dimanche 31 juillet 2022

Variole du singe début de pandémie que l'état comme d'habitude a eu du mal à prendre en compte !

 

Ce qu'il faut savoir sur la variole du singe

ENTRETIEN. Symptômes, évolution, traitement... Le professeur Xavier Lescure, infectiologue à l'hôpital Bichat, fait le point sur la maladie et le virus.

COMME D’HABITUDE L’ETAT SEMBLE DEPASSE ET EST EN VACANCES D’ÉTÉ DE TOUTE FACON CELA NE CHANGE RIEN A CE PROBLEME SANITAIRE ?!

Le 1er juillet dernier, l'OMS faisait part de son inquiétude quant à la flambée des cas de variole du singe en Europe, dont le nombre avait triplé en quinze jours. Une semaine plus tard, en France, la Haute Autorité de santé préconisait d'élargir la vaccination préventive aux groupes les plus exposés, un avis suivi par le gouvernement.

Professeur des universités et praticien hospitalier à l'hôpital Bichat (AP-HP), Xavier Lescure fait le point sur la situation et revient sur les signes qui doivent alerter.

The Conversation : Comment le virus responsable de la maladie se transmet-il ? Quels signes doivent alerter ?

Xavier Lescure : Le virus Monkeypox, qui cause cette maladie, peut s'attraper en touchant les lésions (boutons, pustules) d'une personne infectée ou des objets qui ont été contaminés (linge, couverts, etc.). Il est en effet capable de survivre plusieurs jours sur les surfaces inertes. Il pénètre dans l'organisme par des microlésions de la peau, qui sont tout le temps présentes mais que l'on ne remarque pas forcément. Se gratter le nez avec des mains contaminées est une autre façon de s'infecter.


La phase d'incubation dure de six à treize jours. Elle est suivie par une phase prodromique, qui dure environ deux jours, pendant laquelle se manifestent les signes avant-coureurs de la maladie : fatigue, fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, augmentation du volume des ganglions lymphatiques…

Durant cette période, le virus est présent dans le sang. Il est possible qu'il puisse se transmettre par voie aérienne (via de grosses gouttelettes ou par aérosol). Toutefois, les preuves scientifiques manquent encore pour étayer solidement cette hypothèse. On considère donc que l'on est généralement peu – voire pas – contagieux durant cette phase, qui n'est pas constante chez tous les malades.

On devient, en revanche, contagieux une fois que les lésions apparaissent, car elles contiennent des virus. Initialement, les symptômes ressemblent à ceux de la varicelle à quelques différences près : les lésions ne sont pas tout à fait les mêmes et, surtout, leur localisation est différente. Contrairement à la varicelle, elles peuvent ici se développer sur la paume des mains ou la plante des pieds.

L'éruption caractéristique débute souvent sur le visage ou au niveau génital (en fonction du mode de transmission). Les lésions sont associées à des douleurs intenses, qui peuvent se manifester avant l'éruption de la lésion, et s'accompagnent souvent de ganglions.

En quoi cette épidémie diffère-t-elle de celles qui sont habituellement observées dans les régions où le virus est endémique, en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest ?

C'est la première fois qu'un si grand nombre de contaminations interhumaines est documenté. En Afrique, la transmission entre individus n'est habituellement pas très importante : quand le passage se fait de l'animal à l'humain, on constate quelques cas secondaires, mais l'épidémie s'éteint généralement d'elle-même.

Cette différence s'explique par l'émergence d'un autre mode de contamination dans les pays occidentaux : la transmission par contacts intimes, au cours des rapports sexuels. Pour l'instant, ces contaminations concernent les personnes à partenaires multiples, en très grande majorité des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes [au 6 juillet, seuls quatre femmes et deux enfants avaient été contaminés, NDLR].

Autre différence : dans les pays occidentaux, aucun décès n'est à déplorer pour l'instant [au 31 juillet, l'Espagne avait recensé deux décès et le Brésil un, NDLR] et il n'y a eu que peu d'hospitalisations. Une des raisons est que les patients touchés, des hommes jeunes principalement, ne sont pas à risque de forme grave. En outre, les surinfections bactériennes, courantes en Afrique et souvent responsables de l'aggravation de l'état des malades, sont prises en charge sans difficulté en France.

Rappelons que la vaccination contre la variole (qui protégeait aussi contre la variole du singe) a été stoppée après l'éradication de la maladie, voici plus de 40 ans. Cet arrêt n'est peut-être pas étranger à la réémergence du Monkeypox dans les pays du Sud, puis chez nous.

Les malades que nous recevons souffrent beaucoup, au point de devoir parfois recourir à la morphine.

Ce mode de transmission inédit se traduit-il par d'autres formes cliniques de la maladie ?

Oui. Les patients que nous recevons présentent des atteintes qui diffèrent assez fortement de celles décrites dans les zones d'endémie.

En plus des lésions dermatologiques classiques, on constate des angines importantes, des inflammations de la muqueuse rectale très douloureuses, des pharyngites, des atteintes oculaires (inflammation de la cornée), des inflammations de l'urètre… Par certains aspects, ces présentations cliniques rappellent les infections sexuellement transmissibles. Mais le port du préservatif ne suffit pas à se protéger de la maladie puisque le contact peau contre peau suffit à transmettre le virus.


Le virus Monkeypox peut s’attraper en touchant les lésions (boutons, pustules) d’une personne infectée ou des objets qui ont été contaminés (linge, couverts, etc.). © TUMEGGY/SCIENCE PHOTO LIBRARY / MTT / Science Photo Library via AFP

Même si la variole du singe est une maladie relativement bénigne, pour laquelle nous possédons des traitements et des vaccins, mieux vaut éviter de l'attraper… En effet, les malades que nous recevons souffrent beaucoup, au point de devoir parfois recourir à la morphine. Par ailleurs, les lésions peuvent laisser des cicatrices dysesthésiques, souvent situées sur le visage, ce qui peut s'avérer moralement difficile à supporter.

Enfin, la maladie touche à l'intime : elle peut mettre en lumière des comportements sexuels qui ne sont pas forcément toujours assumés.

Variole du singe : ce que disent les virologues

Le nombre de lésions peut varier d'une personne à l'autre. Sait-on pourquoi ? Peut-on en limiter la quantité ou infléchir leur évolution ?

Nous disposons actuellement de peu de données scientifiques concernant les raisons de la variabilité du nombre de lésions (qui est un indicateur de l'importance de l'atteinte : au-delà de 100 lésions, on est face à une forme dermatologique grave). Il dépend très probablement de la génétique de l'hôte. La quantité de virus au moment de la contamination joue peut-être aussi un rôle, tout comme le mode de contamination.

On ne peut rien faire pour limiter le nombre de lésions, mais on peut limiter le risque de surinfection bactérienne. Il faut, pour cela, éviter de trop se gratter, même si les lésions démangent. Les désinfecter et les recouvrir d'un pansement peut aider, sans compter que cela peut aussi limiter la transmission.

Certains traitements sont potentiellement capables de raccourcir la durée de l'évolution de la maladie. Il s'agit d'antiviraux : le tecovirimat, le brincidofovir et le cidofovir (par ordre de préférence, selon les recommandations du Haut Conseil de la santé publique). Mais ces médicaments sont difficiles d'accès. Ils sont indiqués dans les formes graves ou pour les personnes à risque de formes graves et peuvent, au moins en théorie, accélérer la cicatrisation.

Même si les malades sont peu contagieux, ils le restent longtemps, ce qui explique l’isolement de vingt et un jours préconisé en cas d’infection.

La variole du singe pourrait-elle circuler plus largement dans les mois à venir ?

Prévoir l'évolution de l'épidémie est à ce stade très difficile car les modèles mathématiques sont encore en cours d'élaboration.

La tâche est d'autant plus compliquée que le mode de transmission actuel est inédit et que les chaînes de transmission qui se mettent en place sont difficiles à établir. Il est compliqué, pour ne pas dire impossible, de retracer les contacts des personnes qui ont de multiples partenaires sexuels dans un contexte d'événement festif.

