samedi 31 octobre 2015

Une catastrophe aérienne russe/égyptienne sur fond de terrorisme latent dans cette région du moyen orient prêtant à toute hypothèse..?

Monde

Crash dans le Sinaï: François Hollande adresses ses condoléances à la Russie


CRASH Un avion de ligne russe s'est écrasé ce samedi matin dans une zone montagneuse de la péninsule du Sinaï...
La solidarité face au drame. François Hollande a «adressé au président russe Vladimir Poutine les condoléances de la France» pour l'avion charter russe qui est tombé samedi avec 224 personnes à bord dans le centre du Sinaï.
«J'ai immédiatement adressé au président Poutine les condoléances de la France après cette tragédie», a déclaré le chef de l'État à la presse à son arrivée au Mont-Saint-Michel, où il devait assister à une présentation du projet de rétablissement du caractère maritime du site.
«Je tenais avant même cette visite à pouvoir exprimer notre solidarité au peuple russe après cette catastrophe», a-t-il ajouté.

«Compassion et solidarité»

«Aujourd'hui, seules la compassion à l'égard des victimes et notre solidarité à l'égard des familles méritent que l'on puisse exprimer des paroles», a-t-il affirmé. «Nous n'avons pas d'autres informations».


On ne peut pas fabriquer ou acheter français pour notre armement léger, désespérant, alors achetons Européen ?

Economie

Défense: Un fusil d'assaut étranger pour remplacer le Famas


ARMEMENT Il sera dès 2017 remplacé par un fusil d'assaut de fabrication européenne...
Son temps est presque révolu. Après quarante ans de bons et loyaux services, le Famas prendra sa retraite en 2017. Ce fusil d’assaut de fabrication française, après avoir accompagné les troupes françaises sur différents théâtres d’opérations en Centrafrique, au Mali ou encore en Afghanistan, va être remplacé. Mais pas par un modèle fabriqué dans l’hexagone.

Renouveler les équipements

Mai 2014, la Direction générale de l’armement (DGA), qui relève du ministère de la Défense, lance une procédure d’appel d’offres pour acquérir 90.000 « AIF » (armes individuelles du futur), des fusils d’assaut de nouvelle génération destinés à équiper dès 2017 les forces combattantes françaises. « Le Famas a fait son temps, l’heure est venue de renouveler les équipements, estime Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’Iris et spécialiste des questions liées à la politique de défense et l’industrie de l’armement. Quarante ans, c’est déjà une longue durée de vie pour un équipement militaire ».
Pour succéder au Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne, conçu dans les années 70, l’entreprise sélectionnée devra se plier aux quelque 600 exigences du cahier des charges. Des exigences d’ordre technique portant sur le fusil d’assaut et ses munitions, mais aussi d’ordre logistique pour l’entreprise, qui devra livrer jusqu’à 16.000 armes par an et en assurer le service après-vente pendant trente ans.

Le candidat français écarté

Autre critère spécifié dans l’appel d’offres, et pas des moindres, les candidats doivent avoir les reins solides sur le plan économique. Ainsi, pour avoir une chance de remporter ce marché évalué entre 300 et 400 millions d’euros, les entreprises doivent réaliser un chiffre d’affaires annuel d’au moins 80 millions d’euros et ce depuis plus de trois ans. De quoi écarter le seul candidat français, la société Verney-Carron. Avec ses 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, la firme française spécialisée dans la fabrication d’armes de chasse et de Flash-Ball n’a pas fait le poids. Au grand dam de certains parlementaires, qui déplorent que ce futur fusil ne soit pas Made in France.
Mais pour certains, il n’y a pas lieu de s’en émouvoir outre mesure. « C’est vrai qu’en termes de symbole, c’est fort, mais en pratique, la France n’est plus dotée d’une industrie d’armement léger de taille suffisante », explique Jean-Pierre Maulny. Or « cette arme équipera les forces françaises pendant une trentaine d’années. D’où l’importance de choisir une entreprise pérenne capable d’assurer la capacité d’approvisionnement et le service après-vente », poursuit-il.

