mercredi 30 juin 2021

Il est certain que si l'on avait rendu la vaccination obligatoire pour cette pandémie mondiale :

 

Coignard – Vaccination : en finir avec les atermoiements !

CHRONIQUE. Il n’est pas trop tard pour éviter une quatrième vague, à condition que la vaccination devienne, pour chacun, une ardente obligation.

Laccinée pour pouvoir s'affranchir durablement de toutes les restrictions.

Or, ce n'est plus la pénurie dee variant Delta affole la planète. Le confinement est de nouveau décrété dans certains pays d'Asie, ainsi que dans une partie de l'Australie, dont la ville de Sydney. Au Royaume-Uni, où ce variant représente plus de 90 % des contaminations, près de 23 000 nouveaux cas ont été rapportés pour la seule journée de lundi. Un chiffre jamais atteint depuis janvier dernier. En France, on n'en est pas là. Mais depuis le début du mois de juin, la part du variant Delta dans le nombre de contaminations a fait plus que doubler en une semaine, même si globalement, le nombre de nouveaux cas n'augmente pas en valeur absolue pour l'instant. Parce que ce variant est notablement plus transmissible que les souches précédentes, l'Institut Pasteur considère que ce n'est plus, comme au début de la crise sanitaire, 60 à 70 %, mais 90 % de la population qui doit être v doses qui freine cette course contre la montre, mais la désaffection d'une partie de la population envers la vaccination, pourtant la seule solution pour éviter une nouvelle saturation hospitalière et envisager une rentrée déconfinée. Au Royaume-Uni, des études montrent en effet que la vaccination évite les formes graves, donc les hospitalisations, dans plus de 90 % des cas.

Une minorité égoïste

Conscient de cette urgence, et inquiet de la baisse du rythme quotidien d'injections, faute de candidats, Olivier Véran exhortait ainsi hier matin, sur France Info, les hésitants et les récalcitrants : « C'est maintenant, c'est en juin, c'est le mois des vaccins. »

Covid-19 : pourquoi la vaccination est en chute libre

Mais juin se termine aujourd'hui et il est à craindre que les rimes du ministre de la Santé ne suffisent pas à réveiller les consciences. Est-il raisonnable, alors que le variant Delta sonne une nouvelle alerte dans plusieurs pays, de n'envisager la vaccination obligatoire des soignants qu'à la rentrée et au conditionnel ? « On a donné la date de septembre, c'est-à-dire qu'on se donne l'été pour que vraiment tout le monde ait eu le temps de faire son choix et de se vacciner. Après quoi, si la vaccination est insuffisante, nous irons vers une vaccination obligatoire… » Après, c'est-à-dire, si l'on regarde le calendrier, au moment où une probable reprise épidémique aura déjà démarré.

De même, l'Académie de médecine préconise de rendre payants les tests « de confort ». Là encore, le ministre atermoie et considère que la question se posera « lorsque la vaccination aura été proposée à tous les Français et qu'il y aura des personnes qui n'auraient pas encore franchi le pas ». Mais la vaccination est d'ores et déjà proposée à tous les Français !

Le ministre de la Santé souligne aussi que l'effort de conviction est l'affaire de tous. Mais c'est avant tout celle des autorités ! On attend encore la grande campagne d'information pour promouvoir le rôle du vaccin sur la moindre transmission du virus, campagne qui pourrait convaincre une partie des plus jeunes.

En vérité, toutes les stratégies pour rendre la vaccination incontournable, à défaut d'être décrétée obligatoire, doivent être mises en œuvre dès cet été. Car il n'est pas admissible que la vie du plus grand nombre risque encore d'être mise entre parenthèses, non pas à cause de la fatalité d'une épidémie cette fois, mais par le défaut de civisme élémentaire d'une minorité égoïste.

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(Ce qui se faisait dans les années 50/ 60 pour palier à toutes épidémies qui ont été efficace comme pour la poliomyélite ou tuberculose, variole, tétanos etc...)

On n'en serait pas à se préparer à une 4eme vague que l'on ne sait même pas maitriser correctement !

Car la mauvaise politique politicienne faite par nos élus de tous bords et gouvernements et dirigeants ne font que de la mauvaise politique politicienne qui contamine mieux que les virus eux même pour soi-disant plaire à leurs électeurs français lambda pour leurs loisirs d’été et pour conserver leurs postes et avantages car plus de 100000 décès dû à cette covid ne doit pas encore suffire et en plus qui ont laissé nos services de santé se dégrader depuis plus de trente ans !

Car ces vaccins et cette vaccination mal organisée bâclée ne protège pas totalement, elle permet de ralentir les transmissions de virus en diminuant leur contamination grave dans la population et loin d’être totale pour la 2eme injection !?

Alors qu’il était plus simple d’envoyer à chaque français immatriculé à notre sécurité sociale (des bons de vaccination comme pour les grippes saisonnières) et vacciner tout le monde dans les pharmacies !

Mais cela devait être trop simple dans notre état kafkaïen de fonctionnarisme borné, car nos autorités médicales ou dirigeantes n’en sont toujours qu’à faire des hypothèses sur les plateaux télé (« et courent tous après leurs queues comme des chiens perdus » !)

Donc il faudrait que les français se réveillent dans les urnes en 2022 et ne s’abstiennent pas de voter ,s'ils veulent vraiment du changement !?

Jdeclef 30/06/2021 09h53


mardi 29 juin 2021

C'est malheureusement une méthode classique de crimes de terroristes islamiques !

 

Attaque au couteau en Allemagne : la piste islamiste se précise

Le Somalien accusé d’avoir tué 3 femmes à Wurtzbourg aurait crié « Allah akbar » durant son entreprise criminelle et évoqué le djihad, d’après l’enquête.

Vendredi, l'agresseur, pieds nus et armé d'un long couteau de cuisine, avait attaqué successivement dix personnes, les touchant pour certaines à la tête et au cou, dans un grand magasin de Wurtzbourg en fin d'après-midi. © NICOLAS ARMER / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Publié le                L'enquête progresse. L'attaque commise vendredi 25 juin 2021 dans la ville allemande Wurtzbourg par un Somalien qui a tué trois femmes avec un couteau s'inscrit dans un «  probable  » contexte «  islamiste  », ont indiqué mardi la police et le parquet en charge de l'enquête. «  L'Office central bavarois pour l'extrémisme et le terrorisme a pris en charge l'enquête, car un motif islamiste est probable  », ont déclaré dans un communiqué conjoint le parquet du Land de Bavière et le service régional de police criminelle.

Cette thèse est actuellement étayée par les deux cris d'« Allah akbar » (Allah est le plus grand) entendus par des témoins lors de l'exécution du crime et par une référence au djihad faite par le suspect lors de son hospitalisation dans une clinique de Wurtzbourg après son arrestation. Le parquet fédéral antiterroriste n'est toutefois pas saisi de l'enquête à ce stade. «  Jusqu'à présent, aucune preuve de matériel de propagande ou d'autres contenus extrémistes n'a été trouvée sur le suspect  », précise encore le communiqué.

Trois morts

L'enquête se concentre actuellement sur l'examen des objets, dont deux téléphones portables, qui ont été saisis dans l'appartement du Somalien de 24 ans arrivé en Allemagne en 2015. L'état de santé mentale du jeune homme est également en question. Disposant d'un titre de séjour en Allemagne, il a eu maille à partir à deux reprises depuis le début de l'année avec la justice, qui avait ordonné son internement provisoire en hôpital psychiatrique.

Vendredi, l'agresseur, pieds nus et armé d'un long couteau de cuisine, avait attaqué successivement dix personnes, les touchant pour certaines à la tête et au cou, dans un grand magasin de Wurtzbourg en fin d'après-midi. Trois femmes sont décédées sur le coup. Six autres personnes, dont un enfant, ont été gravement blessées, mais sont désormais hors de danger. Une septième victime a été légèrement blessée.

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Ce qui est plus important, c'est les victimes innocentes qui sont tombées sous les coups de couteau (arme habituelle de terroriste islamique isolé) de cet individu qui crie Allah Akbar pour signer son crime !

Le reste n’est hélas du bla-bla de médias, ce somalien semble issu de l’immigration et souligne que le terrorisme islamique est toujours présent en Europe n’en déplaise aux bien-pensants donneurs de leçon qui nous gouvernent et l’insécurité de ce fait bien présente !

Et cesser de faire du politiquement correct en croyant que tout le monde est beau et gentil dans un monde instable qui nécessite plus de coopération entres les pays européens démocratiques encore libres pour lutter contre ces illuminés dit « fou de dieu » dangereux !

Et la surveillance de ces individus venus du moyen orient ou Afrique sont à surveiller de plus près surtout s’ils sont des migrants irréguliers, voire demandeurs d’asile !?

Jdeclef 29/06/2021 13h20


Ce ministre de la santé nul est dépassé depuis le début de la pandémie :

 

Covid-19 : la France peut « échapper » au variant Delta, veut croire Olivier Véran

La campagne de vaccination couplée à un traçage serré permettrait de juguler le variant Delta, qui représente déjà 20 % des nouveaux cas.

