mardi 30 novembre 2021

Information sans intérêt et sans surprise ! (« J'ai décidé de prendre notre destin en main. »? NON il prend le sien ne confondons pas !?)

 

Éric Zemmour est candidat à l’élection présidentielle

« J'ai décidé de prendre notre destin en main. » Dans une vidéo de dix minutes diffusées sur les réseaux sociaux, le polémiste a officialisé sa candidature.

Fini le journaliste et le précandidat, place au candidat. Éric Zemmour a annoncé dans une vidéo de 10 minutes sa candidature à la présidentielle. Pendant près de quatre mois, il aura joué avec les nerfs de ses supporteurs, entretenu un vrai-faux suspense et dynamité le début de campagne avec des propositions chocs et des sorties contestées. Éric Zemmour avait profité du lancement de son livre La France n’a pas dit son dernier mot pour écumer les plateaux de télé, distribuer bons et mauvais points et affiner ses (rares) propositions. Le tout en affolant les audiences.

Dans la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ressemblant davantage à un appel, avec en bande-son la 7e symphonie de Beethoven, Zemmour a esquissé les grands axes de sa campagne, a célébré l'histoire de France et regretté « la tyrannie des minorités ». « Vous me connaissez depuis des années […]. Je me suis longtemps contenté du rôle de journaliste, de Cassandre, de lanceur d'alerte […]. Comme vous j'ai décidé de prendre notre destin en main. C'est pourquoi j'ai décidé de me présenter à l'élection présidentielle. » Il sera l’invité du 20 heures de TF1 ce mardi, à quelques minutes de l’ultime débat des Républicains – à suivre sur le site du Point.

Les contradictions d’Éric Zemmour

Le plus dur commence pour Éric Zemmour. En plus des 500 parrainages à recueillir, une équipe à structurer, des soutiens à convaincre, le néocandidat devrait réussir sa mue et quitter ses habits de polémiste pour enfiler ceux de prétendant à l’Élysée. Ce qu’il n’a pas toujours réussi à faire dans ces quatre mois qui l’ont vu monter jusqu’à 17 % des intentions de votes avant de retomber et d’être distancé par Marine Le Pen.

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Il ne lui reste plus qu'à récupérer ces 500 parrainages !?

Qu'il ne se plaigne pas, car nous sommes dans un pays démocratique et encore libre mais dont certaines libertés sont mal encadrées !

Jdeclef 30/11/2021 12h48


En espérant qu'ils deviendront adultes et ne s'écharperont pas entre eux les 5 candidats avec leurs égos démesurés ?!

 

Comment va se dérouler le congrès LR?

Du 1er au 4 décembre, les adhérents des Républicains désignent leur candidat à la présidentielle parmi les cinq prétendants encore en lice.

 

Départager les (nombreux) candidats à la présidentielle à droite et réunir une famille politique divisée derrière une seule candidature, l’équation était complexe pour les cadres des Républicains. Plusieurs options ont été soumises aux militants fin septembre, qui ont finalement choisi, plutôt qu’une primaire ouverte, un congrès réservé aux seuls adhérents.

Lors du « congrès pour la France », les militants encartés (148 862) pourront voter pour celui ou celle qui, selon eux, doit porter la candidature de la droite à l’élection d’avril prochain. Modalités du vote, organisation des débats, date de l’annonce des résultats, plan B en cas de problème… Tout ce qu’il faut savoir sur la désignation du candidat de la droite pour la présidentielle.

Coignard – Congrès LR : une primaire ouverte en moins bien

Qui pouvait se présenter ?

Les candidats « se reconnaissant dans les valeurs de la droite et du centre » pouvaient se déclarer jusqu’en octobre auprès de l’instance de contrôle du parti, qui a arrêté le 13 octobre la liste des six candidats admis. Conformément aux statuts de LR, ils devaient ensuite recueillir au moins 250 parrainages d’élus – sur le même modèle que les 500 signatures nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle – avant le 2 novembre. Seul Denis Payre a échoué à cette étape, ne recueillant qu’une trentaine de soutiens. Le 4 novembre, l’instance de contrôle a entériné la participation des cinq prétendants restants : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse.

Qui peut voter ?

En choisissant le congrès plutôt qu’une primaire ouverte comme mode de désignation de leur candidat, les militants LR ont restreint le droit de vote aux seuls adhérents du parti à jour de cotisation. Il faut donc avoir payé sa cotisation de 30 euros avant le 16 novembre pour pouvoir voter. Les militants des micropartis de certains candidats, comme Libres ! de Valérie Pécresse ou La Manufacture de Xavier Bertrand, ont eux aussi dû reprendre leur carte chez LR pour soutenir leur candidat. La barre des 100 000 adhérents a été dépassée fin octobre, pour atteindre 148 862 à la date limite du 16 novembre. Mais environ 9 000 adhérents ne pourront pas voter, faute d'avoir confirmé leur numéro de téléphone, ce qui porte donc le nombre de votants à 139 918.

Congrès LR : et à la fin, ce sont les adhérents qui gagnent

Comment va se dérouler le choix du candidat ?

Les cinq candidatures validées par l’instance de contrôle vont être soumises au vote des adhérents lors du congrès début décembre. Un premier tour, en ligne, aura lieu du mercredi 1er décembre 8 heures au jeudi 2 décembre 14 heures. Le deuxième tour aura ensuite lieu du vendredi 3 décembre 8 heures au samedi 4 décembre 14 heures.

Des débats sont-ils prévus ?

Pas moins de quatre débats vont être organisés entre les candidats au congrès LR. Le premier a eu lieu lundi 8 novembre en simultané sur LCI, RTL et Le Figaro. Les cinq prétendants débattront ensuite le dimanche 14 novembre sur BFMTV/RMC, le dimanche 21 novembre sur CNews et le mardi 30 novembre sur France 2 et France Inter.

Débat LR : « On comprend davantage vos propositions quand vous échangez »

Quand seront annoncés les résultats du congrès ?

Le gagnant sera annoncé dans la foulée du second tour, le samedi 4 décembre dans l’après-midi. Il sera alors investi pour être le candidat de la droite à l’élection présidentielle. Les prétendants recalés par le vote des adhérents devront impérativement « soutenir publiquement » le vainqueur et « prendre part à sa campagne électorale », selon les statuts de LR.

Le candidat choisi par les adhérents peut-il être remplacé ?

