Occidentaux, conservez encore une certaine avance, mais
la Chine et d'autres pays rattrapent leur retard. À cela s'ajoutent d'autres
problèmes graves tels que les atteintes à l'environnement, la baisse des
ressources du sol et de l'eau, l'immigration, les guerres régionales comme
celle en cours en ce moment. Comment résoudre tous ces problèmes ? Les
solutions techniques n'y suffiront pas, car le mal est plus profond. Il s'agira
de trouver une approche globale : le monde trouvera-t-il des solutions à
tous ces problèmes engendrés par un développement trop rapide ?
Comment vivez-vous vos liens avec l'Occident ? Quel bénéfice en
avez-vous retiré ? Qu'avez-vous appris ?
Fondamentalement, je suis un dissident. Pas vraiment sur le
plan politique : je suis plutôt entré en dissidence avec toute forme
d'autoritarisme, du fait de ce que mon père a vécu. Il a fait ses études à
Paris dans les années 1930 puis, de retour en Chine, il a été jeté en
prison par les autorités communistes. Il avait été arrêté une première fois par
les nationalistes du Guomindang qui l'avaient condamné à six ans
d'emprisonnement. L'année de ma naissance, en 1957, les communistes l'ont
relégué dans le nord-est de la Chine puis, plus tard, dans la région du
Xinjiang, dans le nord-ouest du pays. Au total, mon père a passé vingt ans de
sa vie en exil intérieur. C'est ainsi que j'ai grandi, avec ces camps de
rééducation pour environnement immédiat. J'ai passé cinq ans dans une sorte de
trou creusé dans la terre. Mon père était forcé de nettoyer les toilettes
publiques. C'était là les pires conditions qu'un être humain pouvait
expérimenter. Vous n'étiez pas mieux loti qu'un animal. C'était là le fondement
de mon éducation : vivre dans cet enfer quotidien. Je réalisais à quel
point une société peut devenir brutale, irrationnelle et inhumaine. J'ai ainsi
eu le désir de quitter la Chine pour découvrir une autre réalité, et j'ai opté
pour les États-Unis.
Une fois arrivé là-bas, je me suis mis à étudier les arts. Mais, très vite,
j'ai découvert combien il était difficile, voire impossible, pour un jeune
étudiant chinois qui parlait mal l'anglais de survivre. C'était très dur. Bien
sûr, il m'était possible de gagner quelques poignées de dollars et de payer mon
loyer. Mais, vous voyez, j'ai alors compris que le capitalisme ne vaut pas
beaucoup mieux que le communisme dans le registre de l'humanisme. Certes, il
vous est loisible de critiquer qui vous voulez devant quiconque veut bien vous
écouter. Le fait est que le capitalisme s'accompagne d'une forme de brutalité
qui peut être comparée, dans une certaine mesure, à celle du communisme.
Au bout de douze années, moi qui pensais ne jamais revenir en Chine, j'ai
pris la décision d'y retourner. Mon père était gravement malade, c'était
peut-être la dernière occasion de le voir. J'y ai finalement passé vingt-deux
ans; C'était la période où la Chine était vraiment en train de rattraper
son retard. Tout changeait très vite. Mais je n'ai plus jamais aimé cette
Chine-là, c'était devenu le diable. Le régime en place en était venu à
tout contrôler, les cerveaux des gens, leurs pensées. Du plus haut jusqu'au
plus bas de la hiérarchie, tout, absolument tout, est surveillé, chaque ruelle,
chaque croisement… La technologie et la pandémie de Covid-19 ont fini de
lui donner les moyens de s'emparer de la totalité de la vie de la population.
Le principal objectif est d'intimider, de faire peur. Ils
déploient des efforts gigantesques pour s'introduire dans tous les aspects de
la vie des gens. Pour les dirigeants chinois, prendre le contrôle est une
question de vie ou de mort. S'ils relâchent leurs efforts en la matière, tout
risque de s'écrouler. Pour la simple raison que ce régime n'a aucune
légitimité. Et là vous réalisez leur degré de couardise dans une société où
règne un empereur : son pouvoir ne vient pas de la négociation mais de l'intimidation,
de la peur et du contrôle.
Ne pensez-vous pas que l'Occident, en particulier les États-Unis, a
fait preuve de naïveté à l'égard de la Chine ?
Il ne s'agit pas de naïveté, mais de la nature même du capitalisme, celle
d'un monstre qui est attiré par l'odeur du sang. Le capitalisme n'est pas très
sophistiqué. Je suis désolé, mais c'est une réalité objective. Les
Occidentaux confondent souvent générosité et naïveté. Cela n'a rien à voir, car
l'intention reste celle de la recherche du gain, de faire de l'argent.
Pensez-vous que l'Europe a désormais quitté la marche de
l'Histoire ? Quel peut être son rôle aujourd'hui ?
L'Europe est, elle aussi, pragmatique. Si le soleil tape dur, s'il fait
chaud, vous n'avez plus besoin de porter votre veste. Vous pouvez l'enlever. Peut-être
même n'avez-vous plus besoin de porter une chemise s'il vous vient l'idée de
plonger dans la mer. Ainsi, l'Europe n'a-t-elle plus besoin de ces vieux
costumes qui ne servent plus à rien. La réalité est que le monde est toujours
divisé. Bien sûr, il reste des situations où les intérêts en Europe sont
convergents. Il en va ainsi de la France, du Royaume-Uni ou de l'Allemagne.
Mais, quand vient le moment de faire le bilan et de compter les billets, les
divisions sont de retour et la concurrence reste la norme. Je ne sais pas
combien de temps cette situation va perdurer et même peut-être empirer encore.
Car il faut bien voir que les intérêts nationaux ne cessent de prendre de
l'importance. Mais aussi longtemps que les intérêts resteront convergents en Europe,
elle restera unie.
Mais ne pensez-vous pas que la guerre en Ukraine a commencé à
changer ces mentalités ? Surtout en Europe ?
En effet, cette guerre a ramené les Européens à la réalité. Les liens entre
les Européens s'étaient quelque peu délités et aujourd'hui le conflit en
Ukraine a conduit l'Europe à revenir dans le jeu avec les États-Unis. Et voilà
que ces derniers en profitent pour retrouver un certain ascendant.
L'Otan aussi. Mais rien n'est encore joué, l'Union européenne peut bénéficier
de davantage d'unité ou de son exact contraire. On pouvait avoir l'impression
que l'une des conséquences de la guerre en Ukraine serait peut-être
l'apparition d'un monde multipolaire dans lequel les pays de petite ou moyenne
envergure pourraient de nouveau se faire entendre. Or c'est peut-être l'inverse
qui se produit : le monde reste divisé en deux camps, d'un côté ce que
l'on nomme les démocraties et de l'autre les régimes autoritaires. Peut-être
ces régimes sont-ils devenus plus sophistiqués qu'ils ne l'étaient il y a
cinquante ou soixante-dix ans. À cette époque, l'idéologie reposait sur
des bases très simples, voire simplistes : d'un côté l'Occident
capitaliste et de l'autre le monde communiste. Aujourd'hui, les dirigeants
le disent sans s'embarrasser de formules de politesse : ce qui compte,
c'est la recherche du profit dans un monde qui reste interdépendant. Bien avant
que l'on s'attache à parler d'idéologie, l'urgence est celle des contrats à
signer, des opportunités à saisir. L'idéologie reste néanmoins dangereuse car
elle dresse les populations les unes contre les autres, étant par essence un
facteur de divisions. La situation actuelle est celle d'une lutte à mort de
nature capitalistique. Or celle-ci est aussi dangereuse, car l'on voit
apparaître des riches et des ultrariches. Dans cette guerre à outrance, les
pauvres risquent fort de bientôt devenir complètement inutiles. C'est déjà le
cas dans les pays capitalistes. Les nantis n'ont plus besoin des pauvres. Quant
au marché pour les consommateurs, il se déplace peu à peu vers la Chine ou
d'autres pays émergents. Ce déséquilibre est bien là et il engendre la
concurrence avec des pays qui veulent rattraper leur retard.
Vous êtes un artiste et un intellectuel. Ne pensez-vous pas que le
matérialisme est insuffisant pour les êtres humains ? N'ont-ils pas besoin
de davantage de spiritualité, d'une identité culturelle forte ? N'est-ce
pas aussi le cas en Chine ?
Vous touchez là un sujet très intéressant. Oui, la
spiritualité est indispensable. Ces questionnements sur le sens de la vie,
pourquoi est-on sur cette terre ? La vie n'est qu'un passage. Il est plus
que jamais crucial pour les êtres humains de s'interroger sur ces questions.
