samedi 29 février 2020

Il est profondément désolant pour certains politiciens de tous bords de prendre ce prétexte de virus qui se propage pour faire de la basse politique politicienne de caniveaux !


Bachelier : « Coronavirus, ne tombons pas dans le piège tendu par Le Pen »

VIDÉO. Épidémie de Covid-19, obstruction parlementaire, 49.3, régalien… Le premier questeur de l'Assemblée est l'invité du grand entretien politique.

 « Faire mieux avec moins d'argent », telle est la mission de Florian Bachelier, député LREM d'Ille-et-Vilaine et patron de la questure – ce « ministère des Finances » de l'Assemblée nationale. En ces temps d'obstruction parlementaire, cette « forte tête » de La République en marche a décidé de sortir sa calculette pour mieux dénoncer les méthodes de La France insoumise et du Parti socialiste qu'il accuse « d'abîmer » la démocratie parlementaire et de fuir pour des raisons électoralistes un autre débat : la sécurité.
« La seule méthode qui vaille face au risque, c'est la mobilisation, le calme et la raison », a déclaré le Premier ministre. Mais ne faut-il pas faire preuve d'un peu plus de précaution en fermant nos frontières, par exemple, comme le préconise Marine Le Pen ?
« La mobilisation, le calme, la raison », je rajoute la responsabilité. Le premier message à envoyer est clair : la France est prête, l'État est prêt. On a mobilisé plus d'une centaine d'hôpitaux avec du personnel informé et formé. Il sait ce qu'il doit faire pour constituer la première ligne de défense face à cette attaque virale. Les Français sont résilients et résistants et ils ne tomberont pas dans le piège de la polémique, de la rumeur et de la panique que tend Mme Le Pen. Le déplacement du président de la République et la réunion des chefs de groupes et de partis autour du Premier ministre montrent bien que nous sommes pleinement impliqués. Sur des sujets aussi angoissants, on appelle à l'unité nationale et à la responsabilité des uns et des autres. Il nous faut nous délivrer collectivement contre la tentation de quelques-uns – je pense notamment à Marine Le Pen et Mme Hidalgo – d'instrumentaliser un sujet si important. Rationnellement, scientifiquement, il y a plus d'inconvénients que d'avantages à fermer nos frontières. Cela induit l'angoisse et la peur. Restons raisonnables et responsables.
Cela ne remet donc pas en cause l'organisation du scrutin municipal des 15 et 22 mars ?
À ce stade, non. Mais nous suivons de près l'évolution de ce virus sur le territoire.
Coronavirus : peur sur les municipales
L'orientation d'Olivier Faure, c'est de courir après l'extrême gauche qui court elle-même après l'extrême droite.
Calme et raison face au coronavirus, mais visiblement pas à l'Assemblée nationale… Voilà plus de deux semaines que le Parlement s'enlise sur la réforme des retraites. À qui la faute ?
Pour répondre, je vous invite à allumer la télévision et à regarder les débats. Il suffit de tenir dix minutes pour comprendre. Si, d'un côté, je n'ai pas envie d'infliger cet affligeant spectacle aux Français, j'aimerais qu'ils soient plus nombreux à suivre ces débats, car la démonstration est imparable : c'est l'extrême gauche avec son nouveau vassal, le Parti socialiste, qui est responsable de cette situation, de ce non-débat. C'est consternant. Ce n'est plus la représentation nationale, mais une représentation théâtrale. Dans le terme « responsable politique », combien ont trahi le mot responsable ces derniers jours ? Voilà onze jours maintenant que nous n'avons pas eu d'échanges, de contre-propositions ou tout autre chose qui puisse enrichir le texte. Les Républicains le font un peu, mais l'extrême gauche se moque des gens. C'est du même niveau que de mettre un chat sur une liste aux municipales. Ce n'est pas à la hauteur ni du moment ni de l'institution parlementaire, et sans doute peut-on mieux comprendre pourquoi les candidats socialistes, à Rennes ou à Paris par exemple, cachent leur étiquette sur les affiches de campagne.
Pourquoi ?
Parce que le spectacle que livre le Parti socialiste d'Olivier Faure à l'Assemblée nationale est consternant. Qu'un ancien parti de gouvernement soit à la remorque de l'extrême gauche, c'est surprenant, voire inquiétant. Et je le dis sans morgue, car tous les socialistes ne pensent pas ainsi. J'ai énormément d'estime pour Valérie Rabault ou Boris Vallaud. Mais l'orientation d'Olivier Faure, c'est de courir après l'extrême gauche, qui court elle-même après l'extrême droite. Jean-Yves Le Drian parlait du suicide du PS. Ce que j'observe confirme le diagnostic de sa mort cérébrale. Quant à La France insoumise, la surenchère s'explique peut-être par la guerre de succession qui s'est ouverte. Ils se rendent bien compte que le président de groupe Mélenchon est dépassé par Adrien Quatennens qui a, lui, une vraie capacité oratoire à répéter des contre-vérités en boucle, mais de façon calme. Cela provoque donc la surenchère pour les aspirants présidents : Alexis Corbière tombe dans l'invective et l'insulte, François Ruffin dans un numéro YouTube, Clémentine Autain grimée en ouvrière lynchant l'effigie du président de la République. Tout cela interpelle le républicain que je suis, tous les élus républicains que nous sommes.
Au Havre, aucune couleur politique – à commencer par La République en marche – n'apparaît non plus sur les affiches de campagne d'Édouard Philippe. Comme Anne Hidalgo ou Nathalie Appéré à Rennes…
Mais il n'a pas d'appartenance politique. Il n'est pas adhérent à LREM et il l'a toujours assumé.
Comment pouvez-vous reprocher aux édiles sortants socialistes – à Paris et Rennes en l'occurrence – de ne pas s'assumer en tant que tel et pas à Édouard Philippe ?