Après le traumatisme Fillon en 2017 – le candidat, empêtré dans des révélations du Canard enchaîné, avait refusé de se retirer de la course à la présidentielle et terminé troisième alors qu’il était parti favori –, les statuts LR prévoient une clause au cas où la campagne tournerait de nouveau au vinaigre. « Dans l’hypothèse où le bureau politique constaterait que le candidat désigné ne peut, pour quelque raison que ce soit, rester porteur de ce choix, la procédure [de désignation du candidat, NDLR] pourrait être, sur décision du conseil national, à nouveau engagée. »

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Pour le reste cette droite classique est la seule capable de s'opposer à MACRON faut-il qu'ils arrivent à s'entendre sur le vote des adhérents qui doivent choisir leur candidat et respectent leur choix !

Car cette droite classique LR joue son avenir politique avec cette élection présidentielle et sa campagne médiocre ainsi que celle de tous les candidats de tous bords !

Les instances dirigeantes de ce parti les républicains n’ont pas été capable de désigner dans les cadres de celui-ci, un leader cela montre leur faiblesse et inutile de changer de nom depuis qu’ils l’ont fait maintes fois depuis qu’il existe !?

Cinq débats c'est déjà trop dans cette pseudo primaire pour les adhérents LR qui n'a pas servie de leçon depuis 2017 qui a mis facilement MACRON au pouvoir à cause de ce 2eme tour opposé à M. LE PEN qui donc a enfoncé une porte ouverte !

Là, on voit l’inutilité de ces vieux grands partis politique ringards obsolète et autres dont les leaders ont été rejetés par les Français mais ces politiciens n’ont pas encore compris, il faut qu’ils changent de méthode, quitte à changer de constitution et reformer ce mode d’élection présidentielle à 2 tours car les Français à cause de cela choisissent très mal depuis 40 ans, car ne votant que pour un seul homme ou femme à qui ils donnent trop de pouvoir !

Cette V ème république a perdu beaucoup de sa démocratie, car l’élu à cette élection présidentielle ne l’est que par une courte fausse majorité ne représentant pas tous les Français, il faudrait un seul vote pour éviter cette élection et cette république monarchique qui ne correspond pas à ce qu’attende tous les Français ce qui augmente exponentiellement l’abstention de beaucoup d’entre eux !

Surtout avec le président actuel et son parti fantôme le REM et députés novices ou inféodés à leur pseudo monarque !

Le problème étant finalement que ce sont les Français qui en pâtissent et la France qui décline depuis 40 ans !

Jdeclef 30/11/2021 10h36LP


Il n'y a pas que lui : car il se sent indispensable et à la tête qui enfle tant son égo est démesuré !

 

Xavier Bertrand : « Je connais les Français, je vis avec eux »

LE DERNIER ENTRETIEN POUR CONVAINCRE. Nous avons interrogé les cinq candidats avant le congrès LR : ce qu’ils n’ont pas pu dire, leur plus grande réforme…

 

Eux présidents, seraient-ils de vrais réformateurs ou de classiques gestionnaires ? Face à Emmanuel Macron, qui revendique le monopole de la « disruption », les cinq candidats en lice pour le congrès des Républicains promettent un projet de « rupture ». Mais quelles réformes audacieuses, susceptibles de renverser la table, opposeraient-ils donc à ce jeune président qui a fait de sa détermination à transformer le pays son mantra ? Quel gouvernement constitueraient-ils pour conduire au pouvoir la bataille du changement ? Et si la droite, forte d’une « équipe de France » de présidentiables, détenait les clés pour changer le visage du pays ?

Ce lundi : Xavier Bertrand. Le président des Hauts-de-France, qui a repris sa carte à LR, décline son projet en trois axes pour convaincre les militants : rétablissement de l’autorité, République des territoires et société du travail. S’il est élu, le candidat du pouvoir d’achat promet que « plus aucun salarié à temps plein ne gagnera moins de 1 500 euros » avant de vanter son bilan de ministre ainsi que sa méthode : « Quand on parle de réformes, on confond souvent la brutalité et la fermeté. » Autre mesure, particulièrement réformatrice, dans un pays qui entretient le millefeuille administratif : la fusion des conseillers régionaux et des conseillers départementaux en un seul élu : le conseiller territorial.

Mêmes questions, même traitement : les cinq candidats se sont prêtés au jeu alors que les quelque 150 000 militants LR choisiront leur champion par un vote électronique du 1er au 4 décembre. Ces interviews, dont l’ordre de publication a été tiré au sort, sont pour eux l’occasion de livrer leurs dernières vérités et grands projets. À J - 2, dernier entretien pour convaincre.

À LIRE AUSSIMichel Richard – Primaire LR, vivement la fin !

Le Point : Quelle mesure avez-vous proposée au cours de cette campagne que vous jugez insuffisamment reprise ou mal comprise ?

Xavier Bertrand : Je tiens beaucoup à la République des territoires. Je veux que les compétences de la vie quotidienne soient exercées par les élus locaux, au plus près des Français. Quant à l’État, il doit s’occuper de beaucoup moins de choses, mais le faire mieux. À l’État la sécurité, la politique étrangère, la défense, la politique migratoire, la politique économique et la préparation de l’avenir, pour ne prendre que ces seuls exemples. Pour le reste, donnons de l’air aux territoires, et laissons les élus des territoires décider pour eux-mêmes. Je suis prêt à aller très loin, y compris en laissant dans les territoires une marge d’adaptation des lois et règlements nationaux en fonction de leurs spécificités locales. Il est temps de sortir du centralisme bureaucratique parisien, qui étouffe le pays : les élus et les citoyens savent souvent beaucoup mieux que la technostructure ce qui est bon pour eux.

Malgré deux tentatives, Emmanuel Macron n’a même pas réussi à mener au bout sa réforme des retraites.

Y a-t-il encore un malentendu à votre sujet que vous souhaiteriez dissiper ?

Je crois profondément que la droite est forte quand elle est juste. La justice est la condition de la fermeté. Regardez la loi Chirac sur l’interdiction des signes religieux à l’école. C’est probablement l’une des lois les plus avancées au monde en matière de laïcité. Elle est maintenant complètement entrée dans les mœurs, parce qu’elle visait à libérer l’école de l’emprise religieuse. Elle a permis à des milliers de jeunes filles de réussir et de s’émanciper par le travail à l’école. Quand on est guidé par l’idée de justice, on peut aller très loin dans la fermeté.

Sur lequel de vos concurrents avez-vous changé d’avis au cours de cette campagne ?