Parmi elles, évidemment, figure la peur de mourir. La vie et la mort, vaste
débat ! La question centrale est celle de la nourriture pour les âmes. En
Occident, pendant longtemps, l'idée dominante avait été celle de la
satisfaction immédiate de ses désirs et de ses besoins. Jouir de l'instant
présent. Le confort, la sécurité : voilà bien une erreur de la pensée
dominante. Comment, dans ces conditions, peut-on parler de l'intérêt de
l'éducation, de la place de l'individu dans une communauté ? De tout cela
découlent des problèmes nouveaux.
S'agissant de la démocratie et des valeurs universelles, êtes-vous
d'avis que, un jour, elles finiront par s'imposer ?
Il existe bien des variantes en démocratie. Je ne sais toujours pas quel est
le modèle qui fonctionne le mieux. Dans ce monde d'aujourd'hui, la
démocratie repose essentiellement sur l'éducation donnée aux gens, leur degré
de conscience, leur droit de choisir le régime politique qu'ils veulent.
Reformulons la question. Les valeurs universelles ont été édictées
en 1948 aux Nations unies. Il y en a cinq : des élections
libres, le multipartisme, une presse libre, une justice indépendante et la
liberté d'expression. Ces valeurs universelles seront-elles un jour adoptées
par toute l'humanité ? Qu'en pensez-vous ?
Un nombre croissant de pays vont probablement les adopter. En ce qui
concerne la Chine, la conception des droits humains est totalement différente
de celle de l'Occident. Par essence, elle est biaisée et même fausse. Mais la
conception de l'Occident est, dans une certaine mesure, tout aussi
hypocrite. On parle de la liberté d'expression, mais que représente-t-elle, en
vérité ? Tout le monde peut s'exprimer. Prenons la Fondation Bill-Gates.
Récemment, elle a décidé de verser une forte somme d'argent. Cette donation va
au Spiegel en Allemagne, au Guardian ou à la BBC au
Royaume-Uni, ou encore à CNN aux États-Unis. Chacun de ces médias a reçu
16 000 ou 17 000 euros dans le cadre d'une opération de
relations publiques de cette fondation qui, au total, a ainsi dépensé quelques
centaines de millions d'euros.
Une évidence s'impose : les médias occidentaux sont tous sous la
coupe de financiers dont l'objectif prioritaire reste le profit. Selon une
enquête menée par l'université Columbia de New York, la Fondation Bill-Gates a
dépensé plus de 300 millions d'euros ces deux dernières années dans le but
unique de réaliser une opération de relations publiques servant les intérêts de
Bill Gates. Le lobbying est devenu une véritable culture. Tous les gouvernements
dégagent un budget pour des opérations de lobbying. La plus grande menace qui
pèse sur les valeurs universelles aujourd'hui est celle de la recherche de
profits par les grandes entreprises. Bien entendu, la Chine ignore ces valeurs.
Mais il appartient à l'Occident de les protéger.
S'agissant du président Xi Jinping, songe-t-il à son intérêt propre,
celui de rester dans l'Histoire de son pays, ou au bien-être de son
peuple ?
Xi Jinping, tout comme Deng Xiaoping ou d'autres dirigeants chinois, fait
partie de la nation chinoise. Même si, bien sûr, il pense à lui et à son
avenir, Xi Jinping pense à son peuple. Je ne crois pas qu'il soit uniquement
intéressé par lui-même et ses ambitions. Mais ce n'est pas la même chose
s'agissant des dirigeants occidentaux. Le problème pour eux est qu'ils sont
entourés de bureaucrates et que leur mandat est limité. Ils ont peu de temps
pour agir, ils n'ont pas le temps de satisfaire leurs ambitions, qu'elles
soient d'ordre politique ou d'une autre nature. Ce n'est pas le cas de Xi
Jinping, de Deng Xiaoping et même de Mao Zedong. Je pense que Xi Jinping veut
faire son job. En Chine, nous avons aussi ce dicton : « Buzai
qiwei, bumu cherong » (不在其位 补木车荣), ce qui signifie : « Si
vous n'êtes pas dans la même situation, vous ne pouvez pas savoir. » Puisque
vous n'êtes pas à leur place, il vous reste la possibilité de les observer en
train de jouer aux échecs ou au go.
