CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
samedi 8 avril 2017
Il a assez joué au redresseur de tort sans moyen par gloriole personnelle qu’il laisse cela à son remplaçant !
Frapper en Syrie : si François Hollande le veut,
désormais il peut
François Hollande a désormais les moyens de frapper
unilatéralement la Syrie, sans l'appui des forces américaines. Mais le
voudra-t-il ?
Cette
fois, sans prendre le moindre risque opérationnel, François Hollande,
chef des armées, serait en mesure de décider seul d'engager des frappes contre
des cibles fortement défendues en Syrie.
L'arsenal français compte en effet une arme nouvelle, entrée en service dans la
marine nationale en 2015, qui n'était donc pas en mesure d'être utilisée lors
du raid initialement prévu le 31 août 2013. On
se souvient de l'humiliant épisode : abandonnée en rase
campagne par ses alliés américains et britanniques, la France avait
dû renoncer au raid contre des entrepôts chimiques syriens. L'eussent-elle
souhaité, ce qui n'était pas le cas, les autorités françaises auraient eu les
plus grandes difficultés à envisager une mission purement nationale :
elle nécessitait des capacités américaines avant que les huit Rafale, dont
l'engagement était prévu, puissent tirer leurs missiles Scalp d'une portée
d'environ 400 kilomètres.
Un nouveau missile de croisière
naval
La
nouveauté, c'est le missile de croisière naval. Il équipe les frégates
multi-missions (Fremm), dont deux sont aujourd'hui opérationnelles, l'Aquitaine et la Provence. Deux autres sont toutes proches
d'être « admises au service actif », selon la formule
consacrée : Languedoc et Auvergne. La portée exacte du missile est
inconnue, mais elle dépasse les 1 000 kilomètres. Il n'y a donc aucun
problème pour tirer à très longue distance de sa cible, même si le Tomahawk,
dont 59 exemplaires ont été tirés dans la nuit
du 6 au 7 avril par l'US Navy, peut atteindre une cible
à 2 500 kilomètres.
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