Aucun, nous nous connaissons bien !

À LIRE AUSSIDébat LR : « On comprend davantage vos propositions quand vous échangez »

Qu’est-ce qu’il y a de plus réformateur en vous ?

Quand on fait de la politique, c’est pour changer les choses. Malgré deux tentatives, Emmanuel Macron n’a même pas réussi à mener au bout sa réforme des retraites. Moi, j’ai participé à trois réformes des retraites, j’ai mis en place l’obligation du service minimum dans les transports en cas de grève, comme l’interdiction de fumer dans les lieux publics, qui apparaît aujourd’hui comme une évidence. Quand on parle de réformes, on confond souvent la brutalité et la fermeté. J’aime réformer en écoutant, en concertant et puis en décidant et en me tenant à cette décision. Je connais les Français, je vis avec eux. Je sais leur exaspération, je sens leur impatience. Je connais leurs attentes. Je pense les comprendre mieux que d’autres. C’est parce que je suis obsédé par l’idée de faire, d’être utile à mon pays, que je ne ferai qu’un seul mandat de cinq ans. Pour faire, plutôt que pour durer.

Je proposerai une réforme du handicap.

Quelle sera la grande réforme de votre quinquennat ?

Mon projet est simple. Il se décline en trois axes. Le premier, c’est le retour de l’autorité : nous devons mettre fin à l’impunité. Le deuxième, c’est la République des territoires, j’en ai déjà parlé au début de notre entretien. Enfin, je vais restaurer une société du travail car nous ne nous en sortirons pas si nous ne travaillons pas davantage. Je veux que le travail paie enfin dans notre pays. Cela veut dire que si je suis élu, plus aucun salarié à temps plein ne gagnera moins de 1 500 euros. Cela veut dire aussi que, quel que soit votre niveau de revenu, toutes les heures travaillées au-delà de la 35e heure seront exonérées d’impôt sur le revenu et de charges sociales.

Mais je veux aussi cette justice pour ceux qui ne peuvent pas ou ne peuvent plus travailler. C’est un enjeu de solidarité qui fait partie de l’ADN de notre famille politique. C’est pourquoi, dans la lignée des trois grandes lois sur le handicap que nous devons à Jacques Chirac, je proposerai une réforme du handicap autour de trois principes : un droit effectif à la scolarisation, un droit individuel à l’allocation adulte handicapé, un droit au maintien de la pension de réversion pour tout enfant handicapé lorsqu’il perd ses parents. Je créerai aussi un statut pour les aidants, qui sont trop souvent les grands oubliés de ces réformes du handicap et de la dépendance.

L’Union européenne doit retrouver le sens du mot « frontière », et notamment faire respecter les frontières extérieures de l’Europe, comme aujourd’hui en Pologne.

À LIRE AUSSILes Républicains : le grand comparatif de leur programme économique et social

Sur quelle réforme du quinquennat Macron reviendrez-vous ?

La grande Sécu [qui selon nos informations ne devrait pas voir le jour, NDLR] ! Une réforme élaborée en ce moment en catimini qui met notre système d’assurance maladie en danger. Il s’agirait de déplacer le rôle aujourd’hui tenu par les mutuelles et assurances complémentaires santé vers la Sécurité sociale, autrement dit transférer la prise en charge de 30 milliards de dépenses de soins des complémentaires santé à l’Assurance-maladie. Un projet avant tout idéologique et qui traduit une incapacité à faire confiance et une volonté que tout soit géré exclusivement par l’État. Avec leur projet, ce serait la fin de la médecine libérale : les professionnels de santé libéraux deviendraient ni plus ni moins des fonctionnaires dépendants de cette grande Sécu. Cela signifierait aussi la fin de la liberté de choix de sa mutuelle. Cela illustre parfaitement ce que serait un nouveau mandat d’Emmanuel Macron : on irait directement vers le Tout-État centralisateur. Pire, la « grande Sécu » créerait une médecine à deux vitesses aboutissant à ce que les pères fondateurs de la Sécurité sociale en 1945 ont combattu : un modèle à l’anglaise ou à l’américaine. Pour moi, c’est inacceptable.

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Quelle nouvelle avancée européenne voudriez-vous proposer à nos partenaires ?

Je souhaite d’abord que nous arrêtions toute forme de dialogue avec la Turquie au sujet de son adhésion à l’Union européenne. Nous devons être clairs : c’est non. Je souhaite ensuite que l’Europe soit plus lucide en matière d’immigration. L’Union européenne doit retrouver le sens du mot « frontière », et notamment faire respecter les frontières extérieures de l’Europe, comme aujourd’hui en Pologne. Protéger la frontière polonaise, comme la frontière grecque, italienne ou espagnole, c’est protéger notre propre frontière. C’est notre sécurité qui est en jeu. Je n’oublie pas que l’attentat de Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice est le fait d’un étranger sans titre récemment venu d’Italie. L’espace Schengen doit être un espace de libre circulation pour les citoyens européens et les étrangers réguliers, pas pour ceux qui réussissent à y entrer illégalement. Enfin, je souhaite que nous trouvions un dialogue plus équilibré avec l’Allemagne et que l’Europe conforte et prolonge les intérêts français.

Mon gouvernement sera un gouvernement de droite républicaine.

Quelle sera votre première mesure pour simplifier administrativement notre pays ?

Je propose de fusionner les conseillers régionaux et les conseillers départementaux. Il y aura un élu unique : le conseiller territorial. Il sera élu dans les cantons en respectant la parité – comme le conseiller départemental aujourd’hui. Aux côtés du maire, qui est l’élu le plus identifié et le plus apprécié de nos concitoyens, le conseiller territorial prendra l’essentiel des décisions de la vie quotidienne. Plus de doublons, plus d’action contradictoire, de la cohérence sur un même territoire ! Un même élu s’occupera du RSA et de la formation professionnelle, permettant une meilleure insertion. Un même élu s’occupera des collèges et des lycées, quand aujourd’hui ils sont deux pour des établissements parfois dans la même cité scolaire. Et cette mesure permettra des économies liées à la réduction du nombre d’élus et à la rationalisation des politiques publiques. J’assume pleinement le passage de 6 000 conseillers départementaux et régionaux aujourd’hui à 4 000 conseillers territoriaux demain. Au final, ils auront plus de compétences, plus de prise sur le terrain, plus de lien avec nos concitoyens.