Non, ce n'est pas la même chose. Anne Hidalgo est membre du bureau national du PS. Elle est socialiste, comme Mme Appéré à Rennes, Mme Rolland à Nantes, Mme Aubry à Lille. J'observe que seule cette dernière assume sa couleur politique et ne ment pas. Édouard Philippe ne fait plus partie des LR, mais ne fait pas partie de LREM. Quand on est chef de file, on dit à quel courant politique on appartient, par qui l'on est soutenu. « Il faut toujours dire aux gens où on a son cul », m'a dit un jour trivialement Richard Ferrand. Je ne saurais mieux dire.
On peut donc avoir son fessier nulle part, comme Édouard Philippe ?
C'est sur la cohérence et le courage qu'il ne faut jamais s'asseoir.
Revenons à l'Assemblée nationale et à l'obstruction. Le dépôt d'amendements, fussent-ils très nombreux, est une disposition constitutionnelle comme l'est le 49.3. Pourquoi ne pas accepter le jeu démocratique ?
Faire des copiés-collés d'amendements dans le vide, pour changer le mot « annuel » par l'expression « par an » enrichit-il vraiment le débat parlementaire ? Et ce n'est qu'un exemple. Ce que je dis, c'est que tout cela n'est pas à la hauteur de nos responsabilités. La ficelle est grosse : ils veulent nous conduire depuis le début au 49.3…
Alors, ils ont gagné puisque vous allez visiblement vous en remettre au 49.3 pour passer ce texte !
Non, mais, par leur faute, c'est la démocratie parlementaire qui perd. Pendant qu'on ne débat pas, on ne traite pas les sujets du quotidien des gens, la vraie vie, l'emploi, l'école, la santé, la sécurité, etc. LFI et le PS ne peuvent pas dire que cette technique d'obstruction est un droit et jouer aux vierges effarouchées quand nous réfléchissons à utiliser la Constitution pour débloquer un blocage. Je suis de ceux qui pensent que la démonstration a assez duré. Plus cette représentation théâtrale dure, plus on abîme la démocratie parlementaire. Et la démocratie parlementaire est trop précieuse.
Quand faut-il donc engager le 49.3 ?
Lundi dernier (sourires).
Retraites : le gouvernement se prépare à dégainer son 49.3
Les bourgeois n'ont pas besoin de la puissance publique pour se protéger
Vous avez récemment sorti votre calculette : « Une journée d'obstruction parlementaire par les députés de l'opposition, c'est 1,5 million d'euros d'argent public. » Ne tombez-vous pas dans la comptabilité populiste ?
On dépense pour l'Assemblée nationale 550 millions d'euros d'argent public. Cela revient à 80 centimes par mois par Français. C'est moins que Radio France. Je ne dis pas que c'est trop cher, je dis que c'est trop précieux pour être abîmé comme c'est le cas depuis plus d'une dizaine de jours. Quand on passe une journée pour rien, sans aucun échange d'argument, aucune confrontation d'idées, eh bien j'estime qu'il est utile de rappeler les faits. L'opposition a évidemment le droit de s'opposer, mais qu'elle vienne dire pourquoi, qu'elle négocie, qu'elle produise des contre-propositions ! On ne va pas subir l'agenda politique de blocage de l'extrême gauche française qui a besoin de se « refaire la cerise » après leurs 6 % aux européennes. La démocratie n'a pas de prix, mais elle a un coût. Tous les jours on dépense 1,5 million d'euros, et c'est très bien, mais si c'est pour un tel spectacle, cela m'interroge. Qu'a-t-on fait concrètement depuis dix jours au service des Français ? C'est aussi cela qui alimente la rupture du lien de confiance entre les Français et leurs élus.
Emmanuel Macron a insisté sur les deux thèmes qu'il entendait porter pour la fin de son quinquennat et la campagne présidentielle à venir : l'écologie et la sécurité. Est-ce pour courir après Yannick Jadot et Marine Le Pen ?
Le virage régalien, c'est un ensemble (sécurité intérieure, lutte contre tous les séparatismes, continuum renseignement-police-justice-application des peines, souveraineté, guerre contre le terrorisme) dont la trame de fond est l'autorité républicaine assumée. La ligne « Clémenceau-Chevènement » que la gauche a abandonnée. La sécurité est devenue un sujet tabou au PS, parce que ce serait un thème « de droite », voire d'extrême droite disent certains. On doit attendre de la puissance publique qu'elle protège : l'État fort, tranchant, la sécurité, l'ordre public, la justice. Quand on pose la question du terrorisme islamiste, quand le président Emmanuel Macron ose parler de séparatisme ou d'insécurité, que disent les élus dits de gauche ? « Il essaie de récupérer le fonds de commerce de Marine Le Pen. » Le sénateur socialiste Jean-Louis Tourenne a même dit que l'on « distillait le poison ». Qu'ils aillent un peu sur le terrain : la sécurité est la première préoccupation des Français sur l'ensemble des villes. À Rennes, les statistiques du ministère de l'Intérieur ne mentent pas : il y a un sujet sur les vols à l'arraché en centre-ville, un niveau de trafic de stupéfiants en augmentation avec une concentration des produits toxiques en hausse, ce qui induit un niveau de violence et de règlements de comptes entre bandes ; et le taux de violences faites aux femmes s'accentue. Partir du réel pour aller à l'idéal. Nous nous n'oublions pas Jaurès.
Et c'est le décalage entre cette réalité et le déni ou les discours-œillères des élus socialistes qui nourrit depuis des années la montée en puissance de l'extrême droite. Si je reprends le vocable crypto-marxiste, les bourgeois n'ont pas besoin de la puissance publique pour se protéger. La République protège les plus fragiles. C'est ce qu'écrit l'abbé Lacordaire : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » L'ordre républicain, c'est assurer les conditions de sécurité, de protection et de justice à ceux qui n'ont d'autre choix que de s'en remettre à la puissance publique.
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Hélas pas étonnant avec nos élus médiocres à petits esprits étriqués !

