Ruralité :
Élisabeth Borne prêche dans le désert
Le plan
France Ruralités, détaillé par la Première ministre jeudi dans la Vienne,
rencontre peu d’écho alors qu’il concerne près d’un Français sur trois. La
faute à qui ?
CELA NE FAIT
QUE CONFIRMER L’INUTILITE D’UN 1ER MINISTRE DANS CETTE VEME
REPUBLIQUE FRANCAISE QU’IL FAUDRAIT CHANGER POUR SE METTRE AU NIVEAU DU MONDE
ENTIER ET EUROPE OCCIDENTALE QUI ONT CHANGE AUSSI DE+ 40 ANS ?!
Elisabeth Borne présentait, ce jeudi, dans la Vienne, son plan France
Ruralités. Dans son discours de politique générale, le 6 juillet 2022, la
Première ministre en faisait la promesse : « Pour la ruralité, nous
continuerons à investir. Un nouvel agenda rural sera mis en œuvre. » Elle
était donc, ce jeudi, au pied du mur. Un mur d'incompréhension pour de nombreux
habitants qui vivent en dehors des grandes métropoles et constatent une
dégradation constante des services publics. 60 % d'entre eux expriment ce
sentiment. C'est beaucoup. Et c'est aussi un enjeu politique puisque plus de la
moitié des électeurs de ces territoires ont voté pour Marine Le Pen au
second tour de l'élection présidentielle.
Les annonces de la Première ministre, toutefois, semblent tombées dans un
océan d'indifférence. Elles suscitent peu d'écho médiatique, alors qu'elles
concernent un Français sur trois et plus des quatre cinquièmes du territoire.
La faute à qui ? À une certaine lassitude de l'opinion publique et des
médias face à une problématique qui a fait l'objet de campagnes de
communication sans lendemain ? Sûrement. On se souvient de conseils des
ministres « délocalisés » dans l'Est ou dans les Ardennes, sous le
précédent quinquennat, ou des comités interministériels des
ruralités qui déplaçaient la moitié du gouvernement en Ardèche ou ailleurs
pour quelques heures, durant le mandat de François Hollande…
Le problème du « techno-flou »
Raison de plus pour prendre au sérieux le plan d'Élisabeth Borne, qui porte
aussi sa part de responsabilité dans l'indifférence qui l'a accueilli. Quarante
dispositions pour répondre aux difficultés spécifiques rencontrées par les
petites communes. Elles prévoient un peu de financement supplémentaire pour
celles qui contribuent, par exemple, à la biodiversité. Comment le
déplorer ? Mais c'est ignorer – ou feindre d'ignorer – les charges
supplémentaires que doivent supporter chaque année les municipalités de taille
modeste, à commencer par l'attribution ou le renouvellement de pièces
d'identité…
Plan ruralité : les maires ruraux dans l'expectative
Cent nouveaux « médico-bus », quelle bonne idée ! À ceci près
qu'il faut des praticiens pour monter dans le véhicule. Les maires qui en sont
réduits à mettre, à l'entrée de leur commune, des panneaux indiquant
« Cherche médecin généraliste » ont quelques raisons de douter que
cette trouvaille dissipe les angoisses des centaines de milliers de leurs
concitoyens privés de médecin référent.
Le « déploiement d'une offre de mobilité durable, innovante et
solidaire, dite du dernier kilomètre, avec des véhicules électriques et
solidaires, des vélos » ? Qui peut être contre ? Mais la promesse
reste vague, irréaliste, et sous-dotée, avec une enveloppe de 90 millions
d'euros sur trois ans.
L'installation de 100 « chefs de projet » installés dans
les sous-préfectures des territoires les « plus ruraux » pour épauler
les petites collectivités ? Formidable ! Beaucoup d'élus
souhaiteraient toutefois, de façon plus prosaïque, disposer de correspondants
dans les services de l'État pour tous les problèmes de fonctionnement et
d'investissement qu'ils rencontrent au quotidien.
Peut-être que le langage technocratique
utilisé par la Première ministre pour présenter ces « mesures
concrètes » se traduira en actes tangibles. C'est tout ce qu'on peut lui
souhaiter… et surtout souhaiter à la France rurale.
Quand les français lambda et
autres soit disant plus intelligents que le peuple (et il y en a chez nos
concitoyens mais ceux-là ils ne bougent pas car cela doit leur convenir)
voudront comprendre et admettre que Mme BORNE 1ere ministre n’est qu’une
collaboratrice inféodée servile car choisie par le président qui s’en sert de marionnette
dont il tire les fils et qui en plus a été élu et réélu par ces mêmes électeurs
(enfin ceux qui votent encore) et qui lui ont donné trop de pouvoir presque
absolu de faux monarque digne de l’ancien régime qu’il utilise mal (quand il le
fait) ce qui est rare car ne sachant que parler pour ne rien dire d’utile pour compléter
sa panoplie de chef d’état qu’il ne mérite pas !?
Depuis 2017 et son 1er
quinquennat raté si les Français n’ont pas compris c’est qu’ils le méritent car
bornés la suite qui ne s’annonce n’étant pas meilleure jusqu’en 2027 !?
Seul dans notre histoire contemporaine
de cette Vème république usée et obsolète un de nos ex présidents N.SARKOZY avait
mis de côté son 1er ministre FILLION « en collaborateur » car
voulant tout faire seul mais il a été battu par un président qui a engendré
indirectement notre président actuel !?
Ce qui prouve s’il le
fallait que cette vieille Veme république obsolète usée n’est plus fiable (comme
pour ces retraites qu’il fallait reformer mais pas à marche forcée) et donc en
changer mais ces mêmes Français du peuple n’ont pas la volonté et le courage de
le faire ils préfèrent subir en râlant manifestant voire violemment leurs mécontentements
malgré en plus des insécurités diverses graves dans leurs vies quotidiennes et
cela ne va pas s’améliorer tant ils sont naïfs comme des enfants gâtés !?
JDeclef 16/06/2023 11h29
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