Quel ministre de l’actuel gouvernement garderiez-vous dans un prochain gouvernement ?

Aucun.

Quelle(s) personnalité(s) de gauche aimeriez-vous compter dans votre gouvernement ?

Mon gouvernement sera un gouvernement de droite républicaine.

Quel serait le profil idéal de votre Premier ministre ? Georges Pompidou, qui avait une grande latitude pour agir, ou Jean Castex, cornaqué par un hyperprésident ?

Vous le saurez au lendemain du 24 avril.

Feriez-vous de l’ouverture jusqu’à la gauche en tendant par exemple la main à Yannick Jadot ou Arnaud Montebourg ?

Non.

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Il est fait dans le même moule des présidents et politiciens élus qui l’ont précédé il fait des kyrielles de promesses qu’il ne pourra tenir tant elles sont nombreuses !

C’est vrai il connait les Français gogos, étant ex-ministre, car ils se laissent avoir par ce type de discours de campagne depuis 40 ans, car il sait que plus il en dit et plus elles sont grosses ces professions de foi comme on les appellent soi-disant nouveauté qui n’en sont pas car maintes fois entendues et que cela marchera auprès des électeurs !?

Depuis Mitterrand qui savait si bien enfumer les Français et qui après deux septennats médiocres a été réélu en plus par les Français lambda qui n’ont pas encore compris et courent forcément après des changements qu’ils n’arrivent pas à obtenir !?

Car incurables depuis des décennies qui font le bonheur de ses politiciens professionnels de ces élus de tous bords qui mettent des étiquettes sur tous les électeurs qui se laissent influencer par des partis politiques ringards obsolètes inutiles et leurs leaders en divisant le bon peuple en droite, gauche et leurs extrêmes avec une couche d’écolos illuminés ou autre trublion nouvellement arrivé, car c’est la mode du moment !?

Moi qui suis âgé et ait connu de GAULLE et tous gouvernements de notre V eme république je ne vois pas de changement à venir pour améliorer la gestion de notre pays et si Macron est réélu mais même si un autre candidat connu sort du lot en 2022 car les électeurs et la population à changé et vote encore plus mal !

Jdeclef 30/11/2021 08h52LP


lundi 29 novembre 2021

La violence gratuite d'une certaine jeunesse ou autres voyoucraties et délinquance diverses montent en flèche dans le quotidien des Français !

 

Policier poignardé à Paris : les premiers éléments de l'enquête

Le gardien de la paix, qui n’était pas en service dimanche, a décliné sa qualité de policier après avoir été blessé. Son pronostic vital n’est pas engagé.

 

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance pour tentative d’homicide volontaire après l’agression au couteau, dimanche soir, d’un policier, qui n’était pas en service. À ce stade, la qualification aggravante de tentative commise sur « personne dépositaire de l’autorité publique », comme le Code pénal qualifie les agressions de policiers, n’est pas retenue. Selon un rapport de la préfecture de police – dont le fonctionnaire blessé fait partie –, le jeune gardien de la paix a décliné sa qualité de policier après avoir été blessé.

Alors que l’homme et sa compagne étaient enlacés, cinq jeunes qui déambulaient dimanche en fin d’après-midi dans le centre commercial Italie 2 (Paris 13e) les ont importunés. Selon la jeune femme âgée de 30 ans, deux d’entre eux leur ont lancé des remarques désobligeantes. N’étant pas en service, le gardien de la paix était en civil et ne portait aucun signe distinctif. Agacé par la situation, il a voulu s’expliquer avec les importuns. L’un d’eux l’a bousculé, puis sorti un couteau dont il a planté la lame dans le côté droit de l’abdomen. Pour riposter, le policier a sorti son arme de service, ce qui a fait fuir l’agresseur et ses acolytes.

L’arme retrouvée

Le fonctionnaire a été rapidement transporté à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), où il a été pris en charge pour une perforation du poumon. Selon les médecins, le pronostic vital du policier n’était, dès lors, plus engagé.

Les collègues du policier blessé se sont rapidement mis en quête du principal agresseur. Grâce à la vidéosurveillance visionnée par des effectifs de la BAC (brigade anticriminalité) locale, un policier a reconnu l’individu au couteau. Et pour cause : il l’avait interpellé dix jours plus tôt, le soupçonnant d’avoir participé à une rixe. Le suspect portait exactement la même tenue : un survêtement aux couleurs du Bayern Munich, le club de foot allemand.

Les enquêteurs se sont rendus au domicile de sa mère et ont interpellé aux alentours de 20 h 30 le mis en cause, qui avait gardé son bas de survêtement. Sur ses indications, le couteau a été retrouvé non loin du lieu de l’agression.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance confiée au 3e district de police judiciaire (DPJ). Selon la PJ, une seule personne est actuellement en garde à vue. Une deuxième est activement recherchée.

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Ce jeune policier a sorti son arme mais n’étant pas en tenue pour se défendre ainsi que sa compagne que ces voyous importunaient pour les calmer mal lui en a pris car il a été poignardé !

Agression typique de certains jeunes qui n’ont aucune limite, car sans garde fous pour les faire réfléchir et qui en fait ne craignent aucune sanction quand ils sont arrêtés voire jugés par une justice laxiste et un code pénal inadapté qu’il ne leur fait pas peur surtout s’ils sont mineurs en plus !?

Cette violence au quotidien devient préoccupante bien que le ministre DARMANIN dise que la délinquance a diminuée !?

Jdeclef 29/11/2021 16h49


Pourquoi s'indigner des attitudes de cet individu bobo mal élevé ou le simple respect d'autrui qui se dégrade déjà dans notre société devient préoccupant ! Mais ce clown triste plait à certains gogos alors !?

 


Zemmour : le doigt d’honneur qui a indigné les politiques

Après le doigt d’honneur d’Éric Zemmour à Marseille, Valérie Pécresse a jugé que sa « pré-candidature » était en train de virer « au fiasco »

t aux valeurs de la République », a-t-il dénoncé lundi sur RTL.

Zemmour à Marseille : le rendez-vous manqué

Le candidat putatif d’extrême droite à la présidentielle Éric Zemmour, qui pourrait annoncer sa candidature à l’Élysée dans les tout prochains jours, a reconnu dimanche un geste « fort inélégant » au lendemain d’un échange de doigts d’honneur avec une passante à MaLa « pré-candidature » d’Éric Zemmour est « en train de tourner au fiasco », estime la candidate à l’investiture LR à la présidentielle, Valérie Pécresse, ce lundi 29 novembre. « Être président ou présidente de la République, ça ne s’improvise pas, c’est un long chemin, il faut pouvoir endosser des responsabilités, il faut pouvoir en être digne et aujourd’hui, je pense que la pré-candidature un peu précipitée d’Éric Zemmour est en train de tourner au fiasco » après ce « geste totalement indigne », a-t-elle ainsi jugé sur LCI.

