Les impôts augmenteront en 2018
CSG, impôts locaux, taxe carbone vont bondir, tandis que les
baisses prévues par le candidat Macron sont repoussées. Revue de détail.
Les
promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Les Français vont encore en
faire les frais l'an prochain. Dans son discours de politique générale, le
Premier ministre a annoncé le report de quasiment toutes les baisses d'impôts
annoncées par le candidat Macron. Il ne reste plus que la hausse de 1,7 point
de la CSG compensée en partie par la suppression des 3,15 points de cotisations
chômage et maladie payées par les salariés. Ces deux mesures interviendront,
elles, dès le 1er janvier. En cause : le dérapage des déficits publics
révélé par la Cour des
comptes.La suppression complète de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages est repoussée à 2022, la réforme de l'ISF qui devait sortir de l'assiette imposable tous les actifs non immobiliers, l'instauration de la flat tax de 30 % (prélèvements sociaux inclus) sur les revenus du capital n'interviendront qu'en 2019. Tout comme la transformation du CICE en baisse des charges. Un report assorti d'aucune certitude que, cette fois, ces mesures ne seront pas l'an prochain encore repoussées. Le retour du déficit public sous la barre des 3 % du PIB est d'autant moins acquis que se profilent de nouvelles charges du fait de la hausse des taux d'intérêt (augmentation de la charge de la dette) et que ces réformes devaient contribuer à redonner du dynamisme à la croissance, redonner de l'attractivité à notre pays.
Exit
les mesures sur le capital qui devaient inciter les expatriés à rentrer
Exit
en 2018 la baisse des charges et la baisse de l'impôt sur les
sociétés qui devaient relancer l'investissement aujourd'hui en berne. Exit
toutes les mesures sur le capital qui devaient inciter les expatriés à rentrer,
à investir sur leur épargne sur des placements qui financent l'économie.
Pire : en 2016, ces revenus seront encore plus taxés qu'aujourd'hui du
fait de la hausse de la CSG. Exit la relance du pouvoir d'achat au travers de
la disparition progressive de la taxe d'habitation. Au total, les ménages paieront
en 2018 plus de CSG sur les revenus salariaux, leurs pensions et sur
les revenus de leur épargne, plus d'impôts locaux, plus de taxe carbone. Édouard Philippe a, en
effet, annoncé l'accélération de la montée en puissance de cet impôt qui frappe
la consommation de carburants. Il avait été prévu que cette « contribution
climat », qui a représenté pour chaque Français en moyenne un coût
supplémentaire de 86 euros en 2016, atteigne 200 euros bien
avant 2020. S'y ajoute la hausse du prix du paquet de cigarettes, qui devrait
passer en moyenne progressivement de 7 à 10 euros.Autre contre-message : la baisse des dépenses publiques se transforme en une stabilisation, ce qui, certes, exige des économies compte tenu de l'inflation et de l'évolution naturelle des dépenses, mais on est loin d'un programme drastique de retour à l'équilibre par la maîtrise des dépenses.
Dans un pays où le ras-le-bol fiscal est fort, les Français accepteront-ils d'attendre un an de plus ? Emmanuel Macron en fait le pari.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais « c'est de la merde dans un bas de soie » comme disait TALLEYRAND !
Il est à craindre que les français se soient fait avoir une fois de plus !
(Le plus bel exemple étant la suppression de la taxe d'habitation claironnée par le candidat MACRON mais remis aux calandres grecques par E.PHILIPPE avec l'assentiment du président MACRON) et en espérant que cette mesure ne soit pas définitivement supprimée ?!
En fait cela ressemble bien à une forme d'escroquerie intellectuelle !
Et c'est toujours les français qui paieront ces mauvais manques de parole !
Les français voulaient de nouvelles têtes dirigeantes ainsi que balayer l'ancienne classe politique, çà ils l'ont eu, mais pour la méthode d’amélioration de gestion du pays c'est pareil on prendra l'argent qui manque sur les basses et moyennes classes moyennes la majorité d’amélioration pour moins payer se fera peut-être en 2019 au mieux ou 2020/21/22 et encore sans compter d'autres mauvaises surprises!
Quant au chômage les deux dirigeants n'en n'ont mêmes pas parlé ?!
Jdeclef 05/07/2017 18h51
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire