vendredi 30 juin 2023

Ce résumé de sa réunion gouvernementale du président qui se trouve acculé à des faits filmés qui ne peuvent être occultés ne sera pas à la hauteur de ce qu’attendent ses Français qui déversent leurs colères violentes car la bienpensante de nos dirigeants de donneurs leçons hypocrite qui les dédaignent et ne les écoutent pas mais le monde entier a changé et la France aussi en fait partie pas forcement en bien ?!

 

Émeutes après la mort de Nahel : les bus et les tramways s’arrêteront à 21 heures ?!

La mesure, qui concerne l’Île-de-France, a été reconduite pour la seconde soirée consécutive. Elle est valable « tous les soirs jusqu’à nouvel ordre ».

LA REUNION AVEC LE PRESIDENT EST UN PETARD MOUILLE EN PAROLE HABITUELLE IL FAUDRA ATTENDRE LE CONCRET DES MESURES MISES EN PLACE ?![jd1] 

L'essentiel

  • Des dégradations de bâtiments publics, des pillages et des échauffourées sporadiques ont secoué dans la nuit de jeudi à vendredi de nombreuses villes de région parisienne et de province pour la troisième nuit d'affilée.
  • Emmanuel Macron préside une nouvelle cellule interministérielle de crise, la deuxième en 48 heures. Dans la matinée, Élisabeth Borne a réuni plusieurs ministres à Matignon.
  • Un ambulancier qui avait invectivé un policier, et dont la scène avait été filmée, a été condamné jeudi 29 juin pour outrage. Il a été dispensé de peine.
  • Au moins 667 personnes ont été interpellées à la suite de ces violences, selon un bilan communiqué par le ministre de l'Intérieur. Selon Beauvau, 249 policiers et gendarmes ont été blessés.
  • Le policier, auteur présumé du tir, a été mis en examen jeudi et placé en détention provisoire pour « homicide volontaire ». À ce stade, la justice estime que les conditions autorisant le fonctionnaire à utiliser son arme n'étaient « pas réunies ».
  • Sur la question de l'état d'urgence, la Première ministre, Élisabeth Borne, estime que « toutes les hypothèses » sont envisagées.

13 h 01 - 875 interpellations dans la nuit du 29 au 30 juin

      Le bilan définitif du ministère de l'Intérieur fait part de 875 interpellations dans la nuit de jeudi à vendredi. La veille, 180 personnes avaient été arrêtées.       

13 h 00 - Début d'une nouvelle réunion de la cellule interministérielle de crise

      Pour la deuxième fois en moins de deux jours, Emmanuel Macron préside une cellule interministérielle de crise au ministère de l'Intérieur, à quelques dizaines de mètres de l'Élysée.      

12 h 55 - Mélenchon tacle « les élucubrations contre LFI »

      Jean-Luc Mélenchon a dénoncé vendredi « les élucubrations contre LFI », accusée depuis deux jours de ne pas appeler les jeunes de banlieue au calme après la mort de Nahel, et estimé que « l'escalade sécuritaire mène au désastre ». « Les élucubrations contre LFI ne masqueront pas la responsabilité de ceux qui ont créé cette situation », a écrit l'ancien candidat à la présidentielle sur Twitter. 

« L'escalade sécuritaire mène au désastre », a-t-il critiqué. Il faisait référence à l'augmentation du déploiement des forces de l'ordre dans la nuit de jeudi à vendredi, et aux déclarations de l'exécutif qui s'est dit prêt à adapter le dispositif de maintien de l'ordre « sans tabou », après une troisième nuit d'émeutes urbaines en France. Et le chef Insoumis de clamer : « Entendez la demande populaire. Respectez-là. Plan d'urgence justice partout. »


      

12 h 51 - Des émeutes jusqu'à quand ?

      
En raison de la « météo » et de la « période estivale » qui approche, les services de renseignements alertent sur une « multiplication des violences urbaines ».

À lire aussi -  Mort de Nahel : les renseignements redoutent « une persistance » des violences
      

12 h 38 - Près de 500 bâtiments ciblés, 2 000 véhicules incendiés

      
Selon un bilan évoqué par le ministre de l'Intérieur lors d'un conseil interministériel, « il y a eu 3 880 incendies sur la voie publique ». La veille, il y en avait 2 391, précise Gérald Darmanin. « Beaucoup de bâtiments ont été atteints, 492, la nuit dernière, dont 77 attaques ciblées de commissariats et brigades de gendarmerie », insiste le ministre. Par ailleurs, près de 2 000 véhicules ont été brûlés la nuit dernière, contre 800 mercredi soir.


      

11 h 48 - Berlin « inquiet »

      Le gouvernement allemand observe « avec une certaine inquiétude ce qui se passe en France », a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, à propos des émeutes déclenchées par la mort d'un adolescent tué par un policier. Interrogé lors d'un point presse régulier à Berlin, Steffen Hebestreit a par ailleurs indiqué qu'il n'avait pour l'instant pas d'indication d'une annulation de la visite d'État d'Emmanuel Macron en Allemagne prévue entre dimanche soir et mardi.

La Norvège, de son côté, a appelé vendredi ses ressortissants actuellement en France à éviter les rassemblements de foule en raison des violences qui secouent le pays depuis trois jours après la mort d'un adolescent tué par la police. « Il y a eu ces derniers jours des émeutes dans plusieurs endroits en France, y compris à Paris », écrit le ministère norvégien des Affaires étrangères dans un SMS envoyé aux voyageurs norvégiens qui se sont enregistrés sur une application des autorités.      

11 h 41 - « Sans tabou »

      Emmanuel Macron est prêt à adapter le dispositif de maintien de l'ordre « sans tabou », indique une source élyséenne à l'Agence France-Presse. Le chef de l'État, qui rentre à Paris avant la fin du sommet européen de Bruxelles et va présider une nouvelle cellule interministérielle de crise à 13 heures, attend que la Première ministre et le ministre de l'Intérieur « lui fassent des propositions pour faire encore évoluer et adapter » le dispositif de maintien de l'ordre, « sans tabou », a précisé une source à l'Élysée.      

11 h 33 - La mère de Nahel s'exprime

      
Jeudi 29 juin, dans la soirée, la mère de Nahel s'est exprimée. Elle appelle la justice à prononcer une peine « ferme » contre le policier poursuivi. « Il y avait d'autres manières [de l'arrêter]. Il n'avait pas à tuer mon fils. Une balle, une balle… Si près de son torse. Non, non, je ne peux pas imaginer ça. Je ne peux pas », estime-t-elle.