On a surtout trop de bavards en France !

Alors qu’il faudrait s’unir avant toute autre chose polémique !

Pour fustiger ou critiquer leurs adversaires n'étant pas de la même couleur politique en disant qu'ils feraient mieux et notamment aussi que le gouvernement en place qui lui doit gérer cette épidémie qui devient pandémie mondiale !

Car justement la politique générale de cette mondialisation montre ses limites puisque justement certains médicaments pour lutter ou traiter différents virus déjà connus ou des épidémies diverses sont fabriqués en Asie, Chine, Inde etc pour raison de coûts plutôt économiques comme par exemple la pénicilline, le paracétamol etc.

Mais là ou l'argent roi est un fléau comme par exemple le président des États Unis en fait son but de plus grande puissance mondiale qui gère son pays comme une entreprise commerciale et dans l'industrie pas seulement pharmaceutique ou la chimie en faisant en plus du protectionnisme sera touchée comme les autres!

Alors les bourses financières baissent, car quand des produits industriels sont fabriqués de par le monde comme les avions automobiles et pleins d'autres plus utiles, cela bloque leurs fabrications, ventes, maintenance et l'emploi des salariés qui les fabriques !

Espérons que cette pandémie ne fera pas plus de victimes humaines, car c'est cela la priorité et qu'après le péril passé que nos dirigeants à l'esprit bornés pour certains leur servira de leçon pour diriger le monde et pas seulement en profiter, car c'est toujours les peuples qui paient l'addition !

Car ce genre de fléau peut faire plus de victimes que des guerres exemple la grippe espagnole de 1918 (50 millions de morts) n'est pas si ancienne et d’autres plus anciennes mais le principal défaut des hommes et de leurs dirigeants c’est leurs mémoires courtes !

Jdeclef 29/02/2020 13h59LP

vendredi 28 février 2020

Et surtout qui voulait monter dans les sphères de cette politique ringarde vers ce pouvoir dirigé par des bien-pensant donneurs de leçons !


Les confidences de Benjamin Griveaux aux policiers

VIDÉOS. L'ancien candidat à la Mairie de Paris a confirmé, lors de son audition, être l'auteur des vidéos qui ont ensuite provoqué sa chute, révèle « L'Obs ».

Publiquement, il n'a jamais nié, preuve qu'une certaine part de vérité existait. Mais, face aux policiers, Benjamin Griveaux a reconnu être l'auteur des vidéos qui ont déclenché l'affaire qui porte désormais son nom, révèle L'Obs. L'ex-candidat à la Mairie de Paris a été auditionné par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) le 15 février dernier. Après sa déposition, il avait décidé de porter plainte contre X pour atteinte à la vie privée.
Étienne Gernelle – Géopolitique de la sextape
L'ancien porte-parole du gouvernement a confirmé avoir envoyé à Alexandra de Taddeo des vidéos « éphémères » sur la messagerie instantanée de Facebook, Messenger, entre mai et août 2018. Devant les enquêteurs, il est resté évasif sur leur nombre. Il déclare : « [Il y en a eu] plusieurs, mais je ne saurais dire le nombre exact, cinq ou six, je pense. » En effet, au moment de l'éclatement du scandale, seules deux vidéos avaient fuité sur le site Internet lancé par l'activiste russe Piotr Pavlenski et intitulé « pornopolitique.com ».

Une seule rencontre

Concernant ses relations avec les deux protagonistes de l'affaire, Benjamin Griveaux a assuré n'avoir « jamais rencontré » celui qui a provoqué sa chute. Il affirme également n'avoir croisé la route d'Alexandra de Taddeo qu'« une seule fois », et ce, « fin août 2018 ». Cette dernière avait, elle, raconté aux policiers avoir rencontré le député de Paris au mois de mai 2018 au domicile de l'étudiante en droit.
Michel Richard – Lettre d'un Français honteux à Piotr Pavlenski
En revanche, Benjamin Griveaux confirme que les premiers échanges ont eu lieu en ligne. « Sur Instagram et nous sommes passés sur Facebook et Messenger », précise-t-il. Il explique ensuite avoir tenté de « mettre un terme » à leurs « relations épistolaires ». « Elle m'a dit qu'elle comprenait parfaitement, et jusqu'à il y a un mois et demi, je n'avais aucune nouvelle », a-t-il poursuivi. Alexandra de Taddeo et Piotr Pavlenski ont tous les deux été mis en examen et sont actuellement sous contrôle judiciaire.
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A l'image de notre président qui ne sait pas choisir ses collaborateurs (ou à l'affaire de Benalla toujours pas jugé..?!)

Et donc on peut entonner cette chanson de BRASSENS « quand on est c..,on est c..! » bien d'actualité !

Le problème étant que cela impacte la marche du pays et ses institutions !

Et il faudrait faire confiance à des personnages de cet acabit, il faut avoir de la constance, en ce qui me concerne de par mon âge, s’il faut encore voter pour cette clique de politiciens de tous bords avec leurs tares diverses, mon choix est fait, je suis fatigué, et je n’irais pas voter, car hélas ils se valent chacun dans leurs catégories !

Jusqu'à cacher leurs étiquettes politiques lors des élections municipales !
J’ai subi tous ces politiciens de cette Veme république depuis de Gaulle cela ne s’est pas amélioré, car la France va mal et semble-t-il maintenant gouverné par des gamins !

Mais, c’est de la faute des Français versatiles qui ne savent pas voter et pratiquent « le chacun pour soi » qui convient si bien à nos élus !

Pour ce GRIVEAUX que l’on l’oublie, il y a le coronavirus qui occupe médias et nos dirigeants, c’est suffisant !

