lundi 31 juillet 2017

Le monde du cinéma français en deuil et le public cinéphile aussi et autre !

Jeanne Moreau, une carrière riche de plus de 130 films

VIDÉOS. La comédienne a été retrouvée sans vie ce lundi, à son domicile parisien. Au cours de sa carrière, elle a tourné avec les plus grands réalisateurs.


Icône du cinéma français, Jeanne Moreau est décédée ce lundi 31 juillet à l'âge de 89 ans. La comédienne, à la beauté sensuelle et à l'inimitable voix grave, qui a fasciné les plus grands réalisateurs au cours d'une carrière de 65 ans, a été retrouvée morte à son domicile parisien, a précisé à l'Agence France-Presse Jeanne d'Hauteserre, maire du 8e arrondissement, confirmant une information du magazine Closer. Elle a été retrouvée par sa femme de ménage tôt lundi matin à sa prise de service, selon plusieurs sources.
Née le 23 janvier 1928 à Paris d'un père restaurateur et d'une mère danseuse anglaise, l'inoubliable interprète de « Tourbillon » dans Jules et Jim, de François Truffaut, a tourné dans plus de 130 films. L'actrice qui a fasciné Welles (Une histoire immortelle), Bunuel (Journal d'une femme de chambre), Antonioni (La Notte) ou Losey (Eva), avait reçu en 1992 le césar de la meilleure actrice pour La Vieille qui marchait dans la mer, un film réalisé par Laurent Heynemann. Lauréate du prix d'interprétation féminine 1960 à Cannes (pour Moderato Cantabile de Peter Brook), elle fut la seule comédienne à avoir présidé deux fois le jury de ce Festival (en 1975 et 1995). Elle y a aussi été plusieurs fois maîtresse de cérémonie.
 « Plus le temps passe, plus ma peau devient fine »
Elle a été toute jeune pensionnaire de la Comédie-Française, a joué avec Gérard Philipe Le Cid au Festival d'Avignon, a enregistré plusieurs albums de chansons, dont « Le Tourbillon », chanson culte du film de François Truffaut Jules et Jim qu'elle avait chantée aux côtés de Vanessa Paradis à Cannes en 1995, réalisé deux longs métrages et tourné pour la télévision, dirigée notamment par Josée Dayan. À la veille de ses 80 ans, elle reconnaissait avoir vécu dans son métier des moments de passion qu'elle n'avait pas vécus dans sa vie. « On dit toujours qu'en vieillissant les gens deviennent plus renfermés sur eux-mêmes, plus durs. Moi, plus le temps passe, plus ma peau devient fine, fine... Je ressens tout, je vois tout », notait-elle avec son phrasé inimitable.
Un antagonisme profond la sépare de son père, « un homme élevé par des parents du XIXe siècle » qui supportait mal que sa femme lui échappe. « Ça m'a rendue enragée de voir comment une femme pouvait se laisser malmener », confiait-elle. Son goût pour la lecture lui vient de son oncle, « un homme extraverti » qui lui donnait des livres, « ce qui était interdit, j'ai toujours lu en cachette », et lui payait des cours de danse. « J'ai découvert la sexualité sur le tard, à travers les livres et parce qu'on a vécu dans un hôtel de passe à Montmartre » à Paris, s'amusait cette grande séductrice.

Ambassadrice du cinéma français

À 19 ans, après le Conservatoire, elle fait ses débuts à la Comédie-Française qui représente pour elle « la discipline, l'exactitude ». « Cela me convenait. J'aimais l'école puisque mon père ne tenait pas à ce que je fasse de longues études et qu'il m'imaginait fonctionnaire ou épouse d'un restaurateur ». Sa rencontre avec Louis Malle pour Ascenseur pour l'échafaud en 1957 est déterminante. Un an plus tard, Les Amants (Lion d'Or à Venise) a été « un cadeau de rupture ». « Je suis toujours partie la première, je n'aime pas être abandonnée », disait-elle. En plein chagrin d'amour, elle fait la connaissance de Marguerite Duras, Margaux comme elle l'appelle. « Comme j'étais devenue une star, que je pouvais imposer le sujet, le metteur en scène, l'acteur, je me suis dit : je vais rencontrer cette femme. Je lui ai écrit, elle m'a reçue. » Duras la dirigera dans Nathalie Granger (1973).
Au fil des ans, elle travaille avec les plus grands réalisateurs et collectionne les films phares de la Nouvelle Vague. « Tourner, c'est entrer dans leur univers, c'est la meilleure façon pour pouvoir incarner leurs fantasmes et, grâce à eux, j'ai une famille incroyable de femmes qui sont en moi et m'accompagnent », disait-elle. En 1962, Jules et Jim inaugure sa collaboration avec François Truffaut. « On m'a prêté beaucoup d'aventures amoureuses avec des metteurs en scène. Je n'en ai pas eu 36. Avec François, ça n'a jamais abouti, justement à cause de son amour des femmes, je ne voulais pas être une parmi tant d'autres », racontait cette femme mariée deux fois, et mère d'un fils, Jérôme.
Pour La Vieille qui marchait dans la mer, elle a reçu en 1992 le césar de la meilleure actrice et « Jeanne la Française », comme on l'appelle à l'étranger, est devenue les années suivantes une sorte d'ambassadrice du cinéma français. Elle a reçu en 1998, des mains de Sharon Stone, un oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, et, dix ans plus tard, un Super César d'honneur lors des César 2008. Jeanne Moreau se disait « mystique et frivole », capable de s'angoisser pour le drame du Darfour mais aussi d'aimer l'élégance et les belles choses. Elle aimait comparer la vie à un jardin, « un jardin en friche qu'on nous donne à la naissance » et qu'il faut « laisser beau au moment de quitter la terre ».
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Une grande et belle actrice s'en va, qui a marqué, ce qu'il y avait de mieux dans le cinéma français de cette génération de grands comédiens français qui restera dans nos mémoires !


Jdeclef 31/07/2017 13h09

SNCF et ses merveilleux TGV confrontés à des pannes aléatoires dû à :

Montparnasse : pas de retour à la normale ce lundi

VIDÉO. Le trafic reste très perturbé à la gare Montparnasse à Paris, où des trains ont déjà été annulés. La panne n'a toujours pas été réparée.