À lire aussi -  Mort de Nahel : « Je n'en veux pas à la police, j'en veux à une personne », assure sa mère
      

11 h 21 - L'ONU enjoint à la France de s'attaquer au problème du racisme dans la police

      La France doit se pencher sur « les sérieux problèmes de racisme » chez les forces de l'ordre, estime l'ONU. « C'est le moment pour le pays de s'attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme lors du point de presse régulier de l'ONU à Genève.      

11 h 20 - Bientôt l'état d'urgence ? « Toutes les hypothèses » sont envisagées, selon Borne

      « Toutes les hypothèses » sont envisagées pour rétablir « l'ordre républicain », déclare la Première ministre, Élisabeth Borne. Interrogée lors d'un point presse sur l'éventualité d'un recours à l'état d'urgence, la Première ministre a répondu: « Nous examinerons toutes les hypothèses autour du président de la République à 13 heures lors de la réunion qu'il va organiser. Donc je ne vais pas vous répondre maintenant. Mais nous examinons toutes les hypothèses avec une priorité, le retour de l'ordre républicain sur tout le territoire. »      

11 h 18 - Le président rentre à Paris

      Emmanuel Macron quitte le sommet européen de Bruxelles et annule sa conférence de presse finale. Le président français doit être de retour à Paris à 13 heures pour une réunion de la cellule interministérielle de crise après trois nuits consécutives de violences urbaines. Traditionnellement, le chancelier allemand représente le chef de l'État français en son absence pour la suite du Conseil européen.      

11 h 04 - Le PDG de Carrefour dans un magasin pillé

      Jeudi soir, le magasin Carrefour de Stains (Seine-Saint-Denis) a été pris pour cible. « L'émotion est vive dans tous les magasins Carrefour frappés par les violences urbaines. Si les dégâts matériels sont très importants, nous ne déplorons fort heureusement aucun blessé », tweete le patron du groupe Alexandre Bompard. « Je suis ce matin aux côtés des équipes de Stains qui sont sur le pont pour gérer l'urgence, avec courage et le soutien du groupe », ajoute-t-il.

 

Notre président donneur de leçons bienpensant hypocrite à part fustiger la populace et dénoncer ce drame en versant des larmes de crocodile habituelle envers la Mère de cet adolescent tué par un policier qui a déraillé ce qui n’est hélas qu’un prétexte pour ces trublions hyper violents pour déclencher des violences et actes de vandalismes divers ou faire leurs lois partout en France pas seulement dans des zones dites de non droit qui sont de plus en plus nombreuses que l’état dit régalien ne maitrise plus et qu’il n’aime pas dont il se fiche car n’intéressant pas notre Chef d’Etat bienpensant bon chic bon genre dérapant aussi quelque fois en langage de dédaigneux voir insultant envers ces Français lambda pas de son monde de petit bourgeois parvenu ce prenant pour un monarque sans couronne !?

Il est revenu enfin en France « car le torchon brule partout dans notre pays » pour encore bavarder car incapable d’idées constructives pour décider ou agir sur ce problème insurrectionnel  et d’autres sociétaux entamés depuis 2018 et loin d’être réglés voir entamés lors de réunions stériles avec ses gouvernements voire interministériels bidons concernés car lui est incapable d’agir et décider fermement pour autant il a trop de pouvoirs que les Français lui ont donné dans cette V eme république en déshérence !?

Sans compter par exemple la loi pour l’immigration repoussée par ce gouvernement de pleutres et le racisme en augmentation importante voir la sécurité quotidienne qui n’est plus assurée car mal protégée ni gouvernée par nos élus gouvernementaux !?

Jdeclef 30/06/2023 14h10CLP

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Ben voyons notre président ne sait que se déplacer à Bruxelles ou ailleurs plutôt que d’être présent alors que le pays brule sous les manifestions violentes d’une certaine population de Français en colère !?

 

Violences urbaines : Macron convoque une nouvelle réunion de crise

Jeudi, le chef de l’État avait déjà présidé une cellule de crise. En déplacement à Bruxelles, il doit tenir une conférence de presse dans la journée.

QUAND ON A ELU ET REELU UN PRESIDENT INCOMPETENT QUI NE SAIT QUE BARVARDER PLUTOT QUE D’AGIR CES FRANÇAIS LAMBDA QUI N’ONT PLUS RIEN A PERDRE SE REVOLTE AVEC VIOLENCES INCONTROLABLES ?!

NOTRE PAYS N’EST PAS LOIN DE TOUCHER LE FOND EN SE TRANSFORMANT INDIRECTEMENT EN ETAT POLICIER CAR LE MINISTRE DE L’INTERIEUR A MOBILISE 40000 DE CES FONCTIONNAIRES (ET IL LUI EN A PAS MAL EN RESERVE SUR LA TOTALITE DES 240000 QUI LUI RESTE ?!)

TROP DE POUVOIR DONNE A UN SEUL HOMME QUI NE FAIT RIEN EN PLUS PEUT DEBOUCHER VERS UNE DEMOCRATURE DE PAYS TOTALITAIRES !?

Emmanuel Macron va présider une nouvelle cellule interministérielle de crise à 13 heures à Paris, pour la deuxième fois en deux jours, après une troisième nuit de violences en France dans le sillage de la mort d'un adolescent tué par un policier, a annoncé l'Élysée. Le chef de l'État, qui se trouve à Bruxelles depuis jeudi pour un sommet européen, pourrait pour cela devoir écourter sa présence et rentrer avant la fin si les discussions avec ses homologues ne sont pas terminées. Il doit tenir une conférence de presse avant de quitter le Conseil de l'Union européenne.

Jeudi matin, le président avait déjà convoqué une première réunion de crise avec les ministres et directeurs d'administration concernés, dans le centre ad hoc situé au ministère de l'Intérieur, avant de partir pour Bruxelles. Il avait dénoncé des violences « injustifiables ». Dans la capitale belge, il n'avait pas pris la parole en public par la suite.

Dégradations de bâtiments publics, pillages et échauffourées sporadiques ont encore secoué dans la nuit de jeudi à vendredi de nombreuses villes de région parisienne et de province, après la mise en examen, jeudi, pour homicide volontaire du policier qui a tué Nahel mardi à Nanterre, et qui a été écroué. Plus de 420 personnes ont été interpellées au cours de cette troisième nuit de violences alors qu'un dispositif massif avait été déployé par les forces de l'ordre.

Ce président « fat » ignorant les Français pas de son monde qu’il dédaigne voire insulte quelque fois par ses réflexions incorrectes hors sol et totalement dépassées et sa 1ere ministre servile qu’il tient en laisse comme un « toutou » aussi inutile que lui-même devrait être présent en France pendant cette situation de crise due en partie à ce drame qui n’est que la goutte qui a fait déborder un vase déjà trop plein de rancœur qui s’accumule à son endroit !?