En outre, même si les malades sont peu contagieux, ils le restent longtemps, ce qui explique l'isolement de vingt et un jours préconisé en cas d'infection (soit dit en passant, l'adhésion à un isolement de trois semaines étant difficile à obtenir, les recommandations ont évolué vers un allègement afin d'augmenter l'adhésion aux contraintes concernant les situations les plus à risque).

Plus le temps passe, plus le risque que les contaminations s'étendent au-delà de la communauté initialement concernée augmente. Une crainte est que le virus finisse par atteindre des personnes à risque de développer des formes sévères. C'est le cas des personnes immunodéprimées, des enfants et des femmes enceintes : le Monkeypox est capable de passer le placenta, ce qui peut entraîner des fausses couches ; par ailleurs, les nouveau-nés peuvent aussi être contaminés au moment de l'accouchement.

Un autre risque potentiel est la mise en place de ce que l'on appelle une rétro-zoonose : le virus s'implante dans un réservoir animal vivant sous nos latitudes (comme les rongeurs, essentiellement), ce qui aboutirait à ce que la maladie devienne endémique dans nos contrées.

Dans ce contexte, la Haute Autorité de santé a recommandé le 8 juillet de proposer la vaccination aux « personnes les plus à risque d'exposition », à savoir « les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle ». Que pensez-vous de cette approche ?

Nous avons la chance, d'une part, d'avoir un vaccin de troisième génération bien toléré, sur lequel nous avons du recul avec d'autres micro-organismes, et, d'autre part, de faire face à une maladie qui, pour le moment, ne concerne qu'une population assez facile à cibler.

Déployer la vaccination à destination des personnes qui ont de multiples partenaires sexuels est donc probablement un bon moyen d'éviter que l'épidémie se propage. La balance bénéfice-risque, que ce soit à l'échelle individuelle ou collective, est clairement favorable. C'est probablement la meilleure solution.

La question est désormais de savoir si la vaccination va pouvoir être rapidement déployée. C'est important, car la saison estivale, propice aux rencontres, aux manifestations culturelles de masse, pourrait accroître les transmissions groupées et aboutir à une propagation plus large de la maladie.

Heureusement que l'OMS a déclenché l'état d'alerte maximum car en France surtout nos autorités politiques ont eu du mal à prendre des décisions rapides à l'image de notre gouvernement macronien en disant en plus que ces virus et cette pandémie n'étaient pas graves !

Sauf que le nombre de cas augmente et qu'enfin des centres de vaccination rouvrent et que des doses de vaccins ne sont pas encore assez importantes!

Parallèlement cela ressemble bien à une MST puisque consécutif à des rapports sexuels homosexuels entre hommes, un peu comme pour le SIDA

Et potentiellement contagieux avec des individus saints et le port de préservatifs ne protégeant pas assez des contaminations !

Nous allons en plus subir une foule d'information médiatique de soi-disant épidémiologistes ou scientifiques dit émérites dont a pu juger la pauvreté d'explications voire le manque de jugement précis ou connaissances scientifiques rien que pour la Covid toujours là et même pour le SIDA très ancien qui sévit toujours dans certaines communautés !

Le premier problème à découvrir c'est comment il est arrivé en France ou en Europe et par quels moyens précis !

Car pour l'instant de la part du ministre de la Santé et du gouvernement en général et où notre président à Bregançon pour ses congés rien de simple début d'informations pour ne pas effrayer les Français mais c'est inutile, le mal est déjà fait par les médias !

Nous sommes habitués à être mal protégé ou mal informé par ces gouvernements macronien donc rien de nouveau quand on enchaîne ces divers problèmes sanitaires !?

Le problème pour la santé au niveau mondial c'est que ces pandémies virales diverses augmentent et semblent nouvelles ou inconnues sans remèdes pour l'instant inefficaces hormis d'éventuels vaccins à effets partiels !

Jdeclef 31/07/2022 16h57

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Il ferait bien d'éteindre ses incendies politiques personnelles et prétentions en montrant trop qu'il lorgne sur 2027 !

 

Michel Richard – Bruno Le Maire sur tous les feux

CHRONIQUE. Il est de tous les débats budgétaires à l’Assemblée. Mais pas seulement pour veiller au sérieux des finances publiques.

C’EST UNE COPIE CONFORME DE SON PATRON PETIT BOURGEOIS QUI IGNORE LE PEUPLE D’EN BAS (OU DE PEU…)

Pour un peu, les cinq premières années qu'il a passées à Bercy apparaîtraient comme de tout repos.

La jacquerie des Gilets jaunes qu'il a fallu éteindre avec ce grand débat dont se chargeait Macron mais qui n'allait pas sans son adjuvant financier, ce n'était pourtant pas ordinaire ! Le Ségur de la santé, le Beauvau de la sécurité et autres urgences réclamant des secours budgétaires, ce n'était pourtant pas rien. Carrément extraordinaire, lui, ce pays que le Covid a mis à l'arrêt et qu'il a fallu mettre sous respiration artificielle à coups de PGE (prêts garantis par l'État) et autres dispositifs pour sauver les entreprises, nationaliser les salaires et éteindre le feu partout où il se déclenchait.

Le « quoi qu'il en coûte » décrété par Macron restera dans les annales. Bruno Le Maire en était le maître d'œuvre. À quelques détails près, peu lui reprochent ces grandes manœuvres qu'il a fallu inventer, et peu critiquent leurs effets.

Plan de résilience : le nouveau « quoi qu'il en coûte »

Et si tout ça, aujourd'hui, se révélait être des faits d'armes, certes flatteurs, mais plus faciles que ce qui l'attend ? Moins contestés, moins chauds, en tout cas ? Car c'est une bataille de chaque jour que mène Le Maire devant une assemblée où le gouvernement n'est plus maître chez lui. Où, presque seul contre tous, il doit veiller à ce que les dépenses publiques ne partent pas en vrille tout en se montrant accommodant, faute de quoi le blocage parlementaire sanctionnerait aussitôt son intransigeance. Rarement l'a-t-on vu aussi batailleur, emporté, furieux même. Se bagarrant comme un beau diable contre le moindre amendement jugé déraisonnable. Mais, en même temps, devant convaincre, composer, négocier, lâcher du lest, jusqu'à céder. Toutes souplesses d'échine dont son tempérament n'avait guère fait preuve jusqu'alors. Et tempêter aussi.

Un exercice délicat pour quelqu'un qui veut en outre gagner dans son parcours ministériel au long cours ses galons de présidentiable. Car, bien entendu, il n'est pas le seul à savoir que Macron en aura fini avec l'Élysée en 2027, qu'il faudra bien quelqu'un pour prendre sa suite, et pourquoi pas lui, si fidèle pilier du macronisme ?

Ses prestations à l'Assemblée n'ont donc pas d'importance que budgétaire. Il ne faut pas seulement injurier l'avenir, il faut le préparer.

Avec Les Républicains, notamment, le groupe le plus disposé à une opposition constructive, celui avec qui le compromis est le plus négociable. Et voilà donc – quelle étrange situation – Bruno Le Maire, ministre venu de la droite, renégat au parti de droite, face aux représentants de ce même parti que le macronisme n'a eu de cesse de démolir et qui n'auront de cesse de se venger. Il y a configuration plus commode ! C'est avec eux que le ministre doit dealer, et, pour l'heure, ça ne marche pas si mal. Sans espoir d'avenir ? Laurent Wauquiez est certes mieux placé pour séduire Les Républicains. Mais sait-on jamais, les respecter, les amadouer, ça peut servir un jour, fût-il lointain… Jusqu'à renouer, sait-on jamais…

Ce n'est pas tout : toujours à droite, quoique dans l'orbite macronienne, plane la concurrence d'un autre renégat de la droite, Édouard Philippe, volontiers provocateur. Aussi, quand les troupes de l'ancien Premier ministre s'avisent de voter une dépense contre l'avis du gouvernement, Bruno Le Maire ne laisse rien passer. Publiquement, et non sans violence, il confond son ancien chef, dénoncé comme chantre hypocrite du sérieux des finances publiques. Une manière de présenter sa carte de visite !

Cotta – La singularité de la nouvelle Assemblée

Le débat et le vote, à la rentrée, du budget de l'État promettent d'être aussi sportifs. Bruno Le Maire en sera. Avec toutefois, à ses côtés, le nouveau ministre du Budget, Gabriel Attal, un macroniste pur sucre dans sa maison. Se méfier ?

