lundi 25 juillet 2022

Leur ex-chancelière A.MERKEL était de culture ex soviétique née en Allemagne de : L'est son passé l'a rattrapé et ses mauvais choix en énergies et partenaires !

 

Pourquoi la transition énergétique allemande est une catastrophe

Si jamais la Russie coupe définitivement ses exportations de gaz naturel vers l’Allemagne, le pays, 4e économie mondiale, est promis à une grave récession.

NOS DIRIGEANTS NE FONT QUE DE LA MAUVAISE POLITQUE POLITICIENNE INTERIEURE OU INTERNATIONALE ET NE SONT PLUS CAPABLE DE PREVOIR OU PROTEGER AU MIEUX LEURS  PEUPLES !?

L'Allemagne est peut-être le seul pays au monde à avoir bâti sa politique énergétique sur une logique d'absolution.

Les Allemands parlent d'Energiewende (« transition énergétique »). Son but ? Décarboner leur économie et mener le monde sur la voie du remplacement des centrales nucléaires et des combustibles fossiles par des énergies renouvelables. L'Allemagne est la première grande nation à avoir entrepris une telle initiative et, comme espéré, qu'elle le fasse d'une manière aussi précoce a catalysé une chute spectaculaire des coûts de ces technologies. Un journaliste, cité par Michael Shellenberger, résumait en ces termes l'idée que beaucoup d'Allemands se sont faite de l'Energiewende : « Du statut de destructeurs des mondes au XXe siècle, ils auraient pu passer, enfin, à celui de sauveurs de la planète au XXIe siècle. »

L'Energiewende a été législativement approuvée en 2010, et entre 2013 et 2020, l'Allemagne a consacré près de 202 milliards d'euros à des projets d'énergie renouvelable. Depuis 2010, la part de la production d'électricité allemande issue de l'énergie solaire et éolienne a grimpé de 8 % à 31 % – l'exploit n'est pas mince.

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Sauf que l'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis à nu les défaillances critiques de la politique énergétique allemande. Avant la guerre en Ukraine, l'Allemagne recevait 55 % de ses importations de gaz naturel de la Russie. Si ce pourcentage a diminué depuis février, l'Union européenne a choisi de ne pas interdire les importations de gaz russe, tant elles sont cruciales pour des nations européennes comme l'Allemagne. Comme on pouvait s'y attendre, Poutine a fait de son gaz un moyen de pression sur l'Allemagne et l'UE. La Russie a récemment réduit de 60 % les flux passant par le gazoduc Nord Stream 1, reliant l'Allemagne et la Russie, une mesure ayant coïncidé avec la visite des dirigeants allemand, italien et français à Kiev.

Récession

Et il y a pire. Pendant une dizaine de jours, Nord Stream 1 a été mis hors service pour des raisons de maintenance. Selon Poutine, ce sont ces contraintes techniques qui expliquent la réduction des flux du pipeline. Mais les dirigeants allemands craignent que la Russie n'en vienne à couper définitivement les exportations de gaz naturel. Dans ce cas, l'Allemagne, quatrième économie mondiale, est promise à une très grave récession.

Pour parer à ces pressions, les dirigeants allemands envisagent la réouverture de centrales au charbon afin de protéger leur économie et leur sécurité nationale. Sauf que le charbon est la source d'électricité la plus sale, une énergie émettant plus de gaz à effet de serre et de pollution mortelle que toute autre. La relance de sa production est un échec politique cuisant. Comment ce champion des énergies renouvelables s'est-il retrouvé dans une situation où il n'a pas d'autre choix que de revenir au charbon ?

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En vérité, l'Energiewende était vouée à l'échec dès le départ. L'Allemagne a misé gros sur le solaire et l'éolien, et fermé ses centrales nucléaires alors qu'elle aurait dû, à l'inverse, mettre la pédale sur les énergies renouvelables et développer son parc nucléaire. Mais l'idéologie antinucléaire de l'Allemagne est si rigoriste qu'elle a poussé à la fermeture de trois centrales nucléaires en décembre 2021, qu'importe la crise énergétique mondiale, et poussera en décembre prochain, à la fermeture des trois dernières centrales nucléaires encore en service dans le pays, qu'importe le chantage énergétique de la Russie.