Ne change rien à son attitude préférant comme d’habitude aller pérorer dans des assemblées Européennes ou autres pour déballer sa bienpensante hypocrisie de donneurs de leçons que personne à l’international n’écoute plus ?!

Son rôle est dans ce genre de crises graves qui frise l’anarchie désordre et violence et insécurité dans le quotidien de la vie des Français d’être présent pour décider (ce qu’il ne sait pas faire) pour essayer d’éteindre les incendies dégradations violences de ses manifestations de colères urbaines de ces français lambda « gens de peu » comme ils les appellent qui couvaient déjà depuis 2018 qui l’ont élu par défaut et réélu par soi-disant une crainte des extrêmes droite ou gauche !?

Ce drame mot utilisé que notre bienpensant préfère utiliser plutôt qu’appeler « un chat un chat » par hypocrisie que de désigner le décès de ce jeune adolescent dû à un dérapage d’un policier trop rapide à se servir de son arme n’est qu’un prétexte de colère contre le pouvoir en place et ce président qui en a trop !?

Il ne s’agit plus de faire un remaniement gouvernemental de trop inutile mais que le président démissionne et reformer cette Veme république trop ancienne de 65 ans obsolète en la changeant sur le fond car ne correspondant plus au monde des pays libres et démocratiques (enfin ceux qui restent en place !?)

Car l’aire politique actuelle est plutôt vers les démocratures totalitaires ?!

Jdeclef 30/06/2023 11h20

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jeudi 29 juin 2023

Ça va mal pour le président qui mérite ce qu’il a déclenché indirectement bien pire que les incidents des gilets jaunes cela devient vraiment « Ses cents jours » et son WATERLOO morne plaine ?!

 


Emmanuel Macron pris dans le tourbillon des cent jours ?!

Le président sature son emploi du temps de contacts avec les Français et de promesses en cascade. Une fuite en avant ?!

QUAND ON JOUE AVEC DES ALUMETTES ET LE FEU ON SE BRULE SURTOUT QUAND ON CROIT TOUT SAVOIR COMME NOTRE PRESIDENT QUI CROYAIT CONNAITRE LES FRANÇAIS PEUPLE LE PLUS DIFFICILE A GOUVERNER QUI A INVENTE LA REVOLUTION DE 1789 ET MIS A BAS LA MONARCHIE ET L’ANCIEN REGIME QUI S’ACCROCHE DANS CETTE BOURGEOISIE DE BIEN PENSANTS DONNEURS DE LECONS HYPOCRITES !?

Emmanuel Macron ne trinque pas seulement au sacre des Toulousains. Au milieu des rugbymen et des caméras, grisé par l'euphorie du moment, peut-être songe-t-il à sa propre victoire, fût-elle à la Pyrrhus. Voilà deux mois que le président a décrété une phase de « cent jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action », après l'interminable mélodrame des retraites. Qu'importe l'artifice du slogan, l'opération bat son plein. La preuve : le débat se focalise sur la bière qu'il a engloutie cul sec dans les vestiaires. « La "masculinité toxique" de Sandrine Rousseau, la bonne affaire ! On ne pouvait pas rêver mieux ! Vous voyez qu'on est bel et bien passé à autre chose… » se pâme un conseiller.

Il faut croire qu'une nouvelle fois la performance jupitérienne porte ses fruits. Ces cent jours furent pour Emmanuel Macron l'occasion, bon gré mal gré, de conduire enfin la campagne qu'il avait rechigné à mener, dans des circonstances bien plus favorables, il y a un an. Le contact avec les Français, c'est sa dopamine, revendique son premier cercle. On l'a vu descendre dans l'arène, à un moment où plus de 70 % du pays faisait part de son rejet, où on le disait claquemuré en son Château. On l'a vu embarqué tous azimuts dans une frénésie d'annonces à coups de milliards d'euros, dans une surenchère dépensière qui ne surprend plus personne.

Besoin de personne. Obsédé par sa cote de popularité, le président savoure : son activisme lui a permis d'enrayer sa chute dans les sondages. Son socle s'est même légèrement reconstitué (+ 2 points entre avril et mai, selon notre baromètre Ipsos). Comme après la crise des Gilets jaunes, le chef de l'État ne peut que constater qu'il s'est extrait tout seul de la nasse, usant de l'ultrapersonnalisation induite par la Ve République. Sa meilleure assurance-vie : lui-même. Le fantasme narcissique de la toute-puissance.

Dans les dîners en ville pourtant, ce sont les spéculations sur le remplaçant d'Élisabeth Borne ou de Pap Ndiaye qui font parler. On pérore sur la cote à la hausse de Gérald Darmanin après son opération à Mayotte, ou sur celle de Sébastien Lecornu, qui vient de faire voter, sans bruit, la loi de programmation militaire à l'Assemblée. Emmanuel Macron n'a cure de ces élucubrations politiciennes. Je n'ai rien changé à mon casting et j'ai redressé la barre, c'est donc que je n'ai besoin de personne ! pense-t-il en son for intérieur.

Florentin. Sa garde rapprochée le presse de nommer enfin un vrai politique à Matignon pour boxer face aux extrêmes, lui ne veut surtout pas que quiconque lui fasse de l'ombre. Son choix du cœur pour Matignon s'appelle donc Julien Denormandie : jamais élu, un brin techno, mais fidèle parmi les fidèles. Le président, florentin s'il en est, s'amuse depuis des semaines à dire blanc à Untel, noir à Unetelle, façon de brouiller les pistes et de tenir en haleine ses courtisans avides de pouvoir, tous suspendus à son arbitrage.

La réponse à qui vient l'interroger sur le remaniement se veut presque insolente : « Je mâchonne », éconduit-il systématiquement, tout à son affaire. « Ce qui compte, c'est lui et le pays, sans intermédiaire. Il voit bien que dès qu'il prend la main, il gagne. Il regarde les piranhas se bouffer entre eux. Il est redevenu le maître des horloges, tout le jeu politique se fait autour de lui. Il peut faire ce qu'il veut », se rengorge l'un de ses apôtres, favorable dans le même temps à un chamboule-tout au gouvernement « pour poursuivre dans le mouvement permanent ».

Tomber la veste. Étape à la prison des Baumettes, lors de son déplacement pour trois jours à Marseille, le 26 juin.

