jeudi 29 juin 2023

Ça va mal pour le président qui mérite ce qu’il a déclenché indirectement bien pire que les incidents des gilets jaunes cela devient vraiment « Ses cents jours » et son WATERLOO morne plaine ?!

 


Emmanuel Macron pris dans le tourbillon des cent jours ?!

Le président sature son emploi du temps de contacts avec les Français et de promesses en cascade. Une fuite en avant ?!

QUAND ON JOUE AVEC DES ALUMETTES ET LE FEU ON SE BRULE SURTOUT QUAND ON CROIT TOUT SAVOIR COMME NOTRE PRESIDENT QUI CROYAIT CONNAITRE LES FRANÇAIS PEUPLE LE PLUS DIFFICILE A GOUVERNER QUI A INVENTE LA REVOLUTION DE 1789 ET MIS A BAS LA MONARCHIE ET L’ANCIEN REGIME QUI S’ACCROCHE DANS CETTE BOURGEOISIE DE BIEN PENSANTS DONNEURS DE LECONS HYPOCRITES !?

Emmanuel Macron ne trinque pas seulement au sacre des Toulousains. Au milieu des rugbymen et des caméras, grisé par l'euphorie du moment, peut-être songe-t-il à sa propre victoire, fût-elle à la Pyrrhus. Voilà deux mois que le président a décrété une phase de « cent jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action », après l'interminable mélodrame des retraites. Qu'importe l'artifice du slogan, l'opération bat son plein. La preuve : le débat se focalise sur la bière qu'il a engloutie cul sec dans les vestiaires. « La "masculinité toxique" de Sandrine Rousseau, la bonne affaire ! On ne pouvait pas rêver mieux ! Vous voyez qu'on est bel et bien passé à autre chose… » se pâme un conseiller.

Il faut croire qu'une nouvelle fois la performance jupitérienne porte ses fruits. Ces cent jours furent pour Emmanuel Macron l'occasion, bon gré mal gré, de conduire enfin la campagne qu'il avait rechigné à mener, dans des circonstances bien plus favorables, il y a un an. Le contact avec les Français, c'est sa dopamine, revendique son premier cercle. On l'a vu descendre dans l'arène, à un moment où plus de 70 % du pays faisait part de son rejet, où on le disait claquemuré en son Château. On l'a vu embarqué tous azimuts dans une frénésie d'annonces à coups de milliards d'euros, dans une surenchère dépensière qui ne surprend plus personne.

Besoin de personne. Obsédé par sa cote de popularité, le président savoure : son activisme lui a permis d'enrayer sa chute dans les sondages. Son socle s'est même légèrement reconstitué (+ 2 points entre avril et mai, selon notre baromètre Ipsos). Comme après la crise des Gilets jaunes, le chef de l'État ne peut que constater qu'il s'est extrait tout seul de la nasse, usant de l'ultrapersonnalisation induite par la Ve République. Sa meilleure assurance-vie : lui-même. Le fantasme narcissique de la toute-puissance.

Dans les dîners en ville pourtant, ce sont les spéculations sur le remplaçant d'Élisabeth Borne ou de Pap Ndiaye qui font parler. On pérore sur la cote à la hausse de Gérald Darmanin après son opération à Mayotte, ou sur celle de Sébastien Lecornu, qui vient de faire voter, sans bruit, la loi de programmation militaire à l'Assemblée. Emmanuel Macron n'a cure de ces élucubrations politiciennes. Je n'ai rien changé à mon casting et j'ai redressé la barre, c'est donc que je n'ai besoin de personne ! pense-t-il en son for intérieur.

Florentin. Sa garde rapprochée le presse de nommer enfin un vrai politique à Matignon pour boxer face aux extrêmes, lui ne veut surtout pas que quiconque lui fasse de l'ombre. Son choix du cœur pour Matignon s'appelle donc Julien Denormandie : jamais élu, un brin techno, mais fidèle parmi les fidèles. Le président, florentin s'il en est, s'amuse depuis des semaines à dire blanc à Untel, noir à Unetelle, façon de brouiller les pistes et de tenir en haleine ses courtisans avides de pouvoir, tous suspendus à son arbitrage.