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Car ces 500 millions économisés sur le dos des retraités qui eux votent et s'en souviendront comme moi surtout quand on dépense des milliards souvent mal utilisés!

C'est un ministre macronien totalitaire qui n'aime pas le peuple comme son patron qui les dédaigne alors lui, il serre les boulons jusqu'à casser le pas de vis !

Si LFI ou la NUPES lui tirent dans les pattes à boulets rouges se serait mérité, pourtant je n'ai pas voté pour eux !

Et pour ceux qui disaient que le pays serait ingouvernable et bien là, ils peuvent encore faire mal au peuple lambda, vache à lait toujours bon à traire !

Les Français croyaient avoir gagné suite à ces élections législatives à majorité relative pour le président et son gouvernement, ce n'était pas suffisant !

La il a de la chance car les Français sont encore en vacances à se faire bronzer mais avec le taux d'inflation qui augmente et les mesurettes poussières pour cacher celle-ci sous le tapis, ils se réveilleront en automne et là Mr LEMAIRE et le président auront du souci à se faire car les Français sont rodés aux manifestations et désordres à l'exemple des gilets jaunes !

Car cette lutte pour le pouvoir d'achat n'est qu'un pétard mouillé qui va faire pschitt !

Car avec la récession qui se profile, la ficelle cassera car les Français n'en sont pas responsables des mauvaises politiques internationales ou nationales voire même sanitaires mal gérées !

Ils se sont trompés en réélisant le même président par peur du lendemain qui en a profité facilement mais son 2eme quinquennat démarre aussi mal que le 1er qui s'est terminé !

Jdeclef 31/07/2022 14h23

Les humains sont les êtres les plus évolués dans l’échelle des espèces vivantes sur notre terre dotée d’intelligence (pas si sûr ?!) TRUMP + POUTINE çà ferait trop !?

 

Gérard Araud – Trump, candidat naturel du Parti républicain en 2024 ?

CHRONIQUE. L’aura de l’ancien président n’est plus aussi forte dans son camp. Mais qui osera défier la bête politique et affronter la fureur de ses supporteurs ?

UN VIEUX CANDIDAT DANGEREUX DE PLUS POUR LA PAIX DU MONDE !

Donald Trump a prononcé, mardi, son premier discours à Washington depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche. La presse américaine y voit son retour dans la vie politique, ce qui est curieux dans la mesure où il ne l'a jamais vraiment quittée. Non seulement il n'a cessé de commenter les événements et d'apporter son soutien à des candidats républicains aux élections locales, mais il hante, qu'il le veuille ou non (et il le veut !), les réflexions de la droite américaine. Il la hante d'abord de manière idéologique dans la mesure où il a introduit une autre manière de faire de la politique, sur le fond comme sur la forme. Son héritage populiste, fait de rupture en comparaison des politiques conservatrices traditionnelles, de violence verbale et de controverses permanentes, est une tentation à laquelle peu de jeunes politiciens républicains résistent aujourd'hui. Quel que soit le candidat républicain en 2024, il y a donc fort à parier qu'il suivra une feuille de route « trumpienne ».

Le jour où Trump a voulu rejoindre les émeutiers du Capitole

Mais Trump hante aussi son parti avec la question de son avenir personnel. Nul ne doute qu'il ne veuille prendre sa revanche en 2024. Or, à droite, ce ne sont pas seulement ceux qui rêvent de concourir qui s'en inquiètent, mais aussi tous les analystes qui craignent que le « tout sauf Trump », qui a largement expliqué la victoire de Biden en 2020, ne se renouvelle en 2024. Au-delà même des frontières du Parti républicain, une large majorité d'Américains exprime le vœu qu'il ne se représente pas.

Doutes, conseils, analyses des uns et des autres, soyons assurés que Trump n'en a cure. Le narcissique pathologique qu'il est ira de l'avant s'il le peut. En d'autres termes, sauf ennui de santé ou judiciaire, il nourrit l'intention ferme de se venger de ceux qui lui ont « volé » sa réélection en 2020, ce dont il reste persuadé, quelles que soient les preuves irréfutables en sens inverse. Il sera donc candidat. La question n'est pas là.

Un ticket Trump-DeSantis ?

Comment Trump prépare sa revanche

Elle est d'abord dans sa capacité à emporter les primaires républicaines. Certes, les plus modérés dans son propre parti ne veulent pas de lui ; certes, il est apparu, mardi, à Washington, sans flamme et n'y a fait que répéter ses antiennes habituelles qui, dépouillées de sa verve et de ses provocations, sont bien plates ; certes, des politiciens ambitieux plus jeunes que lui reprennent avec talent ses recettes, que ce soit le gouverneur de Floride, DeSantis, le sénateur du Texas, Cruz, ou d'autres. Mais oseront-ils l'affronter alors que l'emprise de Trump sur les militants de leur parti reste forte ? Oseront-ils susciter sa vindicte alors qu'ils peuvent plus sûrement se positionner pour sa succession quatre courtes années plus tard ? Déjà, beaucoup évoquent un ticket Trump-DeSantis pour 2024.

Si les républicains en faisaient leur champion, pourrait-il battre son adversaire démocrate ? Écartons d'abord l'obstacle de l'enquête parlementaire sur l'invasion du Congrès, le 6 janvier 2021. Il y a longtemps que les Américains soit s'en désintéressent, soit en ont conclu qu'il s'agissait d'une manœuvre politique pour essayer de salir le président sortant. Pour bien des républicains, ce n'est qu'une répétition des deux procédures de destitution lancées par les démocrates contre Trump, qui n'ont pas abouti, où ils ne voyaient qu'une tentative de l'establishment de revenir sur la victoire électorale de 2016. Les auditions au Congrès n'intéressent que ceux qui sont déjà convaincus. Si les procédures débouchaient sur une mise en cause judiciaire de Trump, le risque de violences serait d'ailleurs grand dans le pays, tant quantité d'Américains en seraient indignés.

« La loi sur l'avortement fracture le pays comme la précédente guerre civile »

Les insuffisances de Biden

D'ici à 2024, de l'eau politique aura coulé sous les ponts. Heureusement pour les démocrates qui, confrontés aujourd'hui à une inflation galopante et à l'augmentation de la criminalité, risquent de le payer cher aux élections législatives de novembre 2022. Il est probable qu'ils y perdront le contrôle d'une ou des deux Chambres. Ils peuvent affirmer que c'est injuste, qu'inflation et criminalité sont l'héritage de leurs prédécesseurs, mais ce qu'ils ne peuvent pas contester, c'est l'incapacité de Joe Biden à galvaniser les Américains. Un pays en crise n'a pas besoin d'un sympathique grand-père aux lapsus et aux oublis qui se multiplient, mais d'un « commandant en chef » qui indique la voie et convainc qu'on le suive. Déjà, en 2020, grâce au confinement imposé par le Covid-19, beaucoup pensaient qu'il ne l'avait emporté car il n'avait pas eu à mener vraiment campagne. Alors en 2024 ? Pourra-t-il réellement se représenter comme il l'annonce ? Dans ce cas, à 82 ans, avec ses dérapages cognitifs, fera-t-il le poids face à un Trump qui, certes, aura 78 ans, mais qui reste, contrairement à lui, une « bête de scène », pleine de brutalité et d'énergie ?

La plupart des experts écartent Kamala Harris, la vice-présidente, en affirmant qu'elle a échoué dans un poste, il est vrai, ingrat. Pourquoi pas un autre candidat démocrate, un sénateur ou un gouverneur dans un pays où un quasi-inconnu peut l'emporter, comme Carter, Clinton ou Obama l'ont démontré en leur temps ? En tout cas, pour la gauche américaine, le temps presse, comme le prouvent certains commentaires où perce la panique d'une victoire de Trump ou d'un simili-Trump en 2024.

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Donc le plus grand prédateur de l’homme c’est lui-même tant que l’on ne voudra pas le comprendre et l’intégrer correctement ont coure à notre perte et le monde et ses technologies de plus en plus performantes sont à double tranchant car ce sont les hommes qui les inventent et les mettent en place !

