Emmanuel
Macron pris dans le tourbillon des cent jours ?!
Le
président sature son emploi du temps de contacts avec les Français et de
promesses en cascade. Une fuite en avant ?!
QUAND ON JOUE AVEC DES ALUMETTES ET LE FEU ON SE BRULE SURTOUT QUAND ON
CROIT TOUT SAVOIR COMME NOTRE PRESIDENT QUI CROYAIT CONNAITRE LES FRANÇAIS PEUPLE
LE PLUS DIFFICILE A GOUVERNER QUI A INVENTE LA REVOLUTION DE 1789 ET MIS A BAS
LA MONARCHIE ET L’ANCIEN REGIME QUI S’ACCROCHE DANS CETTE BOURGEOISIE DE BIEN PENSANTS
DONNEURS DE LECONS HYPOCRITES !?
Emmanuel Macron ne trinque pas seulement au sacre des
Toulousains. Au milieu des rugbymen et des caméras, grisé par l'euphorie du
moment, peut-être songe-t-il à sa propre victoire, fût-elle à la Pyrrhus. Voilà
deux mois que le président a décrété une phase de « cent jours
d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action », après l'interminable
mélodrame des retraites. Qu'importe l'artifice du slogan, l'opération bat son
plein. La preuve : le débat se focalise sur la bière qu'il a engloutie cul sec
dans les vestiaires. « La "masculinité toxique" de Sandrine
Rousseau, la bonne affaire ! On ne pouvait pas rêver mieux ! Vous voyez qu'on
est bel et bien passé à autre chose… » se pâme un conseiller.
Il faut croire qu'une nouvelle fois la performance
jupitérienne porte ses fruits. Ces cent jours furent pour Emmanuel Macron
l'occasion, bon gré mal gré, de conduire enfin la campagne qu'il avait rechigné
à mener, dans des circonstances bien plus favorables, il y a un an. Le contact
avec les Français, c'est sa dopamine, revendique son premier cercle. On l'a vu
descendre dans l'arène, à un moment où plus de 70 % du pays faisait part de son
rejet, où on le disait claquemuré en son Château. On l'a vu embarqué tous
azimuts dans une frénésie d'annonces à coups de milliards d'euros, dans une
surenchère dépensière qui ne surprend plus personne.
Dans les dîners en ville
pourtant, ce sont les spéculations sur le remplaçant d'Élisabeth Borne ou de
Pap Ndiaye qui font parler. On pérore sur la cote à la hausse de Gérald
Darmanin après son opération à Mayotte, ou sur celle de Sébastien Lecornu, qui
vient de faire voter, sans bruit, la loi de programmation militaire à
l'Assemblée. Emmanuel Macron n'a cure de ces élucubrations politiciennes. Je
n'ai rien changé à mon casting et j'ai redressé la barre, c'est donc que je
n'ai besoin de personne ! pense-t-il en son for intérieur.
La réponse à qui vient l'interroger sur le remaniement se
veut presque insolente : « Je mâchonne », éconduit-il
systématiquement, tout à son affaire. « Ce qui compte, c'est lui et le
pays, sans intermédiaire. Il voit bien que dès qu'il prend la main, il gagne.
Il regarde les piranhas se bouffer entre eux. Il est redevenu le maître des
horloges, tout le jeu politique se fait autour de lui. Il peut faire ce qu'il
veut », se rengorge l'un de ses apôtres, favorable dans le même temps à un
chamboule-tout au gouvernement « pour poursuivre dans le mouvement
permanent ».
Un savant partage des rôles. À quel prix ? Emmanuel Macron s'est mué en homme-orchestre, à la manière d'un Nicolas Sarkozy en son temps. De la réforme du lycée professionnel à une nouvelle taxe sur le streaming, des milliards d'euros d'investissements dans l'intelligence artificielle, l'avion décarboné, la relocalisation de médicaments… à la baisse d'impôts pour les classes moyennes, jusqu'à la « bromance » avec Elon Musk et le paiement des amendes forfaitaires, les promesses présidentielles donnent le tournis. « Les gens ne sont pas dupes. Ils se disent : tous ces milliards, c'est de l'argent magique », soupire un élu du premier cercle macronien.
Le gouvernement a pris le relais sur le plan vélo, le permis
de conduire à 17 ans, le plan antifraude, le plan logement, la réduction du
délai d'obtention du passeport. La magie de la parole performative et un savant
partage des rôles : les annonces macro-économiques et pro-business visant à
renforcer l'attractivité de la France pour le président, les mesures
consensuelles destinées à gommer les sujets irritants de la vie quotidienne
pour les ministres, avec l'objectif conjoint d'installer une séquence offensive
et positive afin de faire oublier le 49.3 sur les retraites.
Le gouvernement avait d'ailleurs ordre de ne point trop insister
sur les assises des finances publiques et la recherche d'économies, de manière
à ne pas troubler la « positive attitude » d'Emmanuel Macron. « Le chef de
l'État a repris de l'oxygène en renouant avec les fondamentaux du macronisme,
le retour des entreprises, le rayonnement international, la remise en marche
d'une société bloquée, l'égalité des chances », fait-on savoir à l'Élysée.
Le retour des usines sur notre sol et l'accent mis sur les services publics
sont pensés comme des briques d'une stratégie de riposte vis-à-vis du
Rassemblement national. Bruno Le Maire est d'ailleurs convaincu que la
perception de l'électorat ouvrier bascule à mesure que l'exécutif s'emploie à
favoriser l'implantation de gigafactories.
Cette myriade d'annonces permet de faire exister en creux le
récit d'un pays quasiment au plein-emploi, d'une croissance qui se maintient
malgré l'inflation et l'envolée des taux. « La réforme des retraites est
plutôt derrière nous. Les Français se rendent compte que notre stratégie
économique porte ses fruits », veut croire le ministre Franck Riester. Un
narratif qui rappellerait presque la formule « ça va mieux » de
François Hollande en 2016, avec la suite que l'on connaît. Il n'y a pas que
l'épilogue tragique des Cents-Jours napoléoniens, il y a aussi les cent jours
de Roosevelt et de son New Deal, à l'américaine, se rassurent les premiers des
marcheurs.
« Un nouveau quoi qu'il en coûte »
Pour Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR,
interrogé par Le Parisien le 14 mai, les cent jours se traduiraient
par « des dépenses prévisionnelles supplémentaires de 30 milliards d'euros
» par rapport à celles annoncées cinq mois plus tôt.
Textes en jachère. Une ère d'optimisme
en trompe-l'œil, puisque cette campagne de reconquête menée par Emmanuel Macron
n'a pas permis de dissiper l'effet de fin de règne et de léthargie qui pèse sur
le pouvoir depuis ce début de second mandat. « Entre 2017 et 2022, le
président avait trouvé les thèmes, les mots. Désormais, il est dans
l'improvisation, l'indéfinition permanente, regrette un acteur de
premier plan. À la rentrée, sa formule sur la "fin de
l'abondance" laissait entrevoir une ligne qu'il aurait pu décliner et qui
donnait un sens à son Conseil national de la refondation. Or il se contente
d'ajouter des rendez-vous à des rendez-vous, des thèmes à des thèmes pour
tourner une page… qui n'existe pas. L'agenda présidentiel ne peut se limiter à
des visites ou des inaugurations de maisons France services. »
Au Parlement, les textes sensibles ont été mis en jachère, en
attendant des jours plus favorables. La loi de programmation des finances
publiques, la loi travail et celle sur l'immigration, trois textes vus comme
des « emmerdements » par l'exécutif, ont été reportées à la rentrée.
De l'aveu même des protagonistes, le Conseil national de la refondation et
celui sur la planification écologique ne sont pas à la hauteur de l'ambition
affichée. Le projet de loi sur la fin de vie s'avère délicat, et personne ne
croit à une réforme constitutionnelle, en l'absence de majorité.
La petite musique du remaniement. «
Avec ce tourbillon d'annonces, on a tout décaissé en deux mois. Je ne sais pas
ce qu'on va pouvoir faire ensuite. On devra se poser la question du projet et
des idées », anticipe-t-on dans un ministère de premier plan. « On ne
peut pas se contenter de traiter des écosystèmes. Le programme présidentiel
était déjà délibérément faible, la majorité des objets vont être engagés. Mais
où est l'ambition transformatrice ? Le pouvoir reste fragilisé, il y a un
problème d'action. Emmanuel Macron semble vouloir dire que, quand il partira,
il aura rangé sa chambre, mais ce n'est pas suffisant », déplore un
compagnon de route.
La majorité reste fébrile, traumatisée par le procès en déni
de démocratie. Les députés légifèrent sur le numérique ou les drapeaux
européens sur le fronton des mairies, « des petits textes qui ne veulent
pas dire grand-chose », selon une figure du Palais-Bourbon. La frénésie et
l'omniprésence présidentielles contrastent avec l'atonie des ministères et des
administrations centrales, qui tournent souvent au ralenti, démobilisés par la
petite musique usante de l'imminence d'un remaniement qui ne vient pas. La
perspective du budget à l'automne donne des sueurs froides à l'exécutif. En
plus de mesures d'économies douloureuses, notamment dans les dépenses de santé,
la chorégraphie des 49.3 à répétition peut virer au cauchemar, avec une motion
de censure qui finit par être adoptée, renversant le gouvernement.
Année sportive et mémorielle. Raison
pour laquelle l'idée d'une coalition avec la droite a pu séduire de plus en
plus de macronistes, y compris ceux venus de la gauche. En obtenant les voix ou
bien l'abstention d'une partie des députés Les Républicains sur certains
textes, le gouvernement avancerait plus sereinement, le quinquennat gagnerait
en lisibilité, pensent-ils. Reste que l'idée de composer n'est pas spontanément
du goût d'Emmanuel Macron, malgré les encouragements appuyés de Nicolas
Sarkozy. Et plus il est question d'un hypothétique accord, plus la droite bombe
le torse et proclame son indépendance… Le scénario étant enterré à court terme,
le camp du président tente de s'accommoder d'une instabilité et d'une tension
permanentes à l'Assemblée. Les cent jours confirment donc aussi l'impossibilité
pour Emmanuel Macron d'élargir sa majorité.
