dimanche 30 avril 2017

Que ce président se taise et s’en aille sans se retourner !


Hollande appelle à «prendre le bulletin Macron» et charge Le Pen


Le chef de l'État a accusé le Front national de «masquer son projet» de sortie de l'Union européenne, lors d'une conférence de presse après le Conseil européen à Bruxelles.
«Pour ma part, je voterai Emmanuel Macron». C'est ce qu'avait déclaré François Hollande au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle. Le président de la République avait également livré un réquisitoire contre le programme de Marine Le Pen, qualifiée au second tour avec 21,30% des voix, contre 24,01% pour le leader d'En marche!. Samedi, après le Conseil européen extraordinaire sur le Brexit, le chef de l'État a réaffirmé son soutien à l'ex-ministre de l'Économie: «Cela ne devrait pas être un sujet de discussion pour les forces républicaines: le 7 mai, on prend le bulletin Macron et on considère que c'est le bulletin qui empêche l'extrême droite, et qui donne à la France la certitude qu'elle restera fidèle à elle-même», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. «Et l'abstention, le retrait, le ni-ni ne pourraient qu'encourager la candidate d'extrême droite, puisque ça ferait en sorte qu'elle ferait au moins en pourcentage un score qu'elle ne devrait pas atteindre», a poursuivi le chef de l'État. «Et là encore, ça a un enjeu parce que, plus elle sera basse, moins ses prétentions demain pourront être fortes».
François Hollande s'est aussi dit «convaincu» que son ancien conseiller «sera un bon partenaire pour l'Allemagne parce qu'il défendra les intérêts» à la fois de la France et de l'Europe. «Nous avons à chaque fois trouvé des solutions pour l'Union européenne. Cette Europe, vous l'aimez car elle a la capacité de nous rendre plus grands ensemble que nous ne le sommes séparément», a-t-il assuré.

L‘extrême droite, «un risque majeur»

Lors de cette conférence de presse, François Hollande a de nouveau sonné la charge contre Marine Le Pen: «Il faut écarter un risque majeur qui serait la présence de l'extrême droite à la présidence de la République», a-t-il martelé. Il a également accusé le Front national, de «masquer son projet de sortir» de la zone euro et de l'Union européenne. Car la proposition d'abandonner la monnaie unique, pourtant au coeur du programme de Marine Le Pen, ne figure pas dans la profession de foi imprimée en vue du second tour. «En même temps qu'ils continuent de le penser, qu'ils continuent de le prévoir, qu'ils continuent de le préparer, ce projet dangereux de sortie de la France de la zone euro et de l'Union européenne, ils le camouflent», a-t-il affirmé. Les pourfendeurs de l'UE agissent ainsi «parce qu'ils savent bien que les Français ne veulent pas que la France sortent de l'Union et se prive de l'euro», a estimé le président.
«Les conséquences seraient lourdes si la France se détournait de l'UE. Le choix du peuple français est un choix pour la France mais aussi pour l'UE», a-t-il assuré, ajoutant qu'un pays qui est à l'extérieur de l'Union européenne «est nécessairement dans une situation moins favorable qu'à l'intérieur». À son arrivée à Bruxelles, quelques heures auparavant, François Hollande avait présenté le second tour comme un vote sur l'avenir de la France dans l'UE. «Le choix est posé pour dimanche 7 mai, c'est de savoir si les Français, non pas simplement globalement mais individuellement, ont à craindre d'une sortie de l'Union européenne. Ils ont tout à gagner à rester dans l'Union européenne», avait-il dit.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce président pleutre et médiocre qui a jeté l'éponge n'a pas à donner des consignes de votes aux français qui savent ce qu'ils ont à faire, car ils ont su s'en débarrasser, ainsi que pour d'autres élus de tous bords, ils feront ce qui sera le mieux pour eux, il faut cesser de leur tenir la main et les laisser prendre leurs responsabilités pendant plus de trente ans, ils se sont laissé manœuvrer  par des politiciens médiocres et sans scrupules jusqu'à maintenant, il faut que cela change et c'est le début d'une nouvelle histoire politique qui doit se réaliser car la France est dans le marasme et c'est à eux de la relever et ne plus subir une classe de politiciens médiocres qui n'ont pas su comprendre et aimer le peuple de France  !


Jdeclef 30/04/2017 15h18

M.LE PEN est bien ambiguë sur la sortie de l'union européenne et de l'euro ?!

EN DIRECT. Présidentielle : sur l'euro, Le Pen récuse toute contradiction

Marine Le Pen vante dans "Le Parisien" la cohabitation d'une monnaie nationale pour le quotidien et d'une monnaie commune pour les échanges.

12 h 30 - NKM et Christian Estrosi sortent un site anti-FN

      Porté par Nathalie ­Kosciusko-Morizet et Christian Estrosi, un comité d'élus Les Républicains et de figures de la droite lancent un site internet, Riposte-républicaine.fr, pour démonter par thématiques le programme de Marine Le Pen. "Le Front national de Marine Le Pen est un adversaire de tous nos combats politiques. Trop de nos électeurs succombent régulièrement aux sirènes de l'extrême droite. Notre famille politique a intérêt à se mobiliser contre Marine Le Pen", peut-on lire sur la page d'accueil.
 Des figures Les Républicains créent un site anti-FN      

11 h 48 - Le président du RPF soutient Marine Le Pen

 
Dans une longue publication sur son blog, Christian Vanneste, député du Nord et président du Rassemblement pour la France (RPF), a déclaré son soutien à Marine Le Pen. "Macron, mondialiste, eurolâtre, immigrationniste, communautariste, qui soumet la politique à l'économie, est aux antipodes du gaullisme", assène le leader du RPF, qui se veut l'héritier du mouvement de Charles de Gaulle. "En revanche, les idées défendues par le Front national sur ces questions sont évidemment compatibles avec le gaullisme. Par ailleurs, le FN s'est efforcé de rompre avec un passé et des relations qui le rendaient peu fréquentable", ajoute-t-il. Pour lui, "le gaullisme" de François Fillon était "une imposture". "Il est vrai que Les Républicains ont tout abandonné du gaullisme ! Bien sûr que de Gaulle était souverainiste !", martèle l'élu, connu pour avoir tenu des propos homophobes à plusieurs reprises. Et d'insister : "On peut être conservateur, voire réactionnaire, et être gaulliste ; fasciste, certainement pas !"      

10 h 38 - Le Pen en visite improvisée dans les Bouches-du-Rhône

      Lors d'une visite imprévue, Marine Le Pen s'est rendue à Gardanne, près de Marseille, sur le site de l'usine d'alumine Alteo, dont les rejets toxiques dans les calanques ont fait polémique. La candidate frontiste s'est brièvement adressée aux caméras présentes pour parler d'écologie et réaffirmer sa position sur la monnaie européenne. "La première écologie, c'est de produire sur place, d'utiliser le moins possible les transports, de favoriser les circuits courts", a-t-elle affirmé.
Pour Marine Le Pen, "l'euro est mort"
"Cela fait assez longtemps que je réclame la transformation de la monnaie unique vers la monnaie commune. Par conséquent, il n'y a là aucune contradiction. Oui, je pense que l'on peut parfaitement conserver l'euro monnaie commune", a déclaré la candidate FN à la présidentielle au micro de BFM TV, conviée avec quelques médias à cette visite imprévue. "Marine Le Pen n'a pas changé de position", a aussi assuré la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, invitée du Grand-Rendez-Vous CNews/Europe1/Les Échos. La nièce de la candidate du FN a aussi jugé "important de dire aux Français que rien ne se fera sans eux, les Français seront consultés sur ce grand débat de société".
      