« Être président ou présidente, c’est une crédibilité. On confie au président de la République à la fois les codes du nucléaire, donc on ne peut pas les confier à quelqu’un d’impulsif, on lui confie ses économies, donc, il faut qu’il soit aussi bon gestionnaire, on lui confie l’avenir de ses enfants, il faut qu’il soit visionnaire, et avoir une vision, ce n’est pas juste être monomaniaque sur un seul thème, l’immigration », a-t-elle ajouté.

« Le doigt d’honneur, ça fait des mois qu’il le fait à la France »

« On ne s’improvise pas président de la République, il faut être digne, il faut être respectueux, il faut être à la hauteur », a également critiqué sur CNews Michel Barnier, un autre candidat à l’investiture LR. La candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen avait estimé dimanche 28 novembre que « de manière générale, la mue de polémiste en candidat à la présidentielle ne s’est pas faite », et qu’il « n’a pas l’air très à l’aise dans cet exercice », en allusion au déplacement chahuté du polémiste à Marseille.

Pour le candidat écologiste Yannick Jadot, « ça fait longtemps qu’il est disqualifié pour la présidentielle ». Éric Zemmour a été « condamné pour haine raciale », et « le doigt d’honneur, ça fait des mois qu’il le fait à la France, ça fait des mois qu’il le fait aux musulmans, ça fait des mois qu’il le fait aux juifs, ça fait des mois qu’il le fairseille qui a créé la polémique. Il s’agit d’une rare concession du probable candidat depuis le lancement de la pré-campagne à Toulon mi-septembre de l’essayiste, familier des polémiques et condamné à deux reprises pour provocation à la haine raciale.

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Les incivilités sont courantes surtout dans la capitale et IDF par sa nombreuse population de 12 millions d’habitants de toutes origines et ses moyens de transport en commun avec aussi les automobilistes entre eux ou même envers les piétons ou deux roues voire les fameuses trottinettes devenues dangereuses par des utilisateurs irresponsables par exemple !

Ou même dans les files d’attentes aux caisses des super marchés ou tout est bon pour se fritter pour une simple place ou une priorité !?

Dans notre société de donneurs de leçons hypocrites qui soulent les Français lambda par leur bienpensante dégoulinante de discours ou conseils vertueux qu’ils n’appliquent d’ailleurs pas à eux même, car enfermés dans leur tour d’ivoire !

Augmente la violence de celle-ci pour tout et n’importe quoi surtout en cette période tendue de crise sanitaire si mal gérée et économie fragile qui ne tient qu’à un fil qui peut recasser par nos dirigeants et gouvernements de pattes cassées !

Alors quand un personnage arrive comme ce ZEMMOUR polémiste extrémiste teinté de racisme sous-jacent pour laquelle la justice d’ailleurs l’a rattrapé, comme Dieudonné de même acabit, mais sans trop les sanctionner, car bien sur avec son laxisme habituel d’inefficacité chronique pour la majorité des délits de droit commun, voire quelque fois criminels avec des peines pas assez sévères et un code pénal inadapté !?

Cet individu arrivé sur la scène politique française par médias télévisuels de chaines télés qui l’ont mis sur orbite pour augmenter leur audimat et bien sur les réseaux dit sociaux poubelles, car en France on peut tout dire par nos libertés mal encadrées !

Même si mon commentaire « coup de gueule » sera censuré par le journal ou je publie ce qui ne sert à rien, car diffusé sur d’autres canaux ou sur mon blog libre qui respecte la liberté d’expression inscrite dans notre constitution déjà trop mise à mal !

Jdeclef 29/11/2021 13h53

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dimanche 28 novembre 2021

Sans être oiseau de mauvaise augure ces écolos politiques EELV les verts ont eu des histoires similaires douteuses ! Des illuminés d'un autre genre pervers ..!?

 

Affaire Hulot : la campagne de Yannick Jadot encaisse les contrecoups

Matthieu Orphelin, proche collaborateur de Yannick Jadot, a été écarté de la campagne présidentielle du candidat à la suite des révélations sur Nicolas Hulot.

 

Les répercussions de l’affaire Nicolas Hulot sur la campagne présidentielle des écologistes se font déjà ressentir. Le directeur de campagne du candidat EELV, Mounir Satouri, a indiqué samedi à l’AFP que la décision avait été prise de « mettre en retrait » Matthieu Orphelin « de ses responsabilités de porte-parole dans la campagne présidentielle écologiste ». Le porte-parole de Yannick Jadot et proche de Nicolas Hulot n’aurait pas « la sérénité nécessaire à l’exercice de ses fonctions » suite aux révélations d’Envoyé spécial, en référence aux nouvelles accusations d’agressions sexuelles et de viol portées contre l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire.

Le député Matthieu Orphelin, qui était au cœur de la communication de la campagne présidentielle, a dit avoir été informé par Yannick Jadot de sa « mise en retrait d’office » une heure avant que l’information ne soit rendue publique. Il a affirmé, dans un communiqué, prendre acte de cette décision « et du motif utilisé ». Mais il a mis les pieds dans le plat, évoquant clairement des « tensions internes ». « Je ne suis pas dupe », a-t-il ajouté, expliquant avoir « signifié à Yannick Jadot cette semaine » son souhait de « mettre fin » à ses fonctions « compte tenu des difficultés de la campagne et de [sa] non-adhésion à ses choix stratégiques ».

Il regrette une « absence de mobilisation sur les jeunes, absence de considération pour la dynamique de la primaire populaire ». Concernant Nicolas Hulot, Matthieu Orphelin insiste : « Je redis que je n’ai jamais couvert le moindre acte répréhensible de Nicolas Hulot et que mon soutien est entier pour ses victimes. »

Nicolas Hulot : « Il n’y aura jamais de procès », dit son avocate

Nicolas Hulot accusé de viol et d’agressions sexuelles : une enquête ouverte

« Plein d’interrogations »

Les témoignages révélés par l’émission Envoyé spécial alimentent « plein d’interrogations depuis quelques jours sur l’état de la réalité de ce que savaient les proches » de Nicolas Hulot, a précisé M. Satouri à l’AFP. C’est pourquoi il a été jugé « opportun de libérer » Matthieu Orphelin de ses responsabilités et de « le laisser libre de ses réponses et de sa communication ».