Jdeclef 28/02/2020 09h33LP

jeudi 27 février 2020

Cette politicienne professionnelle vaccinée à la politique ferait tout pour faire parler d'elle ?!

les extraits du nouveau livre de Ségolène Royal

« Le Point » publie en exclusivité les extraits du prochain livre de Ségolène Royal, « Résilience française », dans lequel elle parle d'écologie, de politique nationale et… Surtout d'elle.

Elle dit qu'elle a eu l'idée de son huitième livre, Résilience française, il y a un an, constatant la dégradation du climat social en France. Elle y a vu un reflet des assauts contre la planète, comme si tout ça, au fond, n'était qu'un même phénomène : « En vérité, écrit Ségolène Royal, c'est une même machine qui avance sur deux jambes. Du même mouvement, on saccage la nature pour le profit, et l'on pille les compétences, les appétences, les urgences des femmes et des hommes. Ne cherchez pas, les causes sont les mêmes ; les responsables aussi. Les forces de la cupidité n'ont que faire, ni des êtres vivants ni des citoyens délibérants. »
Résilience française explore cette dualité. Un coup pour le climat, un coup contre Macron. Ségolène Royal, toujours remontée contre le chef de l'État, attaque sa pratique du pouvoir, cette « brutalité » et cette « verticalité » à laquelle elle oppose, on s'en doute, la concertation — par elle nommée « démocratie participative ». Elle fustige l'impréparation de l'équipe gouvernementale, son orgueil, ses erreurs, son entêtement parfois. Elle trace un parallèle avec les attaques contre le climat, citant Sylvain Tesson, pour qui on est passé de « l'usage du monde à l'usure du monde ».


Ségolène Royal perd le Nord

Il y a un autre effet-miroir, dans ce livre. La « résilience française », c'est forcément aussi, un peu, la sienne. La « femme debout », comme elle aime se qualifier, repart au combat, se plaçant sous le haut parrainage de Stéphane Hessel, l'auteur du best-seller Indignez-vous. Ségolène Royal ne s'en cache d'ailleurs pas : elle délivre dans un chapitre de l'ouvrage quelques « leçons de l'expérience ». Elle évoque ses échecs, les trahisons subies, le mépris dont elle a été l'objet. Elle le fait discrètement, sans jamais nommer quiconque, sans véritable acrimonie non plus. « Oui, j'ai pardonné. Mais je n'ai pas oublié », écrit-elle. Alors on voit passer les éléphants socialistes – Fabius, DSK… – qui l'ont toisée durant la primaire de 2006, ceux qui l'ont mésestimée après, et tous ceux qui l'ont quittée, politiquement et sentimentalement.


Elle ne dit pas grand-chose, non plus, de ses ambitions élyséennes. Résilience française n'est pas un programme présidentiel. « C'est un programme politique », avoue-t-elle néanmoins. Qui s'achève par cette phrase : « Pour le féminisme, pour la transition énergétique, pour la France ; le temps est venu. »

« Résilience française, sauvons notre modèle social », Éditions de l'Observatoire, 19 euros.

 



Extraits

Diviser pour régner

« On a entendu tout et son contraire, lors de cette réforme brutale des retraites, dans la bouche de ceux qui voulaient la justifier. Tout d'abord, les privilèges corporatistes ont été dénoncés à la vindicte populaire. Pas les bénéficiaires des retraites chapeaux à plusieurs dizaines de millions que se distribuent les élites mondialisées, non : les cheminots, les mineurs, les marins, les danseurs de l'opéra de Paris, les avocats, les chauffeurs routiers, pilotes, policiers, enseignants, les médecins, infirmières et personnels hospitaliers, pompiers, chargés de tous les maux. L'opinion publique n'a pas suivi.

Alors on a eu la fable des injustices. Et là encore : non pas les injustices entre l'immense majorité de la population et ceux qui désormais s'enrichissent en dormant sans même payer l'ISF pour contribuer un peu à la bonne marche de la société qui les a éduqués et soignés, et les autres. De cela, notre Président n'a pas dit mot. Il a préféré dénoncer la différence entre le conducteur de bus du Havre et le conducteur de bus parisien, qui bénéficie d'un régime de retraite spécifique. Insupportable injustice, n'est‐ce pas ? L'opinion politique n'a pas suivi. C'est alors qu'a surgi l'argument, relayé en boucle par des ministres ayant bien appris leur fiche, que le système de retraite était en faillite vu la baisse du nombre d'actifs par rapport aux inactifs. Et que pour nos enfants, il n'y avait pas le choix. Ah ! L'argument des enfants ! Ils pensaient que ça allait fonctionner. Mais là non plus, ça n'a pas marché. Car entre‐temps, économistes et démographes ont expliqué, chiffres à l'appui, que le système est à l'équilibre. Oui, on a vraiment tout entendu, et le contraire de tout.
Il n'y a pas de hasard. Si l'on a aussi constamment et vigoureusement séparé, isolé, abandonné, relégué, stigmatisé les uns et les autres, c'était bien pour nous persuader que nous n'étions plus rien face aux forces de la spéculation financière. C'est le même mécanisme que celui que l'on observe dans les phénomènes d'emprise : pour rendre plus vulnérable, on isole. On segmente pour faire régner le silence et la résignation. On dénigre et on méprise, pour rabaisser, amoindrir, faire disparaître l'estime de soi qui préside à toute révolte. On alterne entre bâton (souvent) et carotte (parfois), pour rendre incompréhensible la fatalité, et favoriser la servilité et la soumission. On sature pour dissimuler. On intensifie au moment idoine. Bref, on divise pour mieux régner – et pour détourner les regards de là où s'exercent vrais privilèges et véritables injustices.
À chaque moment où la colère, face aux injustices, menace d'éclater, on sermonne le peuple en lui disant que, de toute façon, on ne peut rien faire. Le capital bouge, joue à saute‐mouton avec les pays, de la même manière que le réchauffement climatique est global. Puisque la finance est mondiale, pourquoi tenter quelque chose à l'échelle d'un seul pays ? »

Une démocratie à éclipses

« Les campagnes électorales ne sont plus ce moment de débat, de fermentation des idées, de concertation civique. Elles sont désormais scénarisées selon les codes d'une série télévisée – avec ses personnages, ses climax, ses coulisses –, dans une héroïsation parfois immature de la conquête du pouvoir. Cependant, la vie démocratique a besoin de respirer. La brutalité n'engendre que des meurtrissures. Invisibles au départ, encaissées et amorties, les blessures du corps social finissent par ressurgir. Il nous faut retrouver l'art du dialogue – autrement que dans ces grands débats, étrange exercice se résumant à une campagne électorale postérieure à l'élection. Admirable session de rattrapage ou formation continue pour le président de la République, mais qu'on glorifierait moins si on se souvenait que tous les élus locaux ne font que cela, jour après jour : convaincre et débattre dans des préaux, des gymnases et des écoles… Et eux ne sélectionnent pas leur thème ni ne trient le public sur le volet.
C'est la science de la délibération (oserais‐je dire de la démocratie participative ?) qui est le caractère distinctif des démocraties. Pas seulement une campagne électorale, mais une concertation permanente et une consultation incessante. C'est, au fond, mépriser les citoyens que d'estimer qu'il suffit de voter une fois tous les cinq ans pour valider démocratiquement une légitimité présidentielle – Pierre Rosanvallon, dans Le Bon Gouvernement, parle justement de démocratie à éclipses. Entre chaque éclipse, c'est la nuit noire de l'orgueil forcené, du littéralisme, des tautologies, de l'isolement et de l'obstination. »

Le mépris

« François Mitterrand n'a pas eu, de toute sa longue carrière, une seule phrase offensante à l'égard du peuple. Ni Jacques Chirac, d'ailleurs. C'est parce qu'ils comprenaient que le patriotisme, que l'on assène et que l'on ordonne, ne se décrète pas. Le patriotisme se construit dans une relation vraie, l'amour de son pays, avec ses limites ou ses contradictions – mais pas avec cette hauteur de professeur morigénant un élève, et distribuant tour à tour heures de retenue et bons points. S'autoriser ces excès, ces vexations, ces marques de condescendance, c'est, dans le fond, s'élever soi‐même à une altitude abstraite, et donc se séparer de ses concitoyens.
Et les conséquences en sont désolantes. Car les Français ne sont pas galvanisés par l'exaltation ; de ces discours, ils ne retiennent que le mépris, et c'est bien normal. Ils ne sont pas enhardis par les louanges, ils sont meurtris par la succession des qualificatifs violents, répétés, rapprochés. Et c'est un corps social traumatisé, et donc lassé, qu'on aura beau jeu, à nouveau, de tancer pour ses manques, ses faiblesses, sa lenteur à se réformer. La confiance, l'élan, l'énergie positive ne se fabriquent pas ainsi, avec des coups de badine et des couronnes de laurier posées sur la tête de quelques‐uns. La relation avec le pays se construit dans la constance et l'authenticité. Une nation aussi complexe que la France ne se meut, c'est vrai, que lorsqu'elle sent que ses dirigeants lui veulent du bien, se placent à la hauteur d'un idéal et s'embarquent sur le même vaisseau. Mais il paraît que les neurosciences révèlent que le pouvoir inhibe la partie du cerveau où se trouve l'empathie ; en voilà, une excuse… »

Un monde d'avant avant

« La plupart des problèmes qui pèsent sur l'action politique viennent d'un manque d'écoute, de l'incapacité de nos dirigeants à inventer une démocratie qui ne soit pas à éclipses. Face à ce grand déficit démocratique, il ne faut pas avoir peur d'être audacieux. C'est ce que les Gilets jaunes ont demandé. C'est ce que le Grand Débat a feint de mettre en place, non en visant l'intérêt général à long terme, mais en mettant l'exercice au service d'une utilité politique momentanée.
Exalter la verticalité est un contresens historique. Il y a dix ans, je théorisais la démocratie participative – sans doute avec plus de dix ans d'avance, puisqu'elle n'est toujours pas réalisée. Aujourd'hui, le pouvoir confond l'autorité et la juste autorité. Il confond la verticalité avec le charisme, la dignité, la rigueur et la sobriété. Cela n'a rien à voir. Le mythe de l'homme seul, héritier des rois de France et de Napoléon, ne résiste pas à l'exercice de la démocratie. L'autorité tient un temps seulement. Après, elle se transforme en autoritarisme. Il faut y substituer la juste autorité, celle qui est coconstruite, plus efficace car mieux acceptée. Cette verticalité‐là est un concept du monde d'avant. Et même d'avant avant. Aujourd'hui, le monde fonctionne en horizontalité et en réseaux. Encore une fois, prenons exemple sur la nature ! Toutes les plantes se hissent et cherchent le soleil. Mais la vraie vie d'un biotope, ce sont les lianes, le fourmillement des racines, les rhizomes qui relient, dirigent, tissent ensemble leurs réseaux. C'est ainsi que doivent fonctionner et la société et la politique – et cela n'est pas valable uniquement pour la France. »
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Mais surtout pour revenir en lice dans ce monde de cette ancienne classe politique sclérosée dont les français non pas réussi à se débarrasser totalement !

Pourtant cette ex élue ministre ex compagne d'un de nos ex présidents , et politicienne médiocre, c'est le moins que l'on puisse dire ayant enchaînée bourdes ou erreurs dans les multiples fonctions qu'elle a exercée, s'accroche envers et contre tous  !

