samedi 30 septembre 2017

Mr le 1er ministre est un bon soldat, mais aux ordres de son patron le président de la république !

Édouard Philippe veut une loi de programmation militaire "ambitieuse"

Le Premier ministre était en visite sur la base navale de Toulon. Les relations entre l'exécutif et les armées avaient mal commencé.


Le Premier ministre Édouard Philippe est venu soutenir les armées. Il a rappelé samedi son souhait d'aboutir à une loi de programmation militaire « ambitieuse, innovante et audacieuse », au cours d'une visite avec la ministre des Armées sur la base navale de Toulon (Var). « Le président de la République a demandé à la ministre des Armées Florence Parly de conduire une revue stratégique, dont les conclusions doivent être publiées dans quelques jours et qui orienteront la loi de programmation militaire », a précisé le chef de gouvernement.
Le budget de la Défense, au cœur de la polémique cet été, connaîtra « une hausse de 1,8 milliard d'euros (...) pour 2018, de 1,7 milliard pour 2019, de 1,7 milliard pour 2020 » et « le mouvement se poursuivra jusqu'à la fin du quinquennat », a dit le Premier ministre. « Ne nous y trompons pas, le monde réarme, et vous êtes en première ligne, des profondeurs glacées de l'Atlantique Nord aux eaux chaudes de la mer du Japon », a déclaré Édouard Philippe, estimant que « la parenthèse enchantée des dividendes de la paix est refermée ».

Effort budgétaire

En juillet, l'exécutif avait décidé de procéder à une coupe de 850 millions d'euros dans les programmes d'équipements des armées, sur fond d'effort budgétaire global. La décision avait conduit à une crise avec le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, et à sa démission. Samedi, le Premier ministre et la ministre des Armées ont embarqué à bord du Mistral et visité le porte-avions Charles de Gaulle. Sa rénovation en cours doit redonner une seconde vie à ce bâtiment pour les 20 prochaines années. Un chantier colossal qui mobilise plus de 2 000 personnes pour un total de plus de 4 millions d'heures de travail.
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Aussi, il faudrait être sûr pour cela que ce soit  vraiment les instructions et le choix du président Macron ?!

Car l’épisode de l’ancien Chef d’état-major des armées de Villiers qui a démissionné à cause justement du budget militaire, laisse planer un doute raisonnable ?!

De plus au niveau du matériel maritime, il faut construire un 2 eme porte avion (comme nous avions dans le passé) pour en avoir toujours un, en service à la mer, car la maintenance de ce type de bateau nécessite des immobilisations longues pour maintenance, comme c’est le cas actuellement et par le fait que nous sommes un pays maritime entouré de mers et océans ainsi que nos DOM/TOM qui font partie aussi de nos frontières naturelles !


Jdeclef 30/09/2017 17h08

La défaite ayant été cinglante aux dernières élections, que les ex cadres du PS ne se précipitent pas pour la fonction de 1er secrétaire d’un parti qu’il faut rénover de la cave au grenier !

Le PS prépare l'après-Cambadélis

Le Parti socialiste tient un conseil national pour mettre en place la succession de Jean-Christophe Cambadélis et donner le coup d'envoi de sa refondation.


Touché mais pas coulé. Laissé pour mort après le désastre électoral de 2017, le PS tentait samedi de rebondir en tournant la page Cambadélis et en donnant le coup d'envoi de « forums de la refondation », cinq mois avant son congrès. Après plusieurs semaines de tension sur la question de la succession de son premier secrétaire démissionnaire, le conseil national (le « parlement » du parti), réuni à partir de 14 heures à l'Assemblée, devrait entériner une solution de compromis approuvée vendredi soir par les membres du bureau national. Réuni au siège du PS dans une atmosphère quelque peu surréaliste, alors que les équipes de tournage de la série Baron noir occupaient les lieux, le BN s'est prononcé pour le maintien de la direction collégiale provisoire mise en place en juillet, et l'extension de ses prérogatives.
Désormais organisée en quatre pôles (coordination et organisation, expression, administration et finances, relations extérieures), elle aura à charge de fixer l'ordre du jour hebdomadaire du PS, d'accompagner le lancement des « forums de la refondation » organisés d'octobre à décembre, de mettre en place une commission de travail sur les statuts, de préparer le congrès de février/mars, a précisé à l'Agence France-Presse Jean-Christophe Cambadélis en sortant du BN.

« Représentant légal »

Conformément aux statuts actuels, le numéro deux du parti, le sénateur Rachid Temal, « remplace » Jean-Christophe Cambadélis – il sera le « représentant légal » du PS, a précisé à l'Agence France-Presse une membre du BN. Le secrétariat national et le bureau national sont maintenus, ce dernier étant l'instance de décision finale du parti. Le député du Val-de-Marne Luc Carvounas, qui plaidait avec d'autres pour que la direction collégiale assume à part entière les missions du premier secrétaire, redoutant que Jean-Christophe Cambadélis continue de « tirer les ficelles » à travers son bras droit, s'est dit satisfait de la solution proposée. « Nous avons confirmé la direction collégiale qui devient l'organe de direction du parti. (...) Ses prérogatives seront pleines et entières », a aussi souligné François Kalfon, membre comme Luc Carvounas de la direction collégiale. Les noms des animateurs et membres des différents pôles n'ont pas été communiqués. Ils pourraient l'être samedi ou la semaine prochaine.
Ces questions d'appareil étant réglées, « nous allons pouvoir faire un conseil national tourné vers l'extérieur », s'est réjoui François Kalfon. Selon l'ancien directeur de campagne d'Arnaud Montebourg, plusieurs prises de parole sont prévues après l'introduction de Jean-Christophe Cambadélis, qui permettront de faire entendre la voix du parti sur plusieurs sujets sur lesquels la majorité est aujourd'hui vivement critiquée. La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (aile gauche) devrait s'exprimer sur le logement, la députée Valérie Rabault sur le projet de loi de finances, la présidente de la région Occitanie Carole Delga sur les finances des régions, Luc Carvounas, premier vice-président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR), sur les territoires.