09 h 56 - Un élu FN veut créer un "ordre des journalistes"

      Aymeric Merlaud, conseiller régional FN des Pays de la Loire, souhaite "créer un ordre des journalistes" pour "sanctionner des pratiques mauvaises", a-t-il déclaré samedi en déplorant notamment "des pratiques d'espionnage". "Le problème, c'est qu'en matière de journalisme, il y a un code de déontologie mais il n'y a rien pour sanctionner", a relevé l'élu sur LCI. "Nous, c'est d'ailleurs pour ça qu'on souhaite créer un ordre des journalistes, un peu comme l'ordre des médecins, avec des journalistes à l'intérieur, avec des élections [...] en tout cas qui pourrait sanctionner des pratiques mauvaises", a-t-il poursuivi.

La création d'un ordre des journalistes ne figure cependant pas dans les 144 engagements de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle. "Non, ce n'est pas dans notre projet, consultable sur Marine2017.fr. Déclaration d'une personne et non du FN", a réagi dans un tweet Florian Philippot, vice-président du parti. "Il s'agit d'une proposition" du Collectif Clic de réflexions thématiques associé au FN "qui n'est pas dans le programme" de Mme Le Pen, a précisé ensuite Aymeric Merlaud à l'Agence France-Presse.

09 h 35 - Marine Le Pen veut une monnaie nationale et une monnaie commune

      Dans un entretien accordé au Parisien, Marine Le Pen assure que la France aura "une monnaie nationale" si elle est élue. Alors que depuis quelques jours, la candidate soutenue par le Front national laissait planer le doute sur un éventuel recul dans ses velléités eurosceptiques, elle déclare penser que "l'euro est mort". À côté de cette monnaie nationale cohabiterait une monnaie commune pour les échanges européens. "Il faut maîtriser la monnaie et l'adapter à l'économie parce qu'aujourd'hui la monnaie unique est un boulet. Elle est en grande partie responsable du chômage de masse", estime-t-elle. Je vais demander [à l'UE] de pouvoir maîtriser notre monnaie. Cela veut dire transformer l'euro monnaie unique en un euro monnaie commune. Monnaie qui ne concernera pas les achats quotidiens mais uniquement les grandes entreprises qui font du commerce international."


08 h 55 - Borloo s'engage "à fond" derrière Macron

      L'ancien ministre et ancien dirigeant centriste Jean-Louis Borloo s'engage "à fond" derrière Emmanuel Macron, qu'il veut "aider", car c'est "le seul catalyseur du choix de l'avenir", annonce-t-il dans un entretien au Journal du dimanche.
Jean-Louis Borloo, retiré de la vie politique, se dit "prêt à (s)e retrousser les manches deux ou trois ans pour donner un coup de main" au candidat d'En marche !. "Je me suis tu jusqu'à présent, aujourd'hui j'ai décidé de parler car la situation est grave et le vote de dimanche engagera les Français sur un chemin irréversible pour une génération", poursuit Jean-Louis Borloo. "J'ai longuement réfléchi et je fais le pari d'Emmanuel Macron", renchérit l'ancien président de l'Union des démocrates et indépendants, en affirmant n'être "candidat à rien". "Je ne suis pas en train de passer un entretien d'embauche. Je parle aux Français", insiste-t-il. Pour lui, Macron représente "le pari de l'audace, de la modernité, du renouvellement, et de l'action positive". Jean-Louis Borloo souhaite que "la victoire d'Emmanuel Macron soit large".
Borloo fait "le pari d'Emmanuel Macron"      

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Elle ne sait pas comment faire pour faire avaler la pilule d'une sortie de L'U.E. et de l'abandon de l'euro, car malgré ces atermoiements ou  faux aménagements sur cette décision qu'elle a martelé depuis le début de sa campagne et même avant, elle ne peut revenir vraiment sur sa décision de départ !

Car une majorité de français n’en veulent pas disparaître de l’Europe !

Et ce n’est pas DUPONT-AIGNAN qui pourra faire croire à un changement radical sur sa décision envers l’Europe de la leader frontiste !

Et donc, ce problème risque évidemment de lui couter son élection à la présidence, sans compter son étiquette FN d’extrême droite indélébile bien sûr !

(Surtout qu’en plus, elle voudrait soumettre ces décisions à référendum aux français et en cas de « non » à ses mesures démissionnerait, donc pourquoi se présenter, si à peine élue elle s’en allait ? On a déjà eu un président qui a jeté l’éponge, çà suffit les hontes pour la France !?)

Tout cela n’est pas sérieux, ne gâchons pas un changement qui peut enfin arriver !


Jdeclef 30/04/2017 13h24

Le changement a déjà commencé inutile aux médias et vieux partis de faire peur au bon peuple !

FOG - Macron/Le Pen : le Petit Prince et la pasionaria des Clôtures

Le scrutin n'opposera pas la gauche à la droite, mais ceux qui ont peur contre ceux qui n'ont pas froid aux yeux, les hyper protectionnistes aux européens.

La France a donc échappé au pire : Marine Le Pen n'a attiré qu'un petit quart de l'électorat alors qu'elle pouvait espérer franchement mieux. Mais, de grâce, ne nous gobergeons pas sur son score. Si c'est peu, c'est aussi beaucoup.
L'arithmétique ne lui est certes pas favorable, mais, après son échec annoncé du 7 mai, Mme Le Pen pourra continuer à briguer l'Élysée dans cinq ans. Il y a longtemps, l'auteur de ces lignes avait entendu Mitterrand et Chirac proférer la même certitude, à plusieurs années d'intervalle : « Avec un socle de 15 %, on peut être élu président de la République. » Alors, avec 21,4 %...
Le scrutin du 7 mai sera-t-il celui de la dernière chance pour les partisans d'une France européenne ? Les « gens », comme dit M. Mélenchon, rêvaient d'un grand soir et M. Macron l'a bien compris, qui titrait son dernier livre Révolution. Depuis dimanche, il flotte sur la France l'odeur étrange des agonies : ni la gauche ni la droite, ni le PS ni Les Républicains n'étant parvenus à se qualifier pour le second tour de la présidentielle, voilà bien la preuve, si les mots ont un sens, que nous avons quitté le monde d'avant pour entrer dans une nouvelle ère.
Une ère excitante, prometteuse mais dangereuse. Dans nos démocraties, les présidents ont, à peine élus, les pieds dans le ciment qui est bientôt sec. Qu'Emmanuel Macron échoue demain à réaliser les réformes qui s'imposent, et Marine Le Pen aura devant elle, pour 2022, une avenue aussi large que le Prado à Marseille. Surtout si les « archéos » de tout poil empêchent le nouveau président de bouger, fût-ce le petit doigt, comme ils l'ont fait avec François Hollande, bouc émissaire de toutes nos lâchetés collectives.
Si le modèle social français ne marche pas, assurent-ils, c'est parce que nous ne l'avons pas approfondi : plus il échoue, plus il faut le renforcer. De la CGT à la presse bien-pensante en passant par le FN ou les ex-frondeurs du PS, les ultraconservateurs de la droite et de la gauche ne veulent surtout pas sortir la France du chômage structurel de masse qui lui porte la guigne : c'est leur fonds de commerce. Ils plaident tous pour la même vieille politique qui a échoué sous la droite comme sous la gauche, et qui consiste à décréter la croissance en vidant les caisses de l'État et en empruntant sur les marchés. Tel était le programme économique de MM. Mélenchon, Hamon, Poutou, Dupont-Aignan, entre autres. Sans oublier Mme Arthaud.
Pas manchote, Mme Le Pen entend bien incarner ce courant-là, hyperprotectionniste et superlaxiste, face à celui, européen, de M. Macron. C'est pourquoi elle a fait des appels du pied aux électeurs de M. Mélenchon, l'autre grand vainqueur de ce premier tour. La stratégie de la candidate du FN : rassembler pour l'« alternance » tous les ennemis de l'Europe, des robots, de l'immigration, du libre-échange, du « libéralisme », ce qui en France fait, hélas, beaucoup de monde.
C'est comme une mer qui monte, mais un homme, fût-il surdoué et béni des dieux, peut-il arrêter une mer qui monte ? Emmanuel Macron n'a pas le droit d'échouer. Depuis Bonaparte, jamais des responsabilités historiques d'une telle ampleur n'étaient échues sur les épaules d'un personnage aussi jeune. Il est aujourd'hui devant un champ de ruines et c'est à lui d'assurer la recomposition d'un théâtre politique en décomposition.
L'affiche du second tour est si caricaturale que la campagne laissera forcément des fractures qui ne s'effaceront pas de sitôt. Ce sera bloc contre bloc. La pasionaria des Clôtures contre le Petit Prince. La France des champs contre celle des centres urbains. Ceux qui ont peur contre ceux qui n'ont pas froid aux yeux. Les pessimistes déclinistes face aux optimistes européens. La tâche du futur président sera, ensuite, de combler le fossé qui est en train de se creuser entre les uns et les autres.
Que nous est-il arrivé ? Pourquoi ne nous aimons-nous plus et prêtons-nous l'oreille aux sornettes des marchands d'illusions ? Les résultats du premier tour sont ceux d'un pays qui ne va pas bien dans sa tête. Ces derniers temps, le monde entier se faisait du mauvais sang pour la France. À juste titre. Rongés par le ressentiment, nous sommes en proie aux affres des populismes d'extrême droite et d'extrême gauche, qui nous repassent les mêmes plats faisandés.
Nous n'avons pas perdu la guerre, mais nous avons perdu la bataille idéologique contre les nostalgiques des frontières, des blockhaus, de la ligne Maginot. La route sera longue, semée d'embûches. Puisse Emmanuel Macron s'inspirer de Marc Bloch, auteur en 1940 d'un livre prophétique, L'Étrange Défaite, qui écrivait : « Être un vrai chef, c'est avant tout peut-être savoir serrer les dents. »
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Car l’évènement est là ce ne sont pas les français qui ont peur car ils viennent (enfin de reprendre la main !)