Êtes-vous un communiste ? Un libéral ? Qu'est-ce qui vous
fait avancer ?
Je dirais que je suis simplement un être humain sur cette terre. Je ne suis
ni communiste ni capitaliste. Mais il reste que je suis partie prenante à
ce combat entre êtres humains. Souvenons-nous de Karl Marx ou de Lénine qui
parlaient de lutte des classes. Comment les humains s'en sortent-ils face à
tous ces bouleversements que nous vivons aujourd'hui ? Le capitalisme fait
partie du darwinisme : la volonté de gagner par la sélection naturelle.
Nous parlons de l'environnement, de la nature, de la meilleure façon de vivre
ensemble, mais les êtres humains ont besoin d'une sorte de révolution car, sans
elle, on s'approche d'un suicide collectif. Bien sûr, la situation actuelle a
ses avantages. La concurrence, par exemple. La compétition nous amène à nous
dépasser. Mais l'aspect le plus terrible de la nature humaine est cette course
effrénée au profit et à l'argent. Comment trouver des solutions à cet état de
fait ? La philosophie nous aidera sans doute à trouver le bon équilibre.
Quel rôle doit être celui des arts pour prendre part à l'élaboration
d'un monde nouveau ?
L'art est l'une des facettes de l'humanité. Il ne lui est pas possible de
changer le monde à lui tout seul. Le plus important pour nous est de nous
connaître nous-mêmes. Nous devons nous regarder dans un miroir pour nous
comprendre et, ensuite, aller ensemble de l'avant. Sans se regarder dans un
miroir, nous pouvons vivre, certes, mais quelle tristesse !
défauts
et bien faits de ce monde qui change que se soit le communisme ou le
capitalisme ou la liberté pas totale mais dirigée par des bien pensants
hypocrites donneurs de leçons plus intelligents qui s'ingénient à vider les
cerveaux de certains plus faibles dans les peuples du monde qui effectivement
change par les progrès quelquefois artificiels qui vont plus vite qu'eux !
En fait
ce monde change de plus en plus vite çà c'est un fait quand on se base à titres
d'exemples sur nos guerres multiples et notamment les plus grandes mondiales
mais pas seulement car il ne faut pas oublier le mysticisme religieux qui
pollue ses changements et empire ce qui souligne la faiblesse humaine depuis +
de 2000 ans qui peut être sera la perte de l'humanité ?!
Le
communisme a partiellement diminué comme le colonialisme pour augmenter le
capitalisme et son argent roi virtuel dévastateur autant que nos pandémies et
leurs virus de cet infiniment petit invisible éminemment dangereux que l'ont
subi de plus en plus mais que l’on n’arrive pas à maitriser totalement car issu
d'apprenti sorcier bien plus responsables humains !
Le plus
grave défaut des humains si différents malgré que certains les disent égaux une
escroquerie intellectuelle c'est qu'ils sont incapables de s'unir sur cette
terre leur seul endroit pour vivre et survivre correctement en simplement se
respectant et en partageant ce monde fait pour eux qu'ils détruisent sans
vergogne ainsi que les autres hommes femmes et enfants dont tous n'ont que 100
ans à vivre et se disent après moi le déluge !
En
versant des larmes de compassions si communes à nos dirigeants que nous avons
élus et souvent mal choisis qui nous rapprochent de cette fin de ce monde qui
se dégrade grâce à nos fautes humaines !
Covid-19 :
vaccins, déconfinement… Les regrets du Pr Delfraissy
Covid-19 :
vaccins, déconfinement… Les regrets du Pr Delfraissy
Auprès du
« Parisien », le président du conseil scientifique a évoqué sa
gestion de la crise du Covid-19, tout en prédisant l’émergence
d’un nouveau virus.
Le Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil
scientifique, confesse qu'il n'aurait jamais cru que la crise du Covid
« durerait aussi longtemps ». Ce virus est « une vraie vacherie,
il l'était en 2020, il le reste en 2022 », confie-t-il dans un entretien
au Parisien, dans lequel il détaille ses regrets, mais
aussi ses réussites pendant plus de deux ans de pandémie. Son « premier
regret », qui le suivra « tout au long de [sa] vie » est d'avoir
fait passer en juin 2020, lors du déconfinement dans les Ehpad, « la santé
avant tout, au détriment, peut-être, d'une forme d'humanité ».