La galère continue pour les voyageurs devant se rendre à la gare Montparnasse à Paris. Le trafic est toujours très perturbé ce lundi matin, au lendemain d'une journée noire. Officiellement, selon la SNCF, trois trains sur quatre circulent ce matin au départ de Montparnasse ou d'Austerlitz. « La panne est toujours en cours. Le trafic ne pourra redevenir normal aujourd'hui », a reconnu Rachel Picard, la directrice de SNCF Voyages, sur Europe 1. « Le problème technique n'a pas encore été réparé », a précisé Mathieu Chabanel, le porte-parole de la SNCF, sur RTL.
« Comme (...) on va annuler quelques trains, on va en regrouper d'autres, c'est trois trains sur quatre qu'on va réussir à faire partir aujourd'hui pour les TGV », a déclaré au micro de Franceinfo Rachel Picard, la directrice de SNCF Voyages. En ce qui concerne les autres trains (TER, Transilien, Intercité), « le trafic sera normal », a-t-elle précisé. Rachel Picard a toutefois indiqué qu'elle conseillait « plutôt de reporter » son voyage si possible, puisque les conditions en gare « ne vont pas être idéales encore aujourd'hui ».

Une enquête « longue et difficile » pour déterminer l'origine de la panne

L'origine de la panne était toujours inconnue lundi matin. « On n'a pas eu le temps de faire suffisamment d'investigations cette nuit », a expliqué Rachel Picard, précisant que l'enquête était « longue et difficile » en raison des milliers de composants à vérifier « un par un » pour résoudre ce problème électrique. « On tâchera de fermer plus tôt ce soir de façon à donner un maximum de temps aux équipes de techniciens (...) pour rechercher la panne et effectuer les réparations », a-t-elle ajouté.
Cette panne de signalisation a provoqué la pagaille dimanche à la gare Montparnasse en interrompant totalement le trafic en plein week-end de chassé-croisé des vacances, les premiers trains ne commençant à circuler que dans l'après-midi. Pour organiser au mieux le trafic, la compagnie ferroviaire avait dérouté certains trains sur les gares d'Austerlitz et de Massy (91). « L'objectif hier était d'acheminer le maximum de voyageurs », a souligné Rachel Picard, indiquant que « plus de 100 trains », soit « 55 000 voyageurs », ont pu arriver à destination dimanche. La circulation avait déjà été perturbée au départ et à l'arrivée de Paris-Montparnasse le 17 juillet en raison d'une panne d'alimentation électrique, provoquant des retards pour des centaines de voyageurs.

- des infrastructures vieillissantes trop sollicitées et notamment en cas de grands départs et retour pourtant prévus sans compter les incidents qui peuvent se produire tout au long de l'année et qui touche tous les moyens de transports ferroviaires SNCF Transiliens et TER !

La SNCF gère mal ce types d'incidents qui se produisent trop souvent en matière d'information des voyageurs erronées ou non précises que l'on baladent de gauche à droite !

Les incidents aléatoires font partie de la vie des transports en commun notamment ceux de la SNCF, car les français prennent et privilégient beaucoup le train pourtant devenu onéreux, car notre pays de 1000 KM est maillé de lignes desservant beaucoup de villes !

Et l'avion est loin de suppléer au train sur ce type de distance (surtout depuis les contrôles drastiques de sécurité et autres et le lieu excentré des villes des aéroports et la capacité moindre en nombre de voyageurs intra-muros en France !)

La SNCF manque de moyen back up performant pour pallier rapidement à ces incidents ou alors celle-ci manque de personnel ou ses infrastructures sont trop anciennes ou mal entretenues et mal contrôlée (ou le tout en fait !)

Le prix du transport ferroviaire augmente sans cesse pour les voyageurs, mais c'est un service public on a tendance à l'oublier chez les dirigeants de cette STE et de l'état et du ministère des transports ?!

L'état plaide pour moins de voitures ou transport polluants divers, mais ne fait pas assez pour cette SNCF (qui ne pense qu'à ses bénéfices) il faut savoir ce que l'on veut!

La gare MONTPARNASSE bien que moderne au regard d'autres grandes gares parisiennes et son réseau, semble subir des problèmes récurrents, mais il ne faut pas en faire une conclusion et en tirer un palmarès des gares ou réseaux ferroviaires à problèmes, car d'autres sont touchés aussi !

La gestion de la SNCF et son réseau ferré doit être revu drastiquement et rapidement depuis trente ans !


jdeclef 31/07/2017 10h22 LP

samedi 29 juillet 2017

Les gesticulations militaro/médiatiques de la COREE du nord continuent à la barbe des USA et de ses alliés !

Nouveau tir de missile nord-coréen : Washington et Séoul étudient les "options militaires"

Les États-Unis et la Corée du Sud ont mené un exercice militaire, quelques heures après le nouveau tir de missile mené par Pyongyang.

La tension est forte après le nouveau tir de missile effectué par la Corée du Nord vendredi 28 juillet. Le leader communiste nord-coréen Kim Jong-un a proclamé que désormais « tout le territoire américain est à [leur] portée ». Ce nouvel essai a entraîné les États-Unis et la Corée du Sud à envisager des « options de réaction militaire ». Washington, Tokyo, Séoul, l'UE et Paris ont immédiatement condamné le second tir en un mois par Pyongyang d'un missile balistique intercontinental (ICBM). L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a assuré samedi que le tir de l'ICBM avait été une réussite, supervisé en personne par Kim Jong-un. « Tout le territoire américain est à notre portée de tir [...] n'importe où, n'importe quand », a proclamé Kim Jong-un, cité par l'agence. KCNA a précisé qu'il s'agissait d'une version améliorée du Hwasong-14 ICBM, qui a parcouru 998 kilomètres en 47 minutes à une altitude maximum de 3 724 mètres.
Le président américain Donald Trump a affirmé de son côté que « les États-Unis prendront les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du territoire national américain et pour protéger nos alliés de la région ». La Chine a condamné samedi le tir nord-coréen, soulignant qu'elle « s'oppose aux violations par la Corée du Nord des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU ». Dans le même temps, Pékin « espère que toutes les parties concernées feront preuve de prudence et éviteront d'intensifier les tensions ». Peu après, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a lui estimé qu'« en tant que soutiens économiques du programme nucléaire balistique de la Corée du Nord, la Chine et la Russie portent une unique et spéciale responsabilité dans l'augmentation de la menace pour la stabilité régionale et globale ».