Un savant partage des rôles. À quel prix ? Emmanuel Macron s'est mué en homme-orchestre, à la manière d'un Nicolas Sarkozy en son temps. De la réforme du lycée professionnel à une nouvelle taxe sur le streaming, des milliards d'euros d'investissements dans l'intelligence artificielle, l'avion décarboné, la relocalisation de médicaments… à la baisse d'impôts pour les classes moyennes, jusqu'à la « bromance » avec Elon Musk et le paiement des amendes forfaitaires, les promesses présidentielles donnent le tournis. « Les gens ne sont pas dupes. Ils se disent : tous ces milliards, c'est de l'argent magique », soupire un élu du premier cercle macronien.

Le gouvernement a pris le relais sur le plan vélo, le permis de conduire à 17 ans, le plan antifraude, le plan logement, la réduction du délai d'obtention du passeport. La magie de la parole performative et un savant partage des rôles : les annonces macro-économiques et pro-business visant à renforcer l'attractivité de la France pour le président, les mesures consensuelles destinées à gommer les sujets irritants de la vie quotidienne pour les ministres, avec l'objectif conjoint d'installer une séquence offensive et positive afin de faire oublier le 49.3 sur les retraites.

Le gouvernement avait d'ailleurs ordre de ne point trop insister sur les assises des finances publiques et la recherche d'économies, de manière à ne pas troubler la « positive attitude » d'Emmanuel Macron. « Le chef de l'État a repris de l'oxygène en renouant avec les fondamentaux du macronisme, le retour des entreprises, le rayonnement international, la remise en marche d'une société bloquée, l'égalité des chances », fait-on savoir à l'Élysée. Le retour des usines sur notre sol et l'accent mis sur les services publics sont pensés comme des briques d'une stratégie de riposte vis-à-vis du Rassemblement national. Bruno Le Maire est d'ailleurs convaincu que la perception de l'électorat ouvrier bascule à mesure que l'exécutif s'emploie à favoriser l'implantation de gigafactories.

Sans filet. Comme toujours, Emmanuel Macron en fait trop. Les Français se sont habitués aux outrances et au dynamisme de ce jeune président, adepte d'une communication excessive, d'une mise en scène permanente. « Aucun autre président avant lui ne s'est mis en risque de la sorte, sans filet. On disait qu'il ne pouvait plus bouger, il a impulsé tous ses grands chantiers. Il a jeté les bases de son second quinquennat », vante un collaborateur. Un nouvel agenda politique enclenché sans virage sur le fond, et des casseroles dans le même temps remisées au placard.

Cette myriade d'annonces permet de faire exister en creux le récit d'un pays quasiment au plein-emploi, d'une croissance qui se maintient malgré l'inflation et l'envolée des taux. « La réforme des retraites est plutôt derrière nous. Les Français se rendent compte que notre stratégie économique porte ses fruits », veut croire le ministre Franck Riester. Un narratif qui rappellerait presque la formule « ça va mieux » de François Hollande en 2016, avec la suite que l'on connaît. Il n'y a pas que l'épilogue tragique des Cents-Jours napoléoniens, il y a aussi les cent jours de Roosevelt et de son New Deal, à l'américaine, se rassurent les premiers des marcheurs.

« Un nouveau quoi qu'il en coûte »

Pour Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, interrogé par Le Parisien le 14 mai, les cent jours se traduiraient par « des dépenses prévisionnelles supplémentaires de 30 milliards d'euros » par rapport à celles annoncées cinq mois plus tôt.

Textes en jachère. Une ère d'optimisme en trompe-l'œil, puisque cette campagne de reconquête menée par Emmanuel Macron n'a pas permis de dissiper l'effet de fin de règne et de léthargie qui pèse sur le pouvoir depuis ce début de second mandat. « Entre 2017 et 2022, le président avait trouvé les thèmes, les mots. Désormais, il est dans l'improvisation, l'indéfinition permanente, regrette un acteur de premier plan. À la rentrée, sa formule sur la "fin de l'abondance" laissait entrevoir une ligne qu'il aurait pu décliner et qui donnait un sens à son Conseil national de la refondation. Or il se contente d'ajouter des rendez-vous à des rendez-vous, des thèmes à des thèmes pour tourner une page… qui n'existe pas. L'agenda présidentiel ne peut se limiter à des visites ou des inaugurations de maisons France services. »

Au Parlement, les textes sensibles ont été mis en jachère, en attendant des jours plus favorables. La loi de programmation des finances publiques, la loi travail et celle sur l'immigration, trois textes vus comme des « emmerdements » par l'exécutif, ont été reportées à la rentrée. De l'aveu même des protagonistes, le Conseil national de la refondation et celui sur la planification écologique ne sont pas à la hauteur de l'ambition affichée. Le projet de loi sur la fin de vie s'avère délicat, et personne ne croit à une réforme constitutionnelle, en l'absence de majorité.

La petite musique du remaniement. « Avec ce tourbillon d'annonces, on a tout décaissé en deux mois. Je ne sais pas ce qu'on va pouvoir faire ensuite. On devra se poser la question du projet et des idées », anticipe-t-on dans un ministère de premier plan. « On ne peut pas se contenter de traiter des écosystèmes. Le programme présidentiel était déjà délibérément faible, la majorité des objets vont être engagés. Mais où est l'ambition transformatrice ? Le pouvoir reste fragilisé, il y a un problème d'action. Emmanuel Macron semble vouloir dire que, quand il partira, il aura rangé sa chambre, mais ce n'est pas suffisant », déplore un compagnon de route.

La majorité reste fébrile, traumatisée par le procès en déni de démocratie. Les députés légifèrent sur le numérique ou les drapeaux européens sur le fronton des mairies, « des petits textes qui ne veulent pas dire grand-chose », selon une figure du Palais-Bourbon. La frénésie et l'omniprésence présidentielles contrastent avec l'atonie des ministères et des administrations centrales, qui tournent souvent au ralenti, démobilisés par la petite musique usante de l'imminence d'un remaniement qui ne vient pas. La perspective du budget à l'automne donne des sueurs froides à l'exécutif. En plus de mesures d'économies douloureuses, notamment dans les dépenses de santé, la chorégraphie des 49.3 à répétition peut virer au cauchemar, avec une motion de censure qui finit par être adoptée, renversant le gouvernement.

Bon soldat. Au côté de la Première ministre, Élisabeth Borne, au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), célébrant l’appel du général de Gaulle, le 18 juin.