Mais les hommes ayant une conscience bonne ou mauvaise qu’ils ne peuvent dissocier sont éternellement sur la défensive pour survivre quelque fois en plus au dépend des autres depuis la nuit des temps !

C’est notre forme de sélection naturelle malgré ce que peuvent dire nos nouveaux bienpensants donneurs de leçons moralistes mais hypocrites qui ne peuvent s’empêcher de penser qu’à eux !?

Car pour employer un langage populaire « tout le monde n’est pas beau et gentil » !?

La théorie de la sélection naturelle permet d'expliquer et de comprendre comment l'environnement influe sur l'évolution des espèces et des populations en sélectionnant les individus les plus adaptés, et elle constitue donc un aspect fondamental de la théorie de l'évolution.

Le reste n’est que du bla-bla souvent politique pour enfumer les peuples du monde (chacun pour soi et Dieu pour tous pour ceux qui y croient où « vivre et laisser mourir » les hommes en paix si possible !)

Les hommes et leurs populations lambdas si influençables sont les meilleurs pour créer leurs propres malheurs (ce grand pays les USA que l'on appelle miracle américain) qui d'éteint sur l'Europe occidentale car issus par leur histoire ancienne de l'immigration européenne depuis le XVI eme siècle et leur république à 50 états fédéraux jusqu'à ce jour depuis leur constitution de 1787 appuyé par la France de Louis XVI !

Qu'on dit pays le plus libre du monde pas si sûr ?!

Jdeclef 31/07/2022 12h30


Encore un multi cultivé très critique qui a su profiter jusqu'à présent des avantages divers pour en plus donner des leçons !?

 

Ai Weiwei : « L’Occident a atteint un stade critique »

ENTRETIEN. L'artiste chinois en exil livre au « Point » une vision pessimiste des démocraties libérales comme de la Chine, les renvoyant dos à dos sur le plan idéologique.

POUR FAIRE SIMPLE LA CHINE ENVAHISSANTE C’EST REVEILLEE ET CE VIEUX PERIL JAUNE DEVIENT UNE OMELETTE A SUVEILLER DE PRES AVANT QU’ELLE NE DEBORDE !

Né à Pékin en 1957, fils du célèbre poète chinois Ai Qing (艾青), Ai Weiwei (艾未未) est considéré comme l'un des plus grands artistes contemporains. Connu mondialement pour avoir créé des œuvres révolutionnaires, tant sur le plan artistique que politique, il est devenu une figure majeure de l'opposition au pouvoir chinois. Se définissant comme un « postimpressioniste », il a été influencé par Van Gogh. La peinture lui permit d'ailleurs d'échapper à la réalité communiste qui, dit-il, n'était pour lui qu'un « désastre permanent ». Certaines de ses œuvres seront présentées à l'automne au musée Guimet à Paris. Son père, Ai Qing, fut un proche de Mao Zedong et le poète le plus prisé en Chine jusqu'à sa disgrâce en 1957, lors de la campagne antidroitière. Dans son livre, 1000 ans de joies et de peines (Buchet-Chastel), Ai Weiwei explique : « Le pillage des richesses foncières dépasse de loin toutes les autres formes d'accumulation du capital en Chine. » Depuis son départ pour l'étranger, l'intellectuel est devenu un activiste influent dont la mission se résume à quelques mots : les valeurs universelles s'appliquent à tous les pays du monde, y compris la Chine.

Le Point : Quel regard portez-vous sur l'Occident en ce moment ?

Ai Weiwei : Si l'on observe l'Occident dans une perspective globale, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous avons assisté à la naissance d'une société plus démocratique qui a bénéficié d'une liberté extraordinaire. En ce qui me concerne, j'ai passé douze ans aux États-Unis, de 1981 à 1993, puis vingt-deux ans à Pékin. Depuis 2015, je vis à l'étranger, et je vois l'Occident confronté aujourd'hui à d'énormes problèmes. Nombre de ces diffcultés sont des conséquences directes de l'époque coloniale. Nous sommes aujourd'hui entrés dans une nouvelle époque postcoloniale, celle de la globalisation, de l'avènement d'un nouvel ordre mondial.

Pour de nombreuses raisons, l'Occident a atteint un moment critique. Il a bénéficié, depuis ces trente dernières années, d'une période de prospérité accompagnée d'un développement rapide, qui provient essentiellement de cette globalisation en cours. Elle a d'ailleurs aidé la Chine, comme d'autres, à se développer, mais aussi à devenir des concurrents. Lorsque ce phénomène a commencé, personne n'y a prêté attention car l'idée était avant tout de tirer profit d'un marché en rapide expansion. L'Occident en a profité pour exporter dans ces pays tous les problèmes engendrés par la globalisation, dans le secteur de l'emploi, par exemple, tout particulièrement en Chine. Tout ce que l'Occident ne pouvait pas ou ne voulait pas produire, la Chine acceptait de le faire, sans broncher, même si cela pouvait engendrer l'illégalité, l'empoisonnement même, les abus, les droits bafoués des ouvriers.

Aujourd'hui, la société occidentale ne parvient pas à transformer ces avancées en réels progrès dans son mode de vie. Les fruits, les légumes, mais aussi une myriade de produits de consommation sont disponibles, à profusion. Parallèlement, la société s'est transformée avec l'apparition d'une nouvelle génération qui cherche à comprendre ce nouveau monde. Tout a effectivement changé à un point incroyable ! La technologie y a aussi contribué. Et voilà l'Occident confronté à des problèmes de nature morale dans cette lutte acharnée à laquelle se livrent les êtres humains au sein de cette nouvelle société. Une société engagée dans une étape où la moralité est devenue une question majeure. Une autre question est celle des effets de la concurrence avec la Chine, bientôt aussi avec l'Inde et avec d'autres pays. L'Occident ne pourra plus continuer longtemps ainsi.

Certes, vous autres, Occidentaux, conservez encore une certaine avance, mais la Chine et d'autres pays rattrapent leur retard. À cela s'ajoutent d'autres problèmes graves tels que les atteintes à l'environnement, la baisse des ressources du sol et de l'eau, l'immigration, les guerres régionales comme celle en cours en ce moment. Comment résoudre tous ces problèmes ? Les solutions techniques n'y suffiront pas, car le mal est plus profond. Il s'agira de trouver une approche globale : le monde trouvera-t-il des solutions à tous ces problèmes engendrés par un développement trop rapide ?

Comment vivez-vous vos liens avec l'Occident ? Quel bénéfice en avez-vous retiré ? Qu'avez-vous appris ?

Enfant, en « exil intérieur », en 1958. Ai Weiwei a grandi dans les camps de rééducation où était envoyé son père, Ai Qing, célèbre poète, ancien proche de Mao, tombé en disgrâce lors de la campagne antidroitière. © Collection personnelle/SP

Fondamentalement, je suis un dissident. Pas vraiment sur le plan politique : je suis plutôt entré en dissidence avec toute forme d'autoritarisme, du fait de ce que mon père a vécu. Il a fait ses études à Paris dans les années 1930 puis, de retour en Chine, il a été jeté en prison par les autorités communistes. Il avait été arrêté une première fois par les nationalistes du Guomindang qui l'avaient condamné à six ans d'emprisonnement. L'année de ma naissance, en 1957, les communistes l'ont relégué dans le nord-est de la Chine puis, plus tard, dans la région du Xinjiang, dans le nord-ouest du pays. Au total, mon père a passé vingt ans de sa vie en exil intérieur. C'est ainsi que j'ai grandi, avec ces camps de rééducation pour environnement immédiat. J'ai passé cinq ans dans une sorte de trou creusé dans la terre. Mon père était forcé de nettoyer les toilettes publiques. C'était là les pires conditions qu'un être humain pouvait expérimenter. Vous n'étiez pas mieux loti qu'un animal. C'était là le fondement de mon éducation : vivre dans cet enfer quotidien. Je réalisais à quel point une société peut devenir brutale, irrationnelle et inhumaine. J'ai ainsi eu le désir de quitter la Chine pour découvrir une autre réalité, et j'ai opté pour les États-Unis.