Illusions

Les défauts intrinsèques du solaire et de l'éolien font que ces énergies ne pourront jamais constituer le socle du réseau électrique d'une nation industrialisée. Elles nécessitent une doublure quasi totale, car elles dépendent des caprices de la météo. Pour s'en convaincre, il suffit de voir comment elles fluctuent. Un jour de 2019, l'énergie éolienne a atteint 59 % de la production d'électricité allemande, pour ensuite chuter à seulement 2,6 %. Pareil pour l'énergie solaire qui, cette même année, a pu osciller entre 25 % et 0,3 %.

Pour maîtriser cette intermittence et permettre une fourniture énergétique fiable, les partisans des énergies renouvelables affirment que les batteries et l'hydrogène peuvent stocker l'électricité et la distribuer lorsque le soleil et le vent ne produisent pas. Le plus grand programme de stockage par batterie de l'Allemagne est constitué par ses systèmes de stockage domestiques, mais des années d'installations n'ont eu qu'un impact epsilonesque sur le réseau allemand. Aujourd'hui, le pays compte dans les 435 000 foyers équipés de systèmes de stockage sur batterie de différentes capacités, et 145 000 systèmes de stockage domestique ont été installés en 2021. Or, l'Allemagne compte 40 millions de foyers, et les systèmes de stockage sur batterie domestiques ne durent généralement que quelques heures, là où le réseau nécessite un stockage capable de supporter des variations durant des semaines.

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En outre, le stockage, quel qu'il soit, entraîne des pertes d'énergie à la charge et à la décharge et augmente les coûts totaux, puisque le réseau a été conçu à l'origine pour fonctionner sans en avoir besoin. Les deux problèmes de l'hydrogène sont son coût et son inefficacité inhérente. CommeDer Spiegel le résumait en 2019 :

« D'un point de vue commercial, [l'hydrogène] ne vaut rien. Une grande partie de l'énergie est perdue dans le processus de transformation du vent en électricité, de l'électricité en hydrogène, puis de l'hydrogène en méthane – le rendement est inférieur à 40 %. On est loin d'un modèle économique durable. »

Opposition

En réalité, les énergies renouvelables forcent aux combustibles fossiles parce qu'elles ne peuvent pas se débrouiller toutes seules. Soit, en partie, la raison pour laquelle l'Allemagne dépend aussi lourdement du gaz naturel russe.

Un autre souci de base du solaire et de l'éolien est leur médiocre densité énergétique. Pour produire de l'électricité, une source d'énergie à faible densité énergétique nécessite plus d'espace et de matériaux physiques qu'une source à densité énergétique élevée. En Allemagne, les centrales solaires occupent environ 500 fois plus de terrain que les centrales nucléaires, et les éoliennes 415 fois plus.

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Des coûts fonciers qui finissent par susciter une vive opposition locale. La plupart des gens ne veulent pas vivre près d'infrastructures électriques, et les énergies renouvelables ont plus de chances de se trouver près des habitations que les sources à forte densité énergétique, comme le nucléaire. En Allemagne, seuls 12 % des 7 700 kilomètres de lignes de transmission nécessaires à l'Energiewende avaient été construits en 2019, notamment à cause de l'opposition locale. La lenteur de l'expansion de la transmission et le ralentissement brutal de la construction d'éoliennes ont même fait dire au Spiegel que « [l]e boom de l'énergie éolienne est de l'histoire ancienne ».

Les énergies renouvelables ne peuvent ni décarboner ni subvenir aux besoins d'une économie moderne. Il n'existe qu'une seule source d'énergie propre capable de remplacer les combustibles fossiles à grande échelle tout en ayant un impact minimal sur l'utilisation des sols et l'environnement. C'est le nucléaire.

L'énergie nucléaire est le moyen le plus sûr de produire une électricité fiable, selon une étude publiée dansThe Lancet. Un autre travail mené en 2013 par des chercheurs de la Nasa et de l'université Columbia estimait que l'énergie nucléaire avait sauvé 1,8 million de vies en empêchant la combustion de combustibles fossiles. En d'autres termes, l'Energiewende a donc effectivement généré des morts évitables en fermant des centrales nucléaires au lieu de centrales au charbon.