Année sportive et mémorielle. Raison pour laquelle l'idée d'une coalition avec la droite a pu séduire de plus en plus de macronistes, y compris ceux venus de la gauche. En obtenant les voix ou bien l'abstention d'une partie des députés Les Républicains sur certains textes, le gouvernement avancerait plus sereinement, le quinquennat gagnerait en lisibilité, pensent-ils. Reste que l'idée de composer n'est pas spontanément du goût d'Emmanuel Macron, malgré les encouragements appuyés de Nicolas Sarkozy. Et plus il est question d'un hypothétique accord, plus la droite bombe le torse et proclame son indépendance… Le scénario étant enterré à court terme, le camp du président tente de s'accommoder d'une instabilité et d'une tension permanentes à l'Assemblée. Les cent jours confirment donc aussi l'impossibilité pour Emmanuel Macron d'élargir sa majorité.

Le chef de l'État n'a pas renoncé à l'idée de dissoudre. Si les conditions ne sont pas réunies aujourd'hui, le locataire de l'Élysée se prend à rêver de retrouver une majorité absolue dans la seconde partie de son mandat. Il se convainc que les grands événements l'y aideront. Coupe du monde de rugby, Jeux olympiques, commémorations des 80 ans du débarquement, sommet de la francophonie… « Ce sera une année sportive et mémorielle, on aura aussi les effets concrets des réformes engagées. Le président pourra montrer que les choses changent et mettra beaucoup d'énergie dans les JO, où les épreuves se dérouleront jusqu'à Tahiti. On en parlera a posteriori comme des grandes Expositions universelles de la fin du XIXe siècle », s'enflamme-t-on dans son entourage.

Cassandres. Le retour des « jours heureux », en quelque sorte, avec dans son viseur les élections européennes. Certain de pouvoir se présenter uni à ce scrutin primordial pour le chef de l'État, le camp présidentiel prédit une victoire possible dans un paysage politique éparpillé. Un « reset » du quinquennat serait alors permis, fantasment les stratèges du président, ouvrant la voie à une dissolution ou à un référendum. Au pic de la crise des retraites, en petit comité, le ministre Christophe Béchu a ainsi jugé opportun d'envisager plusieurs référendums le même jour, sur des questions centrales telles que l'écologie, l'immigration, la consommation de cannabis, etc. « On passe du grand débat avec les maires au grand débat avec les Français ! On prend de court les extrêmes, et on reprend la main avec une nouvelle feuille de route validée par le pays, on refait nation. Et, en plus, le président laisse une trace dans l'histoire d'un quinquennat pas comme les autres », avait-il plaidé. Un argument tout à fait à même de faire basculer la balance. À rebours des cassandres qui le vouent à un destin funeste et à défaut de se présenter à un troisième mandat, Emmanuel Macron se voit déjà en faiseur de roi en 2027.

 

Le président est « comme un chien qui coure après sa queue » qu’il excuse cette grivoiserie bien innocente de Français qui ont pris le temps de réfléchir car ayant déjà procrastiné depuis le début de  son 1er quinquennat 2017/2022 principal de ses défauts pathologiques peut être maladifs!?)

D’ailleurs cet incident grave de ce policier qui a dérapé gravement montre que son gouvernement dit régalien n’est plus à la hauteur mais qu’il ne maitrise pas car ne l’intéressant pas car concernant le peuple des gens de peu ou d’en bas qu’il dédaigne car il n’est pas issu de leur monde quotidien et qui le conforte dans ses bavardages creux de donneur de leçons hypocrites de bienpensant une tare nouvelle de nos gouvernements et ses quinquennats qui se son amplifiés depuis l’après sarkozysme !?

Mais hélas ces mêmes FRANÇAIS pas majoritaires de par un système électoral usé comme cette Veme république obsolète car trop ancienne de 65 ans ne correspond plus au monde qui a changé et donc notre chef d’état titre galvaudé se voit bien conserver sa 1ere ministre servile ce qui lui permet de ne pas changer de gouvernement par un remaniement inutile en reprenant les mêmes !?

Tout cela parce que réélu par défaut par des citoyens perdus et naïfs et des jeux de chaises musicales sport de nos présidents passés qui comme lui ne protègent pas la France ni ses citoyens en matière de politique intérieure et internationale mais n’oublient pas de se protéger eux-mêmes car n’ayant aucun amour propre !?

D’ailleurs G. DARMANIN mobilise 40000 policiers une véritable armée du jamais vu même lors des manifestations de 1968 !?

Vive l’état policier qui se révèle ?!

Jdeclef 29/06/2023 12h42

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Avec le gouvernement que l’on a et nos dirigeants qui ne savent pas gouverner le pays ont a beaucoup de soucis à avoir dans l’avenir proche !?

 

Mort de Nahel à Nanterre : la violence monte d’un cran, 150 interpellations en France

Pour la deuxième soirée consécutive, des manifestations ont tourné aux affrontements. Au moins 150 policiers ont été blessés durant la nuit.

LA France GLISSE VERS UNE ANARCHIE PLUS QU’INQIETANTE CAR NOS DIRIGEANTS PERDENT LA MAIN ET NE PROTEGE PAS ASSEZ NOTRE PAYS ET LEURS VIES QUOTIDIENNES !?

Les émeutes ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi dans de nombreuses communes de banlieue parisienne, les violences urbaines se propageant dans d'autres villes de France comme Toulouse et Lyon, après la mort à Nanterre de Nahel, jeune de 17 ans tué par un policier après un refus d'obtempérer mardi. Plutôt calme en début de soirée, la situation s'est ensuite particulièrement tendue dans le chef-lieu des Hauts-de-Seine, déjà théâtre d'affrontements entre habitants et forces de l'ordre la nuit dernière.

Sur le seul ressort de la préfecture de police de Paris (la capitale et les trois départements de la petite couronne), 35 interpellations avaient été effectuées peu avant 2 heures jeudi, contre 31 dans toute la France la nuit précédente. Au niveau national, le ministre de l'Intérieur évoque 150 interpellations. « Une nuit de violences insupportables contre des symboles de la République : mairies, écoles et commissariats incendiés ou attaqués. 150 interpellations. Soutien aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers qui font face avec courage. Honte à ceux qui n'ont pas appelé au calme », a-t-il déclaré sur Twitter. En zone police [hors gendarmerie et préfecture de police de Paris, NDLR], près de 150 policiers ont été légèrement blessés et un plus sérieusement, a indiqué une source policière.

Mineur tué à Nanterre après un refus d'obtempérer : retour sur une nuit de tensions

·         Un incendie à Toulouse

Des manifestations ont parfois dégénéré, comme à Toulouse où un incendie est en cours à la Reynerie, dans le quartier du Mirail. Plusieurs véhicules ainsi que des poubelles ont été incendiés, relate La Dépêche du Midi. D'épaisses fumées noires se dégageaient du secteur, a pu constater un journaliste de l'AFP sur place, en raison notamment d'un fourgon en feu. Un hélicoptère de la gendarmerie survolait également les lieux. Dans ce quartier, l'ambiance est très tendue. Les manifestants ont également caillassé les forces de l'ordre, qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène. Les pompiers ont également été la cible de projectiles lors de leur intervention, rapporte France Bleu. Au moins deux personnes ont été interpellées. Le trafic sur le métro 1 a été interrompu.