Il est vrai par exemple qu'elle n'est pas fatiguée comme peut l’être une française lambda qui travaille pour nourrir sa famille, car elle a bien sur l’âge de la retraite, mais on ne peut pas la forcer à la prendre, défaut inhérent à certains des ex élus qui continuent à nous soûler avec leur vieille politique ringarde !

Mais elle s'ennuie s'en doute et ne supporte pas que l'on l'oublie, c'est pathologique, alors elle écrit !

Il n'est pas étonnant que nos nouveaux élus n'arrivent pas à changer cette vieille V eme république obsolète et que notre pays végète en faisant au mieux du sur place, car en fait ils ne pensent qu'à eux !

Jdeclef 27/02/2020 09h13

mercredi 26 février 2020

Ce n'est pas si grave puisque des élus de tous bords s'invectivent comme d'habitude et critiquant à tout va ce gouvernement ou ceux n'ayant pas la même couleur politique que la leur !


Coronavirus : le Français décédé ne revenait pas d'une zone à risque

VIDÉO. Le patient était enseignant dans un collège de l'Oise. Admis en urgence absolue à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, mardi, il est mort dans la nuit.

Un premier Français a succombé au coronavirus. Selon le ministère de la Santé il s'agit d'un homme de 60 ans. Il avait été « testé en urgence hier (mardi) à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière dans un état gravissime et est décédé dans la nuit », a annoncé le numéro deux du ministère, Jérôme Salomon. Il s'agit d'un enseignant d'un collège de Crépy-en-Valois dans l'Oise, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Éducation nationale. La personne décédée ainsi qu'un autre patient quinquagénaire hospitalisé à Amiens « dans un état grave » et lui aussi originaire de l'Oise, « ne s'étaient pas rendus dans des zones d'exposition à risque », a précisé Étienne Champion, directeur général de l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France, lors d'une conférence de presse à la préfecture de Beauvais.
Selon Le Parisien, citant le maire de Vaumoise dont est originaire cet enseignant, il « avait commencé à se sentir mal dès le début des vacances et avait rapidement été hospitalisé ». Le collège de Crépy-en-Valois où enseignait ce professeur fait partie des zones académiques en vacances scolaires depuis le 14 février au soir ; il reprend les cours lundi prochain. Un précédent patient était déjà mort en France, un touriste chinois de 80 ans.
Selon les informations de franceinfo, le plan blanc a été déclenché à l'hopital de Creil, dans l'Oise, où était accueilli le patient avant d'être conduit à la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Le plan blanc a été déclenché à la demande de l'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France. Il comprend la mise en place d'une cellule de crise, la mobilisation du personnel, y compris, parfois, le rappel de ceux qui ne travaillent pas et l'installation de lits supplémentaires, comme le rappelle France info. Les membres du personnel ayant été en contact avec le patient seront répertoriés et, si nécessaire, placés en quarantaine.

Cinq nouveaux cas en France

En comptant ce patient décédé, cinq nouveaux cas ont été confirmés en France entre mardi soir et mercredi matin. Pour l'heure, le bilan de la maladie Covid-19 en France est de deux morts (le Français de 60 ans et un touriste chinois de 80 ans), 11 guérisons et 4 malades toujours hospitalisés, soit 17 cas au total. « L'enquête a été lancée en urgence » sur l'endroit où ce patient a pu être infecté et sur son entourage, a-t-il ajouté, en précisant que « tous les détails des investigations en cours » seraient présentés par le ministre Olivier Véran lors d'une conférence de presse en soirée.
Les chefs des partis représentés au Parlement, les présidents de groupes parlementaires et les présidents d'assemblées sont conviés jeudi à 8 h 30 autour d'Édouard Philippe afin de faire un point sur la situation liée à l'épidémie de nouveau coronavirus, a indiqué mercredi Matignon. Cette réunion fait écho à une demande formulée mardi par le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, qui avait exhorté M. Philippe à faire « toute la transparence sur la gestion de cette épidémie ».
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Des enfants testés à Courbevoie

Outre le sexagénaire décédé, deux nouveaux cas d'infection au coronavirus ont été confirmés mercredi, en plus des deux déjà annoncés mardi soir. L'un est « un homme français de 55 ans actuellement hospitalisé à Amiens et qui est dans une situation clinique grave (…) en réanimation », a détaillé le Pr Salomon. L'autre cas dévoilé mercredi matin est « un homme français de 36 ans hospitalisé à Strasbourg », qui « ne présente pas de signes de gravité », a-t-il poursuivi en indiquant que ce patient revenait de Lombardie, l'une des régions italiennes touchées par la maladie.
Les deux cas annoncés mardi soir étaient une Chinoise revenue de Chine le 7 février, hospitalisée à Paris sans « aucun signe clinique de gravité », et un « homme d'une soixantaine d'années hospitalisé en Auvergne-Rhône-Alpes après des séjours répétés en Lombardie », pour qui il n'y a pas non plus de signes de gravité, a rappelé Jérôme Salomon. Enfin, des enfants d'un « groupe scolaire de Courbevoie de retour d'un voyage en Lombardie » ont également été testés, car certains présentaient des symptômes, mais les résultats sont « négatifs ».
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Une décision « incohérente »