Le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête préliminaire après la diffusion d’une enquête de France 2. Nicolas Hulot avait annoncé dès mercredi, veille de la diffusion, quitter « définitivement » la vie publique, pour protéger ses proches et sa fondation des retombées d’un « lynchage ». Au total, ce sont au moins six femmes, dont l’une mineure au moment des faits, qui le mettent en cause.

Des témoignages sidérants

Trois témoignent dans Envoyé spécial pour des faits qui auraient eu lieu entre 1989 et 2001 et sont donc prescrits. L’enquête télévisée comprend aussi le témoignage de la militante écologiste Claire Nouvian et revient sur la plainte pour viol déposée en 2008 par Pascale Mitterrand, petite-fille de l’ancien président, classée sans suite car les faits étaient prescrits.

Témoignage supplémentaire, une ex-militante d’EELV, Pauline Lavaud, a raconté vendredi sur BFMTV avoir été écartée de la campagne de Nicolas Hulot pour la primaire interne du parti en 2011 parce qu’elle « l’excitait trop ». Dans le sillage de ces déclarations, le collectif Pouvoir féministe a demandé des comptes via Twitter à EELV sur « l’identité des personnes qui ont écarté Pauline Lavaud » et à Matthieu Orphelin pour savoir s’il « ignorait » cela.

Jadot pénalisé ?

Au sein même d’EELV, la porte-parole pour l’Île-de-France Raphaëlle Rémy-Leleu a affirmé vendredi sur BFMTV croire « les femmes qui témoignent ». « Et, plus encore, je crois que les responsables politiques qui, en 2018 [lors des premières accusations, NDLR], ont soutenu Nicolas Hulot sans sourciller, sans chercher à s’interroger sur la parole d’une victime, devraient être interrogés aujourd’hui sur leurs responsabilités », a-t-elle tancé. Ainsi, Claire Nouvian a raconté dans Envoyé spécial avoir été mise en garde par l’entourage « politique » de Nicolas Hulot en 2008, avant le tournage d’un épisode de l’émission Ushuaïa, sur son comportement vis-à-vis des femmes. Elle n’a cependant cité personne nommément.

Cette mise à l’écart de Matthieu Orphelin à cinq mois de la présidentielle est un coup dur pour Yannick Jadot, qui reste sous les 10 % dans les sondages et ne parvient pas à prendre le large face à ses concurrents à gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Anne Hidalgo (PS). Samedi soir, il a réaffirmé, par la voix de Mounir Satouri, son « total soutien aux victimes » et salué « le courage extraordinaire des femmes qui ont témoigné ».

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A croire que ce parti d’empêcheurs de tourner en rond illuminés voire extrémistes dit écologiques souvent sectaires ne sont pas net aux niveaux de leurs mœurs coïncidence peut-être, mais bizarre tout de mêmes !?

Du style hippie des année 70 « faite l’amour pas la guerre » comme certains connus ex élus verts mais pas murs plutôt blets semble-t-il comme PLACE, BAUPIN et le nouveau venu HULOT à croire que l’écologie politique rend pervers ?!

Ces verts qui veulent tout révolutionner à l’excès, pour tout ce qui est contre et contre ce qui est pour, par un sectarisme borné qui voudrait faire marcher à reculons la France, comme certains maires élus grâce aux élections municipales pendant la 1er vague de la Covid qui avait été tronquées et dont leurs administrés ont fait l’expérience par leur idées fumeuses de bienpensant soi-disant pour la nature et l’environnement sans compter l’augmentation de la délinquance par la permission de tout faire à l’image de sadistes divers et autres trublions dans certaines villes passées aux EELV verts !

Car on parle d’extrême droite ou gauche mais on oublie une partie de ces Verts EELV irresponsables, car eux aussi sont extrémistes parce que l’écologie et l’environnement est à la mode bobo comme nos bienpensants donneurs de leçons qui dirigent le pays par un laxisme comme notre justice et le laisser aller insécuritaire qui perdure depuis + de 40 ans !

L’écologie et la sauvegarde de l’environnement et l’urgence climatique sont importants, mais pas celles politiques menées par des illuminés sectaires qui ne veulent que le pouvoir !

Jdeclef 16/11/2021 16h42


Elle est bien sympathique mais diriger la grande région d'IDF de 12 millions d'habitants ne suffit pas ! (T'à de beaux yeux tu sais, mais.....)

 

Valérie Pécresse : « J’agis, quitte à bousculer les conservatismes »

LE DERNIER ENTRETIEN POUR CONVAINCRE. Nous avons interrogé les cinq candidats avant le congrès LR : ce qu’ils n’ont pas pu dire, leur plus grande réforme…

Eux présidents, seraient-ils de vrais réformateurs ou de classiques gestionnaires ? Face à Emmanuel Macron, qui revendique le monopole de la « disruption », les cinq candidats en lice pour le congrès des Républicains promettent un projet de « rupture ». Mais quelles réformes audacieuses, susceptibles de renverser la table, opposeraient-ils donc à ce jeune président qui a fait de sa détermination à transformer le pays son mantra ? Quel gouvernement constitueraient-ils pour conduire au pouvoir la bataille du changement ? Et si la droite, forte d’une « équipe de France » de présidentiables, détenait les clés pour changer le visage du pays ?

Aujourd’hui, dimanche 28 septembre, Valérie Pécresse. L’élue d’Île-de-France, fidèle à sa réputation de technicienne, précise au Point les principales mesures d’un quinquennat placé sous le signe du redressement. Elle présidente, la justice sera renforcée à raison de 3 000 juges supplémentaires, les 35 heures abrogées et les entreprises libres de fixer leur temps de travail. Présente sur le terrain depuis la campagne des régionales en juin dernier, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy tient à rectifier son image : « Certains croient que, venant de la région Île-de-France, je suis plus consciente des défis urbains que ruraux. En réalité, l’Île-de-France est aussi une région rurale », clame-t-elle, affichant fermeté et résolution, à quelques jours du scrutin.