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Des caillassages à Lille

À Lille, environ 300 manifestants se sont rassemblés devant la préfecture contre « les crimes de la police » et une action de « caillassage » était en cours vers 20 heures, selon une source policière, qui a déploré « un véhicule brûlé ».

La mairie de Mons-en-Barœul (Nord), près de Lille, a été en partie incendiée, a annoncé le maire de la ville, Rudy Elegeest, à l'AFP. Selon l'élu, « une cinquantaine d'individus cagoulés » ont tiré contre la mairie à coups de mortier d'artifice aux alentours de 23 h 30. Les tirs se sont « achevés difficilement vers 4 h 30 ».

« Ils sont rentrés [dans la mairie et ils ont mis le feu à plusieurs endroits », a-t-il poursuivi. « On a échappé au pire, parce qu'il y avait trois agents à l'intérieur » qui « se sont cachés pour échapper à la fois à cette violence terrible et aux flammes ». Les assaillants « se sont ensuite attaqués à une très grosse salle des fêtes, située en face de l'Hôtel de ville », puis « une autre salle encore à côté ». « Ils ont mis le feu à tout », a constaté le maire, qui juge « les dégâts matériels absolument considérables ». « Le rez-de-chaussée de la mairie est totalement ravagé », a-t-il dit, évoquant également des incendies de voitures dans sa ville.

·         À Nantes, les manifestants font cause commune

À Nantes, le rassemblement a débuté vers 18 heures, devant le commissariat. Très rapidement, des « Justice pour Nahel » se sont fait entendre. « Honte au policier, soutien à la famille », pouvait-on lire sur les pancartes de la centaine de manifestants. La manifestation s'est ensuite confondue avec celle contre la dissolution des Soulèvements de la Terre.

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Incendie dans un immeuble à Villeurbanne

Un incendie, probablement lié à des tirs de mortier d'artifice, s'est produit dans la nuit de mercredi à jeudi dans un immeuble de Villeurbanne, faisant quatre blessés légers, a-t-on appris auprès des pompiers. Les pompiers sont intervenus à 1 heure pour un feu de balcon au troisième étage d'un immeuble de sept du quartier Ferrandière-Maisons neuves, au sud de cette ville jouxtant Lyon (sud-est), qui s'est ensuite propagé jusqu'au sixième.

« Il est suspecté que l'incendie ait été provoqué par un tir de mortier d'artifice », ont indiqué les pompiers à l'Agence France-Presse, alors que, de source préfectorale, des tirs de ce type, notamment contre les forces de l'ordre, ont été relevés à Villeurbanne et dans d'autres communes de l'agglomération dans la nuit. « Certains appartements » ont été détruits par le feu et 10 foyers, soit 35 personnes, ont été relogés, toujours selon les pompiers. Quatre personnes ont également été hospitalisées, légèrement intoxiquées. Au total, 64 sapeurs-pompiers ont été mobilisés jusqu'à la fin de l'intervention « à 4 h 16 ».

Selon les éléments rapportés sur place aux pompiers, l'immeuble aurait été visé par des jeunes depuis la rue, après des « échanges » avec les résidents. Un tir aurait alors touché des substances inflammables sur le balcon, provoquant l'incendie.

·         Des incidents en région parisienne

Plus d'une dizaine de voitures et des poubelles ont été incendiées, et des barrières ont été placées sur la route, ont constaté des journalistes de l'AFP. Sur la façade d'un immeuble, les murs ont été tagués des mots « Justice pour Nahel » et « Police tue ». Des affrontements se sont poursuivis jusqu'en milieu de nuit dans la cité Pablo-Picasso, avec des jets de pavés auxquels les forces de l'ordre ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène.

Le poste de sécurité de l'entrée du domaine de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) a été attaqué au mortier d'artifice par des émeutiers, a appris l'AFP de source policière. « Ils n'ont pas pénétré dans l'enceinte de la prison. Les forces de l'ordre ont vite été appelées », a précisé cette source. Une vingtaine de communes de Seine-Saint-Denis ont recensé des incidents, selon une source policière, parfois dans des villes plutôt tranquilles comme Dugny. D'après cette source, il y avait à chaque fois sur place des groupes de moins d'une centaine de personnes très mobiles.

Dans l'Essonne, un groupe de personnes a détruit par le feu un bus vers 21 heures après avoir fait descendre les passagers à Viry-Châtillon, a-t-on appris de source policière. Des incidents ont été déplorés également dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine. À Clamart, une rame de tramway a été incendiée, selon une source policière.

Il faut savoir regarder nos problèmes sociétaux en face qui ne datent pas d’aujourd’hui remontant à avant 2005 et depuis cette époque cela ne s’est pas améliorée car touchant certaines catégories de populations souvent défavorisées qui se concentre en périphérie de PARIS en IDF région la plus peuplée avec ces 12 millions d’habitants mais aussi des grandes villes ou moyennes de provinces comme LYON TOULOUSE et bien sûr de MARSEILLE depuis toujours ou d’autres petites villes qui n’étaient pas touchées par ces problèmes qui tient la palme des délits trafics divers crimes et règlements de comptes divers !?

Depuis l’espoir du  mitterrandisme et le fiasco de ses 2 septennats ratés par une escroquerie intellectuelle ou se sont jetés une grande majorité de Français en + de 40 ans qui ne connaissaient que les droites classiques qui croyaient à une utopie en 1981 la France avec ce PS et gauche devenu NUPES grâce à un ex politicien mélenchoniste PS et LFI de partis dit de gauches ou écolos politiques illuminés en déconfiture est très mal gouverné à cause de Français lambda qui ne savent plus voter ni choisir leurs dirigeants !?

Et un dirigeant bienpensant donneurs de leçons bavard et hypocrite associé à un 1ere ministre servile qu’il a choisi et ayant été élu mais surtout réélu par des Français déboussolés niais dont il se moque montre par ce drame ce que donne notre police dite régalienne qui dérape dont l’agent de police devra être sanctionné après enquête mais faute qui ne sera pas oublié du peuple !?

Ce qui débouche sur un pays devenant insurrectionnel le peuple lambda n’ayant plus de limite ou peur des forces de l’ordre et cela ne s’améliorera pas par des discours creux lénifiants de notre petit monarque sans couronne (qui veut peut-être que le pays bascule en démocrature totalitaire comme dans d’autres grands pays connus car ayant déjà trop de pouvoir que les Français lui ont donné ?!)