En outre, la crise en Italie a provoqué des craintes autour du match de foot qui doit opposer mercredi soir l'Olympique lyonnais à la Juventus Turin en 8e de finale de Ligue des champions. De Marine Le Pen à Ségolène Royal, plusieurs figures de l'opposition ont critiqué l'autorisation donnée aux supporteurs de la Juventus de se rendre à Lyon, autorisation toujours défendue par le gouvernement et la majorité. « Je crois qu'il n'est pas raisonnable de les accueillir et que nous sommes encore confrontés là à une incohérence de la part du gouvernement », a dénoncé la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen sur France Inter.
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À gauche, Ségolène Royal a estimé sur France 2 que cette décision « paraît incohérente » et que « l'opinion ne la comprend pas ». « Aujourd'hui, les experts de veille sanitaire et de santé publique disent qu'il n'est pas nécessaire » d'interdire la venue des supporteurs, a souligné sur BFM TV Gabriel Attal, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale. « Est-ce que le virus circule activement à Turin ? Non. Est-ce qu'il circule activement dans la région de Turin ? Non », a-t-il argumenté.
Mardi soir, à l'issue d'une réunion à Rome avec plusieurs de ses collègues européens, Olivier Véran avait confirmé que la France, tout comme les autres pays voisins de l'Italie, n'entendait pas fermer les frontières, jugeant qu'il s'agirait d'une mesure disproportionnée. Enfin, les craintes sur la propagation du coronavirus se ressentent également sur les réservations aériennes : celles en provenance de France vers l'Asie, en excluant la Chine berceau de l'épidémie, se sont effondrées de 68,5 % dans la semaine du 12 février, selon le bureau d'études ForwardKeys.

De l'inquiétude, mais pas de panique

La diffusion du coronavirus en Italie et en Europe est « un motif d'inquiétude » mais « nous ne devons pas tomber dans la panique », a estimé mercredi à Rome la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides. La responsable européenne a toutefois averti que « les systèmes de santé doivent se préparer à une augmentation des cas et à bien se coordonner », alors que les cas de contamination se multiplient à travers l'Europe. « L'Europe est encore dans la phase d'endiguement », a estimé la commissaire, appelant tous les États membres à revoir leurs « procédures contre les pandémies », informer et se coordonner avec Bruxelles sur leurs plans d'action.
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À propos d'une mission scientifique conjointe de l'Union européenne et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrivée lundi en Italie, la commissaire a estimé que l'étude du cas italien allait « fortement contribuer à comprendre comment le virus se propage, contrôler son expansion et fournir un meilleur soutien à toute l'Europe ». « Nous faisons face à une situation où subsistent de nombreuses questions (sur le virus), son origine et comment il se répand », a-t-elle déclaré. La commissaire a au passage appelé à « être vigilants face aux risques de mauvaise information, de désinformation et de déclarations xénophobes qui n'aident pas du tout et remettent en question le travail des autorités publiques ».


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Que dira-t-on si certains de ces messieurs politiciens élus de tous bords sont touchés par ce virus !

Pitoyable monde politique français donc, et qui se doit de donner son avis dans notre classe politique, même s'ils n'y connaissent rien n'étant pas médecins, encore moins virologues !

Et certains allant jusqu’à dire qu'il ferait mieux s'ils étaient au pouvoir ?!

Dans une cacophonie politicienne habituelle !

Leurs attitudes diverses ne va redorer leur blason ternis de leur monde politique, car ils n'ont toujours pas compris que dans des cas comme cela qui touche indirectement tout le monde devrait être de s'unir, mais hélas les français individualistes sont incurables le chacun pour soi primant avant tout et le monde politique aussi !

Mais là, on voit la médiocrité de certains élus et si par malheur, il y avait une pandémie dans notre pays on se rendra compte une fois de plus de ce qu'ils valent à notre détriment hélas !

Sans oublier les médias qui attisent cette crise en abreuvant de leurs commentaires ou écris, voir émissions diverses télévisées ou autres !

Pauvre France peuplée de politiciens bavards qui font feux de tout bois !

(Et rappelons que la peur n’évite pas le danger !)

Jdeclef 26/02/2020 17h04

Typiquement français d'une certaine classe politique de notre pays, faire trainer toutes mesures initiées pour réformer la France, serpent de mer qui resurgit périodiquement !


Retraites : le gouvernement se prépare à dégainer son 49.3

Au sommet de l'État et dans les rangs de la majorité, la question n'est plus de savoir s'il faut, oui ou non, déclencher la procédure constitutionnelle mais quand.

Ils ont ri à gorge déployée ce mardi matin dans la salle Colbert, « l'autre hémicycle » du Palais-Bourbon. Face aux députés de la majorité rassemblés pour la traditionnelle réunion de groupe de la semaine, Édouard Philippe et Marc Fesneau. Les deux hommes ont tenu à féliciter « la mobilisation » des troupes depuis plus d'une semaine, au gré d'interminables débats sur la « mère des réformes », celle des retraites, que les députés Insoumis et communistes n'ont eu de cesse de torpiller à coups d'amendements saugrenus et autres rappels au règlement. Et le ministre des Relations avec le Parlement de caricaturer les oppositions pour démonter leur « tactique de harcèlement démocratique » :
- « Comment tu t'appelles ?
- Marc Fesneau
- Comment tu t'appelles ?
- Marc Fesneau
- Comment tu t'appelles ?
- Marc Fesneau mais ça fait trois fois que je le dis !
- Mais pourquoi tu t'énerves ? On est là pour débattre ! »