Condamnations internationales

En réaction, les États-Unis et la Corée du Sud mènent un exercice militaire en utilisant des missiles tactiques (ATACMS) sol-sol américain et des missiles balistiques sud-coréens Hyunmoo II, a indiqué vendredi soir l'armée de terre américaine. L'exercice conjoint s'est déroulé tôt samedi matin, heure de Séoul, peu après l'annonce par le Pentagone que les chefs militaires américains et sud-coréen avaient discuté d'« options de réaction militaire ». Le Pentagone prépare depuis longtemps l'éventualité d'un conflit avec la Corée du Nord, mais le langage tranchant utilisé marque une évolution par rapport aux précédentes réactions publiques ayant suivi des essais de missiles. Auparavant, il s'agissait de critiquer les tirs, mais sans mentionner d'options militaires de représailles. Selon l'armée de terre, « les ATACMS peuvent être rapidement déployés et engagés, et fournissent des capacités de précision de frappes en profondeur, permettant à l'alliance République de Corée/États-Unis d'engager tout un éventail de cibles rapidement dans toutes les conditions climatiques ». Ces équipements avaient déjà « tiré des missiles dans les eaux territoriales de la Corée du Sud le long de la côte Est le 5 juillet », a précisé l'armée américaine.
Le président américain a prévenu vendredi que les essais nord-coréens constituaient une action « imprudente et dangereuse » qui allait « isoler davantage » la Corée du Nord. « Les États-Unis condamnent ce test et rejettent les affirmations du régime selon lesquelles ces essais, et ces armes, assurent la sécurité de la Corée du Nord. En réalité, ils produisent l'effet inverse », a indiqué Donald Trump dans un communiqué, quelques heures après le tir. « En menaçant le monde, ces armes et ces essais isolent davantage la Corée du Nord, affaiblissent son économie et appauvrissent sa population », a poursuivi le président américain. Jusqu'ici, la stratégie des États-Unis, qu'il s'agisse de l'administration de Donald Trump ou de celle de Barack Obama, n'a pas porté ses fruits : malgré un renforcement des sanctions internationales à l'ONU et des pressions sur la Chine, principale alliée de la Corée du Nord, le régime du dirigeant Kim Jong-un a poursuivi ses programmes militaires balistique et nucléaire.
Ce lancement par Pyongyang survient après le premier test réussi le 4 juillet, jour de la fête d'indépendance des États-Unis, d'un premier missile balistique intercontinental (ICBM) susceptible d'atteindre le nord-ouest des États-Unis, en particulier l'Alaska. Au Japon, l'un des pays les plus exposés à la menace nord-coréenne, le Premier ministre Shinzo Abe a annoncé une réunion de son conseil de sécurité nationale. Le « missile balistique est tombé dans notre zone économique exclusive, en mer du Japon ». Il n'y a pas eu de « dégâts infligés à des bateaux ou à des avions », a déclaré le porte-parole du Premier ministre. Le président sud-coréen Moon Jae-in a lui aussi convoqué une réunion d'urgence de son équipe de sécurité nationale. L'Union européenne a condamné le nouveau tir, estimant qu'il « menaçait sérieusement la paix et la sécurité internationales » en « violation flagrante des obligations internationales de la Corée du Nord ». La France a pour sa part appelé à « l'adoption rapide de sanctions additionnelles et fortes » par le Conseil de sécurité de l'ONU.
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Pour l’instant le dictateur nord-coréen joue avec ses gros pétards voulant pousser les USA et allies comme la COREE du sud à agir militairement semble-t-il ?!

Pourtant ce pays en guerre larvée depuis 1953 avec la COREE du sud et son allié US ne fait pas le poids militairement, même s’il menace possédant l’arme nucléaire voulant forcer par provocation le président US TRUMP « fantasque » à agir avec ses réactions quelquefois irréfléchies ?!

La COREE du nord semble de plus en plus isolée (par des sanctions économiques mais sont-elles réelles ?)

Cela ne semble pas la gêner, et de toute façon, le peuple n’a pas la parole dans cette famille de dictateurs d’un autre âge qui gouverne ce pays !

Il est quand même inconcevable qu’un dictateur déjanté dangereux pour la communauté mondiale pouvant déclencher une guerre nucléaire, alors qu’aucun pays possédant cette arme terrifiante ne l’a utilisé depuis HIROSHIMA et les USA le 9/08/1945 pour les raisons que l’on sait, mais qui sert à mettre une épée de Damoclès au-dessus de la tête du reste du monde en se faisant peur par des dissuasions utopiques ne dépendant que de dirigeants plus au moins va-t’en guerre !


Jdeclef 29/07/2017 11h13 LP

On ne voit pas qui çà peut intéresser de savoir ce que fait F.HOLLANDE de sa retraite qu’il a voulu !

François Hollande et Julie Gayet (montage)

François Hollande en vacances dans le Var avec Julie Gayet

PEOPLITIQUE En couple depuis cinq ans, ils profitent de quelques jours de vacances pour se ressourcer…
Retiré de la vie médiatique, François Hollande se réadapte à la vie normale. L’ancien chef de l’État est parti en vacances avec Julie Gayet, avec qui il emménagé depuis peu dans un loft parisien. En couple depuis cinq ans, ils profitent de quelques jours de vacances pour se ressourcer, indique Voici. Ils ont été aperçus à Porquerolles (Var), lors d’un dîner avec l’acteur Gérard Jugnot et sa compagne, Patricia Campi.

Ensemble au mariage de Mazarine Pingeot

Le couple avait assisté au mariage de Mazarine Pingeot début juillet. La fille de François Mitterrand épousait Didier Le Bret lors d’une cérémonie organisée à la mairie du 11e arrondissement de Paris. Sur un cliché posté sur Instagram, où posaient François Hollande et Mazarine Pingeot, on pouvait deviner Julie Gayet en arrière-plan.
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Retiré de la vie médiatique, François Hollande se réadapte à la vie normale, alors il est loin d’être à plaindre, qu’il se taise et oublie les français au lieu de se montrer (et surtout que les médias arrête de parler de lui comme d’autres de ces prédécesseurs ex élus rejetés par les français) !