Car notre pays va très mal en sécurité quotidienne et libertés qui diminue et la V eme république obsolète est moribonde cet épisode dramatique en est un de plus de trop !?

Jdeclef 29/06/2023 11h09

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mercredi 28 juin 2023

Tant que la délinquance et la voyoucratie de tous poils ne craindra pas notre autorité dite « régalienne » voire un état policier dur qui pourra nous mener à une démocrature comme dans d’autres grands pays connus et nous perdrons les libertés qui nous restent comme dans notre monde entier instable et malade de cet argent roi !?

 

Mineur tué à Nanterre : Darmanin mobilise 2 000 forces de l'ordre ce mercredi soir ?!

Le ministre de l’Intérieur a appelé « à la vérité et au calme » au lendemain de la mort de Naël, un jeune de 17 ans tué à Nanterre après un refus d’obtempérer.

Avec notre président actuel rien ne changera en matière de sécurité quotidienne car il n’est pas du même monde des Français lambda ce petit bourgeois parvenu qui ne sait pas gouverner se prenant pour un pseudo monarque absolu car élu et réélu par des citoyens naïfs avalant tout pratiquant « le chacun pour soi !? »

Gérald Darmanin s'est exprimé ce mercredi 28 juin au matin après la mort de Naël, ce jeune homme de 17 ans tué mardi soir à Nanterre après un refus d'obtempérer. Le ministre de l'Intérieur a appelé au « calme » et à « la vérité de l'enquête judiciaire ». Il a également commenté les images du contrôle routier de l'adolescent, celles où l'on voit le policier tirer, et les a qualifiées « d'extrêmement choquantes ». Un geste que rien ne peut justifier, « en aucun cas », a-t-il ajouté.

Après les tensions qui ont éclaté cette nuit à Nanterre et dans d'autres villes franciliennes, le locataire de la Place Beauvau a annoncé que 2 000 forces de l'ordre seront mobilisées ce mercredi soir. Dans la nuit de mardi à mercredi, 31 personnes ont été interpellées en France, 24 forces de l'ordre blessées légèrement et une quarantaine de voitures brûlées, a détaillé le ministre de l'Intérieur, lors d'un point presse à la préfecture de police. Quelque 350 policiers et gendarmes avaient été mobilisés par la préfecture de police la nuit dernière.

Mélenchon, Ciotti, Omar Sy, Mbappé… Les réactions après la mort de Naël, à Nanterre

« Nous prendrons les décisions administratives de suspension si jamais des charges étaient retenues » contre le policier auteur du tir, à l'issue de sa garde à vue, a poursuivi le ministre, qui a annulé ses déplacements pour la journée.

Élisabeth Borne exprime « une exigence absolue de vérité »

Emmanuel Macron « a fait part de son émotion après la mort de ce jeune de 17 ans, il a parlé évidemment de la famille, des amis, des Français », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, à l'issue du conseil des ministres. Le chef de l'État a aussi exprimé le « besoin d'avoir des réponses » et le « besoin que la justice fasse son travail ».

La Première ministre Élisabeth Borne s'est également exprimée après avoir contacté Patrick Jarry, le maire de Nanterre, où le drame a eu lieu. Elle a déclaré : « Je souhaite que notre exigence absolue de vérité permette à l'apaisement de l'emporter sur la colère. »

La mère de Naël a par ailleurs appelé à une marche blanche en hommage à son fils jeudi à 14 heures devant la préfecture des Hauts-de-Seine. « Rendez-vous jeudi à la préfecture à 14 heures, marche blanche, venez tous », dit-elle dans une vidéo postée mercredi sur TikTok, avant d'ajouter : « C'est une révolte pour mon fils. »

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Pauvre mère dévastée par la mort violente des son fils adolescent de 17ans récidiviste et délinquant connu des services de police qui a préféré essayer de fuir plutôt que d’obtempérer au contrôle de ses policiers qui ont semble-t-il gravement dérapés jusqu’à tirer sur lui presque à bout portant sans réfléchir à leurs actes démesurés !?

Cette pauvre femme veut organiser (« une marche blanche fumisterie habituelle inutile larmoyante » pour son fils) qui ne changera rien car issue d’une habitude bienpensante donneuse de leçons de nos autorités jusqu’au plus haut de l’état qui ne maitrise plus ces forces de l’ordre dont la voyoucratie et jeune délinquance n’a pas peur et veut faire ses lois comme dans des zones de non droits devenant trop nombreuses incontrôlables !?

Et ou une population lambda aussi draine de plus en plus en plus de jeunes délinquants car n’étant plus éduqués ou encadrés par leurs parents ou éducateurs dont c’est le rôle !?

Ce que l’on est en train de gagner c’est un état policier qui ne veut pas dire son nom sans retenues dont ces agents sont devenus des cibles de n’importe voyous ou criminels aguerris et qui n’hésitent plus en arrivant à tirer sans réfléchir pour se défendre !?

Ajouter à cela une justice lamentable avec un ministre garde des sceaux médiocre qui ne sanctionne pas assez sévèrement ces délits qui débouche sur des drames de plus en plus fréquents et dont les malfrats de tous poils ne craignent pas celle-ci !?

Naturellement notre président bienpensant donneurs de leçons n’a pu que verser des larmes de crocodile habituelles de bienpensant hypocrite car c’est le minimum qu’il puisse faire mais pour le reste il n’y a rien à attendre de nouveau de ce bavard ?!

Mais d’autres problèmes similaires se produiront ajoutés à ceux qui perdurent depuis les mauvaises gouvernances de nos dirigeants et politiciens de tous bords que nous réélisons comme des naïfs incurables !?

Jdeclef 28/06/2023 13h01

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mardi 27 juin 2023

Les habitants de Marseille font partie de cette population qui se resigne car ne croyant plus depuis longtemps aux promesses de nos dirigeants de tous bords qui viennent porter la bonne parole mais qui en fait ne font rien pour enfin éradiquer ce clientélisme mafieux et dangereux depuis des décennies sous tous les gouvernements de la Veme république et même avant alors certains si pauvres et subissent leurs malheurs ou détresses en profitant de ces trafics divers même s’ils sont dangereux car l’état républicain central les laisse tomber car trop loin d’eux ?!)

 

Marseille : face au « ras-le-bol », Macron assure qu’il « ne va rien lâcher » ?!

REPORTAGE. Au premier jour de sa visite de 72 heures, le chef de l’État a mis l’accent sur la sécurité et s’est lâché lors d’un débat dans les quartiers nord.