Le variant Delta, qui fait actuellement des ravages en Russie, progresse en France. Cette souche du virus représente déjà « 20 % des nouveaux cas » de Covid-19, le double de la semaine précédente, mais « on peut y échapper » avec la vaccination et un traçage serré, a assuré, mardi 29 juin 2021, le ministre de la Santé, Olivier Véran.

« Pour l'instant, le taux d'incidence [nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants, NDLR] continue de baisser, on est à 18, soit 20 à 30 fois moins que lors du pic », a expliqué le ministre sur France Info. « Le variant représente environ 20 % des nouveaux diagnostics, mais en pourcentage, pas en valeur absolue, puisqu'il y a une baisse du nombre de cas », a poursuivi le ministre, en rappelant que Delta (anciennement appelé variant indien) est « plus contagieux et devient progressivement dominant ».

Ne pas « baisser les bras »

Mercredi dernier, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait chiffré la présence du variant Delta, entre 9 et 10 % des nouveaux cas de Covid-19. Olivier Véran a souligné que ce variant devient majoritaire, voire dominant, dans beaucoup de pays, comme au Royaume-Uni, en Russie, en Australie ou à Singapour. Pour le ministre, il « ne faut pas baisser les bras », car ce variant «  à l'heure actuelle a plutôt tendance à décliner, y compris dans les Landes  ». Dans ce département où il est apparu en premier en France, le gouvernement a mené «  un plan d'action très fort, de contact tracing [recherche des cas contacts, NDLR], de vaccination massive et le taux d'incidence a baissé de 10 % en quelques jours  ».

En cas de quatrième vague à l'automne, le ministre a estimé qu'elle serait sans doute «  différente  » des précédentes, à l'image de ce qui se passe au Royaume-Uni, car «  la logique voudrait que si vous êtes vacciné, vous pourrez être contaminé, mais ne ferez pas de formes graves  ». Idéalement, le gouvernement vise «  zéro impact sanitaire, social et éducatif  » pour une quatrième vague puisqu'«  avec le vaccin, on a 94-95 % de réduction des hospitalisations et formes sévères  » et une baisse des formes asymptomatiques.

Australie : avec le variant Delta, « 100 % de transmission au sein des foyers »

Appel à la vaccination

Pour le ministre, le «  problème n'est pas là  », mais plutôt «  ces gens qui hésitent et qui retardent la vaccination, et ces gens-là qui ne sont pas vaccinés, sont particulièrement exposés face à un variant particulièrement contagieux  ». «  Le taux de vaccination monte encore, mais pas suffisamment vite  », a encore dit Olivier Véran. À ceux qui ont peur du vaccin, il a rappelé qu'il y a eu 3 milliards d'injections dans le monde, 53 millions en France avec la moitié de la population qui devrait être vaccinée avec au moins une dose mardi soir. Le gouvernement s'est fixé pour objectif 35 millions de Français complètement vaccinés fin août contre à peine 22 millions actuellement.

Le ministre a déconseillé d'attendre la rentrée, en notant que «  si vous vous vaccinez en septembre, vous ne serez pas protégé avant la mi-octobre  ». Soulignant que la vaccination est même possible sur le Tour de France ou au supermarché, il a averti que les tests PCR «  de confort  » (voyages, concerts) pourraient devenir payants «  en septembre  » une fois que «  la vaccination aura été proposée à tous les Français  ».

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Pratique la méthode Coué ?!

Car quand on voit des pays nos voisins entre autres et dans le monde qui ont vacciné fortement leur population subir encore une vague de plus importante de ce variant delta on ne peut être optimiste car ce variant n’a pas de frontière !

Et quand on va aborder les premiers flux de vacanciers d’été prochainement et l’indiscipline de certains individus (jeunes et autres) qui vont se défouler sans retenue on peut s’inquiéter que le gouvernement pour faire plaisir aux français lambda dans la même optique du président lors de l’été dernier !

Surtout que les forces de l’ordre on déjà agit pour disperser des rassemblements dit festifs véritables bouillons de culture vecteur de contamination en plus d’utilisation de produits illicites !?

Encore de la mauvaise politique politicienne gouvernementale, car la France ne peut être épargné par miracle alors que de nombreux pays de par le monde sont touchés fortement par ce variant dit indien !?

Il faut cesser de se moquer des français par l’irresponsabilité et laxisme de notre gouvernement et de nos dirigeants, car la vaccination n’est pas complète et n’empêche pas les contaminations à la covid qui ne sont que moins graves pour les patients vaccinés (comme pour le vaccin de la grippe saisonnière) car en automne à la rentrée, on paiera l’addition !

Les libertés dans notre pays sont importantes, mais mal encadrées sont pernicieuses et en matière de santé, il faut être plus strict, car les dérapages toucheront tous les français sans distinctions et si on fait marche arrière pour rétablir les mesures sanitaires, confinements et autres, ce sera plus dur pour les français lambda et pour l’économie induite !

Jdeclef 29/06/2021 12h00


Comme quoi ces soi-disant vedettes de ce sport si lucratif (pour eux) ne suffisent pas pour bien jouer et gagner des matchs !

 

Le tacle de l’Euro – Et les Bleus apprirent l’humilité

CHRONIQUE. L’équipe de France a été éliminée de l’Euro par la Suisse après une séance de tirs au but suffocante (3-3, puis 5-4). Elle tombe de très haut.

Disons-le d'emblée : il serait malhonnête de faire porter à Kylian Mbappé, 22 ans, la responsabilité de l'échec de l'équipe de France. Cinquième et dernier tireur des Bleus lundi soir face à la Suisse en huitième de finale de l'Euro, l'attaquant du Paris Saint-Germain a buté face à l'excellent gardien helvète Yann Sommer. Les tireurs de la Nati, eux, avaient réussi leurs cinq tirs au but. Après un match assez dingue dans la nuit de Bucarest, ce sont donc les Suisses qui se qualifient pour les quarts de finale de l'Euro, vendredi face à l'Espagne.

On pourrait toutefois s'interroger légitimement sur le parcours du prodige français au cours de cette étrange fin de saison. Comme l'intérêt de sa prise de parole enregistrée pour le 20 heures de TF1, quelques minutes seulement après la divulgation de la liste de 26 joueurs sélectionnés par Didier Deschamps. C'était le 18 mai. Les multiples couvertures de journaux ont suivi, le natif de Bondy nous a expliqué, page après page, son envie de gagner et de devenir le meilleur joueur du monde. Et bon nombre de supporteurs français qui, avec étonnement, l'ont vu commencer à tirer les coups de pied arrêtés, notamment lors du match de poule face à la Hongrie, en lieu et place d'Antoine Griezmann qui n'avait plus rien à prouver à quiconque sur ce geste technique.

Le tacle du lundi – Pardon, Monsieur Mbappé…

Un choix tactique aberrant au coup d'envoi

Mais on pourrait tout autant s'interroger sur les choix tactiques du sélectionneur tricolore Didier Deschamps, notamment de cette bouillie de 3-5-2 (ou était-ce un 3-4-3, allez savoir) servie en première mi-temps, avec sur les côtés Adrien Rabiot et Benjamin Pavard, qui ne sont pas des joueurs de côté. Résultat immédiat : les Bleus ont commencé le match en livrant les plus mauvaises quarante-cinq minutes de ces dix dernières années, soldées par l'ouverture du score roublarde de Seferovic à la 15e minute.

En jetant aux oubliettes cette aberration tactique en début de seconde mi-temps, Didier Deschamps nous permit presque de rêver. Comme en 2018. Surtout après l'arrêt du pénalty suisse par Hugo Lloris, sifflé pour une faute aussi logique que grossière de Benjamin Pavard (mais il semblait en dehors de la surface). Dans la foulée, Karim Benzema inscrit deux buts (57e et 59e minutes) avant que Paul Pogba, l'un des rares joueurs à émerger ce soir-là, nous offre un petit bijou d'enroulé du droit en pleine lunette helvète. Mais les rêves n'engagent que ceux qui y croient. Et 2018 nous a, d'un coup, semblé bien loin. Seferovic, d'une tête au milieu de la défense centrale tricolore bien en peine lundi soir (81e), et un but plein de sang-froid de Gavranovic (90e) nous ramenèrent trop rapidement à la réalité.

Euro 2020 – Julien Stéphan : « Benzema va continuer à marquer »

Une équipe de France hors sujet

Car, mis à part entre la 60e et la 75e minute de ce huitième de finale, jamais la France de Deschamps n'a semblé maîtriser son sujet lors de cet Euro. Déjà lors des matchs de poules, la victoire inaugurale face à l'Allemagne (sur un but contre son camp) a eu l'effet d'un leurre sur le public français. L'équipe avait bien plus marqué par d'inquiétants signes de fatigue physique, que les blessures (Hernandez, Coman ou Digne) ou le peu de changement technique (où sont Ben Yedder, Lemar, Giroud ou Tolisso ?) n'ont jamais vraiment palliés.