Ce président pleutre devrait plutôt penser à ces vieux travailleurs aux retraites plus que modestes qui ont du mal à survivre !

Car n’oublions pas, pour couronner un quinquennat médiocre, « il a jeté l’éponge » avant la fin au lieu de se battre avec son bilan pour sa réélection !

De plus pour qu’on parle de lui encore dans les médias et de sa compagne ou maitresse opportuniste ?!

Les français ont autre chose à faire et notamment surveiller de près la gestion et la présidence de son successeur et son gouvernement (novice) tant ils ont été « échaudés » depuis 30 ans par nos élus de tous bords qui se sont succédés au pouvoir !


DJMAI le29/07/17 à 10h33 LP

vendredi 28 juillet 2017

Les insoumis n'ont qu'une seule politique à l'image de leur tribun JL MELENCHON

Assemblée : la confusion continue, les insoumis quittent l'hémicycle

La loi de moralisation de la vie publique fait décidément débat. Jeudi, l'un des votes des amendements à main levée a mal tourné en raison d'un mauvais décompte.

L'enfer du perchoir aura-t-il raison de tous les vice-présidents de l'Assemblée ? Jeudi soir, un nouvel imbroglio a provoqué le chaos au sein de l'hémicycle lors des débats sur le projet de loi de la moralisation de la vie publique. Lors du vote d'un amendement soumis par le MoDem, le décompte à main levée du vice-président de l'Assemblée, Hugues Renson (LREM) a été vivement contesté par plusieurs députés. Provoquant ainsi le départ des parlementaires insoumis. L'amendement concerné du MoDem, assez anodin, visait à remédier aux difficultés que rencontrent parfois des candidats pour ouvrir un compte de campagne dans une banque. Il demandait à un médiateur de crédit de trouver une solution de conciliation dans un délai d'un mois.
Lors du vote à main levée, vers 23 h 30, le président de séance a estimé que l'amendement était rejeté, provoquant des protestations sur de nombreux bancs dans l'hémicycle, y compris au sein de la majorité. Estimant avoir "une meilleure vision depuis le perchoir", Hugues Renson, conseillé par le secrétaire de séance, a refusé de se déjuger, restant sourd aux demandes de refaire le vote, malgré les vives protestations, certains députés se levant eux-mêmes pour refaire le vote. Le président du groupe Nouvelle Gauche Olivier Faure tentait en vain une médiation.

Tentatives de médiation

"Personne n'entend remettre en cause la présidence de séance. Nous avons un excellent président", a-t-il lancé à Hugues Renson qui avait bien mené les débats jusque-là dans la soirée alors que d'autres vice-présidents de l'Assemblée, Danielle Brulebois et Carole Bureau-Bonnard, avaient eu du mal à tenir l'hémicycle les jours précédents, s'attirant des critiques, notamment chez LR et au PS, sur leur amateurisme. Mais, "dans un signe d'apaisement", Olivier Faure a suggéré que la ministre ou la rapporteur demande une seconde délibération sur l'amendement, comme le règlement leur en donne la possibilité. Mais la ministre de la Justice Nicole Belloubet, tout comme la rapporteur Yaël Braun-Pivet refusaient de faire cette demande. "Allez réveiller Richard Ferrand", lançait un député LR dans une allusion au président du groupe LREM, absent ce soir de l'hémicycle et peu présent depuis le début des débats.
Face au refus de recompter du président, les insoumis multipliaient alors les intervention et les demandes de scrutin public, y compris sur des amendements purement rédactionnels. "J'ai l'impression qu'on se fout de notre tronche. On peut jouer un petit peu, et vous le refusez, monsieur le président. Vous n'avez pas la science infuse", lançait ainsi François Ruffin. "On n'est pas là pour jouer. Y'a un président et un seul", répondait la vice-présidente de l'Assemblée, Cendra Motin (LREM).

"Franchement, c'est saoûlant"

"Le bal des débutants, c'est drôle quelques minutes. Quand vous connaissez le coût horaire de la séance", leur répondait alors Julien Aubert (LR) en dénonçant "une guerre de bac à sable". Après cette ultime intervention, Jean-Luc Mélenchon a alors choisi avec son groupe de quitter l'hémicycle. "Franchement, c'est saoûlant. On demandait juste un geste de bonne volonté. Maintenant vous nous dites que c'est trop cher. Allez on s'en va, restez entre vous, bonsoir", lançait-il. Mais aucun autre groupe politique, y compris les communistes, n'a suivi les insoumis, et les débats ont repris vers minuit, avec encore plus de 200 députés présents pour la quatrième nuit consécutive sur ces textes. Mais un peu plus tard, nouveau rebondissement ! Après une intervention de Christian Jacob demandant un vote, et un refus de Hugues Renson d'accéder à sa requête, les députés LR emmenés par leur président de groupe ont également quitté l'Assemblée.
Plus de 350 amendements restent encore à discuter d'ici vendredi soir sur les deux projets de loi (ordinaire et organique) soumis aux députés. Un gros sujet reste notamment à aborder, la suppression de la réserve parlementaire grâce à laquelle députés et sénateurs peuvent financer des projets d'intérêt local ou associatifs de leur choix. Jeudi, les députés ont voté deux mesures phares les concernant : l'interdiction de l'emploi de collaborateurs familiaux d'une part et la suppression de l'enveloppe pour frais de mandat, non contrôlée, pour la remplacer par des remboursements sur justificatifs. Les insoumis ont annoncé de leur côté une conférence de presse pour vendredi matin
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Aboyer ou « la chaise vide » !

Ce n’est pas comme cela que l’on fait avancer la France en vociférant et dénigrant systématiquement ce que le gouvernement propose (comme d’autres) !

Le débat oui est utile, mais pas comme un camelot sur un champ de foire qui essaie de vendre sa marchandise à tous prix avec des arguments commerciaux utopiques !

