Pourquoi
la transition énergétique allemande est une catastrophe
Si jamais
la Russie coupe définitivement ses exportations de gaz naturel vers l’Allemagne,
le pays, 4e économie mondiale, est promis à une grave récession.
NOS DIRIGEANTS NE FONT QUE DE LA MAUVAISE POLITQUE POLITICIENNE INTERIEURE OU INTERNATIONALE ET NE SONT PLUS CAPABLE DE PREVOIR OU PROTEGER AU MIEUX LEURS PEUPLES !?
L'Allemagne est peut-être
le seul pays au monde à avoir bâti sa politique énergétique sur une logique
d'absolution.
Les Allemands parlent d'Energiewende (« transition
énergétique »). Son but ? Décarboner leur économie et mener le monde
sur la voie du remplacement des centrales nucléaires et des combustibles
fossiles par des énergies renouvelables. L'Allemagne est la première grande
nation à avoir entrepris une telle initiative et, comme espéré, qu'elle le
fasse d'une manière aussi précoce a catalysé une chute spectaculaire des coûts
de ces technologies. Un journaliste, cité par Michael Shellenberger, résumait
en ces termes l'idée que beaucoup d'Allemands se sont faite de
l'Energiewende : « Du statut de destructeurs des mondes au XXe siècle,
ils auraient pu passer, enfin, à celui de sauveurs de la planète au XXIe siècle. »
Quand
les Verts deviennent des ennemis du climat
Récession
Et il y a pire. Pendant une dizaine de jours, Nord Stream 1 a été mis hors
service pour des raisons de maintenance. Selon Poutine, ce sont ces contraintes
techniques qui expliquent la réduction des flux du pipeline. Mais les
dirigeants allemands craignent que la Russie n'en vienne à couper
définitivement les exportations de gaz naturel. Dans ce cas, l'Allemagne, quatrième
économie mondiale, est promise à une très grave récession.
Pour parer à ces pressions, les dirigeants allemands envisagent la
réouverture de centrales au charbon afin de protéger leur économie et leur
sécurité nationale. Sauf que le charbon est la source d'électricité la plus
sale, une énergie émettant plus de gaz à effet de serre et de pollution
mortelle que toute autre. La relance de sa production est un échec politique
cuisant. Comment ce champion des énergies renouvelables s'est-il retrouvé dans
une situation où il n'a pas d'autre choix que de revenir au charbon ?
En vérité, l'Energiewende était vouée à l'échec dès le départ. L'Allemagne a
misé gros sur le solaire et l'éolien, et fermé ses centrales nucléaires alors
qu'elle aurait dû, à l'inverse, mettre la pédale sur les énergies renouvelables
et développer son parc nucléaire. Mais l'idéologie antinucléaire de l'Allemagne
est si rigoriste qu'elle a poussé à la fermeture de trois centrales nucléaires en
décembre 2021, qu'importe la crise énergétique mondiale, et poussera en
décembre prochain, à la fermeture des trois dernières centrales nucléaires
encore en service dans le pays, qu'importe le chantage énergétique de la
Russie.
Illusions
Les défauts intrinsèques du solaire et de l'éolien font que ces énergies ne
pourront jamais constituer le socle du réseau électrique d'une nation
industrialisée. Elles nécessitent une doublure quasi totale, car elles
dépendent des caprices de la météo. Pour s'en convaincre, il suffit de voir
comment elles fluctuent. Un jour de 2019, l'énergie éolienne a atteint
59 % de la production d'électricité allemande, pour ensuite chuter à
seulement 2,6 %. Pareil pour l'énergie solaire qui, cette même année, a pu
osciller entre 25 % et 0,3 %.
Michael
Shellenberger : « Sans les écolos radicaux, le monde
irait mieux »
En outre, le stockage, quel qu'il soit, entraîne des pertes d'énergie à la
charge et à la décharge et augmente les coûts totaux, puisque le réseau a été
conçu à l'origine pour fonctionner sans en avoir besoin. Les deux problèmes de
l'hydrogène sont son coût et son inefficacité inhérente. CommeDer Spiegel
le résumait en 2019 :
« D'un point de vue commercial, [l'hydrogène] ne vaut rien. Une grande
partie de l'énergie est perdue dans le processus de transformation du vent en
électricité, de l'électricité en hydrogène, puis de l'hydrogène en méthane – le
rendement est inférieur à 40 %. On est loin d'un modèle économique
durable. »
Opposition
En réalité, les énergies renouvelables forcent aux combustibles fossiles
parce qu'elles ne peuvent pas se débrouiller toutes seules. Soit, en partie, la
raison pour laquelle l'Allemagne dépend aussi lourdement du gaz naturel
russe.
Un autre souci de base du solaire et de l'éolien est leur médiocre densité
énergétique. Pour produire de l'électricité, une source d'énergie à faible
densité énergétique nécessite plus d'espace et de matériaux physiques qu'une
source à densité énergétique élevée. En Allemagne, les centrales solaires
occupent environ 500 fois plus de terrain que les centrales
nucléaires, et les éoliennes 415 fois plus.