La France sort donc de cet Euro qu'elle pensait à sa portée. Après tout, il a été répété à maintes reprises que l'on avait la meilleure attaque du monde, celle que les autres pays nous envient tant… Pourtant, l'impression qu'a dégagée ce groupe de 26 joueurs a semblé à des années-lumière de celle des champions du monde 2018. Où sont passées les scènes de joie ? La liesse collective à chaque but marqué et les embrassades dans les vestiaires ? Autant de réponses auxquelles Didier Deschamps va essayer de trouver des réponses, lui qui est déjà assuré de disputer la Coupe du monde au Qatar dans un an et demi, s'il veut retrouver le chemin de la victoire. Mais, comme on a pu le voir ce soir, attention aux certitudes !

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La Suisse n’avait rien à perdre elle l’a prouvée et comme l’équipe de France était donné favorite, cela ne lui a pas portée chance !

Le coaching de DESCHAMPS surtout en 1ere mi-temps n’était pas bon, mais c’est quand même les joueurs qui jouent dans le stade « auréolé par des titres de champions du monde » difficiles à porter qui sont tombés de leur piédestal !

D’ailleurs si on regarde bien les premiers matchs de cette coupe d’Europe des bleus, ils n’étaient pas convaincants, surtout le premier contre l’Allemagne !

Et malgré ses joueurs de hauts niveaux, cela n’a pas impressionné ceux de la petite Suisse qui méritait cette victoire et l’entraineur de cette équipe de France n’est pas assez ferme envers ses joueurs professionnels et semble-t-il lors de ces tirs au but mettre MBAPPE en dernier pour tirer était trop de poids sur les épaules de ce jeune qui ne réussit pas tout on l’a vu lors du match et à qui l’on demande trop, était une erreur de plus !

Jdeclef 29/05/2021 10h01


lundi 28 juin 2021

Ce triste sire ne plait pas aux électeurs bien qu'étant inféodé au président ce qui n'est pas une garantie ?!

 

Régionales : Richard Ferrand battu

Avec seulement neuf sièges pour la liste LREM, le président de l’Assemblée nationale et proche d’Emmanuel Macron n'est pas réélu conseiller régional.

La rumeur bruissait en Bretagne depuis quelques jours et ses adversaires s'en frottaient déjà les mains : et si Richard Ferrand ne parvenait pas à sauver son fauteuil de conseiller régional ? Une rumeur devenue réalité au second tour de l'élection régionale au regard du score de la liste de la majorité présidentielle – 14,8 %, selon les premières estimations dans l'Ouest – portée par Thierry Burlot. Un résultat qui ne laisse espérer qu'entre huit et neuf sièges dans l'hémicycle régional pour la liste LREM-MoDem-UDI. Le symbole de la défaite cuisante de la macronie dans les régions.

Carte interactive : découvrez les résultats des régionales dans votre ville

Troisième sur la liste de la majorité présidentielle dans le Finistère, Richard Ferrand ne parvient pas à conserver ce poste qu'il occupait depuis 2010. Seul un désistement du numéro un ou du numéro deux de la liste pourrait le sauver. Un revers lourd de sens pour ce fidèle d'entre les fidèles d'Emmanuel Macron, régulièrement cité pour remplacer le Premier ministre Jean Castex en cas de remaniement.

Pari

C'est surtout un pari politique manqué pour le président de l'Assemblée nationale. Les tensions entre Richard Ferrand et le président de région sortant (PS) Loïg Chesnais-Girard – et héritier de Jean-Yves Le Drian – avaient atteint leur paroxysme et des mois durant il a tenté de laisser croire à une candidature du ministre des Affaires étrangères, en vain. Finalement, c'est un autre héritier, Thierry Burlot, qu'il parvient à convaincre pour mener une liste d'union LREM-MoDem-UDI. Un candidat, pourtant donné en bonne forme dans les sondages, qui n'aura jamais réussi à convaincre les Bretons ni à sauvegarder le siège de Richard Ferrand.

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Un des multiples mauvais choix du président ce personnage fat pas net et donneur de leçon !

Car le président a un défaut parmi d'autres, c’est de s’entourer de collaborateurs, ministres ou fonctionnaires de haut niveau qui ne sont pas des personnages utiles aux français, mais qui font de la mauvaise politique en faveur de la REM parti fantôme présidentiel et bien sur servile au pouvoir !

Car bien sur le président de l’assemblée nationale est encore désigné par le chef de l’état et issu du parti présidentiel, les français ne l’élisent pas comme les députés qui siègent à cette assemblée dans cette V eme république usée qui ne correspond plus à une démocratie plus ouverte que les français attendent qui ne travaille que pour le pouvoir en place dirigé par un pseudo roi sans couronne ayant trop de pouvoir...

Jdeclef 28/06/2021 13h37


Plutôt J.L. MELENCHON et M. LE PEN sont les épouvantails de la gauche, mais pas seulement :

 

Coignard – Mélenchon, l’épouvantail de la gauche

CHRONIQUE. Pour dissuader les électeurs, rien de mieux pour un parti de gauche que de s’allier à LFI, un mouvement désormais plombé par son fondateur.

Il n'y a pas que Marine Le Pen et Emmanuel Macron pour déplorer les résultats des élections régionales 2021, dernier scrutin avant la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon, certes jamais à court d'explications et de justifications oiseuses, ne peut faire que le constat de son échec électoral. Certes, il n'était candidat à rien dans ces deux scrutins, mais la simple présence de son mouvement, LFI, sur une liste d'union de la gauche n'a pas engendré une dynamique, c'est le moins qu'on puisse dire.

La présidente sortante la mieux réélue est la socialiste Carole Delga en Occitanie, avec plus de 57 % des voix. Elle avait par avance refusé toute alliance avec les Insoumis : « Mon projet n'est pas compatible avec les propos de Jean-Luc Mélenchon. » En Île-de-France ou dans les Pays de la Loire, l'addition des scores réalisés au premier tour par les différentes listes de gauche – trois dans le premier cas, deux dans le second – qui accueillaient des Insoumis a plutôt abouti à une soustraction : moins un point environ dans les deux cas. Quant aux Hauts-de-France, seule région où le PS, EELV et LFI était rassemblés dès le début, la liste de gauche gagne à peine trois points en une semaine, pour culminer à 22 %, quand celle de Xavier Bertrand, avec 52,4 % des suffrages, améliore son résultat de 11 points…

Régionales : à gauche, ça balance pas mal à Paris (et ailleurs)

Le tabou du « cordon sanitaire »

Est-ce que, désormais, socialistes et écologistes devraient refuser de s'allier avec les mélenchonistes, comme la droite refuse depuis des années de s'associer avec les lepénistes ? Cette question, qu'ils éludent, est pourtant pertinente. Hier soir, elle a été posée à Yannick Jadot et Najat Vallaud-Belkacem par la députée LREM Aurore Bergé et par Jean-François Copé : est-ce un problème, pour eux, de s'allier à une extrême gauche menée par Jean-Luc Mélenchon ? Autrement dit, par un responsable politique qui a depuis quelques années multiplié les dérapages. « La République, c'est moi », aboyait-il aux policiers et magistrats venus perquisitionner ses locaux en octobre 2018. « Allah akbar », scandaient les manifestants lors d'une marche à laquelle il participait, marche organisée en novembre 2019 par le CCIF, organisme dissous par le gouvernement après l'assassinat de Samuel Paty.

Les petits secrets de Papacito

« Vous verrez que, dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident. Ça a été un meurtre, ça a été Merah en 2012, ça a été l'attentat de la dernière semaine sur les Champs-Élysées », dit le député de Marseille début juin 2021 dans une tirade complotiste qui choque de nombreuses personnalités de gauche. Ces faits d'armes navrants et quelques autres pèseront sur la gauche républicaine tant qu'elle refusera de prendre clairement ses distances avec un personnage de plus en plus ambigu, auquel une partie de ses électeurs de 2017 a de surcroît d'ores et déjà tourné le dos.

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Surtout pour l’élection présidentielle car ces partis d’extrêmes droite et gauche avec leurs leaders troublent les élections et surtout au 2eme tour depuis les derniers quinquennats ou ont les retrouvent en face du candidat à l’élection présidentielle actuellement E. MACRON, car cette élection à deux tours favorise ce scénario qui s’est déjà produit en 2002 et de fait l’élection d’un président par défaut et aussi celle de 2017 pour le président actuel !

Car les français et notamment les plus anciens ont peur des extrêmes, car ont connus le pétainisme pendant la guerre et l’occupation ne veulent pas des extrémistes à la tête de la France !

Alors M.LE PEN ne peut casser ce soi-disant plafond de verre malgré qu’elle ait essayé de faire entrer son parti dans la catégorie fréquentable ou normal, car son nom LE PEN hérité de son père ainsi que le sigle FN bien que changé en RN est indélébile et érode la démocratie de cette Veme république !

Quant à J.L. MELENCHON, et sa LFI il ne roule que pour lui ex ministre socialiste vieux tribun aboyeur de foire dont les idées fluctuent au fil des événements politiques entrainant une catégorie de français divers trublions que l’on retrouve dans diverses manifestations qui sèment le désordre et insécurité dont les français lambda de cette majorité silencieuse ne veulent plus !

