mardi 27 juin 2023

Les habitants de Marseille font partie de cette population qui se resigne car ne croyant plus depuis longtemps aux promesses de nos dirigeants de tous bords qui viennent porter la bonne parole mais qui en fait ne font rien pour enfin éradiquer ce clientélisme mafieux et dangereux depuis des décennies sous tous les gouvernements de la Veme république et même avant alors certains si pauvres et subissent leurs malheurs ou détresses en profitant de ces trafics divers même s’ils sont dangereux car l’état républicain central les laisse tomber car trop loin d’eux ?!)

 

Marseille : face au « ras-le-bol », Macron assure qu’il « ne va rien lâcher » ?!

REPORTAGE. Au premier jour de sa visite de 72 heures, le chef de l’État a mis l’accent sur la sécurité et s’est lâché lors d’un débat dans les quartiers nord.

IL N’Y A PAS DE QUOI ETRE FIER DE NOTRE PAYS DES DROITS DE L’HOMME ET D’ASILE QUI VEUT DONNER DES LECONS DE BIEN PENSANT HYPOVRITES AU RESTE DU MONDE MAIS OUBLIANT DE BALAYER DEVANT SA PORTE ?!

Il avait hâte de « retrouver Marseille » . Plusieurs fois, Emmanuel Macron avait cru le moment venu pour refaire le coup de septembre 2021 : offrir trois jours à sa ville de cœur, prendre le temps de discuter avec les habitants d'une cité des quartiers nord, s'imprégner des colères locales pour se mettre en mode « bagarre ». Le long chapitre de la réforme des retraites l'avait contraint au silence ou presque.

Ce lundi soir, dans un gymnase de la Busserine, cité rénovée de 2 800 habitants où la violence et les trafiquants de drogue règnent toujours, il reprend ses accents d'il y a deux ans, quand il avait trempé dans le bain bouillonnant de la cité Bassens. Ainsi que ceux du grand débat national, où, après la crise des Gilets jaunes, il entrait dans une arène pour répondre aux inquiétudes.

Macron replonge à Marseille, son laboratoire favoriJuste avant, le chef de l'État avait pu s'adonner à un autre de ses exercices favoris. Comme un virage du Vélodrome, la petite rue derrière le gymnase de la Busserine s'était mise à trembler. Cris d'enfants et de femmes, « Allez l'OM » partout, un ou deux sifflets ici et là et Emmanuel Macron qui se jette. « J'ai vu souvent des bains de foule avec le président, c'est positif en général, mais Marseille, c'est vraiment particulier. Et il adore ça, il y va, même si on lui déconseille ! » sourit Gérald Darmanin, en léger retrait.

Bain de foule et gravité

À côté, Clément Beaune, son collègue ministre des Transports, s'amuse de « cette douce folie, c'est incroyable ici ». À ceux qui lui demandent de sauter la barrière, le président leur dit « venez ! », rendant dingues les services de protection rapprochée. Un « c'est Marseille, bébé » déjà décliné un peu plus tôt dans une autre cité, aux Campanules, où le président de la République avait rencontré six mères de famille ayant perdu un des leurs et s'étant battues, en janvier, pour chasser les dealers. C'est que derrière la joie désordonnée, les propos sont graves, douloureux.

Règlements de comptes à Marseille : les habitants entre ras-le-bol et résignationPour la première de ses trois journées consacrées à ce qu'il nomme désormais « Marseille en très grand », Emmanuel Macron a choisi de mettre le focus sur la sécurité. Autour de midi, à la prison des Baumettes, où il visitait le chantier de la version 3 740 places livrables en 2025, le chef de l'État avait rappelé ses premières annonces. Sur les effectifs de police en augmentation, la création d'une task force interministérielle luttant contre les trafics ou le paiement immédiat des contraventions pour les consommateurs de stups pris en flagrant délit.

On s’est désabonnés de Netflix, parce que les crimes sont là, sous nos fenêtres

Là, il est dans le dur et il aime ça, même si sa chevelure en pâtit peu sous la chaleur. En arrivant à la Busserine, après un point d'avancement des travaux, il avait tenu quelques apartés avec des jeunes cherchant qui un logement, qui des garanties pour un projet de crêperie ou un brevet à déposer.