Confession d'une
repentie d'Extinction Rebellion
Des coûts fonciers qui finissent par susciter une vive opposition locale. La
plupart des gens ne veulent pas vivre près d'infrastructures électriques, et
les énergies renouvelables ont plus de chances de se trouver près des
habitations que les sources à forte densité énergétique, comme le nucléaire. En
Allemagne, seuls 12 % des 7 700 kilomètres de lignes de transmission
nécessaires à l'Energiewende avaient été construits en 2019, notamment à cause
de l'opposition locale. La lenteur de l'expansion de la transmission et le
ralentissement brutal de la construction d'éoliennes ont même fait dire au Spiegel
que « [l]e boom de l'énergie éolienne est de l'histoire ancienne ».
Les énergies renouvelables ne peuvent ni décarboner ni subvenir aux besoins
d'une économie moderne. Il n'existe qu'une seule source d'énergie propre
capable de remplacer les combustibles fossiles à grande échelle tout en ayant
un impact minimal sur l'utilisation des sols et l'environnement. C'est le
nucléaire.
L'énergie nucléaire est le moyen le plus sûr de produire une électricité
fiable, selon une étude publiée dansThe Lancet. Un autre travail mené
en 2013 par des chercheurs de la Nasa et de
l'université Columbia estimait que l'énergie nucléaire avait sauvé
1,8 million de vies en empêchant la combustion de combustibles fossiles.
En d'autres termes, l'Energiewende a donc effectivement généré des morts
évitables en fermant des centrales nucléaires au lieu de centrales au charbon.
Écologistes
et nucléaire : la mauvaise foi de Greta Thunberg et consorts
Mais quid des accidents nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima ?
L'accident nucléaire de Tchernobyl, survenu en 1986 dans l'actuelle Ukraine,
est le plus meurtrier de toute l'histoire de la technologie. Mais le nombre de
morts est moins élevé qu'on pourrait le croire. Les Nations unies ont conclu
que 28 pompiers sont morts du syndrome d'irradiation aiguë, et il est
établi que 15 personnes avaient succombé à un cancer de la thyroïde
en 2008. Selon l'ONU, il faut encore prévoir
entre 50 et 160 décès sur une durée de vie de quatre-vingts
ans.
Obsession
Ces décès sont tragiques, mais, pour mettre les choses en perspective, entre
170 000 et 230 000 personnes ont été tuées en Chine
en 1975 à cause de la rupture du barrage de Banqiao. Si le nombre de
victimes de Tchernobyl est si faible, c'est parce que les radiations n'ont
provoqué que des cancers de la thyroïde, l'un des cancers les plus faciles à
traiter et qui ne nécessite que des soins médicaux de base.
L'accident nucléaire de Fukushima en 2011 aura conduit la
chancelière allemande de l'époque, Angela Merkel, à revenir sur sa décision de
retarder d'une décennie la fermeture des centrales nucléaires. Comme
Tchernobyl, Fukushima a été beaucoup moins meurtrier qu'on aurait pu le
craindre. En fait, en l'état actuel des connaissances, on ne compte qu'une
seule victime des radiations dues à la fusion des réacteurs de la centrale. La
plupart des gens irradiés lors de cet accident ont reçu des doses équivalentes
au rayonnement naturel auquel un habitant du Japon est exposé pendant un an ou
deux.
ISoyez écolo, prônez le nucléaire !
Face à la technologie nucléaire, les déchets sont l'une des préoccupations
les plus courantes. Mais les déchets nucléaires n'ont jamais fait de mal à
personne au cours des soixante dernières années d'énergie nucléaire civile. Les
piscines de refroidissement et les fûts en béton armé où les déchets nucléaires
sont stockés se sont avérés des plus efficaces.
Les centrales nucléaires occidentales sont aujourd'hui la proie de
dépassements de coûts et de délais. Dans un cas d'école, EDF avait commencé à
construire deux nouveaux réacteurs au Royaume-Uni en 2017 pour un
coût estimé à 22,5 milliards de dollars, pour ensuite le porter à
33 milliards de dollars. Reste que le coût de la construction de centrales
nucléaires n'a pas forcément à être exorbitant. Selon une étude réalisée
en 2015 par deux économistes français ayant examiné les constructions
nucléaires passées en France et aux États-Unis, la seule façon de maîtriser les
coûts consiste à construire le même modèle avec la même équipe plusieurs fois
de suite. C'est ce que les États-Unis et la France ont déjà fait, et tout pays
qui suit leur exemple peut y parvenir.
Réputation
Malgré des coûts de construction élevés, l'électricité produite par les
centrales nucléaires est généralement abordable, car leur fonctionnement est
peu coûteux. À l'inverse, l'intégration de quantités importantes d'énergies
renouvelables coûte cher. D'ici à 2025, l'Allemagne aura dépensé environ
580 milliards de dollars pour l'Energiewende. Selon une analyse du think
tank Environmental Progress, si l'Allemagne avait consacré une telle somme à de
nouvelles centrales nucléaires plutôt qu'à des énergies renouvelables, le pays
disposerait d'un réseau électrique totalement exempt d'émissions,
ainsi que d'une quantité suffisante d'énergie propre pour faire rouler ses
voitures et ses petits poids lourds.