Mêmes questions, même traitement : les cinq candidats se sont prêtés au jeu alors que les quelque 150 000 militants LR choisiront leur champion par un vote électronique du 1er au 4 décembre. Ces interviews, dont l’ordre de publication a été tiré au sort, sont pour eux l’occasion de livrer leurs dernières vérités et grands projets. À J - 4, dernier entretien pour convaincre.

Michel Richard – Primaire LR, vivement la fin !

Le Point : Quelle mesure avez-vous proposée au cours de cette campagne que vous jugez insuffisamment reprise ou mal comprise ?

Valérie Pécresse : Mon plan Orsec pour la justice, car pour enrayer la montée de la violence, je veux une impunité zéro. Pour tout délinquant pris en flagrant délit, y compris pour les mineurs récidivistes, j’envisage une comparution immédiate devant le juge avec sanctions dans un délai de trois mois. C’est ce qui se passe lorsque le président de la République se fait gifler et c’est normal. Ce n’est pas juste que cela ne soit pas le cas pour tous les délits de France. Une justice beaucoup trop lente – avec parfois des délais de jugement de 18 mois –, c’est une justice injuste pour les victimes et qui ne profite qu’aux voyous.

La justice doit rentrer dans une culture du résultat, mais pour cela il faut lui donner les moyens de juger vite et surtout les moyens de faire exécuter les peines. Pour raccourcir les délais de jugement, j’augmenterai massivement le nombre de magistrats à raison de 3 000 juges, 3 000 greffiers et 2 000 procureurs supplémentaires, et je créerai des postes de juristes assistants. Je les recruterai, notamment grâce à un tour extérieur ouvert aux professionnels du droit avec quinze ans d’expérience, et aux cadres de la police et de la gendarmerie. Et pour faire exécuter les sanctions, je réquisitionnerai des bâtiments publics, des anciennes casernes, des hôtels que je transformerai dès 2022 en centres de détention fermés pour des condamnés à des courtes peines de prison, qui sont aujourd’hui systématiquement aménagées. Et ce, sans attendre la construction des 20 000 places de prison que j’autoriserai.

Enfin, pour les agressions sur les détenteurs d’autorité (policiers, gendarmes, élus, professeurs, pompiers), mon garde des Sceaux aura pour instruction de poursuivre systématiquement. Il n’y aura plus de classement sans suite. Et je rétablirai les peines planchers automatiques.

Mes attaches familiales corréziennes et mon attachement à la terre de mon mentor Jacques Chirac m’obligent !

Y a-t-il encore un malentendu à votre sujet que vous souhaiteriez dissiper ?

Certains croient que venant de la région Île-de-France, je suis plus consciente des défis urbains que ruraux. En réalité, l’Île-de-France est aussi une région rurale – avec la Brie, le Gâtinais, le Vexin. J’ai passé six années à corriger l’abandon politique de ces territoires ruraux qui accueillent deux millions d’habitants et n’avaient ni la fibre, ni des transports dignes de ce nom et souffraient de désertification médicale, d’absence d’aides pour les agriculteurs pour la revitalisation économique ou la rénovation du patrimoine rural, notamment les églises. Je prends l’engagement, si je suis présidente de la République, de poursuivre, partout en France, la réduction des inégalités avec un principe simple : pour 1 € investi dans les quartiers politiques de la ville, il y aura 1 € investi dans la ruralité. Mes attaches familiales corréziennes et mon attachement à la terre de mon mentor Jacques Chirac m’obligent !

Je n’ai pas la main qui tremble.

Sur lequel de vos concurrents avez-vous changé d’avis au cours de cette campagne ?

J’ai de l’estime pour chacun d’eux. Au lendemain de ma victoire, l’expertise et l’expérience de chacun d’eux me seront précieuses. Ils forment une équipe de gouvernement très complémentaire et cela apparaît clairement dans les débats, à la grande satisfaction de nos électeurs.

Débat LR : « On comprend davantage vos propositions quand vous échangez »

Qu’est-ce qu’il y a de plus réformateur en vous ?

J’ai le courage de dire, et surtout j’ai la volonté de faire. C’est cela, mon ADN. Je dis la vérité, même si elle n’est pas facile à entendre, et j’agis, quitte à bousculer les conservatismes. Ministre de Nicolas Sarkozy, j’ai réussi la réforme de l’autonomie des universités, une réforme explosive et différée depuis vingt ans. J’ai tenu neuf mois face à la rue. Je n’ai jamais reculé. Je n’ai pas la main qui tremble. J’ai redressé les finances de la France en pleine crise des dettes souveraines en 2011. En Île-de-France, j’ai fait basculer la région de gauche à droite après dix-sept ans de socialisme. J’y ai enclenché une vraie rupture en réformant de fond en comble les services régionaux pour plus et mieux de services publics. J’y ai fermé ou fusionné une quinzaine de structures. Et j’ai réinvesti l’argent économisé, deux milliards d’euros, au service de mes priorités : la rénovation des transports et des lycées, la sécurité, la transition écologique et l’agriculture. C’est possible. Je peux être jugée à mes actes et à mes résultats. Et par ailleurs, je me tiens debout en première ligne face aux ennemis de la République à qui je n’ai rien cédé durant mon mandat.

Je verserai aussi une allocation de 900 euros par an dès le premier enfant jusqu’à ses 18 ans.

Quelle sera la grande réforme de votre quinquennat ?

Il y a tant à faire ! Je réaliserai cinq grandes réformes économiques : la retraite à 65 ans, la dégressivité des allocations-chômage pour tous les salariés de moins de 50 ans gagnant plus de deux fois le smic, l’abrogation des 35 heures et la libre fixation du temps de travail en entreprise ou dans les branches professionnelles. Je supprimerai 200 000 postes dans l’administration administrante pour en remettre 50 000 dans mes trois priorités : protéger, éduquer, soigner. Enfin, je lancerai un grand mouvement de débureaucratisation et ferai voter une loi de décentralisation aussi puissante que les lois Deferre et Raffarin pour supprimer tous les doublons.

Les Républicains : le grand comparatif de leur programme économique et social

Pour remettre de l’ordre, je ferai voter par référendum, dès l’automne, deux lois constitutionnelles : la première pour stopper l’immigration incontrôlée, qui mettra en place des quotas migratoires, qui conditionnera les octrois de visas au retour des clandestins dans leurs pays d’origine et qui interdira le versement d’allocations sociales non contributives avant cinq ans de résidence régulière en France. La seconde sur la sécurité intérieure et la lutte contre l’islamisme qui donnera à la justice et à nos forces de l’ordre les moyens juridiques et technologiques (drones, cybersécurité) pour faire appliquer le principe de l’impunité zéro et pour lutter contre la radicalisation islamiste. Toutes ces réformes seront prêtes à être votées dès mon élection. Car ce que je retiens de mon expérience de la réforme des universités, c’est que tout ce qu’on ne dit pas avant, on ne le fait pas après.

