samedi 31 août 2013

LA CROISADE DE F.HOLLANDE RISQUE DE SE TERMINER SANS COMBATTANTS OCCIDENTAUX, SI LES USA RENONÇAIENT À CETTE INTERVENTION PUNITIVE EN SYRIE !





Laurent Fabius, Jean-Marc Ayrault et François Hollande avant le Conseil de défense sur la crise syrienne, à l'Élysée, le 28 août 2013.

Syrie: La France va-t-elle reculer?

MONDE – Après le refus des Britanniques de s'engager, François Hollande est attaqué par son opposition mais officiellement, cela ne change rien à la détermination de la France...

Officiellement, rien n’a changé. Le «no» de la Chambre des Communes, qui exclut la Grande-Bretagne d’une possible coalition contre la Syrie, ne fait pas douter la diplomatie française. «Chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France», a ainsi déclaré François Hollande dans une interview au quotidien Le Monde. «Si le Conseil de sécurité est empêché d'agir, une coalition se formera. Elle devra être la plus large possible», a ajouté le chef des armées qui parle d’une «sanction» (et non d’une guerre) et se dit pour une «action proportionnée et ferme contre le régime de Damas».


Un vote qui ne change rien du tout? Pas sûr. Car la défection britannique porte un rude coup politique à la majorité socialiste. L’Élysée se retrouve en effet isolé en Europe. Angela Merkel a temporisé jeudi en demandant que les Occidentaux attendent le rapport des inspecteurs de l'Onu qui rentrent de Syrie samedi. Les autres chefs d’État sont très silencieux. Ce qui donne l’occasion à l’opposition de railler un Hollande vassal de la Maison Blanche. «Tous les yeux sont tournés vers les États-Unis», a critiqué Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre des Affaires étrangères, mise en cause pour ses liens avec la Tunisie de Ben Ali, mais qui n’hésite pas à critiquer le «caractère velléitaire» du chef de l'Etat, ses «hésitations, ses allers-retours et finalement son absence de capacité de décider».

Et si les USA sous la pression de leur opinion? 

OBAMA pourrait changer d'avis et ne pas vouloir "enfoncer le clou" et même renoncer?!

Alors là, F.HOLLANDE essuierait un camouflet retentissant sans précédent, car il pourrait toujours rameuter les européens ANGLETERRE et ALLEMAGNE les principaux qui ont déjà refusés, ce serait peine perdue!

Quant à y aller tout seul et engager la France avec nos seules forces maritimes et aériennes, ce serait de la pure folie (et ressemblerait toute comparaison mise à part à la guerre des malouines faite pas M.TATCHER en son temps déjà ancien, mais pas d'une telle ampleur et surtout pas pour le même motif!)

Il est à penser que F.Hollande s'est engagé dans une galère pas possible, que se soit si cela se fait ou bien si cela n'a pas lieu!

On peut appeler cela (excuser moi d'être grivois, un piège à couillon!)

JD194731.08.2013 -

F.HOLLANDE PERSISTE ET SIGNE, DE PEUR DE DIRE QU’IL CHANGE D’AVIS APRÈS AVOIR RÉFLÉCHI POUR NE PAS PERDRE LA FACE EN SE CACHANT DERRIÈRE LA DÉCISION US?!


François Hollande s'est exprimé sur la Syrie le 27 août 2013.

La crise syrienne accouche d'un duo franco-américain inattendu

SYRIE - La France et les États-Unis entretiennent pourtant une histoire tumultueuse...

Le refus des Britanniques de participer à d'éventuelles frappes aériennes contre le régime syrien a accouché d'une situation inattendue: un duo États-Unis/France, deux pays aux relations fortes mais à l'histoire souvent tumultueuse

Vendredi en fin d'après-midi, François Hollande s'est entretenu pendant 45 minutes avec Barack Obama de la crise syrienne. Selon la présidence française, ils ont dit partager, avant même le rapport des inspecteurs de l'ONU, «la même certitude sur la nature chimique de l'attaque» du 21 août près de Damas «et la responsabilité indubitable du régime». Et semblent tous deux déterminés à lancer des frappes aériennes. Cette nouvelle donne comporte plusieurs paradoxes.
Le premier: deux hommes qui ont toujours juré d'agir par le canal unique de l'ONU pourraient se lancer dans une intervention sans feu vert des Nations unies. La France a toujours déclaré qu'elle agirait sous résolution du Conseil de sécurité et le président Barack Obama s'était fait remarquer dès 2003 par son opposition à la guerre en Irak. Second paradoxe: le principal allié des Américains est un président socialiste. La réflexion pourrait faire sourire mais elle a son importance aux États-Unis où les Français sont globalement pris de haut et où Barack Obama a dû répondre à de nombreuses reprises à des accusations de «socialisme» venant des Républicains américains.
Après l'annonce de Londres, le chef de l'État français a déclaré que la position de la France restait inchangée. «Chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France», a-t-il déclaré.
Reste à savoir quel sera l'engagement concret de la France et quels moyens elle mettra à disposition des États-Unis. Paris a la capacité de tirer des missiles de croisière avec des avions de chasse ou des sous-marins.
François Hollande n'a pas exclu une action militaire alliée avant une réunion sans vote du Parlement français mercredi pour débattre de la crise.

F.Hollande droit dans ses bottes comme on a connu son prédécesseur!? 

Ce n'est pas innovant et souligne en fait la même politique interventionniste dans ces affaires arabo musulmanes que l'on devrait éviter! 

1° Sauf que là, le problème n'est pas le même à la différence de la Lybie (ou le coté religieux n'était pas flagrant même, si après les islamistes ont repris la main et d'ailleurs le pays va mal maintenant, plus qu'avant sous Kadhafi!)

Et surtout le peuple français soutenait cette action militaire majoritairement associé aux anglais avec le soutien US en sous main!

2° Maintenant pour la Syrie c'est différent et F.Hollande fait une erreur!

Plus de partenariat avec les anglais et surtout une majorité du peuple français contre cette intervention, ajouter à cela une lutte contre Bachar el Hassad , mais aussi bien sur, une guerre civile à consonance nettement religieuse!

Le fait de passer outre l'opinion des français risque de couter cher à F.Hollande dans l'avenir, surtout si cette action militaire dite ciblée est un fiasco et n'affaiblisse pas assez Bachar el Hassad et son régime!

Mais peut être que notre président à la différence de quelques uns ne pense pas à sa réélection (comme d'autre) car il n'y croit déjà plus ou qu'il ait un optimiste béat à toute épreuve?

Dans les deux cas c'est grave car des décisions épidermiques pour gloriole personnelle ne sont pas dignes d'un président de la république et préjudiciable pour notre pays qui n'a pas les moyens de ce lancer dans de telles aventures guerrières!

JD194731.08.2013 -

vendredi 30 août 2013

CAMOUFLET DES OPINIONS PUBLIQUES CONTRE CETTE INTERVENTION MILITAIRE EN SYRIE AUX DIRIGEANTS DES PAYS DE LA COALITION OCCIDENTALE (FRANÇAIS/ANGLAIS ET AMÉRICAINS)

François Hollande a reçu le chef de l'opposition syrienne Ahmad al-Assi al-Jarba à l'Élysée le 29 août 2013.

Syrie: Tractations politiques et diplomatiques sur le chemin de la guerre

DIPLOMATIE – Les futurs membres de la coalition cherchent à convaincre leur population mais aussi les autres chefs d'État...

Pause politique et diplomatique sur le chemin de la guerre. Jeudi, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont freiné leur avancée vers une intervention en Syrie. Et les heures qui se sont écoulées ont été dominées par des «tractations intenses», histoire de convaincre les opinions mais aussi certains alliés bien silencieux. «Il y a eu une focalisation médiatique, mercredi. De notre côté, Nous n’avons jamais dit que nous attaquerions en milieu de semaine mais nous avons parlé de "quelques jours". Cette estimation tient toujours», estime une source diplomatique..
Dans les démocraties de la future coalition, les parlements ont leur mot à dire. Et ils demandent des preuves avant les bombardements. Traumatisée par la guerre en Irak, l’opposition travailliste anglaise a exigé des «preuves convaincantes». «On ne peut pas demander à la Chambre des Communes de signer un chèque en blanc au Premier ministre pour son intervention militaire», a ainsi déclaré Ed Miliband. Les troupes du patron travailliste devaient ainsi s’opposer, jeudi soir, à une première motion. Le gouvernement de David Cameron devra faire voter un deuxième texte avant toute intervention. Après un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, Angela Merkel, qui joue sa réélection le 22 septembre, a convenu que le Conseil de sécurité de l'ONU devait étudier le rapport des inspecteurs sur l'emploi des gaz.

Rallier d’autres pays à la cause?  
(Il faudrait déjà que les trois principaux FR/GB/USA aient un consensus ferme entre eux!)

Il semble bien que les opinions publiques des pays de la coalition ne soit pas enclines à encore ce lancer dans une guerre couteuse et inutile qui ne règlera pas le problème syrien (surtout sans la chute de Bachar el Hassad à terme) ni l'avenir de ce pays, après cette guerre civile!

F.Hollande devra moduler nettement ses ardeurs guerrières (dont on peut supposer qu'il a pris gout avec l'intervention au Mali qui n'est pas à comparer d'ailleurs) et une majorité de français semblent contre cette énième guerre!

Parallèlement les anglais ont pour l'instant dit non via leur parlement et aussi leur opinion publique à cette intervention militaire et le 1er ministre Cameron principal allié des USA, ce met au diapason de B.OBAMA qui attend des hypothétiques preuves de ces attaques au gaz et l'origine de celles-ci!

On peut noter hélas que l’emballement (de matamores) de F.Hollande et L.Fabuis est comme souvent un effet de communication de donneurs leçon irréfléchis et force ceux-ci à revoir leurs propos après (car la petite France ne peut jouer aux policiers du monde redresseurs de tort, moralistes, toute seule)

Ce que l'on peut constater, c'est que pour l'instant le grand gagnant c'est Bachar el Hassad qui tient la dragée haute aux occidentaux (surtout USA et ONU qui tergiversent…)

A suivre (s'il y a une suite..?)

JD194730.08.2013 - 09h52