À LIRE AUSSI« Le nucléaire a sauvé deux
millions de personnes ! »
L'énergie nucléaire peut rapidement se développer, ce qui signifie qu'elle
peut tout aussi rapidement décarboner une nation. En 1973, du fait de la crise
pétrolière, la France s'est lancée dans la transition énergétique la plus
rapide de toutes les grandes économies en investissant dans le nucléaire. En
15 ans, la France allait mettre en service 56 réacteurs
nucléaires. À l'issue de ce processus, la France produisait 76 % de son
énergie grâce au nucléaire. Aujourd'hui, environ 70 % de l'électricité
française est d'origine nucléaire, soit le taux le plus élevé au monde.
Reste que la situation actuelle de la France met à mal sa réputation. Environ
la moitié des 56 réacteurs nucléaires français sont actuellement hors
service, un record national. Une situation que l'on doit à des retards dans les
contrôles de sécurité provoqués par la pandémie et des problèmes de maintenance
aussi embarrassants qu'imprévus. En temps normal, la France est un exportateur
net d'énergie, mais elle risque de devoir importer de l'électricité cet hiver
et pourrait souffrir de coupures.
Seule l’énergie nucléaire peut remplacer les
combustibles fossiles et alimenter une nation prospère.
Un fiasco qui n'a pas grand-chose à voir avec l'énergie nucléaire en tant
que telle et qui est bien plus largement dû à la mauvaise gestion du
gouvernement français. Pendant des décennies, la France a jeté l'argent par les
fenêtres avec son programme nucléaire public, et certains de ses dirigeants y
ont même été farouchement hostiles. Des problèmes que n'ont pas connus d'autres
nations dotées de programmes nucléaires. Même les derniers réacteurs allemands
ont été brillamment performants.
Sécheresse
et nucléaire : une flambée de fantasmes
Seule l'énergie nucléaire peut remplacer les combustibles fossiles et
alimenter une nation prospère. L'Energiewende repose sur les meilleures
intentions du monde et n'est pas encore totalement condamnée. Si l'Allemagne se
met à investir massivement dans le nucléaire, elle peut dire adieu au charbon
et devenir la nation occidentale qui réapprend à construire des centrales
nucléaires rapidement et à un coût abordable. Mais ce ne sera pas facile ;
de nombreux Allemands ont un lien émotionnel avec l'Energiewende, et les
énergies renouvelables sont encore très populaires. Des faits concrets peuvent
cependant faire changer les esprits. Le soutien des Allemands au maintien de
leurs centrales nucléaires augmente en raison de la crise du gaz russe. Si
leurs dirigeants plaident en faveur du nucléaire, ils peuvent être la nation
qui décarbonise le monde et sauve des millions de vies en réduisant la
pollution atmosphérique. Et aucune autre politique ne pourrait mieux racheter
ce pays.
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Les Allemands et ce pays si puissant semble-t-il ont oublié simplement queLeur ex-chancelière A.MERKEL était de culture ex-soviétique née en Allemagne de l'est y ayant fait toutes ses études et passée la moitie de sa vie en RDA totalitaire avec parlant russe côtoyant aussi indirectement Poutine avait mis avec son énergie et est poing et pieds liés dépendant du gaz Russe !
Ne
manquant pas d'arrogance et de leçons à donner à ses partenaires européens et
notamment la FRANCE et ce fameux couple franco-allemand où elle décidait et
exigeait tout !
En
commettant en plus des erreurs de plus, cédant aux extrémistes verts en fermant
ces centrales nucléaires pour les remplacer par du charbon hyper polluant et
dont on tressait de louanges économiques !
Alors que
le choix de ses partenaires économiques et donc énergétiques est primordial,
les simples bon sens dans une mondialisation qui vient de montrer les limites
dépassées et un monde devenu très instable
!
Car quand
on fait un pacte avec le diable il demande toujours à être payé en retour car
les Allemands peuvent lui dire merci et de plus obliger de réarmer rapidement
car son armée était presque inexistante depuis l'après guerre et la fin du
nazisme dépendant essentiellement des USA et son OTAN !
On
portait aux nues cette dame rigide que l'on comparait à M.TATCHER la dame de
fer britannique
Trop de
pouvoir à un seul homme est risqué là c'est une femme ce n'est pas mieux car on
s'en méfie moins semble-t-il erreur de plus !
Merci Mme
MERKEL et amis ALLEMANDS qui l'ont réélu maintes fois car les peuples éduqués
de pays libres avec leurs démocraties malades gouvernées par nos bien pensants
font les mêmes erreurs avalent tout et en pâtissent après !
C'est le
monde qui va mal pas seulement l'Europe occidentale qui subit l'inflation sous
menace d'une extension de guerre de cette Ukraine et qui ne peut plus compter
sur l'argent roi virtuel ou « du quoiqu'il en coute" » chèque en
blanc, leitmotiv fumeux de notre président qui va devenir sans provision
rapidement !
Par
imprévoyance de nos dirigeants pour tout !
JDECLEF
25/07/2022 18H09
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