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Mais quid des accidents nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima ? L'accident nucléaire de Tchernobyl, survenu en 1986 dans l'actuelle Ukraine, est le plus meurtrier de toute l'histoire de la technologie. Mais le nombre de morts est moins élevé qu'on pourrait le croire. Les Nations unies ont conclu que 28 pompiers sont morts du syndrome d'irradiation aiguë, et il est établi que 15 personnes avaient succombé à un cancer de la thyroïde en 2008. Selon l'ONU, il faut encore prévoir entre 50 et 160 décès sur une durée de vie de quatre-vingts ans.

Obsession

Ces décès sont tragiques, mais, pour mettre les choses en perspective, entre 170 000 et 230 000 personnes ont été tuées en Chine en 1975 à cause de la rupture du barrage de Banqiao. Si le nombre de victimes de Tchernobyl est si faible, c'est parce que les radiations n'ont provoqué que des cancers de la thyroïde, l'un des cancers les plus faciles à traiter et qui ne nécessite que des soins médicaux de base.

L'accident nucléaire de Fukushima en 2011 aura conduit la chancelière allemande de l'époque, Angela Merkel, à revenir sur sa décision de retarder d'une décennie la fermeture des centrales nucléaires. Comme Tchernobyl, Fukushima a été beaucoup moins meurtrier qu'on aurait pu le craindre. En fait, en l'état actuel des connaissances, on ne compte qu'une seule victime des radiations dues à la fusion des réacteurs de la centrale. La plupart des gens irradiés lors de cet accident ont reçu des doses équivalentes au rayonnement naturel auquel un habitant du Japon est exposé pendant un an ou deux.

ISoyez écolo, prônez le nucléaire !

Face à la technologie nucléaire, les déchets sont l'une des préoccupations les plus courantes. Mais les déchets nucléaires n'ont jamais fait de mal à personne au cours des soixante dernières années d'énergie nucléaire civile. Les piscines de refroidissement et les fûts en béton armé où les déchets nucléaires sont stockés se sont avérés des plus efficaces.

Les centrales nucléaires occidentales sont aujourd'hui la proie de dépassements de coûts et de délais. Dans un cas d'école, EDF avait commencé à construire deux nouveaux réacteurs au Royaume-Uni en 2017 pour un coût estimé à 22,5 milliards de dollars, pour ensuite le porter à 33 milliards de dollars. Reste que le coût de la construction de centrales nucléaires n'a pas forcément à être exorbitant. Selon une étude réalisée en 2015 par deux économistes français ayant examiné les constructions nucléaires passées en France et aux États-Unis, la seule façon de maîtriser les coûts consiste à construire le même modèle avec la même équipe plusieurs fois de suite. C'est ce que les États-Unis et la France ont déjà fait, et tout pays qui suit leur exemple peut y parvenir.

Réputation

Malgré des coûts de construction élevés, l'électricité produite par les centrales nucléaires est généralement abordable, car leur fonctionnement est peu coûteux. À l'inverse, l'intégration de quantités importantes d'énergies renouvelables coûte cher. D'ici à 2025, l'Allemagne aura dépensé environ 580 milliards de dollars pour l'Energiewende. Selon une analyse du think tank Environmental Progress, si l'Allemagne avait consacré une telle somme à de nouvelles centrales nucléaires plutôt qu'à des énergies renouvelables, le pays disposerait d'un réseau électrique totalement exempt d'émissions, ainsi que d'une quantité suffisante d'énergie propre pour faire rouler ses voitures et ses petits poids lourds.

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L'énergie nucléaire peut rapidement se développer, ce qui signifie qu'elle peut tout aussi rapidement décarboner une nation. En 1973, du fait de la crise pétrolière, la France s'est lancée dans la transition énergétique la plus rapide de toutes les grandes économies en investissant dans le nucléaire. En 15 ans, la France allait mettre en service 56 réacteurs nucléaires. À l'issue de ce processus, la France produisait 76 % de son énergie grâce au nucléaire. Aujourd'hui, environ 70 % de l'électricité française est d'origine nucléaire, soit le taux le plus élevé au monde.