Un remplaçant européen

Résultat des courses, en 2016, la France devra faire son choix dans sa short list de cinq offres, toutes européennes : Beretta Defense Technologies (Italie), FN Herstal (Belgique), Heckler und Koch (Allemagne), HS Produkt (Croatie) et Swiss Arms (Suisse). A partir de 2017, le Famas sera donc progressivement remplacé par un successeur européen.
« Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 précise que l’armement léger ne relève pas des matériels stratégiques, précise le spécialiste. La DGA a donc toute latitude pour acheter ses fusils d’assaut "sur étagères", auprès de pays européens qui ont conservé une industrie d’armement léger ».



vendredi 30 octobre 2015

Encore un mauvais coup de l'Europe, des lobbies et de l'argent roi !

Comment l'Europe a vendu Internet au diable


INTERNET Le vote au Parlement sur la neutralité du Net plonge le réseau dans l'incertitude...
il est 0h30, vous téléchargez le dernier épisode de Game of Thrones sur BitTorrent (c’est mal, abonnez-vous plutôt à la chaîne OCS), et le débit ne dépasse pas 5 Ko/s. Twitter vous spoile avec le hashtag #JonSnowLives. En Angleterre, le prochain Edward Snowden tente d’envoyer une vidéo via une connexion cryptée mais la pièce-jointe ne passe pas. En France, Spotify annonce une hausse de ses tarifs pour financer ses offres mobiles « zéro data » chez Orange et Bouygues. Ces trois scénarios pourraient bien devenir réalité après le vote controversé du « Paquet télécoms », mardi, au Parlement européen. Selon, Julia Reda, élue allemande du parti pirate et rattachée au groupe Verts/ALE, « c’est une triste semaine » pour l’avenir d’un Internet « libre et ouvert ».

Une pilule empoisonnée cachée dans un bonbon

Cette fameuse « neutralité du Net » fait fuir tout le monde. Le public, car le concept est flou, et surtout les politiques, qui ne comprennent pas toujours les subtilités techniques. L’idée centrale consiste à établir une déclaration des droits du trafic Internet pour protéger les tuyaux contre le zèle des fournisseurs d’accès (FAI), notamment en évitant qu’ils ne proposent des voies rapides payantes aux diffuseurs de contenus.
Alors que la notion était clairement défendue dans le projet de loi de 2014, elle a été très affaiblie dans la version finale, sous la pression des lobbies télécoms, avec l’ajout de nombreuses exceptions. Le groupe social-démocrate a capitulé au bout des négociations, à 2h00 du matin, acceptant finalement de voter contre des amendements de dernière minute censés garantir ce principe. En échange, ils ont obtenu la fin théorique – mais pas garantie, selon certains critiques – des appels surtaxés depuis l’étranger (roaming, ou frais d’itinérance) dès 2017.
Dans une tribune, les treize eurodéputés socialistes français défendent pourtant le texte et balaient les critiques, estimant avoir obtenu « des garde-fous » suffisants pour protéger la neutralité d’Internet. Julia Reda en doute, rappelant que, comme un symbole, le terme ne figure même plus dans le texte final.

Des services spécialisés flous

Le texte final laisse la possibilité aux FAI de proposer des voies rapides pour certains « services spécialisés », un terme vague censé couvrir la télémédecine, les voitures autonomes et d’autres « services innovants ».
Le commissaire européen au numérique, Günther Oettinger, a joué sur la peur pour convaincre ses collègues, expliquant qu’il y aurait des accidents mortels si les voitures de Google ou d’autres ne disposaient pas d’un accès privilégié à Internet. Julia Reda contre-attaque : « Dans les cas critiques où la sécurité est en jeu, il faut des réseaux dédiés avec service garanti, pas des voies plus rapides. » Aux Pays-Bas, un protocole a été instauré pour permettre aux véhicules autonomes de communiquer les uns avec les autres afin de fluidifier la circulation. Mais il s’agit de réseaux de proximité. Ils ne passent pas, fort heureusement, par Internet.

Le «zero rating», un «cadeau empoisonné»

Le « zero rating » concerne l’Internet mobile. Un service de streaming peut payer un opérateur afin que ses données ne soient pas comptabilisées dans le forfait data de l’abonné. C’est aussi ce que fait Facebook en Inde avec son projet « Internet.org ». A première vue, cela semble intéressant pour le consommateur. Mais selon la membre du parti pirate, il s’agit « d’un cadeau empoisonné ». « Cela créée un business model où les opérateurs sont encouragés à monétiser la pénurie a lieu d’améliorer leur réseau. » Sans parler des inégalités financières entre les géants comme Google, Apple et Netflix et des petites start-up.