Jdeclef 28/06/2021 11h06


dimanche 27 juin 2021

Cette personne arrogante ne méritait pas cette décoration que l'on distribue à beaucoup trop de monde !?

 

La colère d’Isabelle Balkany après le retrait de sa Légion d’honneur

Condamnée pour fraude fiscale, comme son époux Patrick Balkany, elle dénonce une « humiliation supplémentaire, évidemment publique et peut-être inutile ».

Isabelle Balkany s'est vu retirer sa Légion d'honneur, selon une décision publiée samedi au Journal officiel. « Cette exclusion entraîne la privation définitive de l'exercice des droits et prérogatives attachés à la qualité de membre de la Légion d'honneur », selon un arrêté du grand chancelier de la Légion d'honneur publié au titre de la présidence de la République.

Cette décision est rétroactive au 4 mars 2020, date de la condamnation d'Isabelle Balkany et de son mari, Patrick Balkany, en appel à trois ans de prison ferme et dix ans d'inéligibilité pour une « fraude fiscale d'une ampleur exceptionnelle ». « J'ai reçu la Légion d'honneur pour mon action d'élue locale, notamment en faveur des enfants et de l'éducation. J'ai commis une faute, ça, c'est sûr, en ne déclarant par mon patrimoine familial, mais ça n'avait strictement rien à voir avec ma fonction locale », a réagi l'épouse de l'ancien maire de Levallois-Perret.

À Levallois, Patrick Balkany affiche son amour pour Isabelle

« Ma condamnation n'avait aucun lien avec ma gestion locale »

« C'est une humiliation supplémentaire, évidemment publique et peut-être inutile. (…) Ma condamnation n'avait aucun lien avec ma gestion locale, pour laquelle j'ai été décorée », a déclaré à l'Agence France-Presse Isabelle Balkany, qui fut première adjointe de son mari, ancienne figure de la droite dans les Hauts-de-Seine, et l'a remplacé comme maire à une époque où il était incarcéré. Le code de la Légion d'honneur prévoit pour les Français qu'un « comportement contraire à l'honneur » peut conduire à un blâme, une suspension ou une exclusion de l'ordre. Créée par l'empereur Napoléon Ier au début du XIXe siècle, la Légion d'honneur est une distinction qui récompense les civils et les militaires pour leurs actes et les services rendus à la France.

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Quelle ne se plaigne pas elle devrait être en prison, mais cette punition symbolique est plus efficace que les sanctions pénales, car elle touche à son égo démesuré !

Quand elle sévissait dans ce monde politique médiocre de politiciens dont certains douteux qui magouillent, elle dénigrait et dédaignait ceux qui ne lui plaisait pas sans vergogne et se moquait de la justice tout comme son mari !

Car se croyait intouchable comme certains élus qui qu’en ils sont rattrapés par les affaires ne comprennent pas et crient à l’injustice, mais plutôt que de se faire oublier, elle a continué à menacer l’institution judiciaire, donc ce petit évènement public et c’est surtout çà qui la gêne lui est revenu dans la face, cette ex politicienne vindicative comme un boomerang !

Il y a d’autres politiciens ou ex élus qui méritent aussi des sanctions, mais ils sont plus malins qu’elle et font profil bas, les BALKANY ne savaient ou ne voulaient pas faire cela, car gonflés d’orgueil comme des baudruches que la justice a fait éclater (pour une fois...) ?

JDeclef 2706/2021 09h27


samedi 26 juin 2021

Ces « fêtards » paraissaient bien des trublions violents dangereux ! (Qui voulaient semble-t-il casser du gendarme mais ils ne se sont pas laisser faire ...)

 

Teknival à Redon : la police aurait détruit volontairement du matériel

D’après des collectifs présents à la rave party, les forces de l’ordre auraient été filmées en train de donner des coups de pioche sur des enceintes.

Comment l'un des participants de la free party de Redon, en Ille-et-Vilaine, a-t-il pu avoir la main arrachée lors de la dispersion de la foule par les forces de l'ordre la semaine dernière ? Cette question reste pour l'instant sans réponse à ce stade de l'enquête, a fait savoir le parquet de Rennes samedi. « Les conclusions provisoires n'apportent pas d'explication quant à l'origine de la déflagration ayant emporté la main », écrit le procureur de Rennes, Philippe Astruc, dans un communiqué.

« Un examen complémentaire du tee-shirt de la victime viendra compléter et finaliser cette semaine l'analyse technique des effets de la victime. D'autres examens devront suivre dans les prochaines semaines », précise-t-il. « Sur la base des résultats de l'ensemble des examens, l'imputation éventuelle des blessures sera naturellement recherchée », ajoute le procureur. Le jeune homme a pu sortir de la clinique mercredi et s'est vu prescrire une incapacité temporaire de travail (ITT) de 90 jours. Il devrait être entendu par les enquêteurs la semaine prochaine, selon le parquet.

Sept plaintes déposées

De violents affrontements avaient éclaté, dans la nuit du 18 au 19 juin à Redon, entre les forces de l'ordre et les participants à une rave party organisée en hommage au jeune Steve, mort à Nantes lors de la Fête de la musique 2019. Dans le cadre d'une deuxième enquête sur l'organisation et le déroulement de la free party, sept plaintes ont été déposées émanant de « personnes s'estimant victimes notamment de dégradations » : la mairie de Redon, la société des courses de l'hippodrome, quatre propriétaires de parcelles et un riverain.

« Ils font état à ce stade d'un préjudice qu'ils estiment à 97 500 euros », selon Philippe Astruc. Le procureur mentionne également un courrier d'une avocate parisienne du 21 juin sur un « signalement de faits de destruction de biens » sans « mentionner de victimes identifiées ». « À ce titre, toute personne souhaitant apporter son témoignage, document ou déposer une plainte est invitée à se faire connaître », précise le procureur.

Des collectifs présents au teknival de Redon reprochent aux forces de l'ordre d'avoir volontairement détruit du matériel de sonorisation lors de l'évacuation du site, évaluant le coût du matériel détruit entre 100 000 et 150 000 euros. Après avoir dans un premier temps assuré n'avoir « donné aucun ordre de destruction de matériel », le préfet d'Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier a finalement reconnu mardi que « certains systèmes de son ont pu être saisis, d'autres ont été rendus inopérants » lors de la dispersion.

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Car ils étaient dans l’illégalité dans cette soi-disant fête interdite par la préfecture qui drainent des utilisateurs de drogues illicites, voire alcoolisés !

Sans compter le fait de risque sanitaire en période de pandémie loin d’être terminée, surtout quand on voit l’exemple de ces jeunes qui ont créé un cluster important en Espagne (aux iles Baléares) pour justement une soi-disant grande fête !

Parallèlement l’affrontement avec les forces de l’ordre ont été beaucoup plus ferme car les participants à cette réunion ont riposté violemment à l'intervention des gendarmes, à coups de parpaings, de boules de pétanque et de cocktails molotov et ceux-ci se sont défendus, car en ayant peut être assez de devoir faire de l’ordre en prenant des coups d’individus qui s’amusent trop souvent à casser du policier ou gendarmes !

Il est dommage que ce jeune ait perdu une main dans ces affrontements, mais peut-être a-t-il ramassé une grenade de désencerclement non éclatée ou autre envoi de fumigène de gaz lacrymogène qu’il ne faut jamais renvoyer sur les gendarmes en les récupérant au sol !?

De plus aller dans de telles manifestations et rassemblement interdit comporte des risques, il est préférable de ne pas passer outre les interdictions, ce que certains transgressent de plus en plus, ne respectant rien, car les forces de l’ordre ne vont plus se laisser taper dessus sans riposter !

Car trop de libertés mal encadrées sans garde-fou mène à l’anarchie, insécurité et désordre incontrôlable !

Jdeclef 26/06/2021 15h15


Le totalitarisme de ces verts dit écolos empêcheurs de tourner en rond sont une plaie Comme ces virus qui nous gâchent la vie !

 

Le berger chassé par les écologistes

François Cerbonney, reconnu comme un des meilleurs éleveurs en pré-salé de la baie du Mont-Saint-Michel, est condamné à démonter sa bergerie. Récit.

 

Clac ! Criiiic ! Le vieux fourgon cabossé de François Cerbonney fend le silence religieux qui enveloppe Saint-Léonard. Comme tous les jours, le frêle berger de 44 ans réveille le hameau qui borde la baie du Mont-Saint-Michel. Il se gare devant la bergerie, laisse le moteur allumé et traverse l'allée centrale recouverte de paille. Les 350 brebis bêlent à tue-tête. Il saisit une corde, la noue à un bastaing, y passe son cou et se pend. Son épouse, arrivée quelques minutes plus tard, lui sauve la vie in extremis.