« Mon deuxième regret, c'est qu'on aurait pu prendre des décisions avec
les citoyens », juge le Pr Jean-François Delfraissy,
dont la mission s'achève dimanche. « On aurait pu, par exemple, interroger
les parents sur la réouverture des écoles. » Il regrette par ailleurs que
durant cette crise l'Organisation mondiale de la santé (OMS) « n'ait pas
pris le pouvoir sur les vaccins ». « C'est à elle de guider les
industriels et non à eux de dire à quel moment il faut les adapter »,
estime-t-il, qualifiant de « profonde erreur » ce « manque de
vision stratégique et scientifique ».
Du côté des « réussites », il se félicite que « l'excès de
mortalité en France en 2020 et 2021 » soit « bien plus
faible que chez nos voisins européens ». « Ce qui me rassure, c'est
que l'on est revenu au modèle de la recommandation et non plus de
l'interdiction », ajoute-t-il, jugeant par exemple « important de
continuer à porter le masque à l'hôpital », mais en précisant
que « c'est désormais aux Français de choisir ». Évoquant les
débuts de la crise du Covid, il déclare avoir eu une « prise de
conscience » du sérieux de la situation vers la
mi-février 2020 à l'occasion d'une réunion au siège de l'OMS.
« On posait plein de questions
simples aux Chinois… Et ils répondaient toujours à côté ! » se
souvient-il, leur ambiguïté lui laissant penser que « la crise était
sûrement beaucoup plus grave que ce qu'on croyait ». « Mais, jamais,
je n'aurai cru qu'elle durerait si longtemps », ajoute-t-il. Après la fin
juillet, un comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, au-delà
du Covid, doit prendre le relais du conseil scientifique. « Je ne me fais
pas d'illusion. On aura de nouveaux outils, mais on sera surpris par un nouveau
virus qui aura d'autres propriétés », affirme Jean-François Delfraissy.
Auprès du
« Parisien », le président du conseil scientifique a évoqué sa
gestion de la crise du Covid-19, tout en prédisant l’émergence
d’un nouveau virus. Le Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil
scientifique, confesse qu'il n'aurait jamais cru que la crise du Covid
« durerait aussi longtemps ». Ce virus est « une vraie vacherie,
il l'était en 2020, il le reste en 2022 », confie-t-il dans un entretien
au Parisien, dans lequel il détaille ses regrets, mais
aussi ses réussites pendant plus de deux ans de pandémie. Son « premier
regret », qui le suivra « tout au long de [sa] vie » est d'avoir
fait passer en juin 2020, lors du déconfinement dans les Ehpad, « la santé
avant tout, au détriment, peut-être, d'une forme d'humanité ».
Faire des
plateaux télé ou recourt à outrance médiatique n'a jamais aidé la population
lambda sinon l'effrayer voir la troubler sans l'informer correctement avec
précisions sur les mesures de protections à suivre voire aussi l'organisation
de vaccinations désordonnée, de vaccin partiellement efficace à renouveler périodiquement
!
Le
président d'ailleurs qui n'y connaissait rien car n'étant pas scientifique ni
médecin par ses conseils de défense fumeux qu'il a organisés a été amené à
faire des annonces erronées quelques fois trop rapides d'amélioration sur
certaines vagues,de contaminations sûrement à cause d'un entourage mal choisi
de ce genre de scientifiques dit émérites qui a rendu la lutte contre cette
pandémie médiocre pas encore totalement circonscrite qui reviendra comme les
virus sur la grippe saisonniere qui revient chaque année ce que l'on semble
dire maintenant pour calmer les esprits !
LES
150000 décès sont trop importants et le banaliser est un non-respect pour les
familles touchées surtout quand on se targue d'être des bien pensants, donneurs
de leçon, très moralisés, compatissant, très à la mode et que l'on décore de
tels personnages de la légion d'honneur par exemple !
Moi j'ai
vu le décès d'une voisine âgée dans mon immeuble au début de la pandémie et
j'ai vu son mari totalement désespéré qui s'est retrouvé seul !
Cette pandémie
a été mal gérée c’est un fait à ne pas nier par nos gouvernements et
scientifiques !
J'ai moi-même
attrapé cette covid qui m'a été transmis par ma fille malgré confinement et
mesures de protection respectées chez nous avec port de masques qui l'a attrapé
à son travail j'étais déjà vacciné je le suis 4 fois et ma fille aussi plus
jeune !