La réponse à qui vient l'interroger sur le remaniement se veut presque insolente : « Je mâchonne », éconduit-il systématiquement, tout à son affaire. « Ce qui compte, c'est lui et le pays, sans intermédiaire. Il voit bien que dès qu'il prend la main, il gagne. Il regarde les piranhas se bouffer entre eux. Il est redevenu le maître des horloges, tout le jeu politique se fait autour de lui. Il peut faire ce qu'il veut », se rengorge l'un de ses apôtres, favorable dans le même temps à un chamboule-tout au gouvernement « pour poursuivre dans le mouvement permanent ».

Tomber la veste. Étape à la prison des Baumettes, lors de son déplacement pour trois jours à Marseille, le 26 juin.

Un savant partage des rôles. À quel prix ? Emmanuel Macron s'est mué en homme-orchestre, à la manière d'un Nicolas Sarkozy en son temps. De la réforme du lycée professionnel à une nouvelle taxe sur le streaming, des milliards d'euros d'investissements dans l'intelligence artificielle, l'avion décarboné, la relocalisation de médicaments… à la baisse d'impôts pour les classes moyennes, jusqu'à la « bromance » avec Elon Musk et le paiement des amendes forfaitaires, les promesses présidentielles donnent le tournis. « Les gens ne sont pas dupes. Ils se disent : tous ces milliards, c'est de l'argent magique », soupire un élu du premier cercle macronien.

Le gouvernement a pris le relais sur le plan vélo, le permis de conduire à 17 ans, le plan antifraude, le plan logement, la réduction du délai d'obtention du passeport. La magie de la parole performative et un savant partage des rôles : les annonces macro-économiques et pro-business visant à renforcer l'attractivité de la France pour le président, les mesures consensuelles destinées à gommer les sujets irritants de la vie quotidienne pour les ministres, avec l'objectif conjoint d'installer une séquence offensive et positive afin de faire oublier le 49.3 sur les retraites.

Le gouvernement avait d'ailleurs ordre de ne point trop insister sur les assises des finances publiques et la recherche d'économies, de manière à ne pas troubler la « positive attitude » d'Emmanuel Macron. « Le chef de l'État a repris de l'oxygène en renouant avec les fondamentaux du macronisme, le retour des entreprises, le rayonnement international, la remise en marche d'une société bloquée, l'égalité des chances », fait-on savoir à l'Élysée. Le retour des usines sur notre sol et l'accent mis sur les services publics sont pensés comme des briques d'une stratégie de riposte vis-à-vis du Rassemblement national. Bruno Le Maire est d'ailleurs convaincu que la perception de l'électorat ouvrier bascule à mesure que l'exécutif s'emploie à favoriser l'implantation de gigafactories.

Sans filet. Comme toujours, Emmanuel Macron en fait trop. Les Français se sont habitués aux outrances et au dynamisme de ce jeune président, adepte d'une communication excessive, d'une mise en scène permanente. « Aucun autre président avant lui ne s'est mis en risque de la sorte, sans filet. On disait qu'il ne pouvait plus bouger, il a impulsé tous ses grands chantiers. Il a jeté les bases de son second quinquennat », vante un collaborateur. Un nouvel agenda politique enclenché sans virage sur le fond, et des casseroles dans le même temps remisées au placard.

Cette myriade d'annonces permet de faire exister en creux le récit d'un pays quasiment au plein-emploi, d'une croissance qui se maintient malgré l'inflation et l'envolée des taux. « La réforme des retraites est plutôt derrière nous. Les Français se rendent compte que notre stratégie économique porte ses fruits », veut croire le ministre Franck Riester. Un narratif qui rappellerait presque la formule « ça va mieux » de François Hollande en 2016, avec la suite que l'on connaît. Il n'y a pas que l'épilogue tragique des Cents-Jours napoléoniens, il y a aussi les cent jours de Roosevelt et de son New Deal, à l'américaine, se rassurent les premiers des marcheurs.

« Un nouveau quoi qu'il en coûte »

Pour Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, interrogé par Le Parisien le 14 mai, les cent jours se traduiraient par « des dépenses prévisionnelles supplémentaires de 30 milliards d'euros » par rapport à celles annoncées cinq mois plus tôt.