Mr MELENCHON fait comme d’autres nantis comme lui, se faire mousser pour son égo de vieux politiciens qui devraient être à la retraite, l’assemblée nationale n’a pas besoin de trublions de cet acabit !


Jdeclef 28/07/2017 08h56

jeudi 27 juillet 2017

Ce personnage a su mener sa barque et s'en tire au mieux une fois de plus pour lui-même !

OSCE : une rémunération de 122 195 euros par an pour Harlem Désir

L'ancien membre du gouvernement de Hollande est nommé sous-secrétaire général de l'ONU avec un confortable salaire, révèle "L'Opinion".

L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste a trouvé un nouveau poste. La nomination d'Harlem Désir au poste de représentant pour la liberté des médias au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est intervenue le 18 juillet après un consensus des « États membres de l'OSCE », explique L'Opinion . Deux mois après la fin de la présidence de François Hollandel'ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes a donc trouvé comment rebondir.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a un système de rémunération basé sur celui de l'Organisation des Nations unies « pour les membres de ses équipes », précise-t-elle à L'Opinion. Concrètement, cela signifie que les trois dirigeants à la tête des trois institutions que compte l'OSCE (responsable du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme, représentant pour la liberté des médias et haut commissaire pour les minorités nationales) ont le rang de sous-secrétaire général de l'ONU.

Pas d'impôts sur le revenu

Et la rémunération qui va avec, soit 122 195 euros annuels, selon les calculs de L'Opinion. Le quotidien explique aussi que les États membres de l'organisation se sont mis d'accord pour que le salaire versé aux employés de l'ONU soit non imposable. Pour son « temps plein », Harlem Désir va donc toucher en moyenne plus de 10 180 euros par mois, exempté d'impôts, contre 9 440 euros brut mensuels quand il était encore ministre du gouvernement de Manuel Valls.
On parle de moralisation de la vie politique, sans autre commentaire…)

Le seul problème  c'est que ce politicien est d'une nullité extrême !

Issu de cette association "touche pas à mon pote" comme président de celle-ci, mauvais 1er secrétaire du PS , député européen nommé ensuite secrétaire d'État chargé des Affaires européennes dans le gouvernement Valls I, à la suite de la nomination de Matthias Fekl au ministère de l'Intérieur, en raison de la démission de Bruno Le Roux, Harlem Désir se voit également confier le portefeuille du Commerce extérieur et d(u Tourisme.

De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l'« Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » : il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs Cela lui vaut d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux Harlem Désir aurait également bénéficié d'une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu'il était président de SOS Racisme !

Il a su rebondir une fois de plus, comme quoi la qualité et la compétence compte peu si l’on a les bons soutiens au plus haut de l’état et disons au pouvoir pour bénéficier des privilèges bien connus de tous bords !

Bien sûr c’est l’ONU qui le rémunère diront certains, mais la France en faisant partie y participe indirectement comme c’est la règle au niveau de son financement et sa gestion tout comme les « États membres de l'OSCE » dont elle est membre !


Jdeclef 27072017 10h43 LP

dimanche 16 juillet 2017

Rien ne change dans ce gouvernement et ceux du passé pour ce sujet récurrent !?

Rien ne change dans ce gouvernement et ceux du passé pour ce sujet récurrent  !?

14 juillet: 897 voitures brûlées, en très légère hausse

Pendant les nuits des 13 et 14 juillet de cette année, 368 personnes ont été placées en garde à vue. En 2016 ce chiffre se montait à 577.

Un total de 897 voitures ont été brûlées et 368 personnes placées en garde à vue lors des soirées du 13 et du 14 juillet, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur, jugeant que l'importante mobilisation des forces de l'ordre a permis de limiter les incidents. Le nombre de voitures brûlées est en très légère hausse par rapport à l'an dernier où 855 véhicules avaient pris feu tandis que celui des gardés à vue, 368, est en forte baisse par rapport aux 577 l'an dernier.
"La très importante mobilisation des forces de l'ordre, auxquelles Gérard Collomb souhaite rendre un hommage appuyé, a permis de limiter sensiblement le nombre d'incidents et notamment de rixes sur la voie publique commises en marge des festivités du 14 juillet", a souligné Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Au cours de plusieurs épisodes de violences urbaines, nos forces de sécurité ont été la cible d'agressions intolérables, dont les auteurs auront à répondre devant la justice. Tout comme seront poursuivis les auteurs d'incendies de véhicules, évidemment toujours trop nombreux", a poursuivi Pierre-Henry Brandet.

Un policier "roué de coups"

"Aux 13 fonctionnaires et militaires blessés ces deux dernières nuits", le ministre apporte son "entier soutien", a-t-il complété. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, à Sevran (Seine-Saint-Denis), un policier a notamment été "roué de coups" lors d'une intervention avant de faire usage de son arme à huit reprises pour se dégager et de blesser un homme de 18 ans, selon des sources concordantes. Selon le décompte du ministère, sur les 897 véhicules incendiés, 631 ont fait l'objet d'une mise à feu et 266 ont été touchés par propagation. En 2016, 614 véhicules avaient fait l'objet d'une mise à feu et 244 avaient été touchés par propagation. En 2015, c'est un total de 951 véhicules qui avaient été incendiés.
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La France devient une grande poubelle qui se remplie de désordre qui grandit !

« Moi je suis le chef » a dit notre président au chef d’état-major (donc un fonctionnaire) alors qu’il dise la même chose au vieux ministre de l’intérieur pour qu’il se remue !

Car en fait on va supprimer cet état d’urgence bidon (qui ne sert à rien) malgré l’augmentation des forces de l’ordre diverses, certains diront il n’était pas fait pour cela bien sûr, mais en ce qui concerne les casseurs et trublions divers çà n’a pas changé grand-chose, avec ou sans, la délinquance diverse se porte bien dans des zones sensibles bien connue et partout !

Alors maintenant on laisse faire, on compte les véhicules incendiés et on n’en n’arrive même à dire que c’est culturel c’est plus simple de pousser la poussière sous le tapis d’ailleurs les pompiers qui veulent intervenir en plus se font callaisser donc inutile de les envoyer prendre de mauvais coups !