Ce 31 mars 2015, on ne verra pas François Cerbonney mener son troupeau dans la grand-rue, bâton à la main, jusque dans le pré qui fait face à l'îlot rocheux. Dans le village, le ballet strident des pompiers et gendarmes annonce le pire. Un peu plus tôt dans la journée, l'éleveur a reçu un courrier recommandé. L'association écologiste Manche Nature le somme, une nouvelle fois, de détruire sa bergerie. Les militants l'accusent d'avoir implanté illégalement un bâtiment de « dimension industrielle » à trop faible distance du rivage, sur un site classé « espace remarquable ». Six ans plus tard, cette bataille entre un éleveur et des écologistes n'est toujours pas finie…

Le soutien des grands chefs. L'étendue sauvage qui fait face au Mont-Saint-Michel est un bijou de biodiversité que la marée couvre et découvre quatre fois par jour. Moutons et agneaux y broutent un herbu composé principalement de plantes halophiles qui confèrent à leur chair un goût iodé unique que les plus grands cuisiniers français se disputent. D'autant que ces ovins sont de fins gourmets. Ils n'arrachent pas la végétation mais la rasent pour que les sédiments rapportés par la marée ne s'y accrochent pas trop. « Les moutons luttent contre l'ensablement de la baie et entretiennent le caractère insulaire du Mont », explique François Cerbonney en connaisseur de ce paysage inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979. Pour pérenniser son activité pastorale d'élevage en pré-salé qu'il a commencé voilà vingt ans, il édifie en 2009 une bergerie dans l'illégalité. La bâtisse de 980 m2, aux murs tantôt de bois, tantôt de paille, contrevient au plan d'occupation des sols et à la loi Littoral. Les élus locaux de l'époque, dont le maire de Genêts, la commune voisine, voient une manne touristique inégalable chez ce jeune berger qui vient d'obtenir la toute nouvelle appellation d'origine protégée (AOP) « prés-salés du Mont​-Saint-Michel ». On lui promet de régulariser sa situation au plus vite et l'édile lui délivre postérieurement un permis de construire. Le gaucho normand, attentif au bien-être de son troupeau, se justifie : « J'ai besoin de ce bâtiment pour que les agneaux aient un temps minimum et nécessaire auprès des brebis pour se sociabiliser. On ne peut pas les lâcher comme ça en liberté dans les prés-salés. » 

La petite bergerie n'a rien d'une ferme des mille vaches. Cachée entre deux talus, elle se fond dans le bocage et reste difficilement visible depuis le sentier des Douaniers, le GR 223 qui longe la baie. « C'est une construction légère et démontable, en bois de sapin non traité », précise Christiane Horel, amie de Cerbonney et fondatrice du collectif de soutien BAD (Bergerie à défendre). L'association Manche Nature, elle, ne l'entend pas de cette oreille. Elle accuse le berger d'ouvrir une boîte de Pandore. « Quelle que soit la construction, cela reste de l'artificialisation d'un milieu naturel classé remarquable et qui bénéficie dès lors de la plus forte protection […]. Si la construction de M. Cerbonney devient légale, plus aucun argument ne pourra empêcher des promoteurs immobiliers de faire des habitations de loisir face à la baie du Mont-Saint-Michel », expliquent Alain Millien et Delphine Chevret, le trésorier et la juriste de l'association écologiste.

Depuis 2011, Manche Nature mène un combat acharné contre la bergerie. Et gagne ses batailles : le tribunal administratif de Caen, la cour d'appel de Nantes puis le Conseil d'État en 2015 réclament le démantèlement du bâtiment de bois. Mais Cerbonney résiste, soutenu par les locaux, les élus normands de tous bords politiques, mais aussi de grands noms de la cuisine française, dont les célèbres Alain Passard et Olivier Roellinger.

« En dehors des clous ». François Cerbonney n'est pas un éleveur comme les autres. On le dit « libertarien », « paysan bourgeois bohème ». Celui qui vous reçoit clope au bec et tee-shirt troué expérimente des choses avec les produits de son pays, étonne avec son « bœuf des prés-salés ». Du jamais-vu, ici. Nous aurons droit au « rhum arrangé au homard bleu normand ». « Je ne veux pas être un agriculteur classique. Je m'interroge sur ce que je vends, sur comment je vais le vendre. Ça me met en dehors des clous. » Avant d'être berger, il a été guide et cuisinier, et passe en 2017 un BEP boucher. « J'élève, je découpe et vends ma viande. Je veux maîtriser mon produit du début à la fin », explique celui qui fournit exclusivement les tables prestigieuses et quelques bouchers du coin triés sur le volet. Olivier Roellinger, aujourd'hui retiré des fourneaux, ne s'est jamais fourni en agneau de prés-salés ailleurs que « chez François ». Il ne tarit pas d'éloges sur un homme « qui a le rythme du temps ». « Il est en parfaite harmonie avec l'écosystème de la baie du Mont-Saint-Michel. Des bergers comme lui, ça n'existe quasiment plus. » 

 

Exigeant. François Cerbonney n’engraisse pas ses agneaux plus de trois semaines en bergerie, là où les éleveurs de l’AOP « prés-salés du Mont-Saint-Michel » sont autorisés à le faire pendant plus d’un mois.

 

 

Atypique. Le berger a passé en 2017 un BEP boucher. « J’élève, je découpe et vends ma viande. Je veux maîtriser mon produit du début à la fin », explique celui qui fournit exclusivement les tables prestigieuses et quelques bouchers du coin triés sur le volet.

  • Hors norme. La bergerie de François Cerbonney se fond dans le bocage. Bâtie illégalement en 2009, elle a bénéficié a posteriori d’un permis de construire. L’association Manche Nature craint que ce précédent n’attire les promoteurs.

En 2010, l'éleveur-boucher décide pourtant de quitter l'AOP, pas assez contraignante, dit-il. « Je suis le seul à faire plus que l'AOP », s'enorgueillit, un brin provocateur, Cerbonney. Lui veut faire paître ses ovins sur les prés-salés bien plus longtemps que les soixante-dix jours minimum exigés par l'AOP. Lui n'engraisse pas ses agneaux à l'aliment concentré plus d'une vingtaine de jours en bergerie, là où les éleveurs de l'appellation, dont les cheptels peuvent dépasser les mille têtes, sont autorisés à le faire pendant plus d'un mois.

Alors, forcément, Cerbonney agace. L'AOP le trouve un peu trop fantaisiste à son goût et refuse de le défendre. Son président, Yannick Frain, ne l'estime guère : « C'est un grand menteur, il n'est pas issu du monde paysan. Quand on veut rentrer dans quelque chose d'aussi prestigieux, il faut être clean. » Coupant court à la conversation, l'homme nous menace : « Je ne veux pas que l'AOP soit citée dans cette histoire, sinon je vous retrouve et je vous mets mon poing dans la gueule. »« Il y a beaucoup de jalousies. Il a su convaincre les grands chefs de travailler avec lui, ce que beaucoup de l'AOP n'ont pas su faire », observe l'ancien sénateur normand Jean Bizet, lui aussi soutien de la première heure de François Cerbonney.

Au commissariat. À Avranches, la grande ville voisine, le berger est connu comme le loup blanc. On le voit venir pieds nus dans les troquets du centre. On se souvient d'un enfant intelligent, sympathique, drôle mais turbulent. Fils d'une famille de notables, un père et un frère chirurgiens-dentistes, François profite de l'aisance familiale, montre ses fesses aux voisines, fait la fête - beaucoup - et se retrouve parfois au commissariat. « Il n'est pas marginal, juste atypique. Il s'est raccroché aux branches. François est un produit emblématique de la baie », retrace Jean Bizet, qui a aujourd'hui rejoint un cabinet de conseil américain. L'élu normand EELV François Dufour, compagnon de route de José Bové et cofondateur d'Attac, renchérit : « À une époque où les bergeries s'éloignent du rivage et disparaissent, M. Cerbonney a montré au fil du temps, même s'il était dans l'illégalité, la nécessité de son activité pastorale pour la biodiversité de la baie. » Lobbyistes, élus de droite ou écolos… Le berger ne laisse personne indifférent.

Quand il tente de se suicider en 2015, Bizet se rend à son chevet dès le lendemain. « Occupe l'infirmière, je dois m'échapper ! » lui intime Cerbonney, les yeux encore gonflés de sang et le verbe lent tant la corde a abîmé son cou et fait gonfler sa langue. Le berger voulait retourner à ses bêtes mais devra rester un mois en hôpital psychiatrique. Bizet appelle les sachems de Manche Nature. « Ça suffit ! Il faut arrêter, maintenant, la vie d'un homme est en jeu. »

Astreinte. Mais l'association ne veut rien savoir. Face à l'opiniâtreté du pastoureau qui refuse de démonter sa bergerie malgré une énième décision de justice en 2017, Manche Nature saisit en 2020 le juge de l'exécution pour condamner Cerbonney à une astreinte provisoire de 150 euros par jour de retard à la démolition ordonnée par la justice, et ce pour une période de quatre mois, soit 18 000 euros au total à payer à Manche Nature. Un tiers du budget annuel de l'association.

