dimanche 9 juillet 2017

Etre ami ou connaitre « le roitelet » E.MACRON ou sa sphère d’influence est utile ?!

Pierre Ferracci, le président du Paris Football Club, lors d'une conférence de presse à Paris, le 8 janvier 2013.

Corse: Les villas d'un proche d'Emmanuel Macron échappent à la démolition

PISTON L’association environnementale, U Levante, déplore la décision de la justice…  
On ne choisit pas sa famille, mais on choisit clairement ses amis. Pierre Ferracci, président du Paris Football Club et proche d’ Emmanuel Macron, est la cible de l’association environnementale U Levante.
Cette dernière est montée au créneau après la décision de la Cour d’appel de Bastia de ne pas détruire deux villas, appartenant à Pierre Ferracci, situées sur un site protégé de la baie de Rondinara, près de Bonifacio (Corse-du-Sud).

Pierre Ferracci n’avait pas de permis de construire sur cette zone 

Les juges de Bastia ont, en effet, condamné le propriétaire de ces deux constructions à une amende d’un million d’euros, sans exiger la démolition des deux maisons. « C’est un endroit totalement vierge, en plein espace remarquable, qui a une des plus fortes protections. Le terrain est maintenant ravagé », a regretté Lisandru Plasenzotti, membre de l’association U Levante, partie civile, avec l’Association bonifacienne comprendre et défendre l’environnement (ABCDE), à l’origine de l’appel dans ce dossier.
On ne choisit pas sa famille, mais on choisit clairement ses amis. Pierre Ferracci, président du Paris Football Club et proche d’ Emmanuel Macron, est la cible de l’association environnementale U Levante.
Cette dernière est montée au créneau après la décision de la Cour d’appel de Bastia de ne pas détruire deux villas, appartenant à Pierre Ferracci, situées sur un site protégé de la baie de Rondinara, près de Bonifacio (Corse-du-Sud).

Pierre Ferracci n’avait pas de permis de construire sur cette zone 

Les juges de Bastia ont, en effet, condamné le propriétaire de ces deux constructions à une amende d’un million d’euros, sans exiger la démolition des deux maisons. « C’est un endroit totalement vierge, en plein espace remarquable, qui a une des plus fortes protections. Le terrain est maintenant ravagé », a regretté Lisandru Plasenzotti, membre de l’association U Levante, partie civile, avec l’Association bonifacienne comprendre et défendre l’environnement (ABCDE), à l’origine de l’appel dans ce dossier.
« Le 8 février 2016, en première instance, la chambre correctionnelle du TGI d’Ajaccio avait déclaré la SCI Tour de Sponsaglia, représentée par Pierre Ferracci, coupable d’avoir, entre 2010 et 2013, construit deux villas non autorisées par un permis de construire et l’avait condamné à un million d’euros d’amende, mais pas à la démolition des bâtiments », explique U Levante dans un communiqué. Et ce mercredi, la Cour d’appel de Bastia a confirmé cette décision.

« Pierre Ferracci n’est pas en effet n’importe qui »

L’homme au cœur de l’affaire, c’est Pierre Ferracci, businessman, père de Marc Ferracci, un ami proche d’Emmanuel Macron : « Pierre Ferracci n’est pas en effet n’importe qui. Fils d’Albert Ferracci, figure de la Résistance et responsable du parti communiste, il préside la société de conseils Alfa et le Paris Football Club », précise nos confrères de France Bleu Corse. « L’amende d’un million d’euros est certes élevée mais elle reste futile pour ce genre de personnes. Cette affaire est gravissime car elle crée une jurisprudence qui peut ouvrir la porte à n’importe quoi pour des gens avec de l’argent », regrette Lisandru Plasenzotti.
« Si une famille puissante (financièrement et relationnellement) se permet de construire, sans permis, dans un lieu protégé, vierge, (…) et n’est condamnée qu’à une amende (faible comparée à la valeur estimée des deux villas), sans obligation de détruire, la porte s’ouvre pour une bétonisation illimitée de lieux, pour l’instant indemnes, par des personnes fortunées qui se moqueront d’avoir à payer une amende », renchérit l’association dans son communiqué. « Aucune amende ne peut compenser la flétrissure et seule la démolition et la remise en état pouvaient effacer la souillure », conclut-elle.
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Le vieil adage : on ne prête qu'aux riches et on permet tout se vérifie, dans notre France républico/monarchique et ses privilèges pour peu que l'on ait les appuis ou protections utiles!

Et tant pis pour « les salauds de pauvres »...!


Jdeclef 08/07/17 à 08h43

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