C’est tout de même désespérant !


Jdeclef 16/07/2017 09h04 LP

On ne comprend pas bien ce qu’on lui trouve d’extraordinaire à Brigitte.MACRON ?!



Quand Brigitte Macron suscite des unes de presse enflammées

PEOPLE La Première dame inspire tous les magazines, de manière assez surprenante…
Depuis l’élection de son mari, Brigitte Macron fascine les médias et le grand public. Si bien que les magazines tant people, féminins que d’actualité exploitent le créneau à fond… et poussent le bouchon un peu loin.
Cette semaine, cela ressemble à un vrai feu d’artifice dans ce domaine. La preuve avec la Une du magazine féminin Grazia qui déclare son amour à la Première dame, avec une Une intitulée « Passion Brigitte » et promet de nous dévoiler ses amies les plus fidèles, les causes qui lui tiennent à cœur en décortiquant ses tenues.

Toute la presse s’y met

Encore plus surprenante aussi cette semaine, la Une de Marianne qui titre « Brigitte, un fantasme français », en égrenant la fascination de nos contemporains pour Brigitte Macron, Bardot, Lahaie, Fossey… Et peu importe si elles ne s’illustrent pas dans le même registre.
La presse senior fait aussi ses choux gras avec la Première dame, comme Viva plus qui titre « Brigitte Macron, la 2 eme jeunesse ».

A ce rythme-là, on se demande si les magazines ne vont pas exploiter le « filon Brigitte » trop rapidement. Alors que la Première dame fera encore parler d’elle au moins pendant cinq ans
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Peut-être sa différence d’âge elle a (64 ans) et le président (39 ans) à part cela, elle est sensée n’avoir aucune fonction officielle et n’est pas un prix de beauté, mais surtout c’est leur rencontre qui sort de l’ordinaire :

En mai 1993, dans l'atelier de théâtre qu'elle anime au lycée La Providence, elle remarque Emmanuel Macron, alors âgé de quinze ans et élève de seconde dans la même classe que sa fille Laurence L'année suivante, ils tombent amoureux. Bien que la différence d'âge entre les deux amants provoque un scandale dans la famille Trogneux, leur relation se poursuit discrètement à Paris, où Emmanuel Macron entre en classe de terminale, puis en classes préparatoires littéraires au lycée Henri-IV
Ça c’est tout de même un peu hors norme ?!

Un couple atypique ?

Sous le nom de Brigitte Trogneux elle a épousé le 22 juin 1974, André-Louis Auzière, jeune homme de son milieu et futur banquier, elle a eu trois grands enfants !

Brigitte Trogneux divorce le 26 janvier 2006 d'André-Louis Auzière. 

Le 20 octobre 2007, elle épouse Emmanuel Macron au Touquet son nouveau mari, alors inspecteur des finances, quitte ensuite la fonction publique pour rejoindre la banque Rothschild.(le même monde en fait.. !)

Elle est grand-mère de sept petits-enfants !

Loin de critiquer sa vie privée, car chacun fait ce qu’il veut, il est évident que cela intrigue et passionne les médias qui en font des gorges chaudes en la surnommant Mamy (à croire que nos politiciens et présidents divers ont des vies privées hors norme ?!)


DJMAI 16/07/17 à 08h25

samedi 15 juillet 2017

Eh bien oui, c'est lui le chef il faudra le supporter et surtout ces fonctionnaires aux ordres de l’état !



Macron et l'armée : les militaires "écorchés" par un "président à poigne"


La presse de ce samedi revient largement sur les reproches formulés par le président de la République au chef d'état-major des armées Pierre de Villiers.

Ce samedi 15 juillet, la presse nationale et locale a consacré de nombreux articles à la tension qui oppose Emmanuel Macron et le chef d'état-major des armées.

Le Figaro (Guillaume Tabard)

« [...] C'est en quelque sorte à domicile que Villiers s'est fait recadrer. Devant ses pairs, devant les siens. Par les mots utilisés ensuite : pas digne, je n'ai besoin de nulle pression et de nul commentaire, rappel au sens du devoir et de la réserve. Et bien sûr ce je suis votre chef qui sonne comme une injonction à rentrer dans le rang séance tenante. C'est vrai, le président de la République est le chef des armées. On se souvient, autour d'un même 14 Juillet, Jacques Chirac rappelant à propos de son ministre des Finances, un certain Nicolas Sarkozy, qu'en matière de budget militaire je décide, il exécute. Mais alors, on était dans le rapport de forces politiques. Là, c'est le lien hiérarchique qui est rappelé. Et on a du mal à imaginer que ce qui est à proprement parler une humiliation ne soit pas intentionnel. [...] »

Courrier Picard (Bertrand Meinnel)

« [...] Une réaction publique brutale qui tranche avec ce que le nouveau président cherchait à mettre en scène depuis des mois. Certes, il réaffirme ainsi la primauté du pouvoir civil sur l'autorité militaire, la renvoyant à son rôle de grande muette. Et il confirme que le jeune homme bien élevé a aussi vraiment du caractère : celui d'un président à poigne. Les prochains qui voudront sortir des rangs sont avertis. [...] Surtout, cette intervention s'ajoute à la litanie des reproches sur la stratégie de communication du président ; sur ses équipes totalement dévouées au chef et repliées sur elles-mêmes et leurs certitudes ; sur des ministres techniciens et sous contrôle étroit ; et sur une majorité parlementaire de députés débutants et entièrement aux ordres. [...] »

L'Union/L'Ardennais (Hervé Chabaud)

« [...] Ces militaires salués et félicités pour ce qu'ils font ici et ailleurs, mais écorchés et malmenés par le discours d'un président qui pense mieux porter les étoiles que ses généraux ont été magnifiques de retenue. S'il y a eu une rupture, elle a été silencieuse. Dans la profondeur des regards, il y avait cette colère glacée de ceux qui donnent tout et auxquels on n'accorde que le droit de se taire et d'obéir en disant merci tout en ayant de moins en moins pour agir juste. Sans doute est-ce en cela que la vision présidentielle est renouvelée et tant pis pour ceux qui sont écorchés dans leur uniforme. [...] »

Sud-Ouest (Christophe Lucet)

« [...] Le jeune président, qui n'a ménagé aucun geste et aucun symbole pour endosser l'uniforme de chef des armées, a pourtant choisi ce moment pour rappeler durement la grande muette à son devoir de réserve. Et ce silence dans les rangs intimé aux généraux à travers Pierre de Villiers, assorti d'un je suis votre chef bien senti, pose question. Depuis sa prise de fonction, Macron a montré de l'autorité naturelle. Était-il besoin de recadrer à ce moment précis et aussi sèchement un chef d'état-major qui est intervenu dans le débat budgétaire à la demande des députés, et n'a fait que répéter, en termes certes crus, ce qu'il dit depuis longtemps sur les besoins d'une armée handicapée par l'usure des matériels alors que ses missions - extérieures et intérieures - n'ont jamais été si lourdes ? Macron a jugé qu'il en allait de sa crédibilité et a choisi d'éteindre la première flamme de contestation sans s'attarder sur l'effet psychologique négatif que ce coup de menton peut avoir sur un moral des troupes déjà entamé par les difficultés du terrain et par le manque de moyens. [...] »

Charente libre (Dominique Garraud)

« [...] Depuis sa prise de fonction, Emmanuel Macron se met souvent en scène sur les scènes militaires, en sous-marin, au Mali, dans les hôpitaux auprès des blessés, peaufinant l'image d'un chef proche de ses troupes, reconnaissant et admiratif. Après la douche écossaise des coupes budgétaires, il a promis une relance de l'effort de défense dès l'année prochaine pour atteindre 2 % du PIB en 2025. En attendant, les responsables militaires ont le choix entre l'obéissance et la démission. La bienveillance macronienne a ses limites auxquelles la hiérarchie militaire n'est certainement pas la dernière à devoir se confronter. »

L'Est républicain (Philippe Marcacci)

« [...] Cela aurait été parfait s'il n'y avait eu, en plein jour d'hommage militaire, la polémique sur le tour de vis imposé au ministère de la Défense. Par deux fois, Pierre de Villiers, le chef d'état-major des armées, est monté au front pour indiquer son désaccord : comment peut-on imposer 850 millions d'euros de restrictions (le plus gros effort demandé à un ministère) au moment où, face au terrorisme, l'engagement atteint des sommets ? Ce qui a déclenché les foudres de Jupiter. Silence dans les rangs a exigé Emmanuel : Je suis votre chef. Personne ne discutera ici l'un des fondements de la République : la prédominance du politique sur le militaire. Reste que, après le temps du cérémonial et de l'international [investiture, G7, G20 et 14 Juillet], l'exécutif va maintenant devoir prendre les dossiers à bras-le-corps. Le budget sur lequel il a semblé bien hésitant, la loi travail... Et, dans cet été de tous les dangers, lors de ses premiers pas qui comptent tant, il faudra plus qu'un coup de menton pour imposer ses vues. »

La Nouvelle République du Centre-Ouest (Denis Daumin)

« [...] Fallait-il déplorer, l'avant-veille du défilé, la disette budgétaire annoncée comme l'a fait Pierre de Villiers, notre très chevronné chef d'état-major ? Le couac était programmé sans doute. Le jeune président qui a vite appris la musique a redonné le temps, le ton et la mesure. Silence dans les rangs, une seule tête, la sienne, gauche-droite, gauche-droite, la troupe, remise au pas, est en marche, évidemment. »

La Montagne (Florence Chédotal)

« [...] Au passage, Macron a en commun avec eux le fait d'être extrêmement chatouilleux si son autorité vient à être contestée. La Grande Muette en a fait les frais. D'autres avant. Mais l'excès d'autorité sonne parfois comme un aveu de faiblesse. Macron, qui avait pourtant ouvert grand les fenêtres pour aérer, devra sans doute se montrer vigilant pour ne pas jeter une chape de plomb sur la vie politique, en cherchant à mettre au pas et réduire au silence tout ce qui bouge. Car la vie n'est pas que transcendance. Parfois, le retour au réel est brutal. En mettre plein la vue ne peut durer qu'un temps. »

L'Éclair des Pyrénées (Michel Bassi)

« [...] Cette affaire inspire deux réflexions. La première a trait à l'exercice de l'autorité. Le danger qui guette ceux qui en sont investis est de tomber dans l'autoritarisme. Est-ce irrespectueux de dire que ce danger menace Emmanuel Macron ? Et ce danger est d'autant plus visible que la cause paraît juste à nos concitoyens. Certes, le président a promis que l'an prochain les crédits pour la Défense augmenteraient sensiblement. Mais l'impression, fâcheuse, demeure. La seconde réflexion a trait à la communication présidentielle. Que Macron veuille la verrouiller peut se comprendre. Mais la méfiance qu'il manifeste à l'égard des journalistes présente des inconvénients au simple plan de l'information à laquelle le peuple a droit. [...] »

Journal de la Haute-Marne (Patrice Chabanet)

« [...] Visiblement, la leçon a déjà été retenue. À Nice et dans toutes les villes où l'on a célébré le 14 Juillet, la sécurité a été nettement renforcée. Daech n'a pas pu empêcher notre pays d'observer son rituel républicain et son art de vivre. On peut d'ailleurs se demander si les massacres commis par cette mafia islamiste n'ont pas encouragé les dirigeants des grandes puissances à accélérer la prise de Mossoul et, bientôt on l'espère, de Raqqa. Il ne faut jamais l'oublier : la mort répandue à Nice avait germé là-bas. »

Courrier de l'Ouest (Marc Dejean)

« De la fête assassinée à la commémoration nationale. D'un 14 juillet à l'autre, Nice et ses 86 morts méritaient, hier, cet hommage du pays et les témoignages de compassion mêlant officiels et anonymes. Un an après le tragique attentat, il faut se souvenir de toutes ces vies fauchées. Comme il convient de se remémorer le chemin déjà parcouru depuis le massacre de la promenade des Anglais et les autres drames. La France meurtrie à plusieurs reprises se sentait alors en guerre. [...] »

Dernières Nouvelles d'Alsace (Pascal Coquis)