Une fois arrivé là-bas, je me suis mis à étudier les arts. Mais, très vite, j'ai découvert combien il était difficile, voire impossible, pour un jeune étudiant chinois qui parlait mal l'anglais de survivre. C'était très dur. Bien sûr, il m'était possible de gagner quelques poignées de dollars et de payer mon loyer. Mais, vous voyez, j'ai alors compris que le capitalisme ne vaut pas beaucoup mieux que le communisme dans le registre de l'humanisme. Certes, il vous est loisible de critiquer qui vous voulez devant quiconque veut bien vous écouter. Le fait est que le capitalisme s'accompagne d'une forme de brutalité qui peut être comparée, dans une certaine mesure, à celle du communisme.

Au bout de douze années, moi qui pensais ne jamais revenir en Chine, j'ai pris la décision d'y retourner. Mon père était gravement malade, c'était peut-être la dernière occasion de le voir. J'y ai finalement passé vingt-deux ans; C'était la période où la Chine était vraiment en train de rattraper son retard. Tout changeait très vite. Mais je n'ai plus jamais aimé cette Chine-là, c'était devenu le diable. Le régime en place en était venu à tout contrôler, les cerveaux des gens, leurs pensées. Du plus haut jusqu'au plus bas de la hiérarchie, tout, absolument tout, est surveillé, chaque ruelle, chaque croisement… La technologie et la pandémie de Covid-19 ont fini de lui donner les moyens de s'emparer de la totalité de la vie de la population.

Le principal objectif est d'intimider, de faire peur. Ils déploient des efforts gigantesques pour s'introduire dans tous les aspects de la vie des gens. Pour les dirigeants chinois, prendre le contrôle est une question de vie ou de mort. S'ils relâchent leurs efforts en la matière, tout risque de s'écrouler. Pour la simple raison que ce régime n'a aucune légitimité. Et là vous réalisez leur degré de couardise dans une société où règne un empereur : son pouvoir ne vient pas de la négociation mais de l'intimidation, de la peur et du contrôle.

Ai Weiwei : « Le contrôle de l'État chinois est devenu encore plus efficace »

Ne pensez-vous pas que l'Occident, en particulier les États-Unis, a fait preuve de naïveté à l'égard de la Chine ?

Il ne s'agit pas de naïveté, mais de la nature même du capitalisme, celle d'un monstre qui est attiré par l'odeur du sang. Le capitalisme n'est pas très sophistiqué. Je suis désolé, mais c'est une réalité objective. Les Occidentaux confondent souvent générosité et naïveté. Cela n'a rien à voir, car l'intention reste celle de la recherche du gain, de faire de l'argent.

Pensez-vous que l'Europe a désormais quitté la marche de l'Histoire ? Quel peut être son rôle aujourd'hui ?

L'Europe est, elle aussi, pragmatique. Si le soleil tape dur, s'il fait chaud, vous n'avez plus besoin de porter votre veste. Vous pouvez l'enlever. Peut-être même n'avez-vous plus besoin de porter une chemise s'il vous vient l'idée de plonger dans la mer. Ainsi, l'Europe n'a-t-elle plus besoin de ces vieux costumes qui ne servent plus à rien. La réalité est que le monde est toujours divisé. Bien sûr, il reste des situations où les intérêts en Europe sont convergents. Il en va ainsi de la France, du Royaume-Uni ou de l'Allemagne. Mais, quand vient le moment de faire le bilan et de compter les billets, les divisions sont de retour et la concurrence reste la norme. Je ne sais pas combien de temps cette situation va perdurer et même peut-être empirer encore. Car il faut bien voir que les intérêts nationaux ne cessent de prendre de l'importance. Mais aussi longtemps que les intérêts resteront convergents en Europe, elle restera unie.

Mais ne pensez-vous pas que la guerre en Ukraine a commencé à changer ces mentalités ? Surtout en Europe ?

En effet, cette guerre a ramené les Européens à la réalité. Les liens entre les Européens s'étaient quelque peu délités et aujourd'hui le conflit en Ukraine a conduit l'Europe à revenir dans le jeu avec les États-Unis. Et voilà que ces derniers en profitent pour retrouver un certain ascendant. L'Otan aussi. Mais rien n'est encore joué, l'Union européenne peut bénéficier de davantage d'unité ou de son exact contraire. On pouvait avoir l'impression que l'une des conséquences de la guerre en Ukraine serait peut-être l'apparition d'un monde multipolaire dans lequel les pays de petite ou moyenne envergure pourraient de nouveau se faire entendre. Or c'est peut-être l'inverse qui se produit : le monde reste divisé en deux camps, d'un côté ce que l'on nomme les démocraties et de l'autre les régimes autoritaires. Peut-être ces régimes sont-ils devenus plus sophistiqués qu'ils ne l'étaient il y a cinquante ou soixante-dix ans. À cette époque, l'idéologie reposait sur des bases très simples, voire simplistes : d'un côté l'Occident capitaliste et de l'autre le monde communiste. Aujourd'hui, les dirigeants le disent sans s'embarrasser de formules de politesse : ce qui compte, c'est la recherche du profit dans un monde qui reste interdépendant. Bien avant que l'on s'attache à parler d'idéologie, l'urgence est celle des contrats à signer, des opportunités à saisir. L'idéologie reste néanmoins dangereuse car elle dresse les populations les unes contre les autres, étant par essence un facteur de divisions. La situation actuelle est celle d'une lutte à mort de nature capitalistique. Or celle-ci est aussi dangereuse, car l'on voit apparaître des riches et des ultrariches. Dans cette guerre à outrance, les pauvres risquent fort de bientôt devenir complètement inutiles. C'est déjà le cas dans les pays capitalistes. Les nantis n'ont plus besoin des pauvres. Quant au marché pour les consommateurs, il se déplace peu à peu vers la Chine ou d'autres pays émergents. Ce déséquilibre est bien là et il engendre la concurrence avec des pays qui veulent rattraper leur retard.

Vous êtes un artiste et un intellectuel. Ne pensez-vous pas que le matérialisme est insuffisant pour les êtres humains ? N'ont-ils pas besoin de davantage de spiritualité, d'une identité culturelle forte ? N'est-ce pas aussi le cas en Chine ?

Ai Weiwei sur les rives de Lesbos, en Grèce, en 2016. Humaniste et exilé, l’artiste chinois était venu rendre visite aux migrants arrivés en masse sur l’île grecque. © Collection personnelle/SP

Vous touchez là un sujet très intéressant. Oui, la spiritualité est indispensable. Ces questionnements sur le sens de la vie, pourquoi est-on sur cette terre ? La vie n'est qu'un passage. Il est plus que jamais crucial pour les êtres humains de s'interroger sur ces questions. Parmi elles, évidemment, figure la peur de mourir. La vie et la mort, vaste débat ! La question centrale est celle de la nourriture pour les âmes. En Occident, pendant longtemps, l'idée dominante avait été celle de la satisfaction immédiate de ses désirs et de ses besoins. Jouir de l'instant présent. Le confort, la sécurité : voilà bien une erreur de la pensée dominante. Comment, dans ces conditions, peut-on parler de l'intérêt de l'éducation, de la place de l'individu dans une communauté ? De tout cela découlent des problèmes nouveaux.

S'agissant de la démocratie et des valeurs universelles, êtes-vous d'avis que, un jour, elles finiront par s'imposer ?

Il existe bien des variantes en démocratie. Je ne sais toujours pas quel est le modèle qui fonctionne le mieux. Dans ce monde d'aujourd'hui, la démocratie repose essentiellement sur l'éducation donnée aux gens, leur degré de conscience, leur droit de choisir le régime politique qu'ils veulent.

Reformulons la question. Les valeurs universelles ont été édictées en 1948 aux Nations unies. Il y en a cinq : des élections libres, le multipartisme, une presse libre, une justice indépendante et la liberté d'expression. Ces valeurs universelles seront-elles un jour adoptées par toute l'humanité ? Qu'en pensez-vous ?