Dérapages

Le ministre centriste a exhorté les Marcheurs à prendre « un peu de recul face à cette technique qui ne cherche qu'à énerver ». « C'est long, pas agréable, pénible, a renchéri le Premier ministre. Le lieu vivant du débat politique s'est transformé en un endroit où surcommuniquent des gens qui sont opposés à tout, sur des questions dérisoires. Vous n'y pouvez rien et moi non plus (…). C'est absolument consternant. » Car dans les rangs de la majorité, on s'avoue déjà « usé » par l'examen du projet de loi retraite. Usé par ces milliers d'amendements sans queue ni tête. Comme celui de François Ruffin qui s'est ému que le mot « prennent » différait de « doivent prendre », ou cet autre qui a estimé qu'un point-virgule valait mieux là que là. Sans oublier le communiste Sébastien Jumel qui a réclamé un sous-amendement pour remplacer le mot « des » par « de tous les ». Il aura ainsi fallu huit jours de débats pour adopter le premier des 65 articles du projet de loi. « À ce rythme-là, s'est agacé le président Richard Ferrand, 1 643 heures de séances seront nécessaires pour terminer la seule loi ordinaire. Soit, si l'Assemblée siège du lundi au dimanche, 150 jours de séance ! »
Boris Vallaud : « Il y a un côté esbroufe chez Emmanuel Macron »
Alors, comment tenir le délai de six semaines que s'est imposé le gouvernement en utilisant la procédure accélérée ? « Impossible, répond un ministre. La question n'est donc plus de savoir si l'on va utiliser ou non le 49.3 mais quand va-t-on le faire. » Richard Ferrand s'en est d'ailleurs ému pas plus tard que ce week-end aux ténors de la macronie. « On n'y arrivera jamais dans le temps imparti », a-t-il fait savoir, s'inquiétant d'autant plus de l'ambiance « nocive » qui règne dans l'hémicycle : « Ma crainte, c'est que les débordements verbaux dégénèrent en dérapages physiques. » En témoigne notamment l'insulte proférée dans un tweet par le député UDI Meyer Habib – qu'il a assumée ensuite dans l'hémicycle – visant des parlementaires Insoumises, dont Clémentine Autain. « Il y a une semaine, le chef de l'État a insisté sur l'importance de réconcilier les Français. Le spectacle affiché par certains, dont monsieur Habib, est détestable », dit un proche d'Emmanuel Macron qui a appelé ses ouailles LREM à se situer « au-dessus de la mêlée ».

« Je n'ai pas pris l'habitude de me défausser »

Face à ce tintamarre parlementaire, le taulier de l'Élysée s'exaspère. « Il a demandé qu'on passe vite à autre chose, fait savoir un élu LREM. Mais ce n'est ni à lui ni à nous de déclencher la procédure ! Constitutionnellement, c'est au Premier ministre, mais on ne le voit plus. Il faut croire qu'il fait meilleur temps au Havre… » Dans les colonnes du Figaro, le Marcheur Aurélien Taché abonde et décoche : « On aurait pu se donner les moyens d'éviter un 49.3. Cette réforme, il faut le rappeler, a été confiée au Premier ministre. Or, sa campagne municipale semble prendre beaucoup de temps. » « Édouard Philippe, coupable idéal ? À chaque fois que les Marcheurs sont bousculés, leurs yeux se tournent vers Matignon, les sourcils froncés », s'agace un « philippiste » du gouvernement. Bousculé le Premier ministre ? « Quand il faut prendre mes responsabilités, je n'ai pas pris l'habitude de me défausser », a-t-il lâché mardi devant les députés LREM avant d'interroger : « Faut-il utiliser le 49.3 ? Je n'ai jamais critiqué son utilisation. Je ne suis pas dans une querelle ontologique sur son utilisation. » Et de demander aux Marcheurs de l'Assemblée de « tenir encore et de montrer pendant quelques jours encore le même degré d'implication ».
Retraites : ces « crapules » qui veulent la peau d'Édouard Philippe
L'exécutif a choisi ses armes pour la bataille des retraites, même si l'heure n'est pas à l'assaut. « On temporise », assure un proche d'Édouard Philippe qui, lui, ne devrait donc pas dégainer la procédure ce mercredi comme le jurait une insistante rumeur depuis quelques jours. « On ne peut pas annoncer le 49.3 avant lundi prochain. Nous avons prévu 15 jours de débats au départ, nous avons encore quelques jours pour continuer l'examen », abonde un ponte de la macronie. Lundi, les maestros de la communication macroniste ont distillé les fameux « EDL » (éléments de langage) pour armer les députés LREM : « le 49.3 est une possibilité constitutionnelle, mais il n'est pas le sujet aujourd'hui ». Aux députés de la majorité pressés d'en finir avec cette séquence des retraites dont ils ne voient pas la fin, on a donc demandé de la patience et de l'énergie. En ont-ils encore ?
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Le 49/3 n’étant « qu’un artifice pour débloquer le bouchon d’une canalisation bouchée » que tous les gouvernements de tous bords de cette Veme république ont utilisé !

Là, c'est la réforme des retraites et régimes spéciaux, mais en fait c'est toujours la même chose pour toutes réformes organisées ou décidées par le pouvoir en place peu importe, son étiquette politique !

Notre démocratie dans notre trop vieille V eme république ne correspond plus à ce qu’attende les français et n’a pas assez évoluée depuis 1958 ou le monde ou nous vivons lui a changé, ainsi que notre population française !

Une opposition met des bâtons dans les roues des gouvernements en place systématiquement (sans compter les manifestations de protestations organisées par les syndicats bornés qui font de la mauvaise politique !)

Moi qui suis âgé, je ne verrais même pas le début effectif de mise en place de cette réforme qu’il faut bien faire pour essayer de garantir une retraite à tous les salariés, car longue en ce qui concerne les modalités et cas différents selon les professions exercées ou statuts divers des français !

Je ne suis pas « macronien » loin de là, mais ce qui est pitoyable, c’est l’attitude de certains partis politiques ou syndicats qui ne sont là que pour faire obstacle à cette mesure pour être simplement être contre un gouvernement quel qu’il soit et dont certains de ces politiciens ou syndicalistes bornés qui seront trop vieux et quand cette réforme sera effective veulent voir le gouvernement capoter et son dirigeant actuel avec !

Mais il faudrait qu’ils laissent leurs égos débiles de coté surtout en ne faisant pas des amendements trop nombreux inutiles, car ce fameux 49/3 sera utilisé et on aura une fois de plus perdu trop de temps dans un pays qui végète à cause « d’empêcheurs de tourner en rond »!

Et notre pays qui devient trop ingouvernable avec en plus un quinquennat insuffisant pour réaliser toutes ces réformes !

Jdeclef 26/02/2020 10h12LP