La gestion des bouchons et le danger pour la vie privée

Le dernier point qui fait débat, c’est la possibilité pour les FAI de « discriminer » les octets par « classe de trafic » (peer-to-peer, streaming, email etc.) en cas de bouchons ou de « congestion imminente » – un autre terme vague – dans les tuyaux. L’un des nombreux problèmes, soulevé par le père du Web, Tim Berners-Lee, c’est que le trafic crypté est souvent rangé automatiquement dans une catégorie lente. « Avec les révélations sur la NSA, on devrait encourager, et pas dissuader, le cryptage des données pour protéger la vie privée des internautes », tonne Reda.
Tout n’est pas perdu. Les incertitudes vont devoir être clarifiées par des juges et surtout par les régulateurs européens des télécoms, comme le BEREC. Julia Reda relève que ses membres ne sont pas élus et que les négociations n’auront sans doute pas lieu dans la transparence. L’eurodéputée conclut : « Si le public ne veut pas laisser les lobbies télécoms décider de l’avenir d’Internet, il doit se mobiliser. »

jeudi 29 octobre 2015

Attention, au coin des cités populaires du (93) se cachent peut être des marabouts qui jettent des sorts, ce qui mènent à de tels actes déments !?

Paris

Blanc-Mesnil: L'homme qui avait défenestré sa femme du 7e étage se dit «marabouté»


FAITS DIVERS Après avoir poussé la jeune femme par la fenêtre, il était descendu au pied de leur immeuble un «couteau à la main»...
Une jeune femme de 20 ans, défenestrée dimanche par son mari de leur appartement au 7e étage d’un immeuble du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), a survécu « miraculeusement » à sa chute, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.
« Malgré sa chute du 7e étage, elle est restée consciente et ses jours ne sont plus en danger », a déclaré cette source à l’AFP, confirmant une information du journal Le Parisien. Présenté mardi à la justice, son mari, qui a reconnu les faits, a été mis en examen pour « tentative d’homicide » et placé en détention provisoire.

« Marabouté »

Âgé de 23 ans, cet homme, qui avait épousé depuis seulement « quelques jours » la jeune femme, l’avait poussée par la fenêtre, dimanche vers 19h40. Il était ensuite descendu au pied de leur immeuble de cette commune du nord de la banlieue parisienne, un « couteau à la main », et avait été désarmé par des témoins qui ont appelé la police.
Selon la source, il n’a « pas nié les faits » au cours de sa garde à vue, plaidant qu’il était « marabouté ». « Il a déclaré avoir fait des rêves qui lui intimaient de tuer sa femme », a-t-elle précisé. L’état de santé de la jeune femme pose encore de nombreuses questions car elle pourrait « souffrir toute sa vie d’importants traumatismes », a ajouté la source.





N.SARKOZY en bon politicien pro, racole toutes voix (électorales d’avenir) en profitant de la situation internationale du moment, à son profit indirect..!

Politique

A Moscou, Sarkozy brosse Poutine dans le sens du poil


DIPLOMATIE PARALLÈLE Son action a été « plus positive que négative », a-t-il dit...
Avant même de rencontrer Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy dresse déjà des lauriers au président russe. Devant des étudiants du MGIMO, le prestigieux institut des relations internationales de Moscou, il a appelé appelé les Occidentaux à se rapprocher de la Russie, partenaire « incontournable » pour le règlement du conflit en Syrie et dont l’action a été « plus positive que négative ».
« Entre nous, il faut choisir le rapprochement et le dialogue. La France et la Russie ont besoin de travailler ensemble », a déclaré le président du parti Les Républicains lors de son discours. « Dans le monde qui est le nôtre, nous devons à tout prix éviter une nouvelle Guerre froide », a ajouté l’ancien chef d’Etat qui doit rencontrer dans l’après-midi le président russe Vladimir Poutine dans sa résidence de Novo Ogarevo, près de Moscou.