Ukraine :
bombardement meurtrier dans le Sud, une prison touchée
La Russie
accuse l’Ukraine d’avoir bombardé une prison où des dizaines de soldats
ukrainiens étaient incarcérés. Zelensky dénonce « un crime de guerre russe ».
CE N’EST
HELAS QUE LA CONTINUITE D’UNE GUERRE A SENS UNIQUE QUI PERDURE D’UN
AGRESSEUR ET D’UN PAYS QUI SE DEFEND !?
Au moins cinq personnes ont
été tuées et sept autres blessées dans une frappe russe qui a touché un arrêt
de bus dans la région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, a annoncé,
vendredi 29 juillet, le gouverneur régional. « Ils ont bombardé
[…] à côté d'un arrêt de transport en commun. Douze personnes sont au
sol », a indiqué Vitaly Kim sur Telegram.
Évoquant d'abord quatre morts, il a ensuite indiqué que le bilan se montait
à cinq tués et sept blessés. Il a accusé les forces russes de « bombarder
la ville pendant la journée, quand tout le monde est en train de vaquer à ses
occupations ».
Les affrontements se poursuivent
Au moins huit personnes ont été tuées et 19 autres blessées ces
dernières 24 heures dans la région de Donetsk, dans l'Est, a de son côté
indiqué la présidence ukrainienne dans son rapport matinal. Dans celle de
Kharkiv, dans le Nord-Est, au moins une personne a été tuée et sept autres ont
été blessées, selon la même source. Le gouverneur de la région de Lougansk,
Serguiï Gaïdaï, a pour sa part annoncé que les forces ukrainiennes avaient fait
face à six assauts russes dans l'Est « Les groupes de reconnaissance de
l'ennemi tentent de trouver des points faibles dans notre défense. [...] Ils
attaquent de différents côtés et ont eu recours à l'aviation à plusieurs
reprises », a-t-il indiqué sur Telegram.
L'armée ukrainienne a, de son côté, détruit une gare à Brylivka,
village situé à 45 kilomètres au sud-est de la région occupée de
Kherson dans le sud du pays, afin de compliquer les approvisionnements de
l'armée russe, a affirmé sur Facebook le député local Serguiï Khlan.
Une prison prise pour cible
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères et le président ukrainien ont
accusé, vendredi, la Russie d'être à l'origine d'une frappe en territoire
séparatiste prorusse ayant touché une prison renfermant des prisonniers de
guerre. « J'ai reçu aujourd'hui des informations sur l'attaque des
occupants contre Olenivka [où se trouve la prison, NDLR], dans la région de
Donetsk. C'est un crime de guerre russe délibéré, un meurtre de masse délibéré
de prisonniers de guerre ukrainiens. Plus de 50 morts », a réagi
Volodymyr Zelensky.
« La Russie a commis un autre crime de guerre terrifiant en
bombardant un établissement correctionnel dans la région occupée d'Olenivka où
elle détenait des prisonniers de guerre ukrainiens », a assuré Dmytro
Kouleba sur Twitter. « Les forces armées d'Ukraine, qui adhèrent
pleinement aux principes et aux normes du droit international humanitaire,
n'ont jamais procédé et ne procèdent pas à des bombardements d'infrastructures
civiles, en particulier dans des endroits où des prisonniers de guerre sont
susceptibles d'être détenus », a assuré l'armée dans un communiqué.
Moscou et les séparatistes, qui ont évoqué au moins 40 morts dans
cette frappe, ont accusé l'armée ukrainienne d'être à l'origine du tir. Le
ministère russe de la Défense avait affirmé dans un communiqué que des
tirs d'un système d'artillerie Himars, fourni à l'Ukraine par les États-Unis,
avaient frappé la prison d'Olenivka (Elenovka en russe) à une trentaine de
kilomètres au sud-ouest de Donetsk, la capitale des séparatistes de la région
éponyme.
UKRAINIEN
n'apporte rien de nouveau si ce n'est que faire de l'information médiatique pas
toujours vérifiable mais servant surtout à confirmer que la guerre à toujours
lieu en UKRAINE !
Notamment
que la sainte Russie (l'agresseur) ne subit, elle aucun bombardement ukrainien
sur sol, pays qui ne fait que se défendre !
La force
est bien toujours à sens unique du même côté !
