Opération
Barkhane : la France va déployer 600 soldats de plus au Sahel
Emmanuel
Macron avait, dans un premier temps, annoncé un renfort de 220 soldats
français lors d'un sommet à Pau avec les pays du G5 Sahel.
C'était attendu. Et si pendant un temps, la question du retrait de
l'opération Barkhane au Sahel a été soulevée après la mort
de 13 militaires français fin novembre, le ministère des Armées ne
l'a jamais envisagé. Les forces françaises engagées pour lutter contre les
actions des groupes djihadistes vont d'ailleurs être renforcées et passer
de 4 500 à 5 100 hommes, a annoncé le ministère dans un communiqué. Emmanuel
Macron avait en premier lieu annoncé un renfort de 220 soldats lors
d'un sommet à Pau avec les pays du G5 Sahel (Niger, Mali, Burkina, Tchad, Mauritanie).
Le président de la République a finalement décidé de revoir ce chiffre à la
hausse et d'envoyer 600 soldats supplémentaires.Terrorisme au Sahel : un nouveau front à la frontière mauritanienne
« L'essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat », a indiqué le communiqué de la ministre des Armées Florence Parly. « Cette étape majeure de notre engagement au Sahel doit marquer un tournant à la fois dans la mobilisation de nos partenaires européens et la montée en puissance des forces du G5 », a précisé le texte.
D'autres pays européens pourraient suivre
Ainsi, le Tchad devrait bientôt déployer un bataillon
supplémentaire. Et le gouvernement tchèque va tenter d'obtenir de son parlement
d'envoyer 60 soldats pour la force Takuba, qui rassemblera des unités
de forces spéciales européennes. Paris s'attend à ce que d'autres membres de
l'UE suivent dans les mois qui viennent.Cette annonce intervient alors que les groupes djihadistes multiplient depuis quelques mois les attaques dans la zone, entretenant une insécurité chronique et infligeant des pertes régulières aux armées locales. Le chef d'état-major français des armées François Lecointre avait d'ailleurs prévenu, lors d'un point presse en janvier, qu'il proposerait au président Macron des renforts supérieurs aux 220 déjà annoncés à Pau.
Sahel : la tentation de la négociation avec les terroristes
L'apport de ces 600 hommes supplémentaires, qui seront accompagnés d'une centaine de véhicules (blindés lourds, blindés légers et logistiques), sera évalué d'ici six mois, a appris l'AFP de source militaire. De son côté, Florence Parly était la semaine dernière aux États-Unis pour tenter de convaincre son homologue Mark Esper de maintenir l'engagement américain en Afrique. Il ne s'est pas engagé à quoi que ce soit, notant que les discussions se poursuivraient. Le chef du commandement militaire américain en Afrique (Africom), le général Stephen Townsend, a pour sa part estimé qu'un retrait du soutien américain « ne serait pas aller dans la bonne direction ».
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Opérations extérieures sans fin dans
cette Afrique et ailleurs ou la France est engagée et en plus mal acceptée par les
populations locales !
Réminiscence d'un colonialisme des
ex AOF/AEF de notre ancien empire du IXX et XX eme siècle dont on n'a pas
réussi à vraiment se séparer et tourner la page depuis 60 ans en moyenne et
après la 1ere et 2 eme guerre mondiale !
Nos gouvernements et dirigeants de
tous bords qui font de la France depuis des décennies le gendarme de cette
Afrique du nord, centrale et de l’ouest francophone !?
Jdeclef 02/02/202012h39LP
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