La Russie est « incontournable »

« Isoler la Russie n’a aucun sens » et « la Russie est incontournable » dans le règlement du conflit syrien, a-t-il insisté, ajoutant que « l’action de Poutine au-delà de nos désaccords, a été plus positive que négative ». Néanmoins, « les frappes aériennes ne peuvent suffire et ne suffiront pas » en Syrie, a précisé l'ancien président français.
« On ne pourra continuer avec deux coalitions parallèles, comme si la situation n’était pas déjà assez compliquée, qu’il fallait deux coalitions internationales qui ne partagent qu’une partie de leurs objectifs et s’affrontent sur les autres », a-t-il dit en référence à la coalition menée par les Etats-Unis et aux frappes russes visant à appuyer une avancée de l’armée syrienne.

Avec une délégation d'anciens ministres

Ce n'est pas la première fois que le patron du parti Les Républicains rencontre Vladimir Poutine depuis son départ de l'Elysée en mai 2012. Cette fois comme les autres, la majorité a critiqué la diplomatie parallèle de Sarkozy alors que les relations entre la France et la Russie sont tendues, notamment depuis la crise ukrainienne.
Le patron de Les Républicains est accompagné à Moscou des anciens ministres Rachida Dati, aujourd’hui députée européenne, Christian Jacob, président des députés LR, Gérard Longuet, sénateur, et Pierre Lellouche, député et délégué aux affaires internationales du parti.


Si maintenant, les hommes de lois avocats, juges etc.., règlent leurs comptes en plein tribunal comme n’importe quels malfrats, notre société va vraiment mal !

Paris

Melun: Un avocat abat le bâtonnier en plein tribunal avant de se suicider


FAITS DIVERS Le bâtonnier n'aurait pas survécu à ses blessures..?

Dans les locaux de l’Ordre des avocats

Les faits se seraient déroulés au deuxième étage du bâtiment, dans les locaux de l’Ordre des avocats, où les deux hommes avaient vraisemblablement rendez-vous.
Henrique Vannier, installé depuis 2001 à Brie-Comte-Robert, est entré en fonction en 2008, alors qu’il avait 36 ans. Il était à l’époque le plus jeune bâtonnier d’Ile-de-France et représentait près de 120 avocats.

Le tireur avait fait l’objet d’une procédure disciplinaire

D’après Le Parisien, le tireur avait fait l’objet d’une procédure disciplinaire qui avait abouti à une suspension de 3 ans, pour lettres de menaces au bâtonnier.
Pour l’heure, nul ne sait ce qui s’est produit exactement, si ce n’est que plusieurs déflagrations ont été entendues aux alentours de 9h du matin. Le Tribunal de grande instance a été évacué.
Le drame survient au milieu d'un mouvement national de protestation des avocats contre le projet de réforme de l'aide juridictionnelle.





Le parlement européen a voté en catimini une loi sur le net favorisant les FAI au détriment de plateformes gratuites, vive l’argent roi, les lobbies les plus riches et une érosion de la démocratie européenne une fois de plus !

Société

Neutralité du Net: Comment les députés européens ont mis à mal un principe fondateur du Web


INTERVIEW Le Parlement de Strasbourg a voté mardi une loi qui risque de nuire au principe de neutralité du Net...
Une loi votée dans une relative discrétion pourrait bouleverser le modèle de la Toile européenne. Mardi, les députés du Parlement de Strasbourg ont adopté à une large majorité un texte qui est, pour certaines associations comme la Quadrature du Net, une grave atteinte à la neutralité du Net. Ce « principe fondateur (…) garantit un Internet universel, varié, innovant et libre », comme le définit le site créé spécialement pour le défendre.

« Au nom du compromis »

En clair, il s’agit d’un accès non discrimant à tout ce que contient le Web mondial. Aucun serveur, aucune plateforme, aucune entreprise, aucun particulier ne doit pouvoir bénéficier d’un accès privilégié. Le même traitement des données pour tous, au même prix. Or, le terme même de neutralité du Net ne figure pas dans la loi…
 « Il était nécessaire que la loi définisse clairement ce principe, pour le sanctuariser et empêcher toute dérive. Le Parlement européen avait commencé à voter un texte très clair là-dessus il y a un an, raconte Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de la Quadrature du Net. Mais, une fois passé par la Commission et le Conseil européens, et au nom du compromis, il est devenu très imprécis. » En outre, en un an, la couleur dominante du Parlement a changé.