Textes en jachère. Une ère d'optimisme en trompe-l'œil, puisque cette campagne de reconquête menée par Emmanuel Macron n'a pas permis de dissiper l'effet de fin de règne et de léthargie qui pèse sur le pouvoir depuis ce début de second mandat. « Entre 2017 et 2022, le président avait trouvé les thèmes, les mots. Désormais, il est dans l'improvisation, l'indéfinition permanente, regrette un acteur de premier plan. À la rentrée, sa formule sur la "fin de l'abondance" laissait entrevoir une ligne qu'il aurait pu décliner et qui donnait un sens à son Conseil national de la refondation. Or il se contente d'ajouter des rendez-vous à des rendez-vous, des thèmes à des thèmes pour tourner une page… qui n'existe pas. L'agenda présidentiel ne peut se limiter à des visites ou des inaugurations de maisons France services. »

Au Parlement, les textes sensibles ont été mis en jachère, en attendant des jours plus favorables. La loi de programmation des finances publiques, la loi travail et celle sur l'immigration, trois textes vus comme des « emmerdements » par l'exécutif, ont été reportées à la rentrée. De l'aveu même des protagonistes, le Conseil national de la refondation et celui sur la planification écologique ne sont pas à la hauteur de l'ambition affichée. Le projet de loi sur la fin de vie s'avère délicat, et personne ne croit à une réforme constitutionnelle, en l'absence de majorité.

La petite musique du remaniement. « Avec ce tourbillon d'annonces, on a tout décaissé en deux mois. Je ne sais pas ce qu'on va pouvoir faire ensuite. On devra se poser la question du projet et des idées », anticipe-t-on dans un ministère de premier plan. « On ne peut pas se contenter de traiter des écosystèmes. Le programme présidentiel était déjà délibérément faible, la majorité des objets vont être engagés. Mais où est l'ambition transformatrice ? Le pouvoir reste fragilisé, il y a un problème d'action. Emmanuel Macron semble vouloir dire que, quand il partira, il aura rangé sa chambre, mais ce n'est pas suffisant », déplore un compagnon de route.

La majorité reste fébrile, traumatisée par le procès en déni de démocratie. Les députés légifèrent sur le numérique ou les drapeaux européens sur le fronton des mairies, « des petits textes qui ne veulent pas dire grand-chose », selon une figure du Palais-Bourbon. La frénésie et l'omniprésence présidentielles contrastent avec l'atonie des ministères et des administrations centrales, qui tournent souvent au ralenti, démobilisés par la petite musique usante de l'imminence d'un remaniement qui ne vient pas. La perspective du budget à l'automne donne des sueurs froides à l'exécutif. En plus de mesures d'économies douloureuses, notamment dans les dépenses de santé, la chorégraphie des 49.3 à répétition peut virer au cauchemar, avec une motion de censure qui finit par être adoptée, renversant le gouvernement.

Bon soldat. Au côté de la Première ministre, Élisabeth Borne, au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), célébrant l’appel du général de Gaulle, le 18 juin.

Année sportive et mémorielle. Raison pour laquelle l'idée d'une coalition avec la droite a pu séduire de plus en plus de macronistes, y compris ceux venus de la gauche. En obtenant les voix ou bien l'abstention d'une partie des députés Les Républicains sur certains textes, le gouvernement avancerait plus sereinement, le quinquennat gagnerait en lisibilité, pensent-ils. Reste que l'idée de composer n'est pas spontanément du goût d'Emmanuel Macron, malgré les encouragements appuyés de Nicolas Sarkozy. Et plus il est question d'un hypothétique accord, plus la droite bombe le torse et proclame son indépendance… Le scénario étant enterré à court terme, le camp du président tente de s'accommoder d'une instabilité et d'une tension permanentes à l'Assemblée. Les cent jours confirment donc aussi l'impossibilité pour Emmanuel Macron d'élargir sa majorité.

