mardi 31 juillet 2018

De toute façon ces réseaux sociaux sont des poubelles mais les gens aiment ça !


Mais que s'est-il passé sur Twitter ?

Des dizaines d'utilisateurs ont vu leurs comptes suspendus ou ont constaté une diminution de leurs abonnés, de quoi alimenter les théories du complot.


Ce mardi matin, Twitter bruissait d'indignation. Des dizaines d'utilisateurs se plaignent d'avoir perdu des dizaines, voire des centaines, d'abonnés sur leur compte quand certains ont tout simplement constaté que leur compte avait été bloqué. De quoi faire rapidement crier à la censure certains internautes prompts à imaginer des complots et de la censure partout. Pro-Macron, affaire Benalla, extrême droite... le réseau social est accusé de vouloir bâillonner à tout va et le hashtag #censureTwitter fait son apparition dans les tendances du jour.
Pourtant comme certains esprits plus calmes le soulignent assez vite, les comptes suspendus (le temps de renseigner son numéro de téléphone) et les disparitions de followers touchent des utilisateurs de toute obédience. Ainsi, Samuel Laurent journaliste au Monde interroge : « Quand tu te balades sur le hashtag, tu vois autant de comptes RN que LREM ou FI qui crient tous à la censure. C'est une censure transpartisane donc ? »

Purge des faux comptes

L'explication est pourtant beaucoup plus simple et innocente. Début juillet, la firme américaine annonçait avoir suspendu en deux mois plus de 70 millions de comptes suspectés de propager de fausses informations dans le cadre de sa lutte contre les activités malveillantes. Et le 11 juillet, rappelle Numerama, elle déclarait dans un post de blog que les comptes suspendus n'apparaîtraient plus dans les abonnés des autres. La plateforme rappelait aussi qu'elle demande les numéros de téléphone des utilisateurs en cas de « changements soudains dans le comportement d'un compte », des tweets ou des mentions trop fréquents par exemple.
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Et tout le monde adore publier au mieux des âneries et se faire de soi-disant amis virtuels comme facebook entre autres dont la notoriété décline aussi et c’est logique !

Jusqu’à nos politiciens ou dirigeants internationaux qui s’en servent pour débiter au mieux leurs états d’âmes et même des malfaisants terroristes comme DAESH qui y font propagande !

Alors il ne faut pas se plaindre, le net est le meilleur moyen pour se faire piéger de n’importe quelle façon par des hackers (pirates informatiques) ou plus simplement se faire pomper leurs données personnelles simplement pour les exploiter à des fins commerciales lors d’achats sur le net par exemple !

Mais comme maintenant tout ce vend s’achète ou s’échange et se recherche sur le net dans le monde entier, le mal est fait et il est trop tard dont les grands vecteurs dont comme l’immense google tentaculaire et ses dérivés avec boite mail dédiées et leurs réseaux sociaux en majorité US s’en mettent plein les poches alors que certains perdent de leur notoriété c’est normal la concurrence fait rage dans ce monde de requins !

Et surtout avec les gogos d’internautes qui s’y laissent prendre sont légion ou alors, il faut accepter ou jeter son PC/TABLETTE ou smartphone au rencard !

Trop de liberté tue la liberté et ouvre des failles à certains malfaisants indélicats dans les pays libres démocratiques ou autres et ces réseaux dit sociaux ne sont-ils pas des sociopathes informatiques dans de mauvaises mains !

Jdeclef 31/07/2018 14h57 LP

Sur le principe le 1er ministre à raison, c'est évident, mais c’est de bonne guerre :


Affaire Benalla : Édouard Philippe dénonce « une instrumentalisation politique »

Le gouvernement fait face à deux motions de censure, la droite et la gauche se montrant déterminées à empêcher l'exécutif de tourner la page de l'affaire Benalla.


16 h 18 - Les députés de LREM acclament Édouard Philippe sur Twitter

      Les députés LREM ont visiblement apprécié le discours d'Édouard Philippe devant les députés, et ils le font savoir sur les réseaux sociaux. Le porte-parole du gouvernement, lui, préfère étriller Christian Jacob. "À défaut d'avoir du fond, le toucher", ironise Benjamin Griveaux.

16 h 06 - Le RN votera les deux motions de censure

      "Nous allons voter pour les deux motions de censure", indique Marine Le Pen, interrogée après l'intervention d'Édouard Philippe par BFM TV. La présidente du RN – ex-FN – n'y voit pas une alliance contre-nature, mais "une unanimité de l'ensemble des oppositions dans cette affaire". "Nous exprimons là l'inquiétude de millions de Français face aux faits qui ont été révélés."      

16 h 00 - "Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien"

      Immigration, éducation, Europe, emploi, retraites… Le Premier ministre se lance dans un inventaire à la Prévert des réformes entreprises par l'exécutif depuis l'élection d'Emmanuel Macron. "À la rentrée, nous n'avons nullement l'intention de ralentir. Peut-être est-ce ce qui vous fait peur", tempête-t-il. "Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien. Nous irons jusqu'au bout de notre projet", conclut-il.
Un long exposé qui irrite certains parlementaires

16 h 18 - Les députés de LREM acclament Édouard Philippe sur Twitter

      Les députés LREM ont visiblement apprécié le discours d'Édouard Philippe devant les députés, et ils le font savoir sur les réseaux sociaux. Le porte-parole du gouvernement, lui, préfère étriller Christian Jacob. "À défaut d'avoir du fond, le toucher", ironise Benjamin Griveaux.

16 h 06 - Le RN votera les deux motions de censure

      "Nous allons voter pour les deux motions de censure", indique Marine Le Pen, interrogée après l'intervention d'Édouard Philippe par BFM TV. La présidente du RN – ex-FN – n'y voit pas une alliance contre-nature, mais "une unanimité de l'ensemble des oppositions dans cette affaire". "Nous exprimons là l'inquiétude de millions de Français face aux faits qui ont été révélés."      

16 h 00 - "Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien"

      Immigration, éducation, Europe, emploi, retraites… Le Premier ministre se lance dans un inventaire à la Prévert des réformes entreprises par l'exécutif depuis l'élection d'Emmanuel Macron. "À la rentrée, nous n'avons nullement l'intention de ralentir. Peut-être est-ce ce qui vous fait peur", tempête-t-il. "Nous ne ralentirons pas, nous ne lâcherons rien. Nous irons jusqu'au bout de notre projet", conclut-il.
Un long exposé qui irrite certains parlementaires 

15 h 49 - "Vous ne parviendrez pas" à atteindre le président de la République

      "À travers cette affaire, il se joue toute autre chose que la recherche de la vérité", assure Édouard Philippe, qui évoque une "instrumentalisation politique" de cette affaire Benalla. Selon lui, l'espoir des oppositions est d'atteindre le président de la République et non le gouvernement. "Vous n'y parviendrez pas", cingle-t-il. En effet, "le président a fait savoir qu'il corrigerait les dysfonctionnements révélés". Et de se féliciter d'une année parlementaire qui a permis le vote de 41 textes indispensables pour les Français.       

15 h 46 - "La démocratie a fonctionné"

      "La démocratie a fonctionné", assure le Premier ministre. "Ce qui devait être fait l'a été", assure le Premier ministre, évoquant la "sanction" subie par Alexandre Benalla ainsi que les enquêtes judiciaires et parlementaires.      

15 h 43 - Anticor saisit la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique

      Pendant ce temps-là, l'association anticorruption Anticor a saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique pour qu'elle demande à tous les chargés de mission de l'Élysée, sous le feu des projecteurs depuis l'affaire Benalla, de se conformer aux règles de transparence, selon un courrier consulté mardi par l'AFP. Anticor a décidé de saisir la HATVP sur "plusieurs cas de violation" de la loi du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, qui oblige "les collaborateurs du président de la République" à transmettre à la Haute Autorité "une déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d'intérêts", selon ce courrier adressé au président du gendarme de la transparence Jean-Louis Nadal. Pour Anticor, l'affaire Benalla a révélé "l'existence de chargés de mission qui, bien qu'affectés au cabinet du président de la République, ne figuraient pas dans l'arrêté du 18 septembre 2017 relatif à la composition du cabinet du président de la République", et donc échappaient à tout contrôle sur le respect de ces obligations. L'association a donc demandé mardi à la HATVP de solliciter auprès du secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler "la liste exhaustive" des chargés de mission affectés au cabinet présidentiel, d'enjoindre à ces derniers de transmettre leur déclaration et de saisir le parquet des manquements aux obligations de déclaration, punissables de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.      

15 h 41 - L'affaire Cahuzac s'invite à l'Assemblée

      Le Premier ministre revient sur l'affaire Cahuzac, révélée le 4 décembre 2012. Il aura fallu cinq mois, explique-t-il, pour que les travaux de la commission d'enquête de l'Assemblée puissent commencer. Bien plus que pour l'affaire Benalla.      

15 h 38 - Édouard Philippe sur le gril

      Édouard Philippe prend la parole sous les applaudissements nourris de la majorité. Le Premier ministre assure avoir écouté avec attention les discours de Christian Jacob et André Chassaigne. "Je vais vous répondre", lance-t-il. Le locataire de Matignon concède des "dysfonctionnements", des "fautes individuelles" et des "petits arrangements" entre les policiers et Benalla.      

15 h 33 - "Nous avons mille et une raisons de censurer le gouvernement"

      "Nous avons mille et une raisons de censurer le gouvernement", lance le communiste, qui condamne les "actes brutaux" du gouvernement. "La majorité au pouvoir mène la politique économique et sociale rêvée des 500 plus grandes fortunes de France", poursuit André Chassaigne.      

15 h 30 - Chassaigne veut la peau du projet de réforme constitutionnelle

      À la lumière de l'affaire Benalla, "il convient plus que jamais de mettre fin à la discussion parlementaire de cette réforme", assène André Chassaigne, à l'instar de Christian Jacob. Si l'exécutif persiste, il l'enjoint d'avoir recours au référendum.      

15 h 24 - La longue revue de presse d'André Chassaigne

      André Chasaigne se lance dans une longue revue de presse internationale, pour démontrer que l'image de la France est "ternie" par cette affaire. "Ce n'est pas une simple affaire d'été, c'est précisément l'ultraconcentration des pouvoirs aux mains d'un monarque élu", poursuit le communiste devant les députés.      

15 h 22 - L'affaire Benalla ? Un "scandale d'État", pour André Chassaigne

      André Chassaigne, qui porte la motion de censure de la gauche, prend la parole. Selon lui, "l'exécutif a menti pour cacher la vérité". Des agissements qui justifient le dépôt d'une mention de censure des trois groupes de gauche. Et de qualifier l'affaire Benalla de "scandale d'État".      

15 h 20 - "Je vous demande, au nom des Républicains, de censurer ce gouvernement"

      Le gouvernement mérite la censure des députés qui, en conscience, "pensent que la responsabilité du gouvernement est engagée", lance Christian Jacob. Et de conclure, avant de passer la parole au communiste André Chassaigne : "Je vous demande, au nom des Républicains, de censurer ce gouvernement", conclut Christian Jacob.

15 h 18 - "Nous ne courberons pas l'échine"

      Le président du groupe LR à l'Assemblée espère que cette affaire réconciliera les Français avec les parlementaires. Selon Christian Jacob, "les copinages" sont l'apanage de l'Élysée, pas du Palais-Bourbon. Il se félicite d'ailleurs du report de la réforme constitutionnelle. "Un parlement atrophié serait dans l'incapacité de jouer son rôle de rempart. Nous ne courberons pas l'échine face à ce projet de réforme constitutionnelle." Il en appelle à sa suppression pure et simple.      
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Il a donné à ses opposants un « bâton pour se faire battre » une erreur d’un homme trop sûr de lui, rempli d’orgueil, défaut commun à tous nos présidents précédents qui se prenaient pour des monarques de l’ancien régime !

Les oppositions anti MACRON ont enfin « du grain à moudre » bien que ce soit de la basse politique politicienne qui n’a qu’un but, puisqu’elle admet déjà que ces motions de censure n’auront aucun effet pour faire chuter le gouvernement !

Si ce n’est que faire un ralentissement sur l’action du gouvernement et du président de la république qui leur a donné par son erreur de jugement d’employer ce BENALLA, n’importe qui, sorti de nulle part inutile, pour sa soi-disant sécurité et qui n’en n’avait pas un besoin évident !

Une faute de jugement qu’il traînera jusqu’à la fin de son quinquennat, surtout si les reformes ne vont pas à leur terme et ne donne pas les résultats escomptés !

Mais en fait peu lui importe, il est élu pour 5 ans défaut de notre constitution et indéboulonnable !

Mais que de temps perdu en palabres creux inutile dont la France devrait perdre l’habitude (car : oui la seule chose est que malgré que ce soit de sa faute E.MACRON a raison « c’est une tempête dans un verre d’eau » !)

Jdeclef 31/07/2018 16h49

Toujours la même question que font les parents pour surveiller correctement leurs enfants et ou sont-ils ?!


Incendie d'Aubervilliers : un enfant de 10 ans mis en examen

Il aurait joué avec un briquet et mis le feu à un torchon. L'enfant, soupçonné d'avoir provoqué l'incendie, est trop jeune pour être jugé.

Un enfant de 10 ans a été mis en examen à Bobigny, soupçonné d'avoir provoqué l'incendie d'une tour HLM ayant causé la mort d'une mère de 33 ans et de ses trois enfants jeudi 26 juillet à Aubervilliers. Cet enfant a été mis en examen par un juge d'instruction de Bobigny qui avait ouvert une information judiciaire pour incendie volontaire ayant entraîné la mort, un crime passible de la réclusion à perpétuité, a indiqué lundi une source judiciaire à l'Agence France-Presse. L'enfant ne pourra toutefois pas être jugé, son âge le rendant pénalement irresponsable. Le juge d'instruction a décidé d'imposer au jeune suspect une « mesure d'éloignement » de cette commune de Seine-Saint-Denis, selon cette même source.
« Il a joué avec un briquet et a mis le feu à un torchon. Il n'a pas réussi à éteindre le feu, qui s'est propagé à l'appartement, puis aux appartements voisins », a relaté la source judiciaire. L'incendie avait débuté jeudi vers 17 heures et s'était propagé aux cinq derniers étages de cette tour qui en compte dix-huit. Les corps inanimés des victimes, une mère de 33 ans enceinte et ses enfants de 18 mois, 4 ans et 6 ans, avaient été découverts en début de soirée dans un logement du 17e étage. Neuf personnes, six habitants et trois pompiers, avaient également été transportés à l'hôpital, légèrement blessés.

« Les vrais héros, ce sont les jeunes »

Le secrétaire d'État à la Cohésion des territoires Julien Denormandie, qui s'était rendu vendredi sur les lieux du drame, avait exprimé « (s)on soutien à la famille des victimes et aux sinistrés » et « (s)a reconnaissance aux jeunes du quartier qui ont permis de sauver des vies » en grimpant dans les étages pour secourir les habitants avant l'arrivée des pompiers. L'incendie avait nécessité l'intervention d'une trentaine de véhicules et d'une centaine de pompiers, dont le travail avait été compliqué par les températures caniculaires qui régnaient en Île-de-France. Entre 250 et 350 personnes avaient été évacuées de cet immeuble de 108 logements appartenant à l'Office public HLM d'Aubervilliers. Une trentaine d'entre eux avaient passé la nuit dans un gymnase mis à disposition par la mairie.
Vendredi matin, des habitants choqués, réunis au pied de l'immeuble sinistré, avaient rendu hommage aux jeunes de la cité venus secourir les habitants piégés en haut de la tour. « Les vrais héros, ce sont les jeunes. S'ils n'étaient pas intervenus, le bilan aurait été encore plus lourd. Un petit criait à la fenêtre du 16e, il allait sauter », avait assuré Foudil Ben Cherif, un animateur. Jeudi après-midi, avec Samir, 16 ans, et Stéphane, 21 ans, il avait grimpé 16 des 18 étages de cet immeuble pour aller « taper aux portes et faire sortir les gens » : « Ça a été un travail d'équipe, avec les policiers et les pompiers », avait rapporté ce trentenaire.
 « On était posés en bas, comme d'hab, et on a vu le petit à la fenêtre. On a d'abord pensé qu'il rigolait », avait raconté Stéphane à l'Agence France-Presse, quelques heures après l'incendie. « On est montés avec l'ascenseur. C'était tout noir, 70 degrés, j'ai cru que j'allais brûler. J'ai descendu le petit et une femme handicapée du 15e, à pied. » Et de soupirer : « On ne savait pas qu'il restait des gens au 17e... » La mère de famille décédée, prénommée Fatoumata selon des témoins, avait travaillé comme caissière au supermarché voisin. « Elle a arrêté de travailler après avoir eu sa première fille pour s'occuper des enfants, avait raconté à l'Agence France-Presse Mariam Dembélé, une voisine qui fut aussi sa collègue.
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Mettre cet enfant en examen c'est ubuesque ?!

Car surement seul livré à lui-même sans surveillance, ou était les adultes pour le surveiller ?!

Car jouer avec un briquet ou des allumettes ce sont des gestes irresponsables de jeunes enfants quelque fois et ce n'est pas anodin, ni un cas exceptionnel !

La responsabilité est pleine et entière à la famille de cet enfant laissé semble-t-il sans surveillance !

Hélas certaines familles nombreuses ont besoin d’être mieux encadrées par les services sociaux dans certaines citées ou elles vivent dans ces citées HLM car souvent en difficultés pour élever correctement leurs enfants !

Jdeclef 31/07/2018 10h59

lundi 30 juillet 2018

Le récit de cette évasion est simplissime dans une prison vétuste, mais quand on voit la récente évasion de REDOINE FAID dans une prison nettement sécurisée cela ne change rien !


Colmar : deux hommes s'évadent de la maison d'arrêt par les toits

Ces deux hommes seraient deux frères. Ils étaient emprisonnés pour des « peines supérieures à cinq ans de prison pour vols en réunion »

Deux hommes, détenus à la maison d'arrêt de Colmar (Haut-Rhin), se sont évadés dans la nuit de dimanche à lundi après avoir percé le plafond de leur cellule pour filer ensuite par les toits, a-t-on appris de sources concordantes. L'évasion de ces deux hommes, condamnés pour des faits de vol, a été constatée « lundi matin à 6 h 30 », a précisé dans un communiqué l'administration pénitentiaire. « Le parquet a été saisi » et « un dispositif de recherche a été mis en place », a-t-on ajouté.
Selon Le Républicain lorrain, ces deux hommes seraient des frères, qui purgeaient à Colmar « des peines supérieures à cinq ans de prison pour vols en réunion ». Les deux détenus, originaires des pays de l'Est, ont réussi à creuser le plafond de leur cellule avant de s'échapper par les toits, selon des sources concordantes. En 2013, trois détenus s'étaient évadés de la maison d'arrêt de Colmar, de la même manière, la nuit de la Saint-Sylvestre.
Selon l'administration pénitentiaire, la répartition des personnes détenues à la maison d'arrêt de Colmar est de 166 détenus au 1er juillet 2018 sur 120 places opérationnelles.
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C'est les détenus qui sont plus malin que les agents de la pénitentiaire, malgré que ceux-ci passent leur temps à se plaindre du manque d'effectifs et du manque de soutien de leur ministère de la justice auquel ils sont rattachés !

De toute façon les détenus ne sont pas correctement surveillés d'assez près, ni fouillés au plus près souvent sans compter les visites aux parloirs et une surveillance souvent trop souple etc.

(Entre nous, c'est le directeur de cette prison qui devrait être sanctionné sévèrement?!)

Jdeclef 13h38 30/07/2018

Le seul problème sur cet acte inqualifiable inadmissible, c'est que la justice ne sanctionne ce geste violent que par une amende modique en fait !


Paris : une femme agressée en pleine rue par son harceleur

VIDÉO. Le seul tort de la jeune femme ? Avoir répondu à un individu qui la suivait dans la rue, rapporte « Le Parisien ».


La scène fait froid dans le dos. Des images de vidéosurveillance captent la vie paisible d'une terrasse de café dans le 19e arrondissement de Paris en cette chaude journée d'été, mardi 24 juillet. Un couple demande un briquet à deux femmes attablées à proximité. Des jeunes devisent autour d'une bière. Pendant une trentaine de secondes, rien ne laisse présager de ce qui va se passer. C'est alors que le pas rapide d'un homme, en arrière-plan, vient briser la torpeur des lieux. Très agité, il contourne la terrasse, sous le regard inquiet des badauds, et agresse violemment une jeune femme.
« Il m'a frappée au visage, en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins », se désole Marie sur le site de Franceinfo, avant de retracer le fil des événements. La jeune femme a le malheur de croiser un peu plus tôt la route de cet homme, qui se met à la harceler à coups de sifflet et de gestes déplacés. « Ta gueule », lui lance-t-elle alors. C'est à ce moment-là que l'individu revient vers elle pour lui asséner un coup violent au visage.

« Le harcèlement, c'est au quotidien »

La victime, choquée, rentre chez elle avant de retourner au café. « Les gens ont afflué,pour m'apporter leur soutien, pour me clamer et me dire qu'ils pourraient m'encourager », relate-t-elle au quotidien. La jeune femme est prise en charge par le gérant du bistrot. « L'ambiance était assez tendue, le personnel assez énervé, et elle très agitée, un peu en panique, donc je l'ai assise à l'intérieur », se souvient-il dans les colonnes du Parisien. Il l'accompagne au commissariat pour qu'elle porte plainte et lui remet les images de vidéosurveillance.
Le lendemain, Marie sonne l'heure de la révolte sur les réseaux sociaux : « Le harcèlement, c'est au quotidien. Ces hommes qui se croient tout permis dans la rue, qui se permettent de nous humilier et qui ne supportent pas qu'on s'en offusque, c'est inadmissible. Il est temps que ce genre de comportement cesse. »
Un message qui a ému plusieurs personnalités politiques, à l'instar du secrétaire d'État au Numérique. « Soutien à Marie et mobilisation générale contre les co***rds. Vidéo sidérante : cet homme se croit tout permis : harceler, insulter et venir la frapper. La rue appartient à toutes, partout à Paris, 19e compris. C'est à lui d'avoir honte », s'est offusqué Mounir Mahjoubi sur Twitter.
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Car si cette femme ne s’était pas défendue et n’avait pas porté plainte et si cet acte violent n’avait pas été filmé, cela n’aurait eu aucune suite !?

Ne parlons pas des autres hommes attablés qui se sont levés lors de cet incident, mais qui n’ont rien fait pour appréhender cet individu (mais çà on y est habitué avec les agressions diverses dans les transports en commun par exemple !)

Parallèlement certains arrondissements connus de PARIS que nous ne citerons pas, ne sont pas fréquentables par les femmes ou autres personnes plus faibles sans risques !

Le respect d’autrui n’est plus respecté par certains individus, c’est un fait qu’il ne faut pas cacher, car il s’amplifie !

Alors que les donneurs de leçons hypocrites bien-pensant qui sont censés nous diriger et nous protéger en prennent conscience dans notre pays au lieu de s’entourer de pseudos personnages chargés de leur sécurité dont on ne sait d’où ils viennent, tant ils ont peur de leur ombre, ceci en passant et qui sèment le trouble !

Jdeclef 30/07/2018 12h01

La seule chose évidente c'est que ce BENALLA parle trop et nous saoule avec ces frasques incontrôlables, il faut enfin passer à autre chose !


Alexandre Benalla envisage de s'expliquer devant les commissions d'enquête

L'ancien collaborateur de l'Élysée affirme au « Journal du dimanche » avoir « plutôt envie » d'être auditionné par les commissions d'enquête parlementaires.


Alexandre Benalla n'a visiblement pas envie de se défausser. L'ancien collaborateur de l'Élysée affirme avoir « plutôt envie » d'aller donner des « explications » aux commissions d'enquête parlementaires, dans des déclarations au Journal du dimanche, où il récuse, entre autres, toute intervention au Jardin des plantes le 1er mai, avant la place de la Contrescarpe. Après son interview dans Le Monde parue jeudi, puis son entretien, enregistré, pour le  20 Heures de TF1 vendredi, le jeune homme de 26 ans mis en examen notamment pour « violences en réunion » le 1er mai à Paris continue sur sa ligne de défense dans le JDD, qui publie un récit émaillé de ses déclarations.
Alors que plusieurs députés d'opposition avaient critiqué son passage sur TF1, tandis que la commission d'enquête parlementaire ne l'a pas inscrit à son programme d'auditions, Alexandre Benalla n'exclut pas cette possibilité, dont il compte discuter avec son avocat, selon l'hebdomadaire. « Je dois me reposer, réfléchir. Mais oui, j'ai plutôt envie d'y aller. Ils veulent des explications, j'ai de quoi leur en donner », affirme-t-il. Si les auditions sont finies à l'Assemblée, où LREM estime avoir « procédé à toutes les auditions utiles à la recherche de la vérité », la commission d'enquête du Sénat, prévue pour six mois, poursuit ses travaux et pourrait éventuellement rajouter des auditions.

 « Impulsif », mais pas « violent »

L'ancien collaborateur du président de la République s'accroche toujours à sa version des faits de la place de la Contrescarpe et se décrit comme « impulsif », mais « pas violent ». Après avoir été sanctionné, « j'ai dit que j'étais prêt à démissionner. On m'a répondu que ce n'était pas la peine ». Quant aux deux nouvelles plaintes le visant ainsi que Vincent Crase, employé de La République en marche, au motif d'une interpellation musclée au Jardin des plantes également le 1er mai, Alexandre Benalla dément une telle action auprès du JDD. « J'étais derrière les policiers en tant qu'observateur, on peut le voir distinctement, je n'ai ni casque, ni brassard, ni radio. Aucune intervention de ma part à ce moment-là », assure-t-il.
Il maintient aussi le scénario d'un règlement de comptes. « Certains m'ont jugé illégitime à cause de mon parcours. Dans le monde du pouvoir, on aime les gens bien formatés et qui la ferment. Moi j'ai toujours eu tendance à l'ouvrir. On me l'a fait payer [...] Dans la haute hiérarchie policière, il y a des gens qui gèrent leurs intérêts, leur carrière, et que j'ai dérangés. Par ma faute, je leur ai donné une occasion, ils ont sauté dessus pour m'écarter », martèle l'ancien collaborateur.
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Mais à cause d'un jeune président de la république qui s'est fait enfumer par l’attitude devenue envahissante et incontrôlable d’un pseudo conseiller dont les missions semblaient floues !

Pour le reste s'il veut se défendre ou se justifier c'est aux juges et à la justice de l'entendre et d'en terminer pour cette affaire lamentable !

Car interrompre la marche d'un pays pour ça, cela dépasse l'entendement et montre que la France et ses institutions filandreuses et brouillonnes n'est pas fiable !

Le président et surtout ses successeurs, car c'est un travail long devrait enfin rénover notre V eme république obsolète qui en a besoin voir, même en changer pour une nouvelle, il est plus que temps que de tirer des leçons (surtout par ceux qui passent leur temps à en donner !)

Car si un BENALLA venu de nulle part peut semer un pareil désordre, c'est plus que préoccupant !

Il faut absolument reprendre la réforme constitutionnelle sur le fond interrompue par cet incident déplorable et que les députés se remettent à travailler au lieu de pérorer en s’écharpant dans des commissions d’enquêtes inutiles et insipides !

Là hélas on voit bien que la France va mal et nos dirigeants que nous avons élus ne font rien de probant pour qu’elle se redresse !

Il n’y a pas de quoi être fier, car c’est nous français les responsables indirectement !

Jdeclef 30/07/2018 10h01LP

dimanche 29 juillet 2018

Des réformes, surtout des beaux discours, çà c'est un fait !?


Un an après, l'état des lieux des réformes

Code du travail, assurance chômage, retraites… Où en est-on réellement ? Les mesures adoptées produisent-elles leurs premiers effets ? Enquête.


Elle a acquis sa réputation de « dame de fer » lorsqu'elle a supervisé, pour le compte du Fonds monétaire international (FMI), le plan de sauvetage de Chypre. Puis elle a mené les équipes de négociation de l'institution internationale en Grèce, à partir de 2015. Autant dire que Delia Velculescu n'est pas réputée pour être une femme conciliante. C'est pourtant bien sous sa direction que le FMI a tressé des lauriers à Emmanuel Macron, début juin, dans une version préliminaire de son rapport annuel sur l'Hexagone. « La France est maintenant devenue un chef de file des réformes en Europe », n'hésitent pas à écrire les experts du FMI, après avoir vanté le « nombre impressionnant » de chantiers ouverts pendant la première année du mandat.
Libéralisation du marché du travail via les ordonnances Pénicaud ; baisse de la fiscalité sur le capital avec la flat tax à 30 % et la suppression de l'ISF pour les valeurs mobilières ; retour sous les 3 % de déficit public ; ouverture à la concurrence de la SNCF avec fin progressive du statut des cheminots ; facilitation de la construction de logements (loi Elan) ; réforme programmée de l'apprentissage ; coup de pied dans le maquis de la formation professionnelle ; reprise en main de l'assurance-chômage par l'Etat, projet de loi Pacte pour la croissance des entreprises, transformation du système de retraite en régime par points au printemps 2019. La liste - déroulée dès l'entrée en fonction d'Emmanuel Macron - donne le tournis.

Calendrier de l'application des réformes

Depuis le 1erjanvier

• Transformation de l'ISF en Impôt sur la fortune immobilière.
• Hausse de la CSG.
• Ordonnances Pénicaud : ratifiées a postériori par le Parlement le 29 mars.

En cours

• Baisse des cotisations salariales : un tiers applicable depuis le 1 er janvier, les deux tiers restants en octobre.