Mais à ces ex élus ringards qui vont perdre leurs avantages et privilèges dont ils ont trop profités voire abusés durant ces décennies !

Ils vont voter, comme ils veulent, sans s’occuper de ces consignes de votes pernicieuses issues de ces partis ringards qui sont « culs pardessus tête » après le coup de semonce du 1er tour, qui va se confirmer par un coup au but pour les couler définitivement, ces vieux politiciens usés qui vont être poussés dehors à la retraite pour certains espérons le !

Cet électron libre que l’on n’espérait pas que l’on ne connaissait pas, va peut-être permettre nouveauté et jeunesse contre une classe politique obsolète vieillissante et institutions au moins à dépoussiérer de cette V eme république qui en a grand besoin pour sortir du marasme la France !

De toute façon, le risque n’est pas grand de changer vraiment et moins pire que de reprendre les mêmes, c’est une évidence et du bon sens !


Jdeclef 30/04/2017 12h20 LP

A.DELON aurait dû s'en tenir dans à son rôle d'acteur vieillissant orgueilleux et fat !

Une saisie embarrassante pour Alain Delon

VIDÉO. La police a perquisitionné chez Marc Hornec, figure du grand banditisme parisien. Et a trouvé deux véhicules immatriculés au nom de l'acteur.

Surprenante découverte au domicile d'une des figures du grand banditisme parisien, Marc Hornec, à Claye-Souilly, en Seine-et-Marne. Selon les informations du Parisien vendredi soir, les enquêteurs de la police judiciaire parisienne ont saisi plusieurs véhicules, dont deux 4x4 et deux voitures de sport. Le quotidien indique que, selon plusieurs sources concordantes, et après plusieurs vérifications, il s'avère que deux autres véhicules saisis sont immatriculés au nom d'Alain Delon.
Toujours selon Le Parisien, Marc Hornec a justifié la présence de véhicules appartenant au célèbre acteur français par des liens d'amitié les unissant. En conséquence de quoi, il arrivait qu'Alain Delon lui prête ses voitures de temps en temps. Sollicité par le quotidien, le comédien n'a pour l'instant pas donné suite. Alain Delon, précise Le Parisien, n'est pas visé par cette information judiciaire.

Marc Hornec mis en examen

La perquisition de cette semaine a eu lieu dans le cadre d'une enquête ouverte en 2016 portant sur des soupçons d'extorsion de fonds en bande organisée. Mardi, Marc Hornec, dit le « Forain », figure du grand banditisme parisien, a été interpellé et placé en garde à vue, ainsi que huit autres individus. Vendredi, il a été mis en examen pour extorsion en bande organisée, blanchiment en bande organisée d'extorsion de fonds et de fraude fiscale. Le « Forain » est membre d'une fratrie de gitans sédentarisée près de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Lui et ses frères sont régulièrement présentés comme les parrains du milieu parisien. Depuis les années 1990, Marc Hornec a souvent eu affaire à la justice française. En 2008, il avait été condamné à trois ans de prison pour avoir racketté plusieurs commerçants. Et en 2010, il avait également été condamné, cette fois avec son frère Mario, à sept et six ans de prison pour trafic de cocaïne avec la Colombie.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ne pas se mêler de politique comme par exemple soutenir F.FILLON et ses affaires douteuses, quand on a ce type de fréquentations ?!

Et surtout avoir des amis pas trop douteux notamment dans le grand banditisme, certains rôles qu'il a tenu au cinéma on peut être déteint sur lui?!

Le show byz est un monde à part pas toujours bien clair…

A son âge, il serait peut-être temps de se ranger et se tenir tranquille pour ce vieux cabotin !


Jdeclef 30/04/2017 11h18

Ce que peut faire l’ambition et l’orgueil d’un politicien dans cette classe politique sclérosée, un exemple de plus !

Elections

Présidentielle: Après le soutien de Dupont-Aignan à Marine Le Pen, plusieurs cadres de Debout la France démissionnent

POLEMIQUE Si certains ont décidé de quitter le navire, d'autres saluent la décision de leur chef...
Eric Anceau, responsable du projet, a lui aussi annoncé son départ. «Je renonce ce jour à toutes mes fonctions», a-t-il écrit sur Twitter.
Ca tangue chez Debout la France. L'annonce vendredi soir par Nicolas Dupont-Aignan qu'il soutenait Marine Le Pen pour le second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron a entraîné plusieurs démissions du parti. 
En désaccord avec ce ralliement, Dominique Jamet, vice-président de DLF et principale figure du parti hormis Nicolas Dupont-Aignan, a indiqué qu'il quittait le parti fondé en 2008, et renommé Debout la France fin 2014.
Eric Anceau, responsable du projet, a lui aussi annoncé son départ. «Je renonce ce jour à toutes mes fonctions», a-t-il écrit sur Twitter.
«Présidentielle 2e tour : à titre personnel, je ne me reconnais ni dans Madame Le Pen ni dans Monsieur Macron. Je ne voterai pour aucun d'eux» a commenté pour sa part le proche collaborateur à Yerres de Nicolas Dupont-Aignan, Olivier Clodong, conseiller départemental de l'Essonne, premier maire-adjoint de Yerres.

«Un choix très courageux» pour certains

C'est «un choix très courageux, mais pas un chèque en blanc. Un choix contre des garanties programmatiques solides qu'il détaillera sûrement dès demain. Notamment sur le volet humaniste de notre projet présidentiel», a commenté à l'AFP Damien Lempereur, délégué national de DLF. Le secrétaire général adjoint de Debout la France, Laurent Jacobelli, a lui approuvé le «courage» du député de l'Essonne «qui prend ses responsabilité».
«Nicolas Dupont-Aignan est un homme honnête et droit. J'ai confiance en lui et je continue bien évidemment à le soutenir», a indiqué à l'AFP Nicolas Calbrix, délégué national du parti. Alexandre Loubet, président de «Debout les Jeunes», a aussi approuvé le choix de son patron, qui «brise le barrage». «Malheureusement, face à Emmanuel Macron, il fallait choisir», a commenté un proche de Nicolas Dupont-Aignan, interrogé par l'AFP.

L'orientation visiblement approuvée

Un autre responsable de DLF a expliqué à l'AFP que «ce qui est en question, c'est la nomination de Nicolas Dupont-Aignan comme Premier ministre» si Marine Le Pen gagne au second tour. Elle a dit vendredi soir qu'elle annoncerait le choix de son Premier ministre avant le deuxième tour, le 7 mai. Ce même responsable a expliqué qu'un très long conseil national de DLF vendredi avait «très largement» approuvé l'orientation prise par Nicolas Dupont-Aignan «par loyalisme - mais un certain nombre de gens qui s'y opposent n'étaient pas là.» «Il va y avoir un gros déchet parmi les électeurs qui ont choisi de voter Dupont-Aignan justement pour ne pas voter Marine Le Pen, de même que parmi les militants et les cadres du parti», selon cette source.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je connais bien cet homme politique, mon député, car habitant la ville voisine mitoyenne de Yerres la sienne et dont on le voit souvent venir aux manifestations festives communes aux deux villes, j’ai déjà parlé avec lui ce souverainiste gaulliste pourtant sympathique qui a redressé sa ville en déconfiture et en a fait une ville agréable à vivre !

A part cela, il est désolant bien que penchant un peu vers les idées extrêmes droite, qu’il est basculé radicalement en faveur de M.LE PEN après l’avoir dénigré vertement pendant des années d’ailleurs, une hypocrisie de plus, une partie de ses électeurs et administrés yerrois ont protesté et le quitteront !

Tout cela pour obtenir un poste (hypothétique) de 1er ministre, si M.LE PEN devient présidente de la république !?

Et on parle de probité ou d’honnêteté dans les paroles et actes de tous ces politiciens de tous bords de cette ancienne caste politique qui doit en effet disparaitre, car trop de menteurs ou magouilleurs pour obtenir pouvoir et avantages auquel ils courent tous après sans états d’âmes en se moquant des français qu’ils ne leur servent qu’à les élire comme des gogos !

Les français veulent du changement, il est temps, ils en ont la possibilité alors, il faut qu’ils la saisissent et le fassent, ils ont cette chance cette fois en 2017 de niveler ces partis politiques ringards obsolètes et éliminer leurs leaders ex politiciens professionnels qui en profitent trop roulant sans vergogne des français « moutons de panurges » gogos, qu’ils oublient après avoir été élus, depuis des décennies !

Car il faut absolument assainir en profondeur le paysage politique français, si l’on veut sortir la France du marasme !


Jdeclef 30/04/17 à 09h56

samedi 29 avril 2017

Tout le monde savait qu’il était déjà sympathisant des idées du FN édulcoré par la dédiabolisation de M.LE PEN !

Nicolas Dupont-Aignan rallie Marine Le Pen

Le candidat de Debout la France a affirmé avoir passé un "accord de gouvernement" avec la chef de file du FN. Ce nouveau soutien provoque un tollé.

"Je soutiendrai Marine Le Pen, je ferai campagne même avec elle sur un projet de gouvernement élargi » a affirmé Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France arrivé sixième avec 4,7 % des voix au premier tour de la présidentielle. Le député-maire d'Yerres dans l'Essonne a annoncé vendredi qu'il « soutenait » Marine Le Pen pour le second tour, et qu'il avait passé avec elle un « accord de gouvernement ».
« J'aurais pu faire comme beaucoup de personnalités politiques, me laver les mains au second tour, l'intérêt personnel, c'est de faire ça, l'intérêt de mon parti aussi, qui n'a jamais donné de consigne de vote. Mais je pense que la France est à la croisée des chemins », a-t-il poursuivi. « Notre pays [...] a vécu cinq ans terribles avec François Hollande, et je pense que Macron est un François Hollande puissance dix, fabriqué par des intérêts financiers, médiatiques... » s'est-il inquiété. Depuis la rentrée, le député avait fait d'Emmanuel Macron son adversaire principal.

Démission des soutiens

Il a rencontré Marine Le Pen à Paris dans l'après-midi. « Nous avons beaucoup discuté cette semaine [...]. Nous avons signé un accord de gouvernement avec une évolution de son programme, des éclaircissements, des ajouts de mon projet présidentiel », a-t-il poursuivi. « J'ai consulté à deux reprises mon conseil national, il m'a donné mandat de faire aboutir cette négociation », a aussi dit Nicolas Dupont-Aignan après deux réunions lundi et vendredi. Immédiatement après cette annonce, Dominique Jamet, vice-président de Debout la France, a annoncé à l'Agence France-Presse qu'il quittait le mouvement, tout comme sur Twitter Éric Anceau, jusque-là responsable du projet.
« Depuis ce soir, Nicolas Dupont-Aignan est clair. Il manifeste, sans doute les finances d'une campagne présidentielle aidant, la nécessité de s'adosser à un autre parti. Il recompose cette partie-là de la droite », a commenté Emmanuel Macron, en meeting à Châtellerault. Chez François Bayrou, soutien d'Emmanuel Macron, la réaction a été cinglante. « Dupont-Aignan : qu'on ose se dire gaulliste en faisant un tel choix, immense honte ! » a-t-il tweeté. « Le sous-marin du FN vient de faire surface », a accusé l'ancienne ministre LR Nathalie Kosciusko-Morizet. « Un vrai collabo », a abondé l'ancien ministre LR Dominique Bussereau.
SOS Racisme a condamné dans un communiqué diffusé dans la nuit de vendredi à samedi un ralliement qui marque « la fin d'un lent naufrage » pour Nicolas Dupont-Aignan. « C'est ainsi que celui qui se posait, non sans immodestie, comme un héritier du général de Gaulle vient finalement de rejoindre les héritiers politiques du maréchal Pétain », conclut l'association antiraciste.
Comme de nombreux dirigeants frontistes, Marine Le Pen a en revanche vu dans cette décision un « magnifique choix de la France ». Une déclaration commune est annoncée samedi matin à Paris. « Marine Le Pen n'est pas d'extrême droite pour moi », a affirmé son nouveau soutien, qui rejetait jusque-là une alliance à cause de « l'extrémisme » qu'il prêtait au FN. En 2012, il le jugeait « incompatible » avec lui. « Il y a eu des propos qui ont évolué, c'est bien, mais l'arrière-boutique de Marine Le Pen ne correspond pas à la vitrine et son programme n'est pas sérieux », disait-il encore mi-février.

« Pas une affaire d'argent »

Cet accord a été annoncé le jour où le parti d'extrême droite changeait de président par intérim, car Jean-François Jalkh, désigné en début de semaine, a été accusé d'avoir tenu des propos négationnistes, qu'il a démentis. Cet accord, « c'est pas une affaire d'argent », a assuré vendredi Nicolas Dupont-Aignan, interrogé sur une prise en charge par le FN de ses frais de campagne.
« Mon parti sera allié à Marine Le Pen [...]. Partout [...], il y aura des candidats Debout la France face à des candidats FN, les Français conserveront le choix entre deux patriotismes », a encore dit l'ancien candidat. Nicolas Dupont-Aignan avait indiqué à l'Agence France-Presse en 2014 qu'il souhaitait être pour le FN « ce que François Mitterrand a été pour le Parti communiste, le ramener dans l'arc républicain ». Après l'adoption d'un programme commun notamment entre le PS et le PCF, François Mitterrand avait été élu président de la République en 1981.

(Il a vendu son âme au diable pour un poste de 1er ministre ?!)

Mais surtout avec ces 1,7 millions de voix pour lui et 4,7%, il a empêché F.FILLON d'arriver au 2 eme tour !

