Stocks
d’armes : l’UE propose 500 millions pour favoriser l’achat
commun
Le
commissaire Breton détaille le projet européen de renflouer les stocks
d’armes par des achats communs, plutôt que chaque pays en achète seul de
son côté.
Depuis FEVRIER
2022 que nos dirigeants USA OTAN compris ne disent pas être au courant puisqu’ils
n’ont pas vu monter (soi-disant) cette invasion et guerre en UKRAINE (et d’autres
avant comme l’annexion de la CRIMEE ou guerres en Tchétchénie et Géorgie !?)
CELA PROUVE QUE NOUS SOMMES MAL DEFENDU
PAR NOS DIRIGEANTS BAVARDS QUI DOIVENT CESSER DE PERORER DANS DES BLA-BLA CREUX
VIDES DE SENS ET ENFIN AGIR !
Après cinq mois de guerre
en Ukraine, les stocks d'armes et de munitions sont au plus bas en Europe. Le
moment est venu de renflouer. Le problème que Thierry Breton, commissaire
européen à la Défense (et au Marché unique), essaie de résoudre est
double : d'une part, empêcher l'Allemagne et son gros carnet de chèques de
rafler toute la production en ne laissant que des miettes aux autres pays
européens, d'autre part, éviter que les 27 ne se ruent sur des armes
extracommunautaires en négligeant de conforter l'outil industriel européen. Sa
solution : un instrument d'achat en commun, en favorisant au maximum les
commandes communes entre États membres.
« Cette initiative permettra de reconstituer une partie des stocks qui
ont été entamés suite à la réponse unie et solidaire de l'Europe en matière de transfert
d'armes à l'Ukraine », lance le commissaire Breton. Il a convaincu la
Commission de le suivre sur ce chemin en proposant aux États intéressés une
sorte de « carotte » incitative : les États membres qui se coordonneront
pour des achats communs pourront obtenir une part de financement européen.
La Commission a gratté 500 millions d'euros sur deux ans en puisant
dans les marges du budget européen. Les fonds européens ne seront
décaissés que si le projet d'achat commun remplit un certain nombre de
critères. Or ces critères sont exactement les mêmes que ceux du Fonds européen
de la Défense (consacré à la recherche et à l'innovation) : les États
membres qui se regroupent doivent au moins être trois (plus ils sont nombreux,
mieux c'est) ; les armes achetées ne doivent être sujettes à aucune
restriction d'usage et les projets devront contribuer à la compétitivité de
l'industrie de défense européenne.
L'Allemagne, avec son fonds spécial de 100 milliards d'euros consacré à
remettre sa défense à niveau, a annoncé qu'elle consacrera 20 milliards
d'euros à l'achat de munitions. Si elle passe commande sans se soucier des
autres, elle peut absorber à elle seule « quatre ans de capacité
manufacturière en Europe », indique une source bruxelloise. Le plus gros
client de l'industrie militaire peut donc tout rafler. Ce serait désastreux
pour les petits voisins. L'Estonie, si petite en comparaison, va dépenser
200 millions d'euros…
Ces munitions « rôdeuses » dont la France veut se
doter
Une task force a été créée autour du commissaire Breton et en rapport avec
les États membres pour cartographier la base industrielle de l'UE. Les armes
recherchées sont surtout les missiles antiaériens et antichars, des pièces
d'artillerie légère et lourde. Le commissaire Breton a l'ambition d'aller vite.
Ce nouvel instrument sera proposé aux législateurs pour une adoption à
l'automne et une entrée en vigueur début 2023. Les achats se feront par les
États membres, qui obtiendront, ensuite, un remboursement partiel avec ce fonds
de 500 millions d'euros sur deux ans.
Dans le règlement financier, il est précisé que l'allocation des fonds ne
sera pas indexée sur les montants des achats. Il est difficile de dire, dès à
présent, quelle quote-part des contrats sera remboursée.
Vraisemblablement, selon les projets, la part des montants pris en charge par
le budget européen variera entre 7 et 20 %. Ce qui signifie
qu'avec un fonds de 500 millions d'euros, le commissaire Breton peut
espérer mutualiser une dépense militaire de l'ordre de 5 milliards
d'euros.
La condition posée selon laquelle les armes et munitions achetées ne devront
pas être soumises à restriction d'usage est très importante. De fait, elle
exclut certaines industries militaires : le règlement ITAR (International
Traffic in Arms Regulations) américain pose des restrictions, les missiles
Spike de la firme israélienne Rafaël sont soumis à des limitations, la Suisse
soumet aussi l'usage de ses équipements à des restrictions. Autrement dit,
l'industrie militaire américaine n'est pas exclue du champ de l'instrument
européen, mais à condition que les restrictions d'usage soient levées.
Baverez – Otan : le retour de la guerre froide
« Notre proposition complète le Fonds européen de Défense et sera
pérennisée par un futur programme permanent d'acquisitions conjointes d'ici la
fin de l'année », précise le commissaire Breton. Mais il va falloir
convaincre les Allemands de passer par cet instrument commun. Thierry Breton a
commencé par sensibiliser les pays nordiques, et surtout les baltes. Le
ministre letton de la Défense, Artis Pabrik (également vice-Premier ministre),
a, semble-t-il, été un indéfectible soutien, étant donné la considération et le
respect dont il fait l'objet auprès de ses homologues dans son voisinage.
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Dictateur
déjanté, POUTINE peut se reproduire et de plus, il faut déjà l'empêcher d'aller
plus loin dans son escalade guerrière invasive à nos frontières européennes
occidentales !
L'OTAN
semble lui faire peur tant mieux mais pas suffisant car les USA sont loin des
états européens mais si l'Europe Unie ne se désolidarise pas et se renforce ce
ne sera que mieux !
Il faut
compter nos alliés européens fiables et agir rapidement en cessant de bavarder
comme le fait certains de nos dirigeants, notre président bavard en tête !
Car
l'attaquant dans une guerre a toujours l'avantage et en Ukraine, ce Russe fou
nostalgique de l'ex-empire russe ou de l'URSS ne connait que la force et on ne
peut négocier avec lui car c'est un menteur dangereux !
On a déjà
trop perdu de temps en bavardages creux inutiles mais comme l'union fait la
force, il faut s'unir en matière d'armement et lutte économique pour sauver
notre Europe de tous ceux qui veulent la mettre à mal (car il n'y a pas que la
Russie poutinienne !)
On s'est
endormi depuis + de trente ans après la chute du mur de BERLIN et la fin de la
guerre froide !
On est
presque revenu au départ de cette fausse embellie par l'optimisme bêta de nos
dirigeants qui ne privilégiaient que l'argent roi d'outre atlantique et qui
n'ont même pas assez réagit à la première crise économique de 2008 et qui ont
subi en plus cette crise sanitaire pandémique de la COVID toujours là !
Donc, il
faut que nos dirigeants puisque hélas, on dépend d'eux réagissent rapidement,
se taisent et travaillent pour lesquels ils ont été élus au lieu de s'écouter
parler comme chez nous en FRANCE !
Car il
s'agit de nos libertés et sécurité qui sont en jeux et c'est cela qui doit
compter prioritairement !
Car pour essayer
de préserver la paix il faut préparer la guerre et cesser de penser que la
Russie n’est pas une puissance militaire gouverné par un déséquilibré paranoïaque !?
JDECLEF
19/07/2022 12H42
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