« Empêcher de prioriser »

Le flou législatif qui découle de ce vote devrait bénéficier aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI), qui sont devenus de plus en plus gourmands au fil des ans. « Prenez Orange. C’est autant un FAI qu’un fournisseur de contenus (Dailymotion) et un fournisseur de service (téléphonie mobile). Il aurait fallu un texte aux contours très clairs pour l’empêcher de prioriser certains contenus », déplore la Quadrature du Net. Comme ralentir le débit de YouTube pour les utilisateurs de la Livebox.
« Des opérateurs ont déjà bloqué Skype parce qu’il leur faisait de la concurrence en proposant des appels gratuits », affirme Adrienne Charmet. Dans l’autre sens, le principe de zéro rating, présent dans la version finale de la loi, permet aux entreprises de négocier avec les FAI pour qu’il n’y ait aucun frais de data pour l’utilisateur quand il visite leur site. Une aubaine pour les mastodontes qui peuvent se le permettre comme Facebook ou Google… au détriment des plus petites plateformes. « C’est de la discrimination tarifaire », dénonce Adrienne Charmet.

Adieu démocratie

Les FAI ont donc déployé des trésors de lobbying pour que ce soit, non pas les députés, mais le corps des régulateurs européens (dont fait partie l’Arcep) qui décide des règles qu’il va ensuite se charger de faire appliquer. « C’est un peu comme si le Parlement avait voté la loi et qu’il laissait le décret d’application à d’autres, explique Adrienne Charmet. En l’occurrence, à des gens qui n’ont plus rien à voir avec un quelconque processus démocratique… »
Mais comment cette loi a-t-elle pu passer ? La méthode est connue, et consiste à inclure dans un paquet de lois consensuelles des textes beaucoup plus discutables. Autrement dit, un cheval de Troie démocratique. Dans le rôle du canasson de bois : la fin des frais d’itinérance, amenés à disparaître en Europe en juin 2017, une mesure qui remporte l’adhésion des consommateurs et des entreprises.
Julia Reda, élue allemande du Parti Pirate et rattachée au groupe Verts/ALE, dénonce « la capitulation » des sociaux-démocrates, qui ont rejeté à 75 % les amendements proposés pour protéger la neutralité. Dans une tribune, les treize députés socialistes français défendent pourtant le texte, estimant avoir obtenu « des garde-fous » suffisants. Julia Reda ne partage pas leur point de vue. Selon elle, « au lieu d’investir pour améliorer leurs infrastructures, les fournisseurs d’accès et les opérateurs vont être encouragés à monétiser la bande-passante de leur réseau au plus offrant. »



Le temps des hommes « machos » et des femmes à la maison dans nos sociétés modernes et pays démocratiques civilisés est passé, arrêtons de caricaturer, car les femmes devenant « bientôt » heureusement égales aux hommes !

Société

Tâches ménagères: Que font les hommes à la maison?


SOCIETE Une étude qui paraît ce jeudi s'est penchée sur l'évolution du temps parental et domestique des hommes et des femmes au cours des 25 dernières années...
Faire les courses, la cuisine et s’occuper des enfants, tout ça a longtemps été l’apanage des femmes. Toutefois, au cours des vingt-cinq dernières années, la répartition des tâches domestiques et parentales a évolué au sein des couples, selon une étude à paraître ce jeudi dans la revue Economie et Statistique, l’une des publications de l’Insee. Mais la parité est-elle au rendez-vous ? 20 Minutes fait le point.

Moins de tâches domestiques

Les auteures de l’étude ont constaté une baisse significative du temps consacré par les femmes aux tâches domestiques. Peut-on alors en déduire que les hommes en font plus ? Pas nécessairement. « Il n’y a pas eu d’évolution notable du temps domestique des hommes au cours des 25 dernières années », note Ariane Pailhé, coauteure de l’étude et chercheuse à l’Ined. « Si l’écart entre hommes et femmes s’est réduit, c’est parce que les femmes en font moins à la maison qu’avant, précise-t-elle. Même si on constate dans le même temps que dans un quart des couples, l’homme accomplit davantage de tâches domestiques que sa conjointe ».
En cause : la progression du niveau d’instruction des femmes et leur accès à l’emploi, qui les a libérées de leurs seuls rôles familiaux. Mais aussi le degré des exigences domestiques : le temps où il fallait repasser jusqu’aux taies d’oreiller et cuisiner chaque jour un menu avec entrée, plat et dessert est révolu. « Il y a eu un changement dans les normes. On ne mange plus de la même manière : les plats cuisinés, livrés à domicile et les déjeuners pris à l’extérieur ont fait gagner du temps. En moyenne, on passe chaque jour 30 minutes de moins à la cuisine », confirme Ariane Pailhé. Mais au bout du compte, les femmes accomplissent toujours aujourd’hui les deux tiers des activités domestiques.

Des pères plus investis

A défaut de passer plus souvent l’aspirateur ou de s’occuper du repassage, les hommes sont aujourd’hui des pères plus investis, d’autant que leur implication auprès de leur progéniture est plus valorisée qu’auparavant. Mais ils ne sont pas les seuls. « Pères et mères consacrent plus de temps qu’il y a vingt-cinq ans à leurs enfants. Les parents d’aujourd’hui mettent l’accent sur une éducation plus active et de qualité », analyse la chercheuse.
Mais là encore, la parité n’est pas vraiment atteinte et nombre d’activités liées aux enfants restent genrées. Résultat : les soins aux enfants, les devoirs scolaires et les trajets d’accompagnement sont encore assurés aux trois quarts par les mamans. « Les pères s’investissent plus sur les loisirs, les activités sportives ou culturelles à partager avec leurs enfants. Les hommes sont plus sur des temps choisis, indique Ariane Pailhé, moins répétitifs et contraignants ». Et, là encore, laissent aux femmes le soin d’assurer plus des deux tiers des tâches liées aux enfants.




mercredi 28 octobre 2015

Affaire pas claire du tout mais rocambolesque et nébuleuse à souhait ?

Air Cocaïne : l'évasion rocambolesque qui fait polémique


La fuite des deux pilotes français condamnés à vingt ans de prison à Saint-Domingue pour trafic de drogue suscite de nombreuses interrogations.


RETROUVEZ ICI NOTRE DOSSIER CONSACRÉ À L'AFFAIRE AIR COCAÏNE
"Les évasions rocambolesques suscitent en général sympathie et admiration", souligne Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne. Mais pas celle-ci : "L'exfiltration des deux pilotes français, elle, soulève des interrogations. Elle provoque même un malaise". Patrick Louis, à La Dépêche du Midi, s'émeut du sort des deux autres Français impliqués dans l'affaire et restés sur le sol dominicain. "Eux n'ont pas reçu leur carte d'embarquement tamponnée par cet équipage de copains marins digne des plus troublants épisodes du temps des barbouzes, et ils se sentent beaucoup plus seuls soudain, on les comprend."

"Pas blancs comme neige" (Sud-Ouest)

Christophe Lucet, du journal Sud-Ouest, rappelle que "les deux fuyards ne sont pas blancs comme neige. Inculpés dans le volet marseillais de ce trafic labellisé Air Cocaïne, ils s'étaient reconvertis dans une compagnie privée dont les liens avec le milieu des narcotrafiquants transparaissent. Pouvaient-ils tout ignorer de ce qui se tramait dans la carlingue et les soutes de leur Falcon 50 ? Difficile à croire".
Pour Dominique Garraud, de La Charente libre, la seule manière pour la France de répondre désormais à la justice dominicaine sera de "faire progresser l'enquête judiciaire parallèlement ouverte en France où les deux pilotes sont déjà mis en examen". Et de conclure : "L'Affaire Air Cocaïne est encore loin d'avoir livré tous ses secrets."






La grande peur du FN des dirigeants LR et PS à l'approche des élections régionales!?

Xavier Bertrand à Marine Le Pen : "Vous êtes le pire du système"


Les trois candidats en tête dans les sondages pour la région Nord-Pas-de-Calais se sont affrontés sur le chômage et la situation des migrants à Calais.