A ce titre, il a été utile aux antis FILLON (et pro MACRON aussi en passant!)

Pour le reste ce n'est pas sûr que cela lui rapportera pour l'avenir en tant que député du sud-est de l'Essonne et des électeurs de sa ville et sa région qui ont voté fort peu pour M.LE PEN et son FN et surtout bien plus pour MACRON !


Jdeclef 29/04/2017 11h02

Nous revoilà reparti avec les polémiques sur les « 1eres dames » de nos présidents ?!

La garde rapprochée d'Emmanuel Macron

Elections

Présidentielle: « Brigitte aura un rôle public », Marine Le Pen est « déterminée »... Les petites phrases à retenir de la prestation de Macron sur TF1

PRESIDENTIELLE Invité jeudi soir de l’émission « Elysée 2017 », Emmanuel Macron tente de lancer, enfin, sa campagne du deuxième tour…

Emmanuel Macron le sait, entre la polémique de la Rotonde et sa rencontre houleuse avec les salariés de Whirlpool à Amiens, à 10 jours du second tour des élections il est temps d’accélérer sa campagne.
Dans l’émission « Elysée 2017 » de TF1, le candidat de En marche a abordé tous les sujets même ceux qui fâchent : sécurité, emploi, terrorisme, son épouse… et bien sûr son adversaire, Marine Le Pen. Pas de nouvelles propositions, mais des petites phrases qui ont retenu notre attention…

« Ne pas se positionner » entre Le Pen et lui, « c’est décider d’aider » la candidate FN

A la veille d’une prise de parole du Jean-Luc Mélenchon, qui ne souhaite pas donner de consigne de vote à ses électeurs, Emmanuel Macron a affirmé : « Les Français ont décidé qu’il y avait deux offres : Mme Le Pen et celle que je représente. C’est l’alternative démocratique. Il faut donc se positionner. Ne pas se positionner, c’est décider d’aider Mme Le Pen ». « Soyons tous face à nos responsabilités. C’est trop facile d’avoir fait des leçons de morale pendant longtemps et de vouloir s’en affranchir », a insisté le candidat de En marche, visant implicitement Jean-Luc Mélenchon.
Conscient de ne pas faire l’unanimité chez les électeurs de gauche ou de droite, Emmanuel Macron en appelle pourtant à leurs votes pour faire barrage au FN. « Je ne prendrai pas ce vote comme un chèque en blanc. Par contre, j’ai besoin d’avoir le maximum de force pour aller au bout de la refondation de notre vie politique et construire ce camp progressiste qui demain devra affronter le Front national (…) J’ai besoin de votre vote. J’ai besoin de votre adhésion pour nous rendre plus fort », a-t-il conclu.

Macron reconnaît à Le Pen une « part d’humanité et d’être » déterminée"

A la question « Qui a-t-il en Marine Le Pen que vous admirez ? », Emmanuel Macron a répondu : sa « détermination ». La candidate FN, à qui la même question fut posée deux jours plus tôt, à la même émission, concernant M. Macron, avait répondu : « Rien ».
« J’admire toujours quelque chose dans l’autre », a affirmé le candidat de En Marche. « Elle a une part d’humanité et donc elle a une détermination. Je combats à peu près tout de ses idées, de ses valeurs, de ses principes, mais elle est déterminée. Elle n’a pas compris que je l’étais encore plus qu’elle »a-t-il souligné. 

« Un rôle public » pour son épouse Brigitte

Interrogé sur sa conception du rôle de son épouse Brigitte, comme « première dame », Emmanuel Macron, qui a d’abord expliqué ne pas pouvoir répondre à cette question par humilité car il n’est pas président de la République, a finalement concédé que Brigitte, aura « un rôle public » s’il parvient à l’Elysée.
 « Je souhaite qu’un cadre soit défini et je demanderai qu’un travail soit conduit en la matière », a-t-il expliqué. « Elle aura son mot à dire sur ce qu’elle veut être. Par contre, je veux sortir d’une hypocrisie française : lorsqu’on est élu président de la République, on vit avec quelqu’un, on donne ses jours ses nuits, on donne sa vie publique et sa vie privée », a souligné Emmanuel Macron, qui a épousé en 2007 sa femme, de 24 ans son aînée. « Et donc il faut que la personne qui vive avec vous, elle puisse avoir un rôle, qu’elle soit reconnue dans ce rôle », a-t-il estimé.
Mais afin d’éviter toute polémique, le candidat a tenu à préciser : « Elle ne sera pas rémunérée par le contribuable parce que je ne l’ai jamais fait. Je pense qu’il faut s’en tenir à cette règle, mais elle aura une existence, une voix, un regard (…) Elle aura un rôle public parce qu’il en est ainsi et c’est une attente ».
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

N’y a-t-il pas plus important, alors que la France est malade de ses mauvaises gestions successives de la part des présidents et gouvernements de tous bords qui se sont succédés depuis trente ans ?!

Que dira-t-on si, c’est M.LE PEN qui devient présidente avec son compagnon : un (1er monsieur, lol ?!)

Cette mode de 1ere dame initiative de N.SARKOZY, tout comme les primaires reprises aux USA dont l’ex président était fan, a donné ce que l’on a vu sur les deux derniers candidats et a dérivé en faisant les beaux jours de la presse people de Closer etc, et fiasco divers …

Tout ça n’apporte aucun avantage à la fonction présidentielle de donner de l’importance professionnelle ou politique à l’épouse du président, si ce n’est que quelques fois produire des couacs retentissants sur la vie privée du chef de l’état et sa famille et d’alimenter la presse et médias qui font des gorges chaudes de tout et n’importe quoi !

Et ne redore pas le respect et le blason de la fonction de chef de l’état qui en a besoin, car bien écornée ces derniers temps par deux quinquennat médiocres et leurs présidents !


vendredi 28 avril 2017

Illusionniste ou aboyeur de foire qui vendrait tout et n'importe quoi pour gagner ou ce faire voir?!

Mélenchon, les derniers feux d'un illusionniste

VIDÉOS. Le candidat insoumis n'est finalement pas parvenu à se hisser au second tour de l'élection présidentielle, mais il a réussi son pari : écraser le PS.

Il y croyait dur comme fer. En témoigne son aigreur lors de sa prise de parole devant ses partisans, dimanche soir, aux alentours de 22 heures. Alors que le Front national tambourine à la porte de l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon refuse de l'évoquer. Pour le quatrième homme de ce premier tour, crédité de 19,6 % des suffrages, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, même combat ! Ou plutôt, même système. "Médiacrates et oligarques jubilent. Rien n'est si beau pour eux qu'un second tour entre deux candidats qui veulent approuver et prolonger, les deux, les institutions actuelles (...)", lance le sexagénaire aux cheveux gris en guise d'étrange introduction. Le même homme qui, en 2002, fustigeait le "sectarisme de l'extrême gauche" et appelait à voter Jacques Chirac, quitte à se ganter les mains et à se pincer le nez. Oui, Mélenchon y croyait dur comme fer, au point même de mettre en doute les estimations et sa non-qualification, préférant attendre les résultats officiels du ministère de l'Intérieur, à minuit. Voilà donc le dernier coup d'éclat - mais, de loin, le moins brillant - de cette campagne qui fut pour lui la plus belle.
Certes, il n'est finalement pas parvenu à se hisser au second tour de l'élection présidentielle, mais Jean-Luc Mélenchon a rempli l'objectif qu'il s'était fixé en février 2016, lorsqu'il s'est lancé, seul dans son coin, au nez et à la barbe du PCF, dans la course à l'Elysée : écraser le candidat d'un Parti socialiste dont il souhaite depuis longtemps l'éclatement. L'Histoire lui aura donc donné raison d'avoir claqué la porte du PS en 2008 pour tenter de prendre la tête de la gauche. Et raison de s'être extirpé du cadre des partis traditionnels en créant son mouvement, La France insoumise, pour conquérir les abstentionnistes et les dégoûtés de la politique. Qu'il est loin, le temps où l'eurodéputé souhaitait rassembler le peuple de gauche... En 2017, Jean-Luc Mélenchon, inspiré notamment par les écrits de la philosophe Chantal Mouffe, dont il a repris les mots, voulait rassembler le "peuple" tout court - les "gens", comme il aime le répéter - contre l'"oligarchie" politique et financière
Cette aventure non partisane, populiste, centrée sur une seule et unique figure politique césariste, a donc davantage convaincu les électeurs que la campagne du Parti socialiste. Benoît Hamon, porteur pourtant d'une ligne idéologique proche de celle de Mélenchon sur certains thèmes - le renouvellement démocratique, la transition écologique, la sauvegarde du service public -, a souffert de la désaffection générale envers les partis politiques classiques dits "de gouvernement". Et a porté le bilan de François Hollande, que beaucoup de cadres du PS remettaient au centre du débat en demandant à leur candidat de chanter les louanges du quinquennat. "Personne ne comprenait très bien quelle était notre véritable offre [politique] dans cette élection présidentielle", se désolait à ce propos le patron des députés PS, Olivier Faure, au lendemain de la débâcle. Unité ou division, harmonie ou cacophonie, le succès mélenchoniste consacre l'effondrement d'un appareil socialiste à bout de souffle.