Un nombre croissant de pays vont probablement les adopter. En ce qui concerne la Chine, la conception des droits humains est totalement différente de celle de l'Occident. Par essence, elle est biaisée et même fausse. Mais la conception de l'Occident est, dans une certaine mesure, tout aussi hypocrite. On parle de la liberté d'expression, mais que représente-t-elle, en vérité ? Tout le monde peut s'exprimer. Prenons la Fondation Bill-Gates. Récemment, elle a décidé de verser une forte somme d'argent. Cette donation va au Spiegel en Allemagne, au Guardian ou à la BBC au Royaume-Uni, ou encore à CNN aux États-Unis. Chacun de ces médias a reçu 16 000 ou 17 000 euros dans le cadre d'une opération de relations publiques de cette fondation qui, au total, a ainsi dépensé quelques centaines de millions d'euros.

Une évidence s'impose : les médias occidentaux sont tous sous la coupe de financiers dont l'objectif prioritaire reste le profit. Selon une enquête menée par l'université Columbia de New York, la Fondation Bill-Gates a dépensé plus de 300 millions d'euros ces deux dernières années dans le but unique de réaliser une opération de relations publiques servant les intérêts de Bill Gates. Le lobbying est devenu une véritable culture. Tous les gouvernements dégagent un budget pour des opérations de lobbying. La plus grande menace qui pèse sur les valeurs universelles aujourd'hui est celle de la recherche de profits par les grandes entreprises. Bien entendu, la Chine ignore ces valeurs. Mais il appartient à l'Occident de les protéger.

Xi Jinping, un Staline made in China

S'agissant du président Xi Jinping, songe-t-il à son intérêt propre, celui de rester dans l'Histoire de son pays, ou au bien-être de son peuple ?

Xi Jinping, tout comme Deng Xiaoping ou d'autres dirigeants chinois, fait partie de la nation chinoise. Même si, bien sûr, il pense à lui et à son avenir, Xi Jinping pense à son peuple. Je ne crois pas qu'il soit uniquement intéressé par lui-même et ses ambitions. Mais ce n'est pas la même chose s'agissant des dirigeants occidentaux. Le problème pour eux est qu'ils sont entourés de bureaucrates et que leur mandat est limité. Ils ont peu de temps pour agir, ils n'ont pas le temps de satisfaire leurs ambitions, qu'elles soient d'ordre politique ou d'une autre nature. Ce n'est pas le cas de Xi Jinping, de Deng Xiaoping et même de Mao Zedong. Je pense que Xi Jinping veut faire son job. En Chine, nous avons aussi ce dicton : « Buzai qiwei, bumu cherong » (不在其位 补木车荣), ce qui signifie : « Si vous n'êtes pas dans la même situation, vous ne pouvez pas savoir. » Puisque vous n'êtes pas à leur place, il vous reste la possibilité de les observer en train de jouer aux échecs ou au go.

Êtes-vous un communiste ? Un libéral ? Qu'est-ce qui vous fait avancer ?

Je dirais que je suis simplement un être humain sur cette terre. Je ne suis ni communiste ni capitaliste. Mais il reste que je suis partie prenante à ce combat entre êtres humains. Souvenons-nous de Karl Marx ou de Lénine qui parlaient de lutte des classes. Comment les humains s'en sortent-ils face à tous ces bouleversements que nous vivons aujourd'hui ? Le capitalisme fait partie du darwinisme : la volonté de gagner par la sélection naturelle. Nous parlons de l'environnement, de la nature, de la meilleure façon de vivre ensemble, mais les êtres humains ont besoin d'une sorte de révolution car, sans elle, on s'approche d'un suicide collectif. Bien sûr, la situation actuelle a ses avantages. La concurrence, par exemple. La compétition nous amène à nous dépasser. Mais l'aspect le plus terrible de la nature humaine est cette course effrénée au profit et à l'argent. Comment trouver des solutions à cet état de fait ? La philosophie nous aidera sans doute à trouver le bon équilibre.

Quel rôle doit être celui des arts pour prendre part à l'élaboration d'un monde nouveau ?

L'art est l'une des facettes de l'humanité. Il ne lui est pas possible de changer le monde à lui tout seul. Le plus important pour nous est de nous connaître nous-mêmes. Nous devons nous regarder dans un miroir pour nous comprendre et, ensuite, aller ensemble de l'avant. Sans se regarder dans un miroir, nous pouvons vivre, certes, mais quelle tristesse !

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défauts et bien faits de ce monde qui change que se soit le communisme ou le capitalisme ou la liberté pas totale mais dirigée par des bien pensants hypocrites donneurs de leçons plus intelligents qui s'ingénient à vider les cerveaux de certains plus faibles dans les peuples du monde qui effectivement change par les progrès quelquefois artificiels qui vont plus vite qu'eux !

En fait ce monde change de plus en plus vite çà c'est un fait quand on se base à titres d'exemples sur nos guerres multiples et notamment les plus grandes mondiales mais pas seulement car il ne faut pas oublier le mysticisme religieux qui pollue ses changements et empire ce qui souligne la faiblesse humaine depuis + de 2000 ans qui peut être sera la perte de l'humanité ?!

Le communisme a partiellement diminué comme le colonialisme pour augmenter le capitalisme et son argent roi virtuel dévastateur autant que nos pandémies et leurs virus de cet infiniment petit invisible éminemment dangereux que l'ont subi de plus en plus mais que l’on n’arrive pas à maitriser totalement car issu d'apprenti sorcier bien plus responsables humains !

Le plus grave défaut des humains si différents malgré que certains les disent égaux une escroquerie intellectuelle c'est qu'ils sont incapables de s'unir sur cette terre leur seul endroit pour vivre et survivre correctement en simplement se respectant et en partageant ce monde fait pour eux qu'ils détruisent sans vergogne ainsi que les autres hommes femmes et enfants dont tous n'ont que 100 ans à vivre et se disent après moi le déluge !

En versant des larmes de compassions si communes à nos dirigeants que nous avons élus et souvent mal choisis qui nous rapprochent de cette fin de ce monde qui se dégrade grâce à nos fautes humaines !

Jdeclef 31/07/2022 11h01


samedi 30 juillet 2022

Cet individu auréolé de sa réputation surfaite ferait mieux de se taire et se faire oublier !

 

Covid-19 : vaccins, déconfinement… Les regrets du Pr Delfraissy

Covid-19 : vaccins, déconfinement… Les regrets du Pr Delfraissy

Auprès du « Parisien », le président du conseil scientifique a évoqué sa gestion de la crise du Covid-19, tout en prédisant l’émergence d’un nouveau virus.

 Le Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, confesse qu'il n'aurait jamais cru que la crise du Covid « durerait aussi longtemps ». Ce virus est « une vraie vacherie, il l'était en 2020, il le reste en 2022 », confie-t-il dans un entretien au Parisien, dans lequel il détaille ses regrets, mais aussi ses réussites pendant plus de deux ans de pandémie. Son « premier regret », qui le suivra « tout au long de [sa] vie » est d'avoir fait passer en juin 2020, lors du déconfinement dans les Ehpad, « la santé avant tout, au détriment, peut-être, d'une forme d'humanité ».

« Mon deuxième regret, c'est qu'on aurait pu prendre des décisions avec les citoyens », juge le Pr Jean-François Delfraissy, dont la mission s'achève dimanche. « On aurait pu, par exemple, interroger les parents sur la réouverture des écoles. » Il regrette par ailleurs que durant cette crise l'Organisation mondiale de la santé (OMS) « n'ait pas pris le pouvoir sur les vaccins ». « C'est à elle de guider les industriels et non à eux de dire à quel moment il faut les adapter », estime-t-il, qualifiant de « profonde erreur » ce « manque de vision stratégique et scientifique ».

Artus – Les bouleversements du monde qui vient

Les Chinois répondaient « toujours à côté »

Du côté des « réussites », il se félicite que « l'excès de mortalité en France en 2020 et 2021 » soit « bien plus faible que chez nos voisins européens ». « Ce qui me rassure, c'est que l'on est revenu au modèle de la recommandation et non plus de l'interdiction », ajoute-t-il, jugeant par exemple « important de continuer à porter le masque à l'hôpital », mais en précisant que « c'est désormais aux Français de choisir ». Évoquant les débuts de la crise du Covid, il déclare avoir eu une « prise de conscience » du sérieux de la situation vers la mi-février 2020 à l'occasion d'une réunion au siège de l'OMS.

