Coignard –
Belloubet à la Cour des comptes : la triple faute de Macron
CHRONIQUE.
L'éventuelle nomination de l'actuelle garde des Sceaux, en disgrâce dans
la macronie, au poste de première présidente de la Cour des
comptes sidère.
« Je suis assez imperméable à ce type de rumeurs. J'ai un
travail important, des dossiers très lourds… » Pour l'instant, elle dément,
ou plutôt refuse de commenter. Lundi matin, au micro de RTL, Nicole Belloubet
s'est montrée plus qu'évasive sur son éventuelle éviction du gouvernement à
l'issue des municipales, perspective qui alimente pourtant les conversations.
Elle bénéficierait d'un recyclage plus qu'honorable, et serait nommée à la tête
de la Cour des comptes, institution qui publie par ailleurs son rapport annuel
ce mardi.
Reprenons. Le premier président sortant, Didier Migaud, vient
d'être promu à la tête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie
politique (HATVP). Pour le remplacer, était pressenti depuis longtemps Pierre
Moscovici, un ancien de la maison, qu'il a rejointe à sa sortie de l'ENA.
L'ancien ministre de l'Économie a toutefois commis un impair durant l'été 2019,
traitant Emmanuel Macron de « populiste mainstream »… Un mauvais
point pour lui.
Cela tombe bien. Nicole Belloubet ne fait pas l'unanimité. Ses
leçons de droit laborieuses sur la séparation des pouvoirs au moment de
l'affaire Benalla et sa bourde sur la liberté de conscience à propos de la
jeune Mila ne sont que quelques exemples de ses maladresses. Mais, le nouveau
monde ressemblant terriblement à l'ancien, encore faut-il lui trouver un point
de chute… La Cour des comptes semble en ligne de mire.
Le choix douteux d'une ministre en disgrâce
Ce parachutage éventuel serait une triple faute de goût de la part
de l'Élysée. Il nous ramènerait, d'abord, trente ans en arrière, quand François
Mitterrand se débarrassait de la même manière de son ministre de la Justice, Pierre
Arpaillange, qui peut lui aussi prétendre à une place de choix dans le grand
bêtisier de la République. Après lui, la Cour des comptes n'a cessé de prendre
de l'ampleur, notamment sous la présidence de Didier Migaud, qui en dix ans lui
a donné une visibilité et une crédibilité sans précédent. Son indépendance n'a
jamais été mise en doute. Didier Migaud avait été nommé en 2010 par
Nicolas Sarkozy, alors qu'il présidait le groupe socialiste et la commission
des Finances à l'Assemblée nationale.
En comparaison, Nicole Belloubet ne paraît pas très armée pour jongler
avec les chiffres. N'avait-elle pas omis de déclarer à la HATVP des parts dans
trois biens immobiliers, avant d'opérer une rectification, lors de sa promotion
air gouvernement ?
Ce choix paraît enfin déraisonnable parce que ce poste prestigieux
n'a jamais été occupé par une femme. Il serait fâcheux pour le prestige de
l'institution qu'il soit attribué, comme un pis-aller, à une ministre en
disgrâce.
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« Changer un cheval borgne pour un aveugle » ce n'est pas la bonne solution si notre président voulait se
débarrasser de cette ministre inefficace, il n'a qu'à la renvoyer simplement au
privé !
Ce n’est pas une comptable et en plus encline à
prendre de mauvaises décisions dans son ministère de la justice, là au moins
elle ne risque pas de faire des bévues ou erreurs auxquelles elle devrait faire
méa culpa après en revenant sur elles !
Mais par qui va-t-il la remplacer sans être misogyne,
car certaines femmes sont aussi compétentes que des hommes voire, meilleures, mais
pour ce poste régalien, il ne semble pas convenir à ces dames ministres de tous
bords politiques Taubira pour ne parler que d’elle, en était un exemple à oublier
si possible !?
Alors bien sur la cour des comptes n'a pas de
pouvoir de décision c'est dommage, ce n'est qu'une institution de contrôleur de
gestion des dépenses et utilisations des finances de l'état que nos dirigeants
écoutent peu ou pas du tout !
Mais surtout remplacer MIGAUD à la cour des
comptes qui lui était très compétent est une erreur de plus de notre pseudo
monarque président qui décide de tout et ne sait plus quoi faire se comportant
comme « un chien qui coure après sa queue »!
La France de l’ancien monde politique sous la « macronnie »
n’a pas changé malgré que les français eussent fait un début de ménages chez
nos élus politiciens de tous bords, mais incomplet !
On est reparti pour un tour et même en 2022, il
faudra recommencer et ce n’est pas gagné !?
Jdeclef 25/02/2020 09h31LP
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