"Dégagez !"

L'importante dynamique de Jean-Luc Mélenchon lors du dernier mois de campagne, durant lequel il est passé de 11 % à 19 % dans les enquêtes d'opinion, ne peut s'observer qu'à l'aune de la dégringolade de Benoît Hamon. Leurs courbes d'intentions de vote ont été, depuis le 1er février, à la limite de la symétrie parfaite. Le point de bascule pour le chef de file de La France insoumise - et de non-retour pour le candidat socialiste - advient au beau milieu du mois de mars. Tous deux en faux plat, ils espéraient trouver un nouvel élan dans l'enchaînement de leurs grands événements de campagne, le week-end des 18 et 19 mars, avec le premier débat télévisé du lendemain. Au meeting classique de son concurrent à Bercy, le dimanche, Jean-Luc Mélenchon préfère une marche fière, le samedi, entre Bastille et République. Le pari est réussi, l'effet garanti : 130 000 militants et sympathisants, coiffés, pour certains, de bonnets phrygiens et brandissant, pour beaucoup, des drapeaux français, s'agglutinent autour de la Marianne de bronze pour écouter les envolées lyriques de leur champion. Les drapeaux rouges, Front de gauche, CGtistes sont priés de rester en queue de cortège. Un mois après le déclenchement du Penelopegate, une semaine après l'épisode des costumes, son discours, axé sur le renouvellement des institutions et du personnel politique, ponctué par des "Dégagez !" repris en choeur par la foule, fait mouche.
La vraie différence, Mélenchon la fera deux jours plus tard, lors du débat télévisé de TF1. Scruté par 9 millions de téléspectateurs, celui qui promettait jadis "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas" apparaît désormais calme, serein et parfois même drôle. Habitué des tirades-fleuves, il parvient, malgré les réponses extrêmement courtes que lui impose le format de l'émission, à exposer clairement ses valeurs et à les agrémenter d'exemples concrets qui font écho au quotidien des Français. Loin des "pudeurs de gazelle" des journalistes, il se démarque en attaquant frontalement François Fillon et Marine Le Pen sur leurs affaires judiciaires respectives. Carton plein pour le tribun, qui passe pour la première fois devant Benoît Hamon dans les intentions de vote. Sa prestation lors du débat à onze du 4 avril confirmera encore qu'il est le véritable patron de l'exercice. Début du grand siphonnage des électeurs hamonistes. Au fil des semaines, Mélenchon parvient à cristalliser sur sa candidature non seulement un vote de conviction, mais également un vote utile de gauche, tant Hamon paraît incapable de se faire une place dans le duo de tête.

Défi d'ouverture

Si Jean-Luc Mélenchon a indéniablement réalisé la meilleure campagne parmi les favoris, c'est aussi parce qu'il a su renouveler les façons de la mener. Créer des coups médiatiques pour les mettre au service de son propos. Sur le terrain, d'abord : outre ses démonstrations de force à ciel ouvert - à Paris, Marseille ou Toulouse -, ses meetings en hologramme ont marqué les esprits. Mais La France insoumise a également gagné la bataille du Web pour draguer la jeunesse de France. De sa chaîne YouTube, comptant 300 000 abonnés, destinée à contourner les médias traditionnels, à son jeu vidéo en ligne, "Fiscal Kombat", Mélenchon a su mettre à profit l'activité incessante de son armée numérique qui inonde les forums et les réseaux sociaux. Et ce pour un coût proche de zéro.
LIRE aussi : Fiscal Kombat, le jeu de Jean-Luc Mélenchon, passé au crash-test
Débarrassé de l'entrave d'un vote utile socialiste, Jean-Luc Mélenchon a donc nettement dépassé le score qu'il avait réalisé il y a cinq ans. Désormais, une question se pose : et maintenant ? Un tel feu d'artifice, chez ce caractère profondément solitaire, l'amènera-t-il à accepter la main tendue des communistes, des Verts et de toute une frange du Parti socialiste qui souhaiteront rebâtir une réelle opposition de gauche ? A la Maison de la mutualité, dimanche soir, quelques minutes après la proclamation des résultats, les lieutenants de Benoît Hamon se pressaient déjà à imaginer un avenir en commun avec cet "acteur aujourd'hui incontournable de la gauche", dixit le codirecteur de campagne Mathieu Hanotin. "La gauche doit se rassembler avec un cap clair. Cela dépendra de ce que veut faire Jean-Luc Mélenchon", lâchait quant à lui Jean-Marc Germain. Là est effectivement toute la question. Plus tard dans la soirée, à quelques kilomètres de là, Mélenchon descendait la rue où se trouve son QG pour aller à la rencontre de ses sympathisants. Au coeur d'une forêt de poings levés et de voix scandant "Résistance !", Mélenchon évoque les lendemains qu'il voit chanter : "Ce sont vos beaux sourires, vos yeux qui brillent, vos chansons, votre amour pour demain, le voilà le matin neuf qui se lève. (...) On est La France insoumise, maintenant et pour toujours !" Celle-ci sera-t-elle prête à s'ouvrir pour faire équipe et, un jour, gouverner ? On peut raisonnablement en douter.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce politicien champion des tribuns ou aboyeurs, comme à la foire de Paris qui ouvre prochainement justement avec son concours Lépine et ses inventions quelque fois à la « Géo trouve tout »qui attire les acheteurs gogos comme tout excellent camelot ?!

Eh bien un tel personnage arrive à attirer 7 millions de braves gens qu’il a enfumé par ses beaux discours théâtraux qui croyaient au père Noel, car tellement déçus en pensant que ce vieux politicien chevronné qui vient de perdre de peu sa qualification au 2eme tour allait changer tout (mais pour autant, s’il avait réussi qui ne garantissait pas son élection comme président de la république au final !)

Il est abattu par sa déconvenue touché dans son égo comme toute cette lignée de ces vieux politiciens quelque bord que ce soit qui se croyaient indispensables !

Alors, il laisse sur le bord de la route, ces électeurs qu’il a entraîné en leur laissant leur choix de voter se gardant bien de donner des instructions précises car lui il n’est plus dans le coup qu’il a raté (pour lui-même seulement ce qui permet de voir qu’il est comme les autres) rien de plus qui a joué et perdu, car les français, il s’en fiche !