Ceci à
l'attention de nos dirigeants d'Europe occidentale, USA compris avec son OTAN
épouvantail qui ne fait qu'approvisionner en munitions et armes l'armée
ukrainienne, grands donneurs de leçons bienpensants qui se cachent derrière la
menace nucléaire russe voir les restrictions économiques sans beaucoup d'effet
envers la Russie qui sont loin d'impressionner cet autocrate déjanté de Poutine
qui se permet même de sortir de son pays pour aller palabrer avec des chefs
d'états plus que douteux tranquillement !
Cette
guerre en UKRAINE est la plus grosse hypocrisie diplomatique internationale de
ses dernières décennies et ce sont les occidentaux et leurs peuples qui en
souffrent économiquement par l'inflation galopante qui augmente sans cesse !
Car nos
dirigeants grands bavards s'écoutant parler ne peuvent juguler tout en courant
après des ressources énergétiques que justement la Russie possède en quantité !
Quand on
voit comment réagi notre ministre Mr LEMAIRE pour l'augmentation des pensions
de retraites qui dit, non à celles-ci, on constate que ce gouvernement
soi-disant ingouvernable l'est toujours par la faute des Français qui ont réélu
le même président !
À la
rentrée en automne, à la vue de l'inflation et divers serrages de ceinture au
retour de leurs congés d'été, cela risque de se passer mal car ce n'est pas le
peuple Français qui a voulu ce conflit et cette politique qui va à la récession
subite déjà après cette pandémie pas totalement terminée sans compter une autre
avec cette variole du singe !
Car tout
est mal géré depuis 2017/18 sous ce précédent quinquennat macronien et le
suivant qui débute !?
CHRONIQUE.
En un peu plus de dix ans, les pays de l’OCDE sont passés d’un monde de
profusion à une économie de la rareté. Que s’est-il passé ?
QUAND DES PAYS DEMOCRATIQUES LIBRES COMME LA FRANCE
EVOLUES PERDENT TOUT BON SENS SIMPLES ILS SERONT PERDUS A TERME CAR N’ONT PAS
RETENU LES LECONS DU PASSE ANNEES 70 PAR EXEMPLE !
Dans les années 2010,
l'économie mondiale était clairement dans un régime de faible inflation. Même
lorsque les économies des pays de l'OCDE étaient au plein-emploi, en 2018-2019,
l'inflation y était très faible, comprise entre 1 % et 2 %. En
conséquence, les banques centrales avaient pu conserver des politiques
monétaires expansionnistes, avec des taux d'intérêt nettement inférieurs aux
taux de croissance, ce qui avait permis aux États de mener des politiques
budgétaires constamment expansionnistes, poussant ainsi fortement à la hausse
les cours boursiers, la valeur des entreprises, les prix de l'immobilier, ce qui
avait conduit à une forte hausse des inégalités de patrimoine.
Depuis la fin de la crise causée par le Covid-19, fin 2020, la situation est
devenue complètement différente. L'inflation dépasse les 8 % ou les
9 % aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni. Les salaires
augmentent de plus de 6 % par an aux États-Unis et vont grimper de plus de
5 % en 2023 dans la zone euro. Les banques centrales, même si
c'est à contrecœur, vont devoir passer à des politiques monétaires restrictives
(arrêt de l'assouplissement quantitatif et même, aux États-Unis, réduction
du bilan de la Réserve fédérale ; hausse des taux d'intérêt à court terme,
qui devraient atteindre à peu près 4 % à la fin de
l'année 2022 aux États-Unis et probablement 2 % dans la zone
euro).
On est donc passé brutalement d'un régime où, même au plein-emploi,
l'inflation reste inférieure à l'objectif de 2 % à un régime où des
tensions inflationnistes très importantes sont apparues. Qu'est-ce qui a
provoqué ce basculement de 2019 à 2021 ?
En réalité, les mécanismes qui avaient généré une inflation faible
dans les années 2010 se sont brutalement inversés. Il s'agit d'abord
des effets d'investissements très importants, jusqu'en 2014, dans le pétrole et
le gaz naturel, qui avaient conduit à des prix très bas des énergies fossiles.
Mais, sous la pression des opinions, des défenseurs de l'environnement et des
épargnants, ces investissements sont passés de 900 milliards de dollars
par an à 500 milliards, d'où un freinage très important de l'offre de
pétrole et de gaz et une forte hausse de leurs prix.