Le chef de l'État n'a pas renoncé à l'idée de dissoudre. Si les conditions ne sont pas réunies aujourd'hui, le locataire de l'Élysée se prend à rêver de retrouver une majorité absolue dans la seconde partie de son mandat. Il se convainc que les grands événements l'y aideront. Coupe du monde de rugby, Jeux olympiques, commémorations des 80 ans du débarquement, sommet de la francophonie… « Ce sera une année sportive et mémorielle, on aura aussi les effets concrets des réformes engagées. Le président pourra montrer que les choses changent et mettra beaucoup d'énergie dans les JO, où les épreuves se dérouleront jusqu'à Tahiti. On en parlera a posteriori comme des grandes Expositions universelles de la fin du XIXe siècle », s'enflamme-t-on dans son entourage.

Cassandres. Le retour des « jours heureux », en quelque sorte, avec dans son viseur les élections européennes. Certain de pouvoir se présenter uni à ce scrutin primordial pour le chef de l'État, le camp présidentiel prédit une victoire possible dans un paysage politique éparpillé. Un « reset » du quinquennat serait alors permis, fantasment les stratèges du président, ouvrant la voie à une dissolution ou à un référendum. Au pic de la crise des retraites, en petit comité, le ministre Christophe Béchu a ainsi jugé opportun d'envisager plusieurs référendums le même jour, sur des questions centrales telles que l'écologie, l'immigration, la consommation de cannabis, etc. « On passe du grand débat avec les maires au grand débat avec les Français ! On prend de court les extrêmes, et on reprend la main avec une nouvelle feuille de route validée par le pays, on refait nation. Et, en plus, le président laisse une trace dans l'histoire d'un quinquennat pas comme les autres », avait-il plaidé. Un argument tout à fait à même de faire basculer la balance. À rebours des cassandres qui le vouent à un destin funeste et à défaut de se présenter à un troisième mandat, Emmanuel Macron se voit déjà en faiseur de roi en 2027.

 

Le président est « comme un chien qui coure après sa queue » qu’il excuse cette grivoiserie bien innocente de Français qui ont pris le temps de réfléchir car ayant déjà procrastiné depuis le début de  son 1er quinquennat 2017/2022 principal de ses défauts pathologiques peut être maladifs!?)

D’ailleurs cet incident grave de ce policier qui a dérapé gravement montre que son gouvernement dit régalien n’est plus à la hauteur mais qu’il ne maitrise pas car ne l’intéressant pas car concernant le peuple des gens de peu ou d’en bas qu’il dédaigne car il n’est pas issu de leur monde quotidien et qui le conforte dans ses bavardages creux de donneur de leçons hypocrites de bienpensant une tare nouvelle de nos gouvernements et ses quinquennats qui se son amplifiés depuis l’après sarkozysme !?

Mais hélas ces mêmes FRANÇAIS pas majoritaires de par un système électoral usé comme cette Veme république obsolète car trop ancienne de 65 ans ne correspond plus au monde qui a changé et donc notre chef d’état titre galvaudé se voit bien conserver sa 1ere ministre servile ce qui lui permet de ne pas changer de gouvernement par un remaniement inutile en reprenant les mêmes !?

Tout cela parce que réélu par défaut par des citoyens perdus et naïfs et des jeux de chaises musicales sport de nos présidents passés qui comme lui ne protègent pas la France ni ses citoyens en matière de politique intérieure et internationale mais n’oublient pas de se protéger eux-mêmes car n’ayant aucun amour propre !?

D’ailleurs G. DARMANIN mobilise 40000 policiers une véritable armée du jamais vu même lors des manifestations de 1968 !?

Vive l’état policier qui se révèle ?!

Jdeclef 29/06/2023 12h42

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1 commentaire:

  1. Pauvres modérateurs DU POINT et sa rédaction inféodée au pouvoir en place en dessous de tout et totalement dépassé comme notre président qui devient de plus en plus inutile par ses gouvernements de politicards bornés incapables comme lui de redresser le pays et le protéger contre de la voyoucratie qui devient dangereuse incontrôlable ne respectant plus rien jusqu'à pousser certains à l'insurrection partout en FRANCE qui s'assimile à de l'anarchie car le pouvoir en place n'a plus la main et qui donne à l'international une image de notre pays que l'on n'écoute plus car à la dérive merci à Monsieur le président qui été réélu par des Français niais qui avalent tout et vont subir pire à venir moi vieux Français qui aime mon pays j'ai honte de cette macronie que l'on peut confondre à "maconnerie"

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