En 2012, il avait fait à peu près pareil avec une autre méthode personnelle qui avait fait pschitt au final, ça prouve qu’il n’a rien compris ce « Mr » qui se croyait plus intelligent, il est similaire à ses collègues politiciens des clowns tristes !


Jdeclef 28/04/2017 12h21

Curieux sondage de plus qui n’apporte rien de concret car au 1er tour les voix se dispersent !

Elections

Présidentielle: 59% des Français «pas satisfaits» des résultats du premier tour

SONDAGE Plus des trois quarts des électeurs du Front national se disent, en revanche, satisfaits...
Emmanuel Macron toujours populaire mais en baisse, Marine Le Pen à la hausse. Le candidat d’En Marche !, en baisse de 4 points, reste la personnalité politique qui suscite le plus de soutien et garde l’avantage sur son adversaire du second tour de la présidentielle. La candidate du Front national gagne pour sa part 4 points, selon un sondage Odoxa diffusé jeudi.
Avec 41 % d’opinions favorables, Emmanuel Macron devance Jean-Luc Mélenchon (38 %) en baisse de 2 points, Alain Juppé (37 %, +1) et Marine Le Pen (33 %, +4).

François Hollande gagne un point

Du côté de l’exécutif, François Hollande gagne un point de popularité à un niveau toujours très bas, 22 %, et le Premier ministre Bernard Cazeneuve en perd 3 à 39 %, selon cette enquête pour L’Express, la presse régionale et France Inter.
Par ailleurs, seules 41 % des personnes interrogées se disent « satisfaites » du résultat du 1er tour de la présidentielle, contre 59 % d’un avis contraire. 30 % des sympathisants de gauche se disent satisfaits, 24 % des proches de la droite et 77 % de ceux du Front national.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les français ne sont jamais vraiment contents car individualistes, versatiles et divisés car ramenant tout à leurs cas personnel au détriment de plus d’unité entre eux pour que la France marche mieux !

Mais enfin c’est eux qui votent :

Et on voit bien leurs différences qui ne s’améliorent pas au fil des ans : 24% pour un électron libre 22% pour le FN 19,5% pour la droite LR 19%pour l’extrême gauche 5% pour un souverainiste 6,5% pour le PS et les miettes pour le reste !

Et par le fait d’un système à 2 tours qui est obsolète et en plus avec cette « cerise du gâteau empoisonné » des primaires expériences ratées, qui nous ramène immanquablement à deux finalistes qui ne plaisent pas aux français pour diverses raisons connues !

Et qui feront comme d’habitude encore une France partagée en deux, sans beaucoup d’écart (peut-être un peu plus grand cette fois à cause du FN le vilain petit canard noir que l’on s’ingénie à stigmatiser via les médias et autres partis hypocrites en instillant une peur du chaos en cas de sa victoire !)

Et des français toujours mécontents, quel que soit le résultat qui votent par défaut ou contre, quand ils votent..?!

Cette élection et sa campagne déplorable ont montré les limites d’un système politique et électoral et de nos institutions démocratiques qui ne fonctionnent plus, il faut en changer car nos concitoyens en ont marre de cette classe politique et ces élus politiciens médiocres et pas nets !

2017 est peut-être le début d’un changement, mais qu’il faudra achever pour faire mieux !


jeudi 27 avril 2017

Pauvre LEPERS il va falloir qu'il se paie un bon avocat car sa défense est pitoyable !

Conduire malgré un retrait de permis (jusqu'à 2017)

D’après le code de la route, la conduite après une suspension, annulation judiciaire, invalidation (plus de points) ou une rétention est puni par une amende allant jusqu'à de 4 500€, 2 ans de prison, une perte de 6 points, une suspension de permis de 3 ans voire l'annulation (si il n'est pas déjà annulé), avec interdiction de repasser le permis pendant au maximum 3 ans.

Ces animateurs sont comme tous ces artistes du show byz indisciplinés à la limite de la petite délinquance…Comme des enfants gâtés mal élevés !

Julien Lepers roulait sans permis depuis 2011

L'ancien présentateur de "Questions pour un champion" a été arrêté alors qu'il roulait avec un permis annulé depuis 6 ans, raconte Europe

Il n'est pas le premier à prendre des libertés avec son permis de conduire. D'après les informations d'Europe 1, l'ancien animateur de France 3 ne serait pas passé loin de la sortie de route. Mardi 25 avril, dans l'après-midi, alors qu'il est au volant de sa voiture, Julien Lepers est arrêté par des policiers. C'est d'abord un simple contrôle puisque l'ex-animateur de Questions pour un champion téléphonait au volant lorsque les forces de l'ordre l'ont repéré.
Mais, alors qu'ils contrôlent ses papiers, les policiers font une découverte étonnante. Le permis de conduire que présente Julien Lepers a été annulé en 2011. Cela fait donc près de six ans que l'animateur de télévision conduit sa voiture en toute illégalité. Après son arrestation par les policiers, Julien Lepers a été emmené par les policiers au commissariat de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, pour un contrôle d'identité.

Amende

Arrivé au commissariat vers 15 heures, Julien Lepers est ressorti quatre heures plus tard. Il a assuré aux policiers qu'il ignorait tout de cette annulation, mais devrait quand même être convoqué au tribunal de police à une date ultérieure. L'animateur et compositeur risque une amende. Julien Lepers n'est pas la première célébrité à prendre des libertés avec le permis de conduire. En février, Le Parisien révélait que le chanteur Kendji Girac, 20 ans, avait bénéficié d'une vaste arnaque au permis de conduire en Île-de-France qui lui avait permis d'obtenir en 2015 son Code de la route en trichant.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Des bobos différents du commun des mortels qui se croient tout permis du fait d’une notoriété souvent surévaluée et qui sont en marge des règlements élémentaires qu’ils ignorent quelque fois de bonne fois !

Ce n’est pas la première fois que ce type de pseudo vedette du petit écran TV ou artiste divers se fait pincer bêtement pour divers petits délit, mais maintenant dans notre pays hyper contrôlé notamment en matière de conduite automobile, ils passent peut être moins entre les gouttes !

Bon il va avoir une bonne amende et devra faire un chèque ! Et rentrer à pied ou s’acheter un vélo…


Jdeclef 27/04//2017 15h06

Oui et alors, qui écoute la France à peu près personne ?!

Attaque chimique en Syrie : les preuves de la France contre Bachar el-Assad

Un rapport des services de renseignements français conclut à l'implication des forces du président syrien dans l'attaque de Khan Cheikhoun. Analyse.

Jean-Marc Ayrault l'avait promis la semaine dernière. Il publierait rapidement les preuves de l'implication du régime syrien dans l'attaque chimique de Khan Cheikhoun qui a fait 88 morts, dont 31 enfants, le 4 avril dernier, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. C'est désormais chose faite. Dans une « évaluation nationale » de six pages, composée de notes déclassifiées de ses services de renseignements, la France attribue l'attaque au sarin aux « forces armées et de sécurité syriennes ».
Jean-Marc Ayrault, à l'issue d'un conseil de défense réuni autour du président François Hollande.  © STEPHANE DE SAKUTIN AFP
Jusqu'ici, la Grande-Bretagne et la Turquie (des pays soutenant l'opposition syrienne), ainsi que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), avaient conclu à l'utilisation de gaz sarin à Khan Cheikhoun en se basant sur des échantillons médicaux prélevés sur des victimes de l'attaque. Si les pays occidentaux, France et États-Unis en tête, n'ont pas attendu d'enquête internationale pour incriminer Bachar el-Assad, ils n'avaient pas encore publié leurs preuves. À l'issue d'un conseil de défense restreint organisé ce mercredi à l'Élysée, Jean-Marc Ayrault a indiqué que « la France (avait) décidé de partager avec ses partenaires et avec l'opinion publique mondiale les informations dont elle dispose ».

Quelles preuves ?

Des « échantillons environnementaux », prélevés par des experts français à l'un des points d'impact de l'attaque de Khan Cheikhoun, révèlent la présence de gaz sarin, mais aussi de diisopropyl méthylphosphonate (DIMP), un produit issu de la synthèse de sarin (à partir d'isopropanol et de difluorure de méthylphosphonyle,DF), ainsi que d'hexamine, un stabilisant. Or, d'après les services de renseignements français, ce « procédé de fabrication du sarin est celui développé par le Centre d'études et de recherches scientifiques (CERS) (de Damas, NDLR) au profit du régime syrien »
« Il existe une vingtaine de façons de synthétiser du gaz sarin », explique Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques, associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). « La méthode syrienne entraîne la production de sous-produits sous forme d'acides. Pour que la molécule de sarin soit stabilisée et conservée, les Syriens utilisent de l'hexamine, un stabilisant conservateur qui neutralise les acides et permet d'inhiber la corrosion sur les métaux et ainsi stocker plus longtemps l'agent dans les munitions. »
La France a alors comparé ces échantillons à ceux recueillis lors d'une autre attaque au gaz sarin, confirmée par l'ONU, le 29 avril 2013 à Saraqeb (nord-ouest). D'après le rapport français, un hélicoptère a survolé la ville à haute altitude avant de larguer trois objets non identifiés diffusant une fumée blanche. Or, comme le rappelle Paris, qui incrimine formellement le régime de Damas, « seule l'armée syrienne était en possession d'hélicoptères » et « pouvait donc être à l'origine des trois largages ».
Au troisième point d'impact, les services français ont récupéré dans un cratère une grenade non explosée et ont procédé à des analyses. Celles-ci ont révélé que la munition contenait « un mélange solide et liquide d'environ 100 millilitres de sarin », ainsi que de l'hexamine, du DF et du DIMP, soit exactement les composés chimiques retrouvés dans les échantillons du 4 avril 2017. « La présence d'hexamine signe de manière mécanique le mode de synthèse utilisé par le régime syrien », souligne l'expert Olivier Lepick. « Il existait déjà un faisceau de présomptions suffisamment important pour incriminer le régime de Bachar el-Assad dans l'attaque de Khan Cheikhoun. L'hexamine est la cerise sur le gâteau. »

Quel intérêt pour Bachar el-Assad ?

S'il a reconnu avoir été l'auteur des bombardements aériens du 4 avril à Khan Cheikhoun, le régime syrien a expliqué, comme son allié russe, que la frappe avait visé un entrepôt rebelle contenant des « substances toxiques ». Si cette théorie a été massivement rejetée par les experts, de nombreuses voix à Damas ont rappelé que Bachar el-Assad n'avait aucun intérêt à utiliser l'arme chimique alors que son armée est en position de force dans le pays.
Attaque chimique : « Il n'y avait pas d'entrepôt dans les zones frappées par l'aviation syrienne »
C'est oublier que la rébellion venait de mener dans la région voisine de Hama une importante offensive anti-régime. Le 21 mars, Tahrir al-Cham – une alliance de groupes rebelles dominée par les djihadistes de Fatah al-Cham – a lancé depuis son fief d'Idlib une offensive-surprise en direction de la ville de Hama (centre), qui a été repoussée par l'armée syrienne et ses alliés. En représailles, l'aviation syrienne a massivement pilonné les forces rebelles, qui l'accusent notamment d'avoir utilisé du chlore, gaz qui est autorisé en cas d'usage industriel. Quelques jours plus tard, l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, dans la région rebelle d'Idleb, était perpétrée.
« Les services français ont connaissance en particulier d'un Soukhoï 22 (qui reste l'apanage de l'armée syrienne, NDLR) qui a décollé de la base de Chayrat le 4 avril au matin et a effectué jusqu'à six frappes sur la localité de Khan Cheikhoun », affirme le rapport français. C'est cette même base militaire qui a été bombardée le 7 avril par 59 missiles Tomahawk américains, en représailles à l'attaque chimique imputée par Donald Trump à Bachar el-Assad. Si certaines voix ont évoqué l'hypothèse que le président syrien ait pu ne pas être au courant du raid aérien mortel, Paris rappelle que « seuls Bachar el-Assad et certains des membres les plus influents de son entourage sont habilités à donner l'ordre d'utiliser des armes chimiques ».

Bachar el-Assad n'a-t-il pas démantelé son arsenal chimique ?

Parrain régional du régime syrien, l'Iran a rappelé que Bachar el-Assad avait démantelé son arsenal chimique (1 300 tonnes) après l'attaque chimique de la Ghouta, qui avait fait plus de 1 400 morts en août 2013. Pourtant, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), qui n'a démantelé que le stock qui lui a été signifié par Damas, a noté des incohérences dans la liste fournée par le gouvernement syrien. Pire, elle a constaté la présence de dérivés de gaz sarin sur plusieurs sites sur lesquels aucune activité n'avait pourtant été déclarée.
Dans son rapport, la France estime que « la Syrie, malgré l'engagement pris de détruire l'ensemble de ses stocks et capacités, a maintenu une capacité de production ou de stockage de sarin ». Selon un décompte fourni avec le rapport, les services français de renseignement affirment avoir « prouvé » cinq attaques au gaz sarin en Syrie depuis avril 2013. Depuis le démantèlement officiel de l'arsenal chimique syrien, la commission d'enquête ONU-OIAC a pour sa part enquêté sur neuf allégations d'emploi d'armes chimiques dans le pays en 2014 et 2015. Dans un rapport publié en octobre 2016, elle accuse le régime syrien de trois de ces attaques (au chlore, bien moins toxique que le sarin), mais pointe également la responsabilité de Daech, dans une attaque au gaz moutarde, à Marea, près d'Alep, le 21 août 2015.
« Interdit par l'OIAC, le gaz moutarde fait figure d'ancêtre par rapport aux gaz neurotoxiques de type organo-phosphoré (famille à laquelle appartient le sarin) et possède une toxicité 7 000 fois inférieure à celui-ci, explique Olivier Lepick. Il est beaucoup moins complexe à fabriquer que le sarin, et il est totalement envisageable qu'il soit entre les mains d'entités subétatiques présentes sur le territoire syrien. »

Et quid des rebelles ?

Comme le rappelle le rapport français, l'organisation État islamique n'est pas présente dans la région d'Idlib, où se situe Khan Cheikhoun. En outre, « les services de renseignements français n'ont au demeurant pas constaté que Daech disposait de sarin ni de capacités aériennes ». Quant à la coalition rebelle Tahrir al-Cham, active dans la région d'Idleb, elle ne possède pas les capacités aériennes nécessaires pour répandre le neurotoxique dans les airs et faire autant de victimes civiles. En effet, comme le rappelle Olivier Lepick, « une arme chimique est la conjonction d'un gaz toxique et d'un mode de dissémination, indispensable pour être efficace ».
Rejetant le rapport français, le Kremlin a indiqué qu'il était impossible d'établir une responsabilité dans l'attaque de Khan Cheikhoun sans une « enquête internationale », et exprimé son incompréhension quant à l'absence d'une telle démarche par l'OIAC. Pourtant, Moscou a opposé le 12 avril son veto à une résolution de l'ONU demandant la coopération du régime syrien à une enquête de l'OIAC sur l'attaque de Khan Cheikhoun.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Et que va-t-on faire, en plus on change de dirigeants plus de F.HOLLANDE et de J.M.AYRAULT grands bavards sans pouvoir pour protester et dénoncer, ce que tout le monde savait !?

Quant à HASSAD et les russes, le mensonge et la mauvaise foi de les étouffe pas !

Mais nos dirigeants bien-pensants se sont fait plaisir, car pour la crise syrienne depuis le début, ils n’ont pas été à la hauteur de cette petite France qui pérore beaucoup en pure perte à L’ONU entre autres !


Jdeclef27/04/2017 13h05