On a vu ensuite apparaître une forte rareté pour les autres matières
premières (les métaux non précieux, en particulier), pour le transport (conteneurs,
fret aérien) et pour les semi-conducteurs. Les causes de ces raretés sont
multiples.
Tout d'abord, à partir de 2020, la déformation de la structure de la
demande des services vers les biens : les consommateurs achètent
beaucoup plus d'équipements pour la maison, de mobilier, d'électronique et
d'informatique, consécutivement à l'augmentation du télétravail, du commerce en
ligne et de la numérisation des entreprises. Et la nécessité de produire
davantage de biens a conduit à une forte hausse de la demande d'énergie, de
métaux, de transport, de composants électroniques.
Ensuite, les désordres climatiques (sécheresses à répétition) ont par
ailleurs restreint les rendements agricoles de manière répétitive. Enfin, la
guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie ont réduit les importations
de pétrole, de gaz naturel, de métaux, de céréales… depuis la Russie et
l'Ukraine, privant le monde de 10 à 40 %, selon le cas, de ses
ressources en ces matières premières.
Il est aussi apparu une brutale modification de l'équilibre sur les
marchés du travail. La crise du Covid-19 a fait apparaître un
changement très important du comportement des salariés. Certains se sont
retirés du marché du travail ; d'autres ont refusé les emplois pénibles, à
horaires atypiques (dans l'hôtellerie-restauration, le transport, les services
à domicile, le nettoyage…). Il en a résulté, dans tous les pays de l'OCDE,
l'apparition de très sévères difficultés d'embauche des entreprises, à un
niveau jamais observé auparavant. En France, aujourd'hui, 2,5 % des
emplois sont vacants, non pourvus, alors que la moyenne historique est
inférieure à 1 %.
On est donc passé, de 2019 à 2022, d'un monde d'abondance à un
monde de raretés dans tous les domaines : travail, énergie, métaux,
matières premières agricoles, capacité de transport, composants
électroniques… Et ce basculement dans un monde de raretés explique
l'apparition brutale de l'inflation, et la nécessité pour les banques centrales
de revenir brutalement à leur politique historique de stabilité de prix.
Je suis
âgé, je publie des articles sur le point depuis + de 15 ans depuis que je suis à la retraite par distraction en
ayant l'impression que cela pourrait servir à quelque chose ou à certains
Les
hommes ont peut-être évolué en intelligence et savoir de tout ordre et
technicité scientifique mais n'ont pas encore pu éliminer le plus grand de
leurs défauts, le fameux chacun pour soi et égocentrisme maladif du plus fort
qui veut écraser le plus faible !
Et ont
presque tout mangé le gâteau de cette abondance aussi par leur imprévoyance et
orgueils démesurés qui seront leur perte !
Exemple :
La
voiture électrique et ses batteries pas encore fiables qu'il faut recharger
souvent que l'on nous oblige d'acquérir en nous la vendant plus cher et en
mettant la charrue avant les bœufs pour remplacer la vilaine à essence
polluante qui avait été plébiscitée pour tous dans les années 60 alors que l'on
avait réduit les transports en commun comme à PARIS avec le tramway supprimé
que l'on a remis partiellement mais en périphérie !
Il y a
pire cette pandémie toujours en cours qui a mis à genou nos vies quotidiennes
par de l'infiniment petit pas encore vaincu importé qui a fait à ce jour 150000
victimes et l'utopie punitive des écolos illuminés extrémistes empêcheurs de
tourner en rond!?
Comme les
humains ne veulent pas partager et ont perdu leurs bons sens de gens simples et
sont malheureusement gouvernés par des dirigeants de tous bords, fats à égo
démesurés, donneurs de leçons se croyant les plus intelligents que nous qui les
avons élus, pratiquant le chacun pour soi, destructeur et notamment bienpensant
donneurs de leçons (moralistes) dernière mode car ça fait bien soi-disant !
Les
gouvernances depuis + 2000 ans monarchies, républiques, démocratures,
dictatures et religions, les hommes n'ont pas évolués car semble-t-il incurable
car pas égaux et seuls les plus forts décident ou imposent leurs règles ou
dogmes religieux moyenâgeux c'est leur faiblesse par leur désunion !
Et surtout
ne pas donner tous pouvoir à un seul homme on voit ce que ça donne après (dixit
la RUSSIE !)