jeudi 6 février 2020

Pas étonnant, le pouvoir en place fait ce qu'il veut comme ça l’arrange !?

Municipales : même en cas de défaite, les ministres conserveront leur mandat

L'exécutif a tranché et considère qu'un scrutin local n'a pas à avoir de conséquences sur un engagement national, selon les informations du « Parisien ».

Qu'adviendra-t-il des ministres perdants qui s'étaient engagés dans les élections municipales ? À cette question, Emmanuel Macron était resté évasif, affirmant mi-janvier qu'il n'entendait pas « tirer de manière automatique de conséquences nationales » du scrutin de mars prochain. D'après des informations du Parisien, le chef de l'État aurait finalement fait son choix : en cas de défaite, les membres du gouvernement qui se sont portés candidats pourront conserver leur mandat ministériel.
Selon une source de l'exécutif interrogé par le quotidien, « il n'y aura pas de sanctions contre les ministres qui perdent ». D'après une autre, le sujet aurait été arbitré directement par le président. « À partir du moment où l'on considère que ce n'est pas un scrutin national, mais local, pourquoi en tirer des leçons nationales ? » affirme cette source gouvernementale. Un macroniste de premier plan, toujours questionné par Le Parisien, déclare que ce manque de règles strictes avait « dissuadé un certain nombre de ministres de se lancer (NDLR : dans les élections municipales) ». « Ça donne l'impression d'un gouvernement qui flippe », renchérit-il.

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Une dizaine de ministres dans la course

En offrant la possibilité aux ministres de rester au gouvernement en cas de défaite lors des élections des 15 et 22 mars prochains, Emmanuel Macron a fait évoluer la règle. Lors des législatives de 2017, l'Élysée avait en effet annoncé que tous les ministres candidats devraient démissionner de leur poste s'ils n'étaient pas élus.

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À l'heure actuelle, une dizaine de ministres se sont portés candidats aux municipales. Parmi eux, le Premier ministre Édouard Philippe, qui a annoncé, le 31 janvier dernier, sa candidature en tête de liste au Havre, après avoir déjà dirigé la ville entre 2010 et 2017. Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, s'est également lancé dans la bataille, en tête de liste, à Tourcoing en précisant de son côté qu'il serait prêt à quitter le gouvernement en cas de victoire. Notons également la présence, sur des listes, du ministre de la Culture Franck Riester (à Coulommiers), du secrétaire d'État à l'Éducation nationale Gabriel Attal (à Vanves) et de la secrétaire d'État à l'Égalité hommes-femmes Marlène Schiappa (dans le 14e arrondissement de Paris)
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Le 1er ministre ayant montré la voie de la dérogation, les ministres seront donc logés à la même enseigne, cela évitera à MACRON de faire d'autres choix souvent hasardeux en cherchant des remplaçants hypothétiques à ceux qui seraient élus !

Le pouvoir de notre faux monarque président est sans limite !

Jdeclef 06/02/2020 10h37LP

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