« [...] De sommets mondiaux en réceptions de dignitaires étrangers de premier plan (Poutine, Trump), Emmanuel Macron semble dessiner les contours de ce qui est déjà une politique étrangère. Peut-être y a-t-il même là les prémisses d'une doctrine. L'ambition de se positionner en médiateur est en tout cas évidente. Accueillir de façon aussi ostensiblement chaleureuse un Donald Trump totalement isolé, ce n'est pas seulement faire acte de civilité. C'est tendre un fil de vie et éviter au locataire de la Maison-Blanche de se couper du monde, en tout cas de l'Europe. Parce que, qu'elle le veuille ou non, l'Europe ne peut se couper des États-Unis. Pour la France, cela revient à se positionner au centre du jeu, de redevenir sinon un acteur important du concert des nations à tout le moins un interlocuteur incontournable. »

Ouest-France (Michel Urvoy)

« [...] Certes, Donald Trump reste imprévisible, mais on ne peut le laisser isolé. Emmanuel Macron a bien raison de saluer nos amis américains et de susciter ainsi chez Donald Trump cette solidarité entre nous qui contribue à bâtir la paix dans le monde. C'est donc une nouvelle vision de la France que le président américain va remporter chez lui, après cette visite éclair. Ainsi, de jour en jour, la France redevient la France, non pas hautaine, méprisante, repliée sur elle-même, mais la France généreuse, ouverte, bâtisseuse de paix, la grande Nation ! »

Le Monde (Éditorial)

« [...] L'autre différence est que les gouvernements démocratiques se battaient pour Vaclav Havel, Nelson Mandela et Andreï Sakharov. Les opposants aux régimes totalitaires étaient des causes célèbres en Occident. Il ne se passait pas un sommet ni une conférence internationale sans que leurs noms soient évoqués. Des négociations au plus haut niveau étaient ouvertes pour tenter d'obtenir leur libération, l'amélioration de leurs conditions de détention, voire leur échange. Cette ère-là est révolue. Au G20 de Hambourg, les 7 et 8 juillet, le sujet a été évité : le président Xi Jinping était là. [...] »

Midi Libre (Éric Marty)

« En ce lendemain de commémoration de nos combattants de la liberté, saluons l'un de nous, mort dans un silence assourdissant en Chine. Prix Nobel de la paix en 2010, Liu Xiabo s'est éteint malade jeudi, dans les geôles à peine entrouvertes de son pays. Amoureux de liberté de conscience et de la démocratie, il était la figure de proue de Tian'anmen. La communauté internationale, qui s'émeut avec véhémence contre Pékin, demande la libération de sa femme, la poétesse Liu Xia, en résidence surveillée par un régime qui ne tolère pas que l'on pense par soi-même ni qu'on ose revendiquer des élections libres. L'atelier du monde goûte peu qu'on l'empêche de commercer, d'exploiter et de polluer en paix. Décrété essentiel pour nos économies obnubilées par la rentabilité des marges, le régime chinois peut dormir sur ses deux oreilles, les leviers qu'il détient empêchent tout boycott mondial de protestation. »

La République des Pyrénées (Jean-Marcel Bouguereau)

« [...] Emmanuel Macron semblait s'être inspiré de Barack Obama. Eh bien non ! Certes, lui aussi utilise les réseaux sociaux pour apparaître cool et moderne. Comme dans cette vidéo largement diffusée de Macron au standard de l'Élysée, souhaitant un bon anniversaire à son interlocuteur et, du coup, lui expliquant que l'augmentation de la CSG de 1,7 point ce n'est pas la mer à boire ! Mais Obama, lui, faisait des points de presse réguliers et, de plus, disposait d'un porte-parole. On ne peut pas réclamer de la transparence dans la loi de moralisation de la vie politique et l'interdire dans le fonctionnement élyséen. Mais je vous parie que ça ne va pas durer longtemps, car ce verrouillage va finir par se retourner contre Macron. »

Le Télégramme (Christine Clerc)

« [...] On ne devrait donc pas s'étonner de voir Philippe quasi absent des écrans le 14 Juillet, sauf pour déclarer à une télé : le président de la République a dit, le président, chef des Armées, tiendra... D'ailleurs, l'ancien maire du ­Havre, jugé traître à son parti LR, n'est-il pas un homme seul ? Sa surprenante popularité n'est-elle pas très fragile ? En acceptant d'être désavoué le surlendemain même d'un discours, relu par l'Élysée, où il annonçait, pour cause de déficits, le report de promesses comme la suppression de la taxe d'habitation, ce juppéiste n'a-t-il pas montré une certaine... souplesse d'échine ? Seulement voilà : alors que ses électeurs socialistes commencent à douter, Macron ne peut se permettre de décevoir, en même temps, ceux de droite et du centre. Pour garder son équilibre, il ne lui suffit pas de jouer les pères de la patrie et de nous étonner en caressant le dos de Trump. Il devrait se garder d'humilier son Premier ministre. »
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Peut être pire pour les militaires entraînes à obéir plus que d'autres sans faillir !

On a tendance à trop discuter, protester ou palabrer sans cesse en France de plus en plus à l’image des deux présidents prédécesseurs :

Un en 2007 excité devant tout faire et avaler tout soit disant qui n’a été qu’un pétard mouillé qui a fait pschitt et un autre en 2012 super mou président dit normal n’arrivant pas à prendre des décisions fermes, soit deux quinquennat médiocres qui ont pousser les français à vouloir le changement radical que ce soit des dirigeants et des partis politiques et leurs politiciens médiocres !

Et cette fermeté semblant ce faire jour par le président qui veut marquer son autorité sur le gouvernement et ses ministres mais aussi sur les hauts fonctionnaires qui se lâcheraient en terme de protestations trop appuyées ou indiscipline pour certains !

Bien sûr cela ne peut déplaire qu’à ceux, aux caractères frondeurs qui se croient tout permis protégés indirectement par leurs fonctions même importantes pour certains, car ils vont apprendre qu’il y a des limites à ne pas dépasser !

En ce qui concerne, pour les français lambda en général, il faudra faire avec, ils l’ont élu, et un peu plus de discipline et de garde-fou devient nécessaire à tous les niveaux de notre société !


Jdeclef 15/07/2017 13h17