C'est finalement sur i>Télé que Marine Le Pen, présidente du Front national,  a accepté de rencontrer ses opposants Xavier Bertrand des Républicains (LR) et Pierre de Saintignon du Parti socialiste (PS). Passionné, le débat s'est concentré sur les thèmes du chômage, de l'emploi et de la crise des migrants. Avec une nouveauté : le tripartisme en action sous les yeux des téléspectateurs, plus souvent habitués au duel.
Affrontements sur le chômage et les migrants
La nouvelle grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie compte 6 millions d'habitants et un taux de chômage de 12,5 %, c'est deux points de plus qu'au niveau national. Dès les premières minutes, les trois adversaires ont haussé le ton pour répondre à la crise de l'emploi dans la région. Marine Le Pen revendique le « patriotisme économique » contre la « préférence étrangère à l'emploi », pour plus tard citer la très libérale Margaret Thatcher au sujet des aides de Bruxelles : « I want my money back. » Xavier Bertrand s'offusque : « On ne vous a pas attendue pour être patriotes » et veut, lui, résoudre un paradoxe : « On a 565 000 demandeurs d'emploi et 120 000 emplois non pourvus. » Le candidat Les Républicains promet 60 000 nouveaux emplois en 9 mois, grâce à sa politique économique. C'est au tour de Saintignon de s'indigner : « C'est une farce ou alors vous ne connaissez pas vos dossiers et la région ! » Et  rappelle : « Chaque année 200 000 emplois sont créés par les entreprises privées dans la région. » Pour le candidat PS, il faut parler de « renaissance, et non de déclin » au sujet de la région Grand Nord.
Au moment d'évoquer Calais qui accueille 6 000 migrants pour une ville de 70 000 habitants, les trois candidats partent dans différentes directions. Xavier Bertrand se tourne vers l'Angleterre et reproche aux Anglais de ne pas « prendre leur part du fardeau ». L'ancien ministre du Travail propose aussi de « faire venir l'armée en renfort des forces de l'ordre ». La présidente du Front national se refuse à voir « l'arrivée des tanks » et préfère arrêter de « donner de l'argent aux associations qui viennent en aide aux migrants » pour tout simplement « arrêter d'inciter les migrants à venir ». La situation est d'ailleurs, d'après elle, « dramatique en termes d'image ». Le mot « image » ne manque pas de choquer le candidat PS qui souhaite, lui, « accueillir dignement ceux qui fuient la guerre » tout en « reconduisant humainement » ceux qui seront identifiés comme migrants économiques.
Candidats à quoi ?
Pierre de Saintignon, vice-président de la région depuis 17 ans, est le seul des trois à ne pas penser à la présidentielle. Plus discret que ses opposants avant le débat, il valorise sa carte d'élu local qui connaît ses dossiers et les habitants de sa région. Jusqu'à ce que Xavier Bertrand le recase comme « Hollande local ». Le candidat Les Républicains dans la région Grand Nord, où il est « arrivé à 12 ans »,  est aussi maire de Saint-Quentin et député de l'Aisne, tout en se présentant à la primaire de son parti. Marine Le Pen est à la fois chef du Front national, conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais et députée européenne. À la question « si vous êtes élue, resterez-vous en région ? », elle répond : «  Je partirai faire campagne présidentielle pour quelques mois… ou pour cinq ans. »
À six semaines des régionales, les trois candidats se reprochent tour à tour des alliances avec les fronts adverses. La présidente du Front national s'acharne, comme souvent, sur l'« UMPS » : « On sait que ces deux-là sont en discussion. » Ce qui finit par exaspérer Xavier Bertrand : « Arrêtez de nous bassiner avec votre UMPS ! » J'ai de la mémoire. Aux législatives de 2012, vous m'avez mis sur votre liste noire et vous avez appelé à voter socialiste au deuxième. J'ai été élu. » Il l'accuse du même coup d'être « le pire du système, son incarnation ». Et de continuer : « Depuis 50 ans, la famille Le Pen vit de l'argent public et spécule sur la misère des gens », pour conclure : « Avec Philippot, vous avez fait les poches de votre père pour lui prendre le magot, et vous voulez nous donner des leçons ? » Une tirade que n'interrompent ni les journalistes ni ses adversaires. Mais Pierre de Saintignon finit par s'indigner : « Vous donnez un spectacle scandaleux, il y a une certitude : les deux veulent partir ! », à la fin du débat, il se distancie du duel de droite : « J'avais en face de moi deux catcheurs qui faisaient du cinéma. »
Ce premier débat révèle un nouveau ménage à trois sur la scène politique. À aucun moment n'est formulée clairement la possibilité d'un front républicain en opposition au FN. À gauche et à droite, les candidats restent vagues. Pierre de Saintignon aurait voulu « une gauche plus unie », mais, quand on rappelle les propos de Manuel Valls qui veut « tout faire » pour contrer Marine Le Pen, le candidat PS se résigne : « Il a raison. »