IL N’Y A PAS DE QUOI ETRE FIER DE NOTRE PAYS DES DROITS DE L’HOMME ET D’ASILE QUI VEUT DONNER DES LECONS DE BIEN PENSANT HYPOVRITES AU RESTE DU MONDE MAIS OUBLIANT DE BALAYER DEVANT SA PORTE ?!

Il avait hâte de « retrouver Marseille » . Plusieurs fois, Emmanuel Macron avait cru le moment venu pour refaire le coup de septembre 2021 : offrir trois jours à sa ville de cœur, prendre le temps de discuter avec les habitants d'une cité des quartiers nord, s'imprégner des colères locales pour se mettre en mode « bagarre ». Le long chapitre de la réforme des retraites l'avait contraint au silence ou presque.

Ce lundi soir, dans un gymnase de la Busserine, cité rénovée de 2 800 habitants où la violence et les trafiquants de drogue règnent toujours, il reprend ses accents d'il y a deux ans, quand il avait trempé dans le bain bouillonnant de la cité Bassens. Ainsi que ceux du grand débat national, où, après la crise des Gilets jaunes, il entrait dans une arène pour répondre aux inquiétudes.

Macron replonge à Marseille, son laboratoire favoriJuste avant, le chef de l'État avait pu s'adonner à un autre de ses exercices favoris. Comme un virage du Vélodrome, la petite rue derrière le gymnase de la Busserine s'était mise à trembler. Cris d'enfants et de femmes, « Allez l'OM » partout, un ou deux sifflets ici et là et Emmanuel Macron qui se jette. « J'ai vu souvent des bains de foule avec le président, c'est positif en général, mais Marseille, c'est vraiment particulier. Et il adore ça, il y va, même si on lui déconseille ! » sourit Gérald Darmanin, en léger retrait.

Bain de foule et gravité

À côté, Clément Beaune, son collègue ministre des Transports, s'amuse de « cette douce folie, c'est incroyable ici ». À ceux qui lui demandent de sauter la barrière, le président leur dit « venez ! », rendant dingues les services de protection rapprochée. Un « c'est Marseille, bébé » déjà décliné un peu plus tôt dans une autre cité, aux Campanules, où le président de la République avait rencontré six mères de famille ayant perdu un des leurs et s'étant battues, en janvier, pour chasser les dealers. C'est que derrière la joie désordonnée, les propos sont graves, douloureux.

Règlements de comptes à Marseille : les habitants entre ras-le-bol et résignationPour la première de ses trois journées consacrées à ce qu'il nomme désormais « Marseille en très grand », Emmanuel Macron a choisi de mettre le focus sur la sécurité. Autour de midi, à la prison des Baumettes, où il visitait le chantier de la version 3 740 places livrables en 2025, le chef de l'État avait rappelé ses premières annonces. Sur les effectifs de police en augmentation, la création d'une task force interministérielle luttant contre les trafics ou le paiement immédiat des contraventions pour les consommateurs de stups pris en flagrant délit.

On s’est désabonnés de Netflix, parce que les crimes sont là, sous nos fenêtres

Là, il est dans le dur et il aime ça, même si sa chevelure en pâtit peu sous la chaleur. En arrivant à la Busserine, après un point d'avancement des travaux, il avait tenu quelques apartés avec des jeunes cherchant qui un logement, qui des garanties pour un projet de crêperie ou un brevet à déposer.

« 10 offres d'emploi » sur le Vieux-Port : la petite phrase de Macron à MarseilleDans le gymnase municipal, celui devant lequel une équipe de reconnaissance n'avait pu accéder il y a huit jours, 400 personnes l'attendent de pied ferme. Beaucoup de représentants d'associations des quartiers nord, « Il n'y a pas de débat, on est tous d'accord, il y a de la souffrance, de la misère, de la violence », résume un intervenant. « On s'est désabonnés de Netflix, parce que les crimes sont là, sous nos fenêtres », dit une dame.

« On en a marre d'enterrer nos enfants, on est fatiguées », lance une autre. Dernier médecin de la cité, Joseph Bechara, nous confie, lui, « l'enfer lié aux dealers et aux gens en situation irrégulière qui n'ont ni Dieu ni maître. On tient parce qu'on est solidaires. Mais cela fait cinq ans que je suis prêt à donner ma clientèle et que je ne trouve personne. »

« Ce qui ressort de là, c'est un ras-le-bol »

Au milieu de la salle, Emmanuel Macron prend des notes. « Vous êtes venu, c'est bien, mais c'est tout beau, propre. Ce n'est pas comme ça d'habitude. Personne ne s'occupe de nous en réalité », tance une jeune femme sous les applaudissements. « Ce qui ressort de là, c'est un ras-le-bol », essaie de répondre le président, tandis que les récriminations s'enchaînent. Difficile de se faire entendre dans la confusion qui s'installe. Où plusieurs personnes entremêlent leurs colères. « On ne peut pas dire rien n'est fait », tente-t-il en demandant à « s'écouter calmement ».

Avec des mots simples, manches de chemise retroussées, il parvient tout de même à expliquer les mesures prises et les « moyens inédits mis sur Marseille. On ne va rien lâcher, rien. M'indigner, ce n'est pas mon job. Je suis là devant vous, vous n'avez jamais vu un président faire ça, être à Marseille avec vous deux fois trois jours. Mais il faut que la colère que je partage soit convertie en projets. Sinon, ça ne suffit pas », hausse-t-il le ton.

Des annonces pour les écoles

Au passage, alors que le gymnase résonne moins fort, le locataire de l'Élysée annonce un plan de « simplification de la vie associative » dans les quartiers. Propose de « mettre en place un fonds de participation des habitants pour les initiatives citoyennes », ainsi que d'accueillir les enfants « dès deux ans à l'école ». Il indique vouloir généraliser la prise en charge des collégiens de 8 heures à 18 heures par des remplacements internes, dans les quartiers d'éducation prioritaire.

Et comme il arrive à garder le micro sans être trop interpellé, apaisant la salle avec quelques termes techniques et un rythme d'enfer, il enchaîne sur l'habitat. « Nous nous sommes engagés ici comme dans aucune autre ville France », assure-t-il en « ayant une pensée pour les victimes de 2018 », rue d'Aubagne. La soirée s'éternise, rebondissant vers l'entrepreneuriat et les initiatives de jeunes créateurs de start-up. Mais les associations en colère veillent. Elles le retrouveront dès mardi à l'occasion d'une visite dans une école, puis dans un hôpital militaire et, mercredi, dans une copropriété dégradée. Une course d'obstacles sans filtre comme Emmanuel Macron les aime.