« On posait plein de questions simples aux Chinois… Et ils répondaient toujours à côté ! » se souvient-il, leur ambiguïté lui laissant penser que « la crise était sûrement beaucoup plus grave que ce qu'on croyait ». « Mais, jamais, je n'aurai cru qu'elle durerait si longtemps », ajoute-t-il. Après la fin juillet, un comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, au-delà du Covid, doit prendre le relais du conseil scientifique. « Je ne me fais pas d'illusion. On aura de nouveaux outils, mais on sera surpris par un nouveau virus qui aura d'autres propriétés », affirme Jean-François Delfraissy.

Auprès du « Parisien », le président du conseil scientifique a évoqué sa gestion de la crise du Covid-19, tout en prédisant l’émergence d’un nouveau virus. Le Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, confesse qu'il n'aurait jamais cru que la crise du Covid « durerait aussi longtemps ». Ce virus est « une vraie vacherie, il l'était en 2020, il le reste en 2022 », confie-t-il dans un entretien au Parisien, dans lequel il détaille ses regrets, mais aussi ses réussites pendant plus de deux ans de pandémie. Son « premier regret », qui le suivra « tout au long de [sa] vie » est d'avoir fait passer en juin 2020, lors du déconfinement dans les Ehpad, « la santé avant tout, au détriment, peut-être, d'une forme d'humanité ».


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Faire des plateaux télé ou recourt à outrance médiatique n'a jamais aidé la population lambda sinon l'effrayer voir la troubler sans l'informer correctement avec précisions sur les mesures de protections à suivre voire aussi l'organisation de vaccinations désordonnée, de vaccin partiellement efficace à renouveler périodiquement !

Le président d'ailleurs qui n'y connaissait rien car n'étant pas scientifique ni médecin par ses conseils de défense fumeux qu'il a organisés a été amené à faire des annonces erronées quelques fois trop rapides d'amélioration sur certaines vagues,de contaminations sûrement à cause d'un entourage mal choisi de ce genre de scientifiques dit émérites qui a rendu la lutte contre cette pandémie médiocre pas encore totalement circonscrite qui reviendra comme les virus sur la grippe saisonniere qui revient chaque année ce que l'on semble dire maintenant pour calmer les esprits !

LES 150000 décès sont trop importants et le banaliser est un non-respect pour les familles touchées surtout quand on se targue d'être des bien pensants, donneurs de leçon, très moralisés, compatissant, très à la mode et que l'on décore de tels personnages de la légion d'honneur par exemple !

Moi j'ai vu le décès d'une voisine âgée dans mon immeuble au début de la pandémie et j'ai vu son mari totalement désespéré qui s'est retrouvé seul !

Cette pandémie a été mal gérée c’est un fait à ne pas nier par nos gouvernements et scientifiques !

J'ai moi-même attrapé cette covid qui m'a été transmis par ma fille malgré confinement et mesures de protection respectées chez nous avec port de masques qui l'a attrapé à son travail j'étais déjà vacciné je le suis 4 fois et ma fille aussi plus jeune !

Jdeclef 30/07/2022 18h51

Le fait de compter les bombardements des deux belligérants UKRAIGNIEN et RUSSE n'est qu'une confirmation que cette guerre dure !

 

Ukraine : bombardement meurtrier dans le Sud, une prison touchée

La Russie accuse l’Ukraine d’avoir bombardé une prison où des dizaines de soldats ukrainiens étaient incarcérés. Zelensky dénonce « un crime de guerre russe ».

CE N’EST HELAS QUE LA CONTINUITE D’UNE GUERRE A SENS UNIQUE QUI PERDURE D’UN AGRESSEUR ET D’UN PAYS QUI SE DEFEND !?

Au moins cinq personnes ont été tuées et sept autres blessées dans une frappe russe qui a touché un arrêt de bus dans la région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, a annoncé, vendredi 29 juillet, le gouverneur régional. « Ils ont bombardé […] à côté d'un arrêt de transport en commun. Douze personnes sont au sol », a indiqué Vitaly Kim sur Telegram.

Évoquant d'abord quatre morts, il a ensuite indiqué que le bilan se montait à cinq tués et sept blessés. Il a accusé les forces russes de « bombarder la ville pendant la journée, quand tout le monde est en train de vaquer à ses occupations ».

Les affrontements se poursuivent

Au moins huit personnes ont été tuées et 19 autres blessées ces dernières 24 heures dans la région de Donetsk, dans l'Est, a de son côté indiqué la présidence ukrainienne dans son rapport matinal. Dans celle de Kharkiv, dans le Nord-Est, au moins une personne a été tuée et sept autres ont été blessées, selon la même source. Le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, a pour sa part annoncé que les forces ukrainiennes avaient fait face à six assauts russes dans l'Est « Les groupes de reconnaissance de l'ennemi tentent de trouver des points faibles dans notre défense. [...] Ils attaquent de différents côtés et ont eu recours à l'aviation à plusieurs reprises », a-t-il indiqué sur Telegram.

Iegor Gran – Journal d'occupation en Ukraine

L'armée ukrainienne a, de son côté, détruit une gare à Brylivka, village situé à 45 kilomètres au sud-est de la région occupée de Kherson dans le sud du pays, afin de compliquer les approvisionnements de l'armée russe, a affirmé sur Facebook le député local Serguiï Khlan.

Une prison prise pour cible

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères et le président ukrainien ont accusé, vendredi, la Russie d'être à l'origine d'une frappe en territoire séparatiste prorusse ayant touché une prison renfermant des prisonniers de guerre. « J'ai reçu aujourd'hui des informations sur l'attaque des occupants contre Olenivka [où se trouve la prison, NDLR], dans la région de Donetsk. C'est un crime de guerre russe délibéré, un meurtre de masse délibéré de prisonniers de guerre ukrainiens. Plus de 50 morts », a réagi Volodymyr Zelensky.

Gérard Araud – Guerre en Ukraine : la voie réaliste du cessez-le-feu

« La Russie a commis un autre crime de guerre terrifiant en bombardant un établissement correctionnel dans la région occupée d'Olenivka où elle détenait des prisonniers de guerre ukrainiens », a assuré Dmytro Kouleba sur Twitter. « Les forces armées d'Ukraine, qui adhèrent pleinement aux principes et aux normes du droit international humanitaire, n'ont jamais procédé et ne procèdent pas à des bombardements d'infrastructures civiles, en particulier dans des endroits où des prisonniers de guerre sont susceptibles d'être détenus », a assuré l'armée dans un communiqué.

Moscou et les séparatistes, qui ont évoqué au moins 40 morts dans cette frappe, ont accusé l'armée ukrainienne d'être à l'origine du tir. Le ministère russe de la Défense avait affirmé dans un communiqué que des tirs d'un système d'artillerie Himars, fourni à l'Ukraine par les États-Unis, avaient frappé la prison d'Olenivka (Elenovka en russe) à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Donetsk, la capitale des séparatistes de la région éponyme.

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UKRAINIEN n'apporte rien de nouveau si ce n'est que faire de l'information médiatique pas toujours vérifiable mais servant surtout à confirmer que la guerre à toujours lieu en UKRAINE !

Notamment que la sainte Russie (l'agresseur) ne subit, elle aucun bombardement ukrainien sur sol, pays qui ne fait que se défendre !

La force est bien toujours à sens unique du même côté !

Ceci à l'attention de nos dirigeants d'Europe occidentale, USA compris avec son OTAN épouvantail qui ne fait qu'approvisionner en munitions et armes l'armée ukrainienne, grands donneurs de leçons bienpensants qui se cachent derrière la menace nucléaire russe voir les restrictions économiques sans beaucoup d'effet envers la Russie qui sont loin d'impressionner cet autocrate déjanté de Poutine qui se permet même de sortir de son pays pour aller palabrer avec des chefs d'états plus que douteux tranquillement !

Cette guerre en UKRAINE est la plus grosse hypocrisie diplomatique internationale de ses dernières décennies et ce sont les occidentaux et leurs peuples qui en souffrent économiquement par l'inflation galopante qui augmente sans cesse !