Le chef de l'État n'a pas renoncé à l'idée de dissoudre. Si
les conditions ne sont pas réunies aujourd'hui, le locataire de l'Élysée se
prend à rêver de retrouver une majorité absolue dans la seconde partie de son
mandat. Il se convainc que les grands événements l'y aideront. Coupe du monde
de rugby, Jeux olympiques, commémorations des 80 ans du débarquement, sommet de
la francophonie… « Ce sera une année sportive et mémorielle, on aura aussi
les effets concrets des réformes engagées. Le président pourra montrer que les
choses changent et mettra beaucoup d'énergie dans les JO, où les épreuves se
dérouleront jusqu'à Tahiti. On en parlera a posteriori comme des grandes Expositions
universelles de la fin du XIXe siècle »,
s'enflamme-t-on dans son entourage.
Cassandres. Le
retour des « jours heureux », en quelque sorte, avec dans son viseur les
élections européennes. Certain de pouvoir se présenter uni à ce scrutin
primordial pour le chef de l'État, le camp présidentiel prédit une victoire
possible dans un paysage politique éparpillé. Un « reset » du quinquennat
serait alors permis, fantasment les stratèges du président, ouvrant la voie à
une dissolution ou à un référendum. Au pic de la crise des retraites, en petit
comité, le ministre Christophe Béchu a ainsi jugé opportun d'envisager
plusieurs référendums le même jour, sur des questions centrales telles que
l'écologie, l'immigration, la consommation de cannabis, etc. « On passe du
grand débat avec les maires au grand débat avec les Français ! On prend de
court les extrêmes, et on reprend la main avec une nouvelle feuille de route
validée par le pays, on refait nation. Et, en plus, le président laisse une
trace dans l'histoire d'un quinquennat pas comme les autres », avait-il
plaidé. Un argument tout à fait à même de faire basculer la balance. À rebours
des cassandres qui le vouent à un destin funeste et à défaut de se présenter à
un troisième mandat, Emmanuel Macron se voit déjà en faiseur de roi en 2027.
Le président
est « comme un chien qui coure après sa queue » qu’il excuse
cette grivoiserie bien innocente de Français qui ont pris le temps de réfléchir
car ayant déjà procrastiné depuis le début de son 1er quinquennat 2017/2022 principal
de ses défauts pathologiques peut être maladifs!?)
D’ailleurs cet
incident grave de ce policier qui a dérapé gravement montre que son
gouvernement dit régalien n’est plus à la hauteur mais qu’il ne maitrise pas
car ne l’intéressant pas car concernant le peuple des gens de peu ou d’en bas
qu’il dédaigne car il n’est pas issu de leur monde quotidien et qui le conforte
dans ses bavardages creux de donneur de leçons hypocrites de bienpensant une
tare nouvelle de nos gouvernements et ses quinquennats qui se son amplifiés depuis
l’après sarkozysme !?
Mais hélas
ces mêmes FRANÇAIS pas majoritaires de par un système électoral usé comme cette
Veme république obsolète car trop ancienne de 65 ans ne correspond plus au
monde qui a changé et donc notre chef d’état titre galvaudé se voit bien
conserver sa 1ere ministre servile ce qui lui permet de ne pas changer de gouvernement
par un remaniement inutile en reprenant les mêmes !?
Tout cela
parce que réélu par défaut par des citoyens perdus et naïfs et des jeux de chaises
musicales sport de nos présidents passés qui comme lui ne protègent pas la France
ni ses citoyens en matière de politique intérieure et internationale mais n’oublient
pas de se protéger eux-mêmes car n’ayant aucun amour propre !?
D’ailleurs G.
DARMANIN mobilise 40000 policiers une véritable armée du jamais vu même lors
des manifestations de 1968 !?
Vive l’état
policier qui se révèle ?!
Jdeclef 29/06/2023
12h42
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Pauvres modérateurs DU POINT et sa rédaction inféodée au pouvoir en place en dessous de tout et totalement dépassé comme notre président qui devient de plus en plus inutile par ses gouvernements de politicards bornés incapables comme lui de redresser le pays et le protéger contre de la voyoucratie qui devient dangereuse incontrôlable ne respectant plus rien jusqu'à pousser certains à l'insurrection partout en FRANCE qui s'assimile à de l'anarchie car le pouvoir en place n'a plus la main et qui donne à l'international une image de notre pays que l'on n'écoute plus car à la dérive merci à Monsieur le président qui été réélu par des Français niais qui avalent tout et vont subir pire à venir moi vieux Français qui aime mon pays j'ai honte de cette macronie que l'on peut confondre à "maconnerie"
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