Reste que la situation actuelle de la France met à mal sa réputation. Environ la moitié des 56 réacteurs nucléaires français sont actuellement hors service, un record national. Une situation que l'on doit à des retards dans les contrôles de sécurité provoqués par la pandémie et des problèmes de maintenance aussi embarrassants qu'imprévus. En temps normal, la France est un exportateur net d'énergie, mais elle risque de devoir importer de l'électricité cet hiver et pourrait souffrir de coupures.

Seule l’énergie nucléaire peut remplacer les combustibles fossiles et alimenter une nation prospère.

Un fiasco qui n'a pas grand-chose à voir avec l'énergie nucléaire en tant que telle et qui est bien plus largement dû à la mauvaise gestion du gouvernement français. Pendant des décennies, la France a jeté l'argent par les fenêtres avec son programme nucléaire public, et certains de ses dirigeants y ont même été farouchement hostiles. Des problèmes que n'ont pas connus d'autres nations dotées de programmes nucléaires. Même les derniers réacteurs allemands ont été brillamment performants.

Sécheresse et nucléaire : une flambée de fantasmes

Seule l'énergie nucléaire peut remplacer les combustibles fossiles et alimenter une nation prospère. L'Energiewende repose sur les meilleures intentions du monde et n'est pas encore totalement condamnée. Si l'Allemagne se met à investir massivement dans le nucléaire, elle peut dire adieu au charbon et devenir la nation occidentale qui réapprend à construire des centrales nucléaires rapidement et à un coût abordable. Mais ce ne sera pas facile ; de nombreux Allemands ont un lien émotionnel avec l'Energiewende, et les énergies renouvelables sont encore très populaires. Des faits concrets peuvent cependant faire changer les esprits. Le soutien des Allemands au maintien de leurs centrales nucléaires augmente en raison de la crise du gaz russe. Si leurs dirigeants plaident en faveur du nucléaire, ils peuvent être la nation qui décarbonise le monde et sauve des millions de vies en réduisant la pollution atmosphérique. Et aucune autre politique ne pourrait mieux racheter ce pays.

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Les Allemands et ce pays si puissant semble-t-il ont oublié simplement queLeur ex-chancelière A.MERKEL était de culture ex-soviétique née en Allemagne de l'est y ayant fait toutes ses études et passée la moitie de sa vie en RDA totalitaire avec parlant russe côtoyant aussi indirectement Poutine avait mis avec son énergie et est poing et pieds liés dépendant du gaz Russe !

Ne manquant pas d'arrogance et de leçons à donner à ses partenaires européens et notamment la FRANCE et ce fameux couple franco-allemand où elle décidait et exigeait tout !

En commettant en plus des erreurs de plus, cédant aux extrémistes verts en fermant ces centrales nucléaires pour les remplacer par du charbon hyper polluant et dont on tressait de louanges économiques !

Alors que le choix de ses partenaires économiques et donc énergétiques est primordial, les simples bon sens dans une mondialisation qui vient de montrer les limites dépassées et un monde devenu très instable  !

Car quand on fait un pacte avec le diable il demande toujours à être payé en retour car les Allemands peuvent lui dire merci et de plus obliger de réarmer rapidement car son armée était presque inexistante depuis l'après guerre et la fin du nazisme dépendant essentiellement des USA et son OTAN !

On portait aux nues cette dame rigide que l'on comparait à M.TATCHER la dame de fer britannique

Trop de pouvoir à un seul homme est risqué là c'est une femme ce n'est pas mieux car on s'en méfie moins semble-t-il erreur de plus !

Merci Mme MERKEL et amis ALLEMANDS qui l'ont réélu maintes fois car les peuples éduqués de pays libres avec leurs démocraties malades gouvernées par nos bien pensants font les mêmes erreurs avalent tout et en pâtissent après !

C'est le monde qui va mal pas seulement l'Europe occidentale qui subit l'inflation sous menace d'une extension de guerre de cette Ukraine et qui ne peut plus compter sur l'argent roi virtuel ou « du quoiqu'il en coute" » chèque en blanc, leitmotiv fumeux de notre président qui va devenir sans provision rapidement !

Par imprévoyance de nos dirigeants pour tout !

JDECLEF 25/07/2022 18H09


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