« Regarder vers l'avant »

« Cet après-midi (nous allons) parler aux Françaises et aux Français et aux socialistes », a déclaré samedi sur Europe 1 Luc Carvounas. Pour cet ancien lieutenant de Manuel Valls, le parti socialiste est certes « en grandes difficultés » et « doit se refonder sur le plan idéologique », mais il n'est pas « agonisant ». « Au Parlement, au Sénat, nous sommes le premier groupe d'opposition de la gauche », a-t-il souligné, une semaine après des sénatoriales ratées pour La République en marche, où La France insoumise n'avait pas présenté de listes.
Interrogé sur le livre de Jean-Christophe Cambadélis, Chronique d'une débâcle 2012-2017, où l'ancien député de Paris règle ses comptes, Luc Carvounas a dit en avoir « un petit peu assez de ce bashing permanent de cette génération qui n'a eu de cesse de se tirer la bourre (...), qui n'a pas su régler leurs problèmes au moment des congrès, qui a grâce à ma génération repris les rênes de ce pays, et dans quel état, et quel héritage ils nous concèdent ». « C'est un livre de plus sur l'étagère (...) est-ce que c'est intéressant pour les Françaises et les Français, j'en sais rien (...) Moi, j'ai envie de regarder de l'avant, j'ai envie d'être sur les vraies questions », a-t-il dit.
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Alors ils optent pour une direction collégiale, (mais avec qui ?!)

Et sans garantie qu’ils ne se déchirent pas comme d’habitude et ne commettent pas les mêmes erreurs de division qui les ont menés à la défaite !

Car les électeurs et mêmes les militants pour ceux qui restent ont rejeté leurs leaders dans les urnes et ne veulent plus faire du nouveau avec les vieux « éléphants » qu’on a connus !

Ceci étant c’est un peu pareil à droite au LR !

Et ce pour contrecarrer la droite ancienne, mais surtout la REM de MACRON et le frère ennemi de cette nouvelle gauche avec MELENCHON et sa France Insoumise !

Cela semble un peu mission impossible !


Jdeclef 30/09/2017 13h10 LP

RUQUIER invite n'importe qui et il les encourage en plus à vider leurs sacs divers pour augmenter son audimat !

"ONPC" : le départ du plateau de Christine Angot ne sera pas diffusé

Sandrine Rousseau venait présenter son livre sur son agression sexuelle présumée, rapporte-t-elle sur RTL. Mais l'exercice de promotion a tourné au calvaire.


La séquence fait déjà parler alors que l'émission n'a même pas été diffusée. Comme tous les jeudis, Laurent Ruquier enregistrait son émission On n'est pas couché. Sur le plateau cette semaine, Sandrine Rousseau, ex-porte-parole d'EELV, était venue présenter son livre Parler, dans lequel elle affirme s'être fait agresser sexuellement par Denis Baupin. En plateau, comme toutes les semaines, Christine Angot, remplaçante de Vanessa Burggraf, et Yann Moix, les deux chroniqueurs de l'émission. Mais après un début d'interview relativement calme, « une violente altercation a éclaté » avec Christine Angot, rapporte Sandrine Rousseau ce vendredi au micro de RTL.
Selon L'Express , la chroniqueuse a brusquement pris à partie l'invitée : « Je vous interdis de dire ce que vous dites ! Vous ne pouvez pas parler au nom de toutes les femmes, vous auriez dû dire je. On ne peut parler que de son viol », s'est-elle emportée. Une réaction qui lui a valu de se faire huer par le public et qui a entraîné le départ surprise de la chroniqueuse : « Je quitte le plateau », aurait-elle lancé. Il faut dire que ce sujet est particulièrement sensible pour Christine Angot qui a elle-même été abusée lorsqu'elle était enfant. La thématique de l'inceste est omniprésente dans ses ouvrages.
Son coup d'éclat en plateau a nécessité l'arrêt du tournage pendant 20 minutes, rapporte L'Express. À la reprise du tournage, c'est alors Yann Moix qui a repris la parole et qui, loin d'alléger l'atmosphère, a reproché à Sandrine Rousseau le manque de « réalisme » dans la description de son agression. L'invitée, bouleversée, a terminé l'interview les larmes aux yeux, rapporte l'hebdomadaire.

« Parler, c'est violent »

Sur RTL vendredi matin, Sandrine Rousseau a joué l'apaisement : « Ce que je peux dire c'est que parler, c'est violent, pour les femmes qui ont subi des choses, mais aussi pour la société. Cette émission montre à quel point parler, c'est non seulement pas évident, mais indispensable, pour faire évoluer la société sur ces sujets. On ne peut pas rester devant des femmes qui restent seules face à leurs problèmes. Pour moi, c'est impossible », a-t-elle expliqué.
Face à la divulgation de cette information, la société de production d'ONPC a fait savoir à 20Minutes que les téléspectateurs ne verraient pas la chroniqueuse quitter le plateau lors de la diffusion. Ce « bref passage » n'apporterait rien éