mardi 17 juillet 2018

Le brexit risque de devenir le serpent de mer de l’Angleterre comme le monstre du loc Ness écossais !


Après deux ans de querelles gouvernementales et autres dissensions parlementaires sur le Brexit, l'idée que seul un nouveau référendum pourra trancher sur l'avenir du pays fait son chemin au Royaume-Uni. L'ancienne ministre de l'Éducation Justine Greening est devenue lundi l'un des plus influents soutiens à l'organisation d'un tel scrutin, connu sous le nom de « People's Vote » (« Le vote populaire »), et qui, petit à petit, rallie de plus en plus de partisans. « La seule façon de sortir de l'impasse, c'est de retirer la décision finale sur le Brexit des mains des politiciens (...) et de la rendre au peuple », a déclaré la députée conservatrice dans le Times.
Sa prise de position intervient après la publication par le gouvernement conservateur du « plan de Chequers », une proposition visant à conserver des liens commerciaux étroits avec le continent après le Brexit, prévu le 29 mars 2019. Ce projet a provoqué des démissions au sein du gouvernement et des menaces de rébellion parmi les députés eurosceptiques, faisant craindre à certains diplomates européens que Londres ne soit finalement jamais en mesure de conclure d'accord sur le divorce.
Lire aussi Brexit : la proposition May est-elle acceptable par l'Union ?

« Nous sommes coincés »

Fervent défenseur de l'Union européenne, l'ancien Premier ministre travailliste Tony Blair a donné de la voix ce week-end pour réclamer lui aussi un nouveau vote, affirmant que l'exécutif n'aurait jamais le soutien nécessaire pour mettre en œuvre son « plan de Chequers ». « Nous sommes coincés. Dans n'importe quel monde rationnel (...) ce serait au peuple de prendre la décision », a-t-il souligné. L'idée d'un nouveau référendum, après celui du 23 juin 2016 qui avait décidé à 52 % de la sortie de l'UE, est également soutenue par l'ancien Premier ministre conservateur John Major, par l'ancien vice-Premier ministre Nick Clegg, un centriste, ou encore par l'ancien ministre des Affaires étrangères travailliste David Miliband.
Au-delà des prises de position, le mouvement en faveur d'un deuxième référendum s'organise : fin juin à Londres, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté pour demander un vote sur les conditions finales du retrait du Royaume-Uni de l'UE. En avril, neuf organisations pro-UE ont lancé une campagne commune pour promouvoir une nouvelle consultation qui, concrètement, proposerait soit d'accepter les orientations de Theresa May, soit de rester dans l'UE. Tony Blair et Justine Greening militent pour la présence d'une troisième option sur le bulletin : la possibilité de sortir de l'UE sans accord avec Bruxelles, une voie également défendue par certains brexiters purs et durs. L'opposition travailliste, pas épargnée par les divisions sur le Brexit, a, elle, refusé jusqu'ici d'exclure un nouveau référendum, à l'inverse de Theresa May. « En aucune circonstance », a encore insisté lundi le porte-parole de la Première ministre.

Changement dans l'opinion publique

Un changement est en revanche perceptible dans l'opinion publique : selon l'institut YouGov, le pourcentage de personnes estimant que le Brexit n'était pas la bonne décision est maintenant plus élevé que celui des personnes qui pensent le contraire. Certains opposants à un nouveau référendum commencent aussi à penser qu'il pourrait s'agir de la solution idoine pour sortir de l'état de crise quasi quotidienne dans lequel se trouve l'exécutif britannique. William Hague, figure influente des conservateurs, a mis en garde les eurosceptiques la semaine dernière en déclarant que cette solution deviendrait inévitable en cas de rébellion contre la Première ministre. « On en arrive au point où ils sont en train de mettre en danger tout ce qu'ils ont essayé d'obtenir », a-t-il dit sur la BBC, citant différents scénarios possibles pour la suite : « pas de Brexit, Brexit repoussé, indéfiniment, changement de gouvernement, deuxième référendum... »
L'un des plus ardents défenseurs du Brexit, Nigel Farage, ancien leader du parti europhobe Ukip, a lui-même évoqué un nouveau vote. Misant sur une confirmation du Brexit, il a estimé que cela permettrait de réduire au silence les « jérémiades » des uns et des autres. Avant de faire machine arrière.
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De toute façon l’Angleterre depuis son entrée dans l’Union Européenne voulait « le beurre et l’argent du beurre » avec ses multiples dérogations que l’on lui avait accordé et la conservation de sa monnaie nationale et son refus de l’accord SCHENGEN entre autres choses !

Maintenant, ils s’aperçoivent qu’ils ont commis peut-être une erreur par leur décision de sortir de l’UE et risque plus à perdre qu’à y gagner ?!

Alors maintenant ils veulent revenir sur ce brexit et surtout sur le résultat de leur référendum populaire démocratique ?!

Alors pourquoi en avoir fait un chez eux, si ce n’est pas pour le respecter (ce qui montre que les référendums ne sont pas fiables si c’est pour en changer après le résultat la France en son temps en avait fait l’expérience avec celui sur l’Europe !)

Cela montre en fait que ce pays est « un empêcheur de tourner en rond au gré du sens du vent » du moment dont la parole ne vaut pas grand-chose et surtout un pays nationaliste, un peu comme les USA qui ne roulent que pour eux !

Jdeclef 17/07/2018 09h55

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