Dans sa petite maison à la vue incomparable sur le Mont-Saint-Michel, factures et courriers de soutien s'amoncellent sur la table parmi les boîtes de Prégabaline, un puissant anxiolytique. François Cerbonney fume cigarette sur cigarette et chevrote : « Ça fait des années que je bouffe du fric et de l'énergie dans cette histoire. Ils veulent ma mort, je ne sais pas pourquoi mais je ne me coucherai jamais devant eux. Si je dois détruire ma bergerie, ce sera avec une allumette et moi dedans. »

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Si l'écologie, c'est le sectarisme borné ou l'extrémisme totalitaire, il faut s'en débarrasser très vite avant de voir nos libertés laminées par ses politiciens EELV les verts entre autres qui ne veulent qu'un pouvoir arbitraire !

On a vu avec ce scandale de l’ex aéroport de Notre dame des Landes et ce qu’est devenue cette région infestée de « sadistes » fauteur de trouble qui ont par ailleurs développé une délinquance rampante à Nantes ou il faisant bon vivre avant et ce qui n’est plus le cas subissant de plus en plus des manifestations diverses voire dangereuses qui se terminent en heurts et dégradations diverses !

Notre état et gouvernements et dirigeants bien-pensants donneurs de leçons laissent tout aller à vau l’eau dans notre pays pas seulement dans des zones de non droits connues déjà nombreuses qui perdurent, mais aussi dans toutes les provinces françaises !?

Alors les citoyens lambda demandent que l’on lutte contre l’insécurité grandissante voire l’anarchie rampante mais rien ne se passe car nos élus sont bien trop occupés à conserver leurs postes lucratifs avec leurs avantages !?

Il faudrait (enfin) que les français apprennent à voter en étant moins versatiles sans privilégier le chacun pour soi qui ne profite qu’a cette classe politique de tous bords de nos élus médiocres qui ne pensent qu’à eux !

Mais faire réfléchir les français, c’est mission impossible comme changer de V eme république usée et obsolète !?

Jdeclef 26/06/2021 12h13LP


On ne peut pas vacciner contre la bêtise et l'indiscipline de certaines catégories de population notamment les jeunes ! Le gouvernement continue a courir après sa queue comme des chiens perdus !?

 

Covid-19 : une fête géante aux Baléares provoque un inquiétant cluster en Espagne

Plusieurs centaines de cas de coronavirus ont été recensés dans le pays après un voyage d’étudiants espagnols dans l’archipel des Baléares.

 

Un voyage d'étudiants espagnols dans l'archipel des Baléares a entraîné un «  cluster  » géant de plusieurs centaines de cas de Covid-19 et le placement de plusieurs milliers de jeunes en quarantaine dans sept régions du pays. Rien que dans la région de Madrid, 320 jeunes ont été testés positifs et plus de 2 000 autres mis à l'isolement après une semaine de fête dans l'île de Majorque, a indiqué vendredi 25 juin 2021 la directrice de l'autorité régionale de santé, Elena Andradas. «  Tout indique, d'après les tests PCR, qu'il s'agit du variant britannique  », nommé Alpha, a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse.

Au total, sept régions espagnoles ont détecté des cas liés à ce foyer de contamination parmi leurs jeunes. Âgés de 17 à 19 ans, les étudiants madrilènes ayant participé à ce voyage «  confirment le non-respect généralisé du port obligatoire du masque  » durant leur séjour dans huit hôtels de l'île méditerranéenne, a précisé Elena Andradas. Les employés de ces hôtels sont en train d'être testés par la région des Baléares.

Amélioration de la situation sanitaire

Ce «  cluster  » géant, qui fait les gros titres en Espagne, intervient alors que la situation sanitaire s'est nettement améliorée ces dernières semaines dans le pays grâce à l'avancée de la campagne de vaccination. En raison de cette amélioration, le pays a décidé de lever l'obligation du port du masque en extérieur à partir de samedi. Selon les derniers chiffres du gouvernement, un tiers (32,9 %) des quelque 47 millions d'Espagnols sont totalement vaccinés contre le coronavirus, tandis que la moitié (50,7 %) a reçu au moins une dose d'un vaccin.

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Surtout qu'en France on relâche tout et que nos forces de l'ordre n'arrivent pas à disperser ce genre de rassemblements (dit festifs) malgré les interdictions préfectorales, quand elles ont lieu !

Et les boites de nuit qui vont être réouvertes le 9/7/2021 !?

Le variant delta se rependant dans le sud-ouest (département de Landes) et ailleurs dans l’hexagone, la vaccination totale des français loin d’être effectuée car mal gérée depuis le début !

(Exemple) je viens de me faire vacciner chez mon médecin (2 eme injection) seulement le 21/6 et recevoir de la CPAM de l’Essonne une lettre me demandant de me faire vacciner, ayant une maladie avec risque grave car en ALD pris à 100% avec un traitement médicamenteux lourd !?

Ce que j’avais signalé dès le début en me battant pour me faire vacciner ayant en plus 74 ans et bien sûr confiné depuis le début à mon domicile !

De qui se moque-t-on dans notre pays kafkaïen et ses gouvernements et dirigeants laxistes dépassés depuis le début de cette pandémie sans compter nos scientifiques dit émérites qui pérorent sans être vraiment d’accords entre eux !?

Cela souligne cette mauvaise gestion de cette crise sanitaire et avec l’Espagne touchée et autres pays comme l’Angleterre par ce variant Delta, la rentrée automnale semble compromise surtout avec le relâchement des mesures de protections diminuées voire supprimées en France par pure mauvaise politique hasardeuse récidiviste du président qui a oublié l’été dernier !

On voit pourquoi notre pays va si mal...

Jdeclef 26/06/2021 09h33


vendredi 25 juin 2021

Et les négociations pour l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne sont toujours en suspens ?!

 

Loups gris : enquête sur les soldats d'Erdogan en Europe

Le mouvement ultranationaliste – violent, antisémite, antikurde, antiarménien –, pilier du régime turc, s’infiltre discrètement au sein des États membres.

 

Deniz Poyraz avait 20 ans. Elle a été assassinée, le 17 juin, après une attaque armée contre les locaux du parti prokurde de Turquie (HDP) à Izmir, où elle travaillait. L'assaillant, Onur Gencer, a fait feu sur la jeune femme qui s'est trouvée sur son chemin parce qu'il « haïssait le PKK [Parti des travailleurs du Kurdistan, auquel le HDP est accusé d'être lié, NDLR] depuis son enfance ». Le terroriste, âgé de 27 ans, a ensuite essayé d'incendier le bâtiment, avant d'être maîtrisé par la police. Sur les réseaux sociaux, il se présentait comme un militant nationaliste turc, amateur de slogans patriotiques et de postures viriles, arme de guerre en main. L'an dernier, il s'affichait « en service » dans le nord de la Syrie, au côté des soldats turcs et de leurs supplétifs islamistes. Près de Manbij, dans la région d'Alep sous contrôle turc, il posait fièrement devant le drapeau rouge orné d'un croissant et d'une étoile, bras tendu et doigts joints pour former une tête de loup.

« Patriotes » et « idéalistes ». Ce signe des Loups gris, version turque du salut fasciste, témoigne de l'appartenance au mouvement « idéaliste » (ülkücü), un courant d'extrême droite violent, militariste, nationaliste, antisémite, antikurde et antiarménien fondé dans les années 1960 par le colonel Alparslan Türkes, un admirateur des régimes fascistes européens. Ses militants sont appelés Loups gris par leurs adversaires mais eux se définissent comme « patriotes » et « idéalistes ». L'idéal en question est celui d'une grande Turquie, d'une union des peuples touraniens, les peuples de sang, de race et de langue turcs. En France, Ahmet Cetin, le provocateur de Décines, se réclamait de ce courant idéologique. « En Turquie comme dans la diaspora en Europe, les "idéalistes" occupent un espace de plus en plus important, y compris parmi les étudiants de l'université de Strasbourg », juge un enseignant-chercheur spécialiste de la Turquie, sous couvert d'anonymat. « C'est un mouvement extrêmement discipliné qui, en 2016, a suivi son chef, Devlet Bahçeli, lorsque celui-ci a scellé une alliance avec le président Recep Tayyip Erdogan », poursuit-il. Depuis 2016, la « maison mère » des Loups gris, le MHP (Parti d'action nationaliste), forme une coalition avec le parti islamiste présidentiel, l'AKP. Son influence n'a cessé de croître au sommet de l'État. « On le sait aussi très proche des services secrets turcs et de la mafia », poursuit le professeur d'université. Cela permet à ce mouvement d'agir, le plus souvent en toute impunité. La menace est telle qu'elle inquiète de nombreux pays membres de l'UE, et le Parlement européen réclame son interdiction.

Idéologie. Le 4 novembre 2020, la France a été la première à prendre des sanctions. Un décret a prononcé la dissolution du « groupement de fait dénommé Loups gris ». Le mouvement y est qualifié de « paramilitaire et ultranationaliste ». Le décret précise qu'il est « présent dans plusieurs pays européens, s'identifie au travers de symboles communs, tels que sa dénomination, ses slogans, le drapeau aux trois croissants ainsi qu'un geste de la main symbolisant le loup, signe de ralliement des sympathisants de l'extrême droite nationaliste turque ». Mais le texte reste flou sur les structures associatives et les « foyers » qui propagent cette idéologie. La Turquie a dénoncé « une décision provocatrice »« prise à la hâte », enfreignant « la liberté d'expression ». « Il n'existe pas de groupement appelé Loups gris », se défend le ministère turc des Affaires étrangères, qui met en cause « les menaces de la diaspora fanatique arménienne ». Actif depuis un demi-siècle et organisé autour d'une hiérarchie stricte, souvent camouflé derrière des associations à but culturel, le mouvement ultranationaliste possède des représentations à travers le continent. « Mais l'appartenance à cette mouvance est très difficile à caractériser, juge l'universitaire turcologue. Ils sont très discrets et leurs idées sont insaisissables pour un observateur extérieur non averti. » 

Victime. Istanbul, le 19 juin. Des manifestantes protestent contre l’abandon de la Convention d’Istanbul, le traité européen contre la violence à l’égard des femmes. Elles dressent un portrait de Deniz Poyraz, tuée le 17 juin.

L'Euope en alerte. Le débat français trouve un écho dans d'autres pays de l'UE. En Allemagne, qui compte la plus forte communauté turque d'Europe (2,7 millions de personnes), le « mouvement idéaliste » (ülkücü hareketi) est bien décrypté. Implanté depuis 1978, il chapeaute plus de 170 associations réparties sur tout le territoire. Depuis 2016, il s'est fait le relais de la politique d'Ankara au sein de la diaspora. Il fait la promotion d'un « nationalisme ethnique incitant à la haine […] en particulier contre les Kurdes, les Arméniens, les alévis et les juifs », souligne un rapport publié en avril par le Comité juif américain (AJC) de Berlin. Ses militants, souligne le Comité, sont responsables de nombreux assassinats en Turquie et en Allemagne depuis les années 1970. Le député Cem Özdemir (Verts), d'origine turque, dénonce leur action néfaste depuis de longues années. Sous son impulsion, un groupe d'élus a déposé une motion au Bundestag en novembre pour interdire les extrémistes turcs, au nom de la lutte « contre le racisme et le nationalisme ». « Les gouvernements ont longtemps traité les organisations "idéalistes" comme un innocent mouvement folklorique. Or on peut observer qu'elles diffusent en Allemagne des opinions radicales qui ne peuvent plus être tolérées », estime la députée Irene Mihalic (Verts). L'Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) - le service de renseignement intérieur allemand - alerte chaque année dans son rapport sur la présence de militants turcs radicaux, structurés et regroupés dans des dizaines d'associations. Selon une estimation prudente, ils seraient au moins 18 500, ce qui en ferait le mouvement d'extrême droite le plus puissant d'Allemagne, plus nombreux que les militants néonazis, souligne l'universitaire Kemal Bozay, auteur du rapport pour l'AJC. La Belgique et les Pays-Bas aussi s'interrogent après avoir longtemps laissé l'extrême droite turque peser sur l'échiquier politique local. Un élu du Parti socialiste francophone belge, Emir Kir, bourgmestre de la municipalité bruxelloise de Saint-Josse, tenait auprès de ses électeurs turcophones des discours aux accents identitaires et nationalistes, et il entretenait, au pays, des relations politiques troubles avec les Loups gris. Il fut exclu de son parti en 2020. L'Autriche, elle, a banni les signes d'appartenance à la nébuleuse nationaliste, en 2019, sans toucher aux associations. Mais aujourd'hui, le Parlement européen veut aller plus loin en préconisant aux États membres d'inscrire les « idéalistes » sur la liste des mouvements terroristes.

Infiltrés. L'organisation quadrille tout le territoire européen. En France, le mouvement extrémiste s'est installé sans bruit, à pas de loup. « Je me suis intéressé aux organisations nationalistes il y a une trentaine d'années, se souvient l'historien Étienne Copeaux. J'ai assisté, dans une salle paroissiale de Colmar, à un meeting des Loups gris camouflé en fête de mariage. Les discours étaient enflammés mais ils arrivaient à dissimuler leurs idées politiques aux regards extérieurs. » Discrètement, les « foyers idéalistes » ont essaimé partout où se sont installées des communautés turques : à Strasbourg, mais aussi à Metz, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Nantes… Ou encore dans de plus petites villes, Brive-la-Gaillarde, Annecy, Montereau-Fault-Yonne…

Malgré l'interdiction des Loups gris l'an dernier, ces structures n'ont pas été dissoutes. Leur nom français ne laisse rien apparaître de leur idéologie radicale. Difficile de s'imaginer que l'Association de l'amitié franco-turque de Gagny, qui vient d'organiser sa kermesse annuelle avec la bienveillance des autorités municipales, est en réalité l'un des principaux foyers de Loups gris en région parisienne. Le 19 juin, à l'heure du déjeuner, quelques familles étaient venues prendre un thé ou déguster un gözleme (épaisse crêpe salée) dans la cour du pavillon qui sert de siège associatif et de salle de prière. Des fanions du MHP accrochés à un mur et la banderole de la Fédération turque étaient les seuls symboles politiques.

Organisation tentaculaire. Rompus à la dissimulation, les Loups gris sont organisés comme une armée romaine, avec à leur tête un « guide suprême » (basbug). À la mort du fondateur révéré Alparslan Türkes, en 1997, c'est Devlet Bahçeli qui a endossé ce costume. En dessous de lui, des chefs de meutes (reis), des centurions et des légionnaires. Dévotion et obéissance structurent cette pyramide. Au sommet de la hiérarchie européenne, l'Avrupa Türk Konfederasyon (confédération turque d'Europe) a son siège à Francfort, où se trouve aussi l'imprimerie, chargée de la propagande militante et de l'édition européenne du journal du mouvement nationaliste, Türkiye (la Turquie), distribué dans toute la diaspora. À l'échelon inférieur, la Türk Federasyon, ou Fédération turque, possède une direction dans chaque pays. Localement, elle gère des dizaines d'associations, des « foyers idéalistes » (ülkü ocaklari) qui constituent les cellules militantes. Ces associations disposent parfois d'une salle de prière ou d'une mosquée. Elles organisent les mariages, des camps de jeunesse, maintiennent un lien étroit avec la mère patrie et avec l'idéologie nationaliste et panturquiste… Elles font venir les députés turcs du MHP, relais de l'influence d'Ankara, et organisent des meetings, exclusivement en turc. Les murs des foyers sont ornés de slogans, de drapeaux ottomans aux trois croissants de lune, un symbole des ultranationalistes, et des portraits d'Alparslan Türkes, que les nazis surnommaient « le Führer du panturquisme ». Ces associations (dernek) ont une double fonction, politique et sociale, pour les familles sympathisantes.

Façade. Le siège de la Fédération turque de France (FTF), vitrine en diaspora du MHP, est un bureau discret dans une tour de verre à Pantin (Seine-Saint-Denis). À sa tête, Orhan Ilhan, 51 ans, un entrepreneur en maçonnerie venu de Metz. Depuis le décret Darmanin de novembre, il tient ses troupes pour éviter des mises en accusation. « Nous exhortons nos associations, nos adhérents et nos citoyens à ne pas répondre aux provocations et à éviter toute attitude ou tout comportement susceptibles de troubler la paix et l'ordre social », écrit-il le lendemain dans un communiqué. Les Loups gris font profil bas. Cela n'a pas empêché des descentes de gros bras menaçants et des affrontements, parfois violents, à Lyon et en région parisienne, avec des militants kurdes pro-PKK. Selon son président, Orhan Ilhan, la Fédération turque agit « en harmonie avec les lois françaises ». « L'ensemble de nos activités et de nos actions a été mené dans un environnement démocratique », assure-t-il. Mais dans ses principes mêmes, l'organisation porte une contradiction majeure. Elle défend avant tout les intérêts de la Turquie. C'est même une profession de foi pour le mouvement nationaliste turc : « La patrie d'abord ! »« Cela ne peut que provoquer les démocraties occidentales », juge Habib Yalçin, écrivain nationaliste turc et fin connaisseur des réseaux idéalistes de la diaspora. C'est écrit noir sur blanc. « L'article 6 du statut de la Fédération turque d'Allemagne dispose que, "si les intérêts des États turc et allemand se heurtent, la Fédération turque prend position en faveur de la Turquie". C'est le même principe dans tous les pays », écrit Habib Yalçin.

Liaisons dangereuses. En France, les réseaux nationalistes turcs restent largement méconnus. Avec L'Empire des loups, titre d'un polar à succès paru en 2003, Jean-Christophe Grangé fut l'un des premiers à s'intéresser au monde souterrain des mafias turques d'extrême droite. Dans le quartier du faubourg Saint-Denis, à Paris 10 e, des policiers enquêtent sur des meurtres commis dans des ateliers clandestins. La réalité n'est guère éloignée de ce décor de roman. Depuis les années 1970, les Loups gris naviguent en eaux troubles, entre politique et crime organisé. Ils forment l'avant-garde de « l'État profond », une nébuleuse nationaliste liée aux services de sécurité et chargée des opérations clandestines contre les « ennemis de l'État ». Cette relation sera mise en évidence par le scandale de Susurluk en 1996. Dans la Mercedes accidentée d'un député, chef d'un clan féodal lié au trafic d'héroïne et seul rescapé, on retrouve le corps d'un haut responsable de la police d'Istanbul avec celui d'Abdullah Catli, membre des Loups gris et parrain de la mafia en cavale. Dans le coffre, des armes issues de l'arsenal de la police, de la drogue et des faux papiers signés de la main du ministre de l'Intérieur de l'époque. Catli était en service commandé, comme le confirmera ensuite une commission d'enquête parlementaire turque.