Sur quelle réforme du quinquennat Macron reviendrez-vous ?

Il en aura fait si peu ! Un quinquennat pour presque rien ! Je reviendrai en tout cas sur sa politique écologique. Il n’a pas relevé le défi climatique et engagé la France assez vite vers la neutralité carbone en 2050. Il a fermé la centrale nucléaire de Fessenheim et arrêté le projet Astrid de réacteur de 4e génération. Il n’a pas développé les énergies renouvelables suffisamment vite. Je veux pour ma part accélérer la sortie des énergies fossiles, réindustrialiser la France et promouvoir le produit local qui est par définition « bas carbone », lancer des filières de recyclage, de transformation du bois, et de développement des énergies du futur, notamment l’hydrogène. Il faut pour cela produire beaucoup plus d’électricité et donc construire six EPR et, surtout, à court terme, réinvestir dans les centrales nucléaires existantes. Je développerai toutes les énergies renouvelables, mais pour l’éolien uniquement avec l’approbation des populations locales.

Neutralité carbone : un match France-Allemagne se profile

Je reviendrai aussi sur la casse de la politique familiale par Hollande et Macron. La natalité n’a cessé de baisser et nous sommes aujourd’hui loin du seuil de renouvellement des générations. Je rétablirai le principe de l’universalité des allocations familiales. Je verserai aussi une allocation de 900 euros par an dès le premier enfant jusqu’à ses 18 ans et augmenterai aussi de 20 % l’allocation pour le troisième enfant. Je doublerai les crédits d’impôts pour les services à domicile et les assistantes maternelles, mais aussi pour aider au maintien à domicile de nos aînés. Les aidants familiaux auront droit à un congé d’un an rémunéré au smic. Je créerai, enfin, un choc de transmission : chaque parent, grands-parents, oncle, tante, pourra donner jusqu’à 100 000 € tous les six ans sans impôt.

Quelle nouvelle avancée européenne voudriez-vous proposer à nos partenaires ?

Nous devons arrêter d’être le ventre mou de la mondialisation ! Nous avons fait l’Europe pour qu’elle protège nos intérêts économiques, stratégiques, et nos frontières. C’est avec cette feuille de route que j’exercerai mon mandat de présidente de l’Union européenne.

Je veux une barrière écologique à nos frontières avec une taxe carbone. Sur un plan industriel, je soutiendrai la création de champions européens, en révisant notre politique de la concurrence et en exigeant la réciprocité dans les marchés publics. À défaut, nous appliquerons la préférence européenne. Je souhaite des quotas européens de commande publique pour les logiciels européens. Le brevet européen devra enfin entrer en vigueur : ça fait quinze ans que je l’avais lancé sous la présidence française avec Nicolas Sarkozy ! Je souhaite des « clauses miroir » dans les accords de libre-échange agricole. Plus question d’importer des produits alimentaires qui ne respectent pas nos normes ! En matière agricole et industrielle, je défendrai les intérêts de mon pays. Ce qu’Emmanuel Macron n’a pas fait, contrairement à Angela Merkel.

Je veux aussi une Europe beaucoup plus protectrice de ses frontières. Il est par exemple inacceptable qu’un clandestin dispose de plusieurs semaines pour quitter l’espace Schengen. La directive retour devra être revue pour que son nom ait enfin un sens ! Enfin, je m’opposerai à tout nouvel élargissement et j’arrêterai les aides de pré-adhésion à la Turquie, car ce pays n’a pas vocation à faire partie de l’Union européenne.

L’État doit lâcher prise.

Quelle sera votre première mesure pour simplifier administrativement notre pays ?

Dès ma prise de fonctions, je mettrai en place un « comité de la hache » qui divisera par deux les codes, par deux les délais de toutes les procédures administratives. Débureaucratiser l’État pour libérer les énergies, construire, innover et entreprendre est devenu une urgence absolue. Je nommerai à la tête des administrations de l’État des personnalités auxquelles mon Premier ministre donnera des objectifs de simplification, de numérisation et d’accélération des procédures de suppression des doublons et de lutte contre tous les gaspillages.

Cette simplification exige aussi une grande vague de décentralisation, sur la base du volontariat et par blocs cohérents de compétences : développement économique et emploi, infrastructures, présidence des agences régionales de santé, environnement aux régions ; handicap, personnes âgées, et toutes les compétences médico-sociales aux départements. Et plus, si les collectivités le demandent. L’État doit lâcher prise. Mais, là encore, avec des indicateurs de résultats.

Mon Premier ministre consultera toutes les formations politiques sur les grandes réformes du quinquennat.

David Lisnard : « Il faut sortir la France du délire bureaucratique »

Quel ministre de l’actuel gouvernement garderiez-vous dans un prochain gouvernement ?

Dans tous les territoires, la droite regorge de talents qui n’attendent qu’une chose : agir. Eux, ce sont des professionnels pas des amateurs !

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(Cette remarque est aussi valable pour Xavier BERTRAND d'ailleurs !)

Elle n'a pas la stature de chef d'état d'une A. MERKEL avec le peuple allemand et les Français frondeurs et indisciplinés avec nos libertés mal encadrées sont bien plus difficiles à gérer et à diriger et c'est une femme dans notre pays encore trop machiste ou patriarcale !

On a vu le résultat avec Ségolène Royal opposé à N. SARKOZY, lors de sa campagne présidentielle en 2007 l’exemple n’est pas le meilleur, (car en plus elle était vraiment nulle et cela s’est confirmée après comme ministre ou justement présidente de région !)

Elle est à égalité avec Xavier BERTRAND, mais lui a été ministre !

Comme je l’ai déjà dit ils ont tous des qualités et à peu près les mêmes programmes une chose est certaine parmi ces cinq ce n’est pas celui qui promettra le plus que devrait être élu !?

Mais n’oublions pas que c’est la adhérents LR qui choisiront leur candidat car la direction de leur parti n’a pas été capable d’en désigner un tant leur divisions internes étaient présentes par les égos de leurs leaders !

Et que c’est avant tout tous les électeurs français qui votent !

Jdeclef 28/11/2021 12h35