Car nos dirigeants grands bavards s'écoutant parler ne peuvent juguler tout en courant après des ressources énergétiques que justement la Russie possède en quantité !

Quand on voit comment réagi notre ministre Mr LEMAIRE pour l'augmentation des pensions de retraites qui dit, non à celles-ci, on constate que ce gouvernement soi-disant ingouvernable l'est toujours par la faute des Français qui ont réélu le même président !

À la rentrée en automne, à la vue de l'inflation et divers serrages de ceinture au retour de leurs congés d'été, cela risque de se passer mal car ce n'est pas le peuple Français qui a voulu ce conflit et cette politique qui va à la récession subite déjà après cette pandémie pas totalement terminée sans compter une autre avec cette variole du singe !

Car tout est mal géré depuis 2017/18 sous ce précédent quinquennat macronien et le suivant qui débute !?

Jdeclef 30/07/2022 13h45


Ce n'est qu'un constat réaliste de la bêtise humaine qui s'auto détruira suite à l'orgueil démesuré des hommes et leur pouvoir borné !

 

Artus – L’abondance, c’est fini

CHRONIQUE. En un peu plus de dix ans, les pays de l’OCDE sont passés d’un monde de profusion à une économie de la rareté. Que s’est-il passé ?

QUAND DES PAYS DEMOCRATIQUES LIBRES COMME LA FRANCE EVOLUES PERDENT TOUT BON SENS SIMPLES ILS SERONT PERDUS A TERME CAR N’ONT PAS RETENU LES LECONS DU PASSE ANNEES 70 PAR EXEMPLE !

Dans les années 2010, l'économie mondiale était clairement dans un régime de faible inflation. Même lorsque les économies des pays de l'OCDE étaient au plein-emploi, en 2018-2019, l'inflation y était très faible, comprise entre 1 % et 2 %. En conséquence, les banques centrales avaient pu conserver des politiques monétaires expansionnistes, avec des taux d'intérêt nettement inférieurs aux taux de croissance, ce qui avait permis aux États de mener des politiques budgétaires constamment expansionnistes, poussant ainsi fortement à la hausse les cours boursiers, la valeur des entreprises, les prix de l'immobilier, ce qui avait conduit à une forte hausse des inégalités de patrimoine.

Depuis la fin de la crise causée par le Covid-19, fin 2020, la situation est devenue complètement différente. L'inflation dépasse les 8 % ou les 9 % aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni. Les salaires augmentent de plus de 6 % par an aux États-Unis et vont grimper de plus de 5 % en 2023 dans la zone euro. Les banques centrales, même si c'est à contrecœur, vont devoir passer à des politiques monétaires restrictives (arrêt de l'assouplissement quantitatif et même, aux États-Unis, réduction du bilan de la Réserve fédérale ; hausse des taux d'intérêt à court terme, qui devraient atteindre à peu près 4 % à la fin de l'année 2022 aux États-Unis et probablement 2 % dans la zone euro).

Artus – Fallait-il laisser démarrer l'inflation ?

Des énergies fossiles de plus en plus chères

On est donc passé brutalement d'un régime où, même au plein-emploi, l'inflation reste inférieure à l'objectif de 2 % à un régime où des tensions inflationnistes très importantes sont apparues. Qu'est-ce qui a provoqué ce basculement de 2019 à 2021 ?

En réalité, les mécanismes qui avaient généré une inflation faible dans les années 2010 se sont brutalement inversés. Il s'agit d'abord des effets d'investissements très importants, jusqu'en 2014, dans le pétrole et le gaz naturel, qui avaient conduit à des prix très bas des énergies fossiles. Mais, sous la pression des opinions, des défenseurs de l'environnement et des épargnants, ces investissements sont passés de 900 milliards de dollars par an à 500 milliards, d'où un freinage très important de l'offre de pétrole et de gaz et une forte hausse de leurs prix.

On a vu ensuite apparaître une forte rareté pour les autres matières premières (les métaux non précieux, en particulier), pour le transport (conteneurs, fret aérien) et pour les semi-conducteurs. Les causes de ces raretés sont multiples.

Énergie : « La crise ukrainienne est la goutte qui fait déborder le vase »

Le monde privé de ses ressources

Tout d'abord, à partir de 2020, la déformation de la structure de la demande des services vers les biens : les consommateurs achètent beaucoup plus d'équipements pour la maison, de mobilier, d'électronique et d'informatique, consécutivement à l'augmentation du télétravail, du commerce en ligne et de la numérisation des entreprises. Et la nécessité de produire davantage de biens a conduit à une forte hausse de la demande d'énergie, de métaux, de transport, de composants électroniques.

Ensuite, les désordres climatiques (sécheresses à répétition) ont par ailleurs restreint les rendements agricoles de manière répétitive. Enfin, la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie ont réduit les importations de pétrole, de gaz naturel, de métaux, de céréales… depuis la Russie et l'Ukraine, privant le monde de 10 à 40 %, selon le cas, de ses ressources en ces matières premières.

« Vous voulez m'embaucher, faites-moi rêver ! »

La grande démission

Il est aussi apparu une brutale modification de l'équilibre sur les marchés du travail. La crise du Covid-19 a fait apparaître un changement très important du comportement des salariés. Certains se sont retirés du marché du travail ; d'autres ont refusé les emplois pénibles, à horaires atypiques (dans l'hôtellerie-restauration, le transport, les services à domicile, le nettoyage…). Il en a résulté, dans tous les pays de l'OCDE, l'apparition de très sévères difficultés d'embauche des entreprises, à un niveau jamais observé auparavant. En France, aujourd'hui, 2,5 % des emplois sont vacants, non pourvus, alors que la moyenne historique est inférieure à 1 %.

On est donc passé, de 2019 à 2022, d'un monde d'abondance à un monde de raretés dans tous les domaines : travail, énergie, métaux, matières premières agricoles, capacité de transport, composants électroniques… Et ce basculement dans un monde de raretés explique l'apparition brutale de l'inflation, et la nécessité pour les banques centrales de revenir brutalement à leur politique historique de stabilité de prix.

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mieux que leurs guerres et armes atomiques !

Je suis âgé, je publie des articles sur le point depuis + de 15 ans depuis que je suis à la retraite par distraction en ayant l'impression que cela pourrait servir à quelque chose ou à certains

Les hommes ont peut-être évolué en intelligence et savoir de tout ordre et technicité scientifique mais n'ont pas encore pu éliminer le plus grand de leurs défauts, le fameux chacun pour soi et égocentrisme maladif du plus fort qui veut écraser le plus faible !

Et ont presque tout mangé le gâteau de cette abondance aussi par leur imprévoyance et orgueils démesurés qui seront leur perte !

Exemple :

La voiture électrique et ses batteries pas encore fiables qu'il faut recharger souvent que l'on nous oblige d'acquérir en nous la vendant plus cher et en mettant la charrue avant les bœufs pour remplacer la vilaine à essence polluante qui avait été plébiscitée pour tous dans les années 60 alors que l'on avait réduit les transports en commun comme à PARIS avec le tramway supprimé que l'on a remis partiellement mais en périphérie !

Il y a pire cette pandémie toujours en cours qui a mis à genou nos vies quotidiennes par de l'infiniment petit pas encore vaincu importé qui a fait à ce jour 150000 victimes et l'utopie punitive des écolos illuminés extrémistes empêcheurs de tourner en rond!?

Comme les humains ne veulent pas partager et ont perdu leurs bons sens de gens simples et sont malheureusement gouvernés par des dirigeants de tous bords, fats à égo démesurés, donneurs de leçons se croyant les plus intelligents que nous qui les avons élus, pratiquant le chacun pour soi, destructeur et notamment bienpensant donneurs de leçons (moralistes) dernière mode car ça fait bien soi-disant !

Les gouvernances depuis + 2000 ans monarchies, républiques, démocratures, dictatures et religions, les hommes n'ont pas évolués car semble-t-il incurable car pas égaux et seuls les plus forts décident ou imposent leurs règles ou dogmes religieux moyenâgeux c'est leur faiblesse par leur désunion !

Et surtout ne pas donner tous pouvoir à un seul homme on voit ce que ça donne après (dixit la RUSSIE !)

Jdeclef 30/07/2022 11h33