Les attentats de Paris. Treize ans plus tôt, en 1983, Abdullah Catli avait participé à une vague d'attentats à Paris contre des militants arméniens. « On était dans un contexte hyperviolent », se souvient Ara Toranian, l'une des cibles, alors porte-parole d'un groupe arménien. Les assassinats de diplomates turcs par l'Asala, l'Armée révolutionnaire arménienne, se multipliaient. Le chef Loup gris fut envoyé en opération secrète. « Il y a eu deux épisodes en 1983. Le premier, le 21 mars, j'ai senti quelque chose frotter sous la voiture, je suis descendu et j'ai vu un paquet attaché, c'était une bombe de 2 kilos. Neuf mois plus tard, c'était en sortant de notre journal, dans le 11 e arrondissement de Paris. J'ai tourné le contact et le capot a volé. Heureusement, la bombe n'était pas très puissante », raconte Toranian. À l'époque, les militants arméniens soupçonnent un règlement de comptes interne à leur communauté. « C'est pour cela qu'on n'en a pas parlé à l'époque, explique Henri Papazian, dirigeant du parti rival, lui aussi visé par un attentat. Ce n'est qu'après le scandale de Susurluk qu'on a su la vérité, grâce à des documents des services turcs. » La commission parlementaire sur Susurluk révélera en effet la liste des méfaits commis par Abdullah Catli, au nom de l'État turc. Il est célébré par les Loups gris comme un « martyr », un héros patriote. C'est sur sa tombe que le Franco-Turc Ahmet Cetin, condamné après les incidents de Décines, s'affichait sur les réseaux sociaux.

Ferveur. Le 9 avril 2017, Erdogan organise un meeting géant à Istanbul pour présenter son projet de réforme constitutionnelle. Le public le salue en faisant le signe des Loups gris.

Tueurs à gages. Les activistes ultranationalistes n'hésitent pas à prendre les armes pour aller défendre « l'honneur et le sang » nationaux. Ce fut le cas dans les années 1990 puis en 2020 au Haut-Karabakh contre les Arméniens, en Irak, aux côtés des Turkmènes, et aussi en Syrie face aux Kurdes. Couverts par les services turcs, les Loups gris ont largement infiltré la brigade Sultan Murad, branche extrémiste de la rébellion syrienne qui occupe une position stratégique, proche de la frontière turque, et qui s'est alliée aux djihadistes d'Idlib. En 2015, l'un de leurs chefs, Alparslan Celik, un Turc, militant du MHP, fils d'un élu du parti, avait abattu les deux pilotes d'un avion de chasse russe. On ne compte plus les crimes et les assassinats politiques auxquels la mouvance « idéaliste » a été mêlée en Turquie. À plusieurs reprises, les tueurs à gages et les hommes de main des milices « idéalistes » ont aussi sévi en Europe. L'un d'eux, Mehmet Ali Agca, déjà inculpé pour l'assassinat du journaliste turc Abdi Ipekçi, tenta de tuer Jean-Paul II à Rome en 1981, sans qu'on sache vraiment qui étaient les commanditaires. L'un de ses disciples, Ömer Güney, lié aux services de renseignement turcs (MIT), assassina trois militantes kurdes en 2013 près de la gare du Nord, dans le quartier de L'Empire des loups. La piste des Loups gris fut même avancée par la police thaïlandaise, après un attentat à la bombe qui fit 20 morts à Bangkok, en 2015.

Courants divers. Dans la diaspora, les réseaux ultranationalistes se sont parfois déchirés. « Il y a une branche athée, dont le nationalisme se fonde sur la race et le sang. Une autre plus religieuse, plus adepte de la synthèse turco-islamique et donc plus favorable à un soutien à Erdogan », constate Samim Akgönül, historien et politologue à l'université Marc-Bloch de Strasbourg. « À Strasbourg et à Lyon, les nationalistes sont assez visibles. Certains ont même soutenu Sedat Peker », poursuit-il, en référence au parrain de la mafia nationaliste turque qui multiplie les accusations compromettantes sur les réseaux sociaux. Les plus laïcs du courant Loups gris ont fait scission du MHP pour s'associer aux kémalistes, au sein de l'IYI Parti. Un autre groupe extrémiste, les foyers Alperen, est issu, lui, d'une scission religieuse du MHP, dans les années 1990, et possède quelques succursales en Allemagne et dans l'Hexagone, notamment à Mulhouse. L'AKP d'Erdogan a tenté de monter un réseau sur le même modèle, avec les « foyers ottomans ». L'ancien Loup gris de Strasbourg Ali Gedikoglu a, lui, fondé le Conseil pour la justice, l'égalité et la paix (Cojep), avec des militants islamistes franco-turcs pour devenir une voix de l'AKP en Alsace. L'organisation a été rattrapée par divers scandales. Ahmet Cetin, le meneur de la descente raciste de Décines, était le président du Cojep Jeunesse. Mais aussi Veysel Filiz, son ancien vice-président, attrapé en décembre 2020 à la frontière bulgare avec 100 kilos d'héroïne dans son coffre. Pour compléter le tableau, la députée allemande Irene Mihalic souligne l'apparition de gangs et de clubs de motards nationalistes liés au mouvement ülkücü, qui se sont développés notamment en Allemagne. L'un de ces groupes violents, Osmanen Germania, a été dissous en 2018, ses membres reconnus coupables de meurtres, d'extorsion de fonds et de trafic de drogue. La justice allemande a constaté que leur leader avait reçu au moins 20 000 euros d'un député proche d'Erdogan.

Bras armé. Les nationalistes turcs ont longtemps été dans l'opposition face à Erdogan, jugé trop pro-occidental. Le parti de Devlet Bahçeli était fondamentalement opposé aux négociations d'adhésion avec l'UE, aux réformes démocratiques pour garantir l'État de droit, aux négociations de paix avec les « terroristes » sur la question kurde… Tout a changé après la tentative de putsch en Turquie en juillet 2016. Une fois que le pouvoir, occupé à lutter pour sa survie, a abandonné ces objectifs, les nationalistes ont scellé l'union sacrée autour du chef de l'État. Avec cette alliance, toutes les nuances de Loups gris se sont rangées au service de Recep Tayyip Erdogan et de ses ambitions. Leur influence n'a jamais été aussi forte sur les décisions politiques. Erdogan gouverne sur une ligne ultranationaliste, antikurde et antiarménienne. En 2020, il a accordé à Bahçeli la libération anticipée du parrain de la mafia Alaattin Cakici, figure des « idéalistes », responsable de plus de 40 assassinats. Comme dans les années 1980-1990, les « foyers idéalistes » et leurs excroissances redeviennent le bras armé de la Turquie, jusqu'au sein de la diaspora en Europe occidentale§

Le jour où les Loups gris ont voulu tuer Jean-Paul II

Pardon. Jean-Paul II est venu visiter Mehmet Ali Agca à la prison de Rebibbia, à Rome, le 27 décembre 1983.

Petit voyou et homme de main des Loups gris, Mehmet Ali Agca assassina, en 1979, Abdi Ipekçi, rédacteur en chef du quotidien Milliyet. Il est surtout resté célèbre pour avoir tiré sur Jean-Paul IIà Rome, le 13 mai 1981. Après vingt-neuf années d’emprisonnement, en Italie puis en Turquie, il est libéré en 2010. Il a aujourd’hui 63 ans.

Leurs signes distinctifs

La tête de loup avec la main. 

Les trois croissants de lune, symbole ottoman devenu l’emblème du MHP. 



Le mot Türk en alphabet de l’Orkhon, ancienne écriture remontant au VIe siècle. 

https://www.lepoint.fr/images/L’emoji loup figure dans les pseudos de nombreux militants sur les réseaux sociaux. 


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Il faudrait déjà se débarrasser de ce pseudo sultan ERDOGAN vindicatif nostalgique de l’ex empire ottoman !?

On marche sur la tête et en plus on négocie toujours avec la Turquie le problème d’entrée des migrants notamment à l’initiative de l’Allemagne de Mme MERKEL qui nous coutent (encore 3 milliards d’euros) une forme de chantage d’Erdogan!?

L’Europe est pleutre de par ses dirigeants bien-pensants partisans d’un politiquement correct hypocrite et donneurs de leçons dont le président turc ERDOGAN pseudo dictateur totalitaire se fiche et ne se gêne pas de les insulter quand cela le prend périodiquement !

Car ses militants turcs inféodé à Erdogan sont dangereux !

Jdeclef 25062021 14h44