« 10 offres d'emploi » sur le Vieux-Port : la petite phrase de Macron à MarseilleDans le gymnase municipal, celui devant lequel une équipe de reconnaissance n'avait pu accéder il y a huit jours, 400 personnes l'attendent de pied ferme. Beaucoup de représentants d'associations des quartiers nord, « Il n'y a pas de débat, on est tous d'accord, il y a de la souffrance, de la misère, de la violence », résume un intervenant. « On s'est désabonnés de Netflix, parce que les crimes sont là, sous nos fenêtres », dit une dame.

« On en a marre d'enterrer nos enfants, on est fatiguées », lance une autre. Dernier médecin de la cité, Joseph Bechara, nous confie, lui, « l'enfer lié aux dealers et aux gens en situation irrégulière qui n'ont ni Dieu ni maître. On tient parce qu'on est solidaires. Mais cela fait cinq ans que je suis prêt à donner ma clientèle et que je ne trouve personne. »

« Ce qui ressort de là, c'est un ras-le-bol »

Au milieu de la salle, Emmanuel Macron prend des notes. « Vous êtes venu, c'est bien, mais c'est tout beau, propre. Ce n'est pas comme ça d'habitude. Personne ne s'occupe de nous en réalité », tance une jeune femme sous les applaudissements. « Ce qui ressort de là, c'est un ras-le-bol », essaie de répondre le président, tandis que les récriminations s'enchaînent. Difficile de se faire entendre dans la confusion qui s'installe. Où plusieurs personnes entremêlent leurs colères. « On ne peut pas dire rien n'est fait », tente-t-il en demandant à « s'écouter calmement ».

Avec des mots simples, manches de chemise retroussées, il parvient tout de même à expliquer les mesures prises et les « moyens inédits mis sur Marseille. On ne va rien lâcher, rien. M'indigner, ce n'est pas mon job. Je suis là devant vous, vous n'avez jamais vu un président faire ça, être à Marseille avec vous deux fois trois jours. Mais il faut que la colère que je partage soit convertie en projets. Sinon, ça ne suffit pas », hausse-t-il le ton.

Des annonces pour les écoles

Au passage, alors que le gymnase résonne moins fort, le locataire de l'Élysée annonce un plan de « simplification de la vie associative » dans les quartiers. Propose de « mettre en place un fonds de participation des habitants pour les initiatives citoyennes », ainsi que d'accueillir les enfants « dès deux ans à l'école ». Il indique vouloir généraliser la prise en charge des collégiens de 8 heures à 18 heures par des remplacements internes, dans les quartiers d'éducation prioritaire.

Et comme il arrive à garder le micro sans être trop interpellé, apaisant la salle avec quelques termes techniques et un rythme d'enfer, il enchaîne sur l'habitat. « Nous nous sommes engagés ici comme dans aucune autre ville France », assure-t-il en « ayant une pensée pour les victimes de 2018 », rue d'Aubagne. La soirée s'éternise, rebondissant vers l'entrepreneuriat et les initiatives de jeunes créateurs de start-up. Mais les associations en colère veillent. Elles le retrouveront dès mardi à l'occasion d'une visite dans une école, puis dans un hôpital militaire et, mercredi, dans une copropriété dégradée. Une course d'obstacles sans filtre comme Emmanuel Macron les aime.

1 commentaire:

  1. La on a atteint le summum de la censure débile des modérateurs DU POINT et de leur rédactions bornées car elle gêne les bien pensants donneurs de leçon hypocrites qui ne veulent pas regarder les vérités en face et qui en plus ne respectent pas la liberté d'expression ni même l'opinion exacte du ministre de l'intérieur qui dénonce ce qui est la simple vérité si ce vêtement religieux ostentatoire religieux était autorisé dans les stades ou lieux sportifs car les religions qui divisent les hommes sont leurs faiblesses !?

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