Pour Macron, Fillon est "sous la tutelle des
sarkozystes"
Dans une interview au "Monde", le candidat d'En
marche ! accuse ses concurrents des Républicains et du PS de le cibler et
d'en oublier la menace Le Pen.
Macron sort
les griffes. Dans une interview au Monde,
le candidat d'En marche ! à la présidentielle dénonce la position que
tiennent ses concurrents François
Fillon et Benoît
Hamon face à lui. À l'en croire, ils se trompent de cible et il
récuse l'idée selon laquelle il serait l'héritier de François Hollande,
le président de la République avec qui il prend ses distances. L'ancien ministre
de l'Économie alerte notamment sur une possible victoire de Marine Le Pen
le 7 mai prochain. Et peaufine son image d'« outsider » du
scrutin poru l'Élysée.« Aujourd'hui, la favorite durable des sondages au premier tour et depuis longtemps, c'est Marine Le Pen. Ceux qui disent qu'[elle] ne peut pas passer le second tour sont les mêmes qui disaient que Trump ne pourrait jamais gagner », constate Emmanuel Macron dans son entretien au Monde . L'ex-ministre de l'Économie accuse le candidat Les Républicains et celui du Parti socialiste de le cibler : « Il y a une confusion très forte chez Benoît Hamon et François Fillon, qui ont fait d'En marche ! et de moi la cible principale de leurs attaques. C'est une perte de repère sur le plan républicain. » Emmanuel Macron qui tacle d'ailleurs à plusieurs reprises les deux hommes : « Benoît Hamon ? Il perd des soutiens tous les jours, il est dépassé par Jean-Luc Mélenchon. François Fillon ? Il est amputé des trois quarts de sa majorité. »
Croquignolesque
À
trois semaine du vote, celui que les sondages qualifient pour le second tour se
voit toujours « outsider ». Emmanuel Macron ne s'inquiète pas du
syndrome Juppé. Plusieurs mois avant la primaire de la droite en novembre, le
maire de Bordeaux arrivait en tête des sondages avant de sombrer dans les
derniers jours et d'échouer face à François Fillon. Le leader d'En
marche ! préfère plutôt « être haut à trois semaines des élections et
le rester, que l'être quinze jours après le scrutin ». « Moi, je suis
loin d'être le favori, je reste un outsider », assure-t-il.Le candidat En marche ! rétorque vertement à François Fillon qui lui reproche de s'entourer de proches de François Hollande et qui s'amuse à le surnommer « Emmanuel Hollande ». « L'argument employé par la droite est croquignolesque. Ceux qui disent que je suis l'héritier disent aussi que j'ai été un traître, un Brutus. C'est tellement absurde que ça en devient risible. » Exaspéré, Emmanuel Macron tire à boulets rouges sur le candidat de la droite : « Je remarque, en revanche, que François Fillon, qui pendant cinq ans a été le collaborateur de Nicolas Sarkozy, n'a jamais osé lui dire quoi que ce soit ni prendre ses responsabilités en partant. Pire, il est toujours sous la tutelle des sarkozystes, qui l'ont sauvé en participant à son opération du Trocadéro. » Et de le qualifier d'hériter du « système passé ».
Le Pen, Mélenchon et lui
Si
jamais dans l'interview Emmanuel Macron ne provoque frontalement Marine Le Pen,
c'est pour mieux se positionner comme le seul recours possible et surtout
marteler son argument de renouveau politique en France. À « vote
utile », il préfère être le « vote pour » qui propose « une
offre positive ». « Marine Le Pen, on ne la battra que si on a un
projet convaincant et réalisable », assène-t-il. Adieu le Parti
socialiste. Adieu, Les Républicains. La bipolarisation de la politique française
n'est plus, clame Emmanuel Macron, qui assure appartenir à un « camp
progressiste central » et évoque une « tripartition inédite »
avec deux autres pôles : « une gauche conservatrice ou plus extrême,
celle de Jean-Luc Mélenchon » et « une droite dure extrêmement
conservatrice qui se rapproche de l'extrême droite ».
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Bien puérile
de basse politique, ou l’on ne s’embarrasse pas de fioritures !
F.FILLON passe son temps à parler de son principal
candidat opposant en le raillant comme un gamin d'une cours d'école "
François Macron, Emmanuel Hollande, clone de Hollande, dauphin de
Hollande" etc...
Il en arrive même
à oublier M.LE PEN et son FN et surtout MELENCHON qui le marque à la culotte !
Parce que
MACRON a passé 2 ans comme secrétaire adjoint à l’Elysée et 2 ans dans le
gouvernement VALLS qu’il a quitté pour désaccord avec la politique menée et
alors!
Alors que
F.FILLON comme un bon toutou est resté tout de même 1er ministre fantôme
lèche botte de N.SARKOZY sans rien faire, ce qui ne l’a pas empêché de se présenter
à la primaire LR en faisant la morale à son mentor (on a vu la suite) ceci en passant, remarquer pas étonnant, c’est deux-là
était fait dans le même moule !
F.FILLON
mérite de moins en moins d’être au 2eme tour (surtout que les français ont pour une fois un autre choix de changement
qu’ils attendent depuis 30 ans !)
Donc pour
résumer, si les français veulent autre chose et du changement, c’est maintenant !
Sinon, galérer
avec les mêmes (peut être comme des masochistes
débiles) avec une alternance qui n’en sera pas une et « suer sang et eau », mais il ne faudra pas qu’ils se plaignent
après !
Jdeclef 04/04/207
10h33 LP
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