A venir

• Réforme de la formation professionnelle et de l'apprentissage : sur le point d'être adoptée au Parlement.
• Révision de la convention d'assurance-chômage : négociation à partir de septembre applicable au printemps 2019.
• Transformation du CICE en baisse de charges pérenne : applicable au 1er janvier 2019.
Plus d'un an après son arrivée à l'Elysée, pourtant, les résultats sont loin d'être palpables pour la population. Certes, le jeune président « jupitérien » avait - jusqu'à la veille de l'affaire Benalla - redressé l'image de la France à l'international, notamment chez les investisseurs étrangers potentiels. Mais, sur le terrain économique et social, les choses bougent lentement. Le chômage baisse par à-coups et à un rythme modéré. De 9,5 % au deuxième trimestre 2017 il est seulement passé à 9,2 % au premier trimestre 2018, malgré la très forte croissance observée dans toute l'Europe à la fin de l'année dernière. A surtout été ressentie la forte augmentation des prix du carburant, ainsi que celle de la CSG sur les retraités, alors que l'intégralité des baisses de cotisations salariales est retardée à octobre. Quant à la suppression de la taxe d'habitation, il faudra attendre 2020 avant qu'elle ne compense intégralement la perte de revenu pour seulement la moitié des retraités. 
Emmanuel Macron le sait pertinemment. Les réformes structurelles engagées ou encore en cours de vote au Parlement mettront du temps à produire leurs effets sur la croissance. Le président appelle donc les Français à la patience. « Je suis parfaitement conscient du décalage entre l'ampleur des réformes engagées et le résultat ressenti. Il faut du temps et parfois un long temps pour que la transformation entamée s'imprime dans la réalité du pays », a-t-il déclaré devant les parlementaires à Versailles le 9 juillet.

La libéralisation du marché du travail, encore peu visible dans les entreprises

Les ordonnances travail, première grande réforme applicable depuis l'arrivée du candidat à l'Elysée ? Elles commencent tout juste à être digérées par les chefs d'entreprise et les représentants syndicaux. L'ampleur de leur effet sur la productivité des entreprises dépendra de la vitalité des négociations qui seront menées, entreprise par entreprise, pour adapter l'organisation du travail au plus près des conditions de chacune. Selon un sondage réalisé en mai-juin par l'institut CSA pour le compte du Comité d'évaluation de la réforme, composé de trois personnalités indépendantes, 58 % des dirigeants d'entreprise maîtrisent « très bien » le plafonnement des dommages et intérêts décidés aux prud'hommes en cas de licenciement jugé abusif, la simplification des formalités en cas de licenciement, tout comme la possibilité de négocier un accord d'entreprise avec un élu du personnel en l'absence d'un délégué syndical dans les petites entreprises. « Très clairement, des TPE de moins de 11 salariés - ou de moins de 20, si des élections ont été organisées mais que personne ne s'est présenté -, s'emparent de la possibilité de signer des accords d'entreprise en les faisant valider par référendum à la majorité des deux tiers. Beaucoup d'entreprises négocient sur le temps de travail ou pour changer de type de prime par rapport à ce qui est prévu par les conventions de leur branche professionnelle », assure Charles-Emeric Le Roy, directeur de la ligne de services « social et RH » du cabinet d'expertise comptable GMBA. Mais d'autres mesures importantes, comme les accords de performance collective, qui permettent, sans avoir besoin d'invoquer des difficultés économiques, de réviser le temps de travail, voire les rémunérations (à condition d'obtenir l'aval des délégués syndicaux représentant une majorité des salariés) sont beaucoup moins connues des chefs d'entreprise…
Il y a même un risque que l'efficacité de la mesure phare du plafonnement des dommages et intérêts pour licenciement abusif soit remise en question. Au conseil des prud'hommes de Bobigny, certains salariés essaient déjà de contourner le barème grâce aux conseils de leur avocat. S'il est trop tôt pour le constater à partir des jugements, compte tenu des délais des procédures, les cas soumis au bureau de conciliation et d'orientation permettent de se faire une première idée. « Beaucoup plus fréquemment qu'avant, on voit apparaître des plaintes pour caractère vexatoire du licenciement, discrimination ou harcèlement, voire manquement de l'employeur à ses obligations de sécurité et de santé en cas de licenciement pour inaptitude professionnelle », autant de cas dans lesquels le barème ne s'applique pas, témoigne Eliane Fromentel, la présidente CFDT du conseil des prud'hommes de Bobigny. Un constat partagé par Pierre Brégou, avocat en droit social du cabinet parisien Caravage et conseiller prud'homal : « Une fois le choc passé, les syndicats de salariés ont trouvé des moyens de repartir au combat. Une des mesures phares des ordonnances Macron pourrait être ainsi annihilée. » Signe encourageant, le nombre d'embauches en CDI augmente, alors que les CDD reculent, ce qui pourrait vouloir dire que la peur de l'embauche si souvent invoquée par les chefs d'entreprise diminue… Mais il est encore tôt pour affirmer qu'il s'agit là d'un effet des ordonnances travail.
Emmanuel Macron aurait-il dû aller plus loin dans la réforme du Code du travail ? C'est ce que suggère le FMI. Ses économistes auraient apprécié qu'il donne davantage de flexibilité aux entreprises sur la fixation des salaires de base, contraints par les minimas de branches, ou qu'il assouplisse la règle de revalorisation automatique du smic, au nom de la maîtrise du coût du travail.

Formation professionnelle, le gros chantier de la rentrée

En attendant, les chefs d'entreprise ont d'autres préoccupations en tête. Malgré un taux de chômage toujours élevé, ils citent désormais les difficultés de recrutement comme frein numéro un au développement de leur activité, avant même l'état de leur carnet de commandes ! Dans l'industrie, ils sont 42 % à déclarer des difficultés de recrutement en avril 2018 contre 27 % début 2017. Ce qui révèle un décalage entre les besoins des entreprises et les compétences des chômeurs. « En Ile-de-France, on a un vrai problème de recrutement. Il faut passer en revue environ 150 CV pour embaucher un seul postier, témoigne Bernard Martin, secrétaire général adjoint CFDT de La Poste dans la région. Certains jeunes ne veulent pas travailler le samedi, maîtrisent mal la lecture et l'écriture ou n'ont tout simplement pas les bons comportements pour être mis en face du public. » C'est justement ce à quoi Emmanuel Macron a promis de remédier à travers sa deuxième grande réforme, celle de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'assurance-chômage. Encore en cours d'examen au Parlement, le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » porté par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a pour but d'équilibrer la libéralisation du marché du travail en renforçant la capacité des individus à affronter des carrières de plus en plus hachées. « C'est un texte vraiment très important. Sur la formation professionnelle, il doit permettre d'organiser un marché des formations pour améliorer leur rapport qualité-prix », souligne Stéphane Carcillo, spécialiste du marché du travail à l'OCDE. Le système actuel favorise ceux qui en ont le moins besoin : en 2016, 66 % des cadres ont bénéficié d'une formation, deux fois plus que les ouvriers (35 %). Le chef de l'Etat veut rationaliser un système dans lequel sont déversés 31 milliards d'euros chaque année pour une efficacité très limitée. Sur l'apprentissage, l'objectif est d'adapter enfin les formations d'apprentis aux besoins des entreprises. « Il faut absolument réussir à élever le niveau de compétence de la population active et des jeunes », souligne Patrick Artus, le directeur de la recherche économique de Natixis, qui aime à rappeler que la France est désormais classée derrière la Pologne dans les évaluations de l'OCDE sur les compétences des adultes. En attendant les effets à long terme de ces bouleversements de l'apprentissage et de la formation des adultes, Emmanuel Macron a promis de mobiliser 13,8 milliards d'euros pour former 1 million de chômeurs sur cinq ans et 1 million de jeunes décrocheurs. « Si nous arrivons à faire retrouver le chemin de l'emploi pérenne à 300 000 personnes, ce sera déjà bien », estimait fin 2017 Jean Pisani-Ferry, l'économiste chargé de l'élaboration du programme de campagne d'Emmanuel Macron et auteur d'un rapport sur le grand plan d'investissement. Il faut dire que la proportion de jeunes de 20 à 24 ans sans emploi, ni étudiants ni en formation atteint en France un niveau élevé de 17,6 % en 2017, près de deux fois plus qu'en Allemagne…
La dernière brique pour s'attaquer à la pénurie de compétences passe par une réforme de l'indemnisation du chômage, que le président vient de demander aux partenaires sociaux : davantage de contrôles de la recherche d'emploi, en contrepartie d'une réduction de la précarité des contrats. « Les CDD sont de mauvais emplois parce qu'ils génèrent du chômage en bout de course, offrent peu de formations aux employés, qui sont considérés comme des mouchoirs jetables », explique Jean Tirole, Prix Nobel d'économie et professeur à la Toulouse School of Economics. Pour diminuer le nombre de contrats très courts, le gouvernement menace donc de mettre en place un bonus-malus sur les cotisations sociales des employeurs en fonction de leur tendance à recourir aux contrats précaires. Il veut aussi lutter contre la « permittence », un effet pervers des règles d'indemnisation qui encourage employeurs et employés à alterner des contrats très courts et des périodes d'indemnisation. « Il est normal de maintenir les droits à l'assurance-chômage quand on reprend une activité partielle pour remettre le pied à l'étrier, mais il faut une limite dans le temps. Là, on subventionne les entreprises et les salariés avec l'argent de l'assurance-chômage et ça coûte très cher », explique Stéphane Carcillo, qui a écrit une note confidentielle sur le sujet au président de la République. Si bien que les contrats très courts se banalisent : en 2017, 30 % des CDD ne durent qu'une seule journée et 40 % des salariés ont eu un contrat de moins d'un mois au cours d'un trimestre donné.
Ces chantiers seront déterminants pour permettre au chef de l'Etat de tenir sa promesse d'« émancipation » des individus, un axe puissant de sa campagne susceptible de séduire un électorat venu de la gauche. Le président social-libéral estime que la réduction des inégalités ne doit pas exclusivement reposer sur les transferts sociaux, mais doit aussi reposer sur un renforcement de l'égalité des chances. « Un enfant de cadre supérieur a 4,5 fois plus de chances qu'un enfant d'ouvrier d'appartenir aux 20 % les plus aisés », est opportunément venu rappeler une étude de France Stratégie publiée début juillet. La France est le pays de l'OCDE dans lequel la répartition des revenus est la plus inégalitaire, avec l'Espagne, rappelle de son côté Patrick Artus. Ce n'est qu'après la prise en compte de sa distribution extrêmement généreuse que l'Hexagone parvient à se hisser parmi les pays les moins inégaux. D'où la promesse présidentielle de rendre obligatoire la scolarisation des enfants à partir de 3 ans ou de dédoubler les classes de CP et CE1 dans les quartiers difficiles (REP et REP +) afin de faire tomber le nombre d'élèves à 12 par classe, comme il a commencé à le faire pour le CP dès la rentrée de septembre 2017. Encore en cours d'élaboration, ce pan de sa politique n'apparaît pas encore suffisamment incarné. Au point que trois chevilles ouvrières du programme économique de la campagne, Philippe Aghion, Philippe Martin et Jean Pisani-Ferry, ont tiré la sonnette d'alarme début juin dans une note révélée par Le Monde. « L'ambition émancipatrice - éducation, mobilité sociale, mobilité professionnelle, protection sociale -, du programme présidentiel échappe à un nombre grandissant de concitoyens, y compris parmi les plus fervents supporteurs de 2017. » Selon eux, une partie de la faiblesse du président dans les sondages vient de ce que sa « politique économique est surtout scrutée sous l'angle de la redistribution fiscale et sociale. Le thème de la lutte contre les inégalités d'accès, qui était constitutif de l'identité politique du candidat, est occulté par celui de l'impact ex ante des politiques fiscales et sociales sur les inégalités monétaires ». 

La suppression totale de la taxe d'habitation en question

Cette politique fiscale, qui lui a valu l'étiquette de « président des riches », doit remettre la France dans la moyenne européenne sur la fiscalité du capital. Entrée en vigueur début 2018, la suppression de l'ISF sur les valeurs mobilières est censée encourager l'investissement dans l'Hexagone, tout comme la flat tax à 30 % sur les revenus du capital. Mais il est trop tôt pour savoir quel effet cela aura. En 2017, les décisions d'investissement internationaux ont progressé de 16 % par rapport à 2016, mais sans doute grâce à l'image de la France renvoyée par le président de la République à l'étranger et à la forte reprise de la croissance en zone euro. En la matière, une des principales mesures promises par le candidat ne démarrera qu'au 1 er janvier 2019, avec un an de retard. Il s'agit de la transformation du crédit d'impôt compétitivité emploi de François Hollande en baisse de charges sociales pérenne. Dans le cadre de cette réforme, le gouvernement d'Edouard Philippe a prévu de supprimer totalement les cotisations sociales employeur au niveau du smic. Pour Patrick Artus, il s'agit là d'une bonne nouvelle, alors que le taux de chômage dans l'OCDE est fortement corrélé au niveau de charges sociales supportées par l'entreprise, notamment pour les faibles niveaux de qualification. L'économiste fait toutefois partie de ceux qui regrettent qu'Emmanuel Macron ne soit pas allé plus loin dans la réduction des charges qui pèsent sur le travail. C'est aussi l'avis d'Elie Cohen, qui a participé à l'élaboration du projet présidentiel du candidat à la présidentielle. Ce directeur de recherche au CNRS déplore que les marges de manœuvre budgétaires, forcément limitées, soient gâchées par des mesures plus électoralistes qu'efficaces, comme la suppression de la taxe d'habitation. Si la disparition de cet impôt peut à la rigueur se justifier pour 80 % des contribuables parce qu'il est injuste, sa disparition programmée pour les 20 % restants, imposée par le Conseil constitutionnel, ne répond à aucune logique économique. Il aurait été bien plus urgent de consacrer les 6,5 milliards d'euros que cela va coûter à l'Etat à la baisse des impôts qui pèsent encore sur le chiffre d'affaires des entreprises, avant même de savoir si elles sont capables de dégager du profit ou non, plaident, chacun de leur côté, les deux économistes. Une critique portée, au niveau politique, par Les Républicains. Pour Elie Cohen, s'attaquer aux effets de seuil qui brident la croissance des entreprises doit aussi être prioritaire. « Il y a toute une littérature économique sur les effets négatifs des seuils fiscaux et sociaux. On s'y attaque bien trop timidement », considère-t-il, alors que la loi Pacte, qui sera présentée en septembre, prévoit la suspension des nouvelles obligations fiscales en cas de franchissement de seuils d'effectifs pendant cinq ans, après que les ordonnances se sont attaquées à la marge aux seuils sociaux. Selon la Fondation Ifrap, un think tank proche de la droite, la réforme portée par Bruno Le Maire ne va pas non plus assez loin.

Dépenses publiques : tout reste à faire

Mais c'est sans doute sur les comptes publics que la politique économique suscite le plus d'interrogations. Pour financer ses promesses de baisse d'impôts, notamment de l'impôt sur les sociétés, le président a promis de quasi stabiliser le niveau des dépenses publiques à partir de 2020. Un objectif « suffisamment ambitieux », estime le FMI, qui juge qu'il s'agit là d'une « réduction considérable, même si elle n'est pas sans précédent à l'échelle internationale ». Reste à rendre une telle ambition crédible. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le gouvernement n'a pas donné d'indices sur la façon d'y parvenir. Le rapport du comité d'experts qui était chargé de la réforme de la puissance publique, CAP 22, a été soigneusement enterré avant sa révélation dans la presse, de peur de susciter un tollé sur les remèdes préconisés. Emmanuel Macron s'est aussi privé d'un puissant levier en promettant de ne pas augmenter l'âge légal de départ alors que les retraites financées par répartition pèsent 14 % du PIB, un poids considérable. Quant aux dépenses d'assurance-maladie, il accepte de les laisser progresser de 2,3 % par an. « La réalisation de la trajectoire budgétaire appelle des efforts particulièrement significatifs sur le reste des dépenses », prévient donc la Cour des comptes dans son dernier rapport sur les finances publiques.
Pour Patrick Artus, c'est l'évolution du taux d'emploi, c'est-à-dire la proportion de personnes au travail par rapport à celles en âge de travailler, qui sera le baromètre ultime pour juger de la réussite ou de l'échec du quinquennat d'Emmanuel Macron. La France se distingue en effet par un niveau notoirement faible de 65 %, contre « 75 à 80 % dans les autres pays qui vont bien ». Augmenter le nombre de personnes au travail a l'avantage de faire rentrer des cotisations sociales, donc de soutenir le financement du modèle social. Pour l'économiste, la politique économique de Macron met, de ce point de vue, l'accent sur les bons enjeux. « Est-ce que ses réponses seront suffisantes ? Bien malin qui peut le dire pour l'instant. » Si la croissance mondiale venait à ralentir, par exemple à cause des velléités de guerre commerciale de Donald Trump, la stratégie de réformes conçues par le chef de l'Etat pourrait se révéler inefficace ! 
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Il y a tant à faire pour éponger le passé des précédents gouvernements depuis plus de trente ans ?!

Alors ne rêvons pas, car pour les réformes en place (et il y en a peu au regard de ce qu’il faudrait faire) après un an de pouvoir de ce gouvernement on ne peut en voir les effets !

Ceci étant dans notre pays on aime tant les palabres sans fin que l’on ne peut avancer car comme l’avait dit E.MACRON réformer la France est mission presque impossible !

Et surtout en plus quand il y a des grains de sables pour gripper la machine à réforme, voir la stopper !

Ou le scandale de l’aéroport de NDDL !

Exemple avec la SNCF et ses grèves à répétitions depuis des années amplifiés par ses nouveaux mouvements sociaux du fait de la reforme de la Sté ferroviaire !

Et il y en a plein d’autres de freins à ces réformes jusqu’à cette lamentable affaire BENALLA qui mobilise nos institutions jusqu’à interrompre la réforme constitutionnelle !

Mais arrêtons là, la déclinaison des événements divers, il y en trop la lis te n’est aos exhaustive !

Car c’est nous français qui sommes responsable, incurables, peuple indiscipliné, râleur, versatile, devenu ingérable qui élisons nos dirigeants et leurs gouvernements en pure perte, car avec ce nouveau président et malgré une nouvelle classe politique aucun vrai changement n’a lieu !

Et bien sûr les inégalités grandissent avec cette gabegie, c’est logique on veut soi-disant du changement à condition que cela ne change pas nos vieilles habitudes du chacun pour soi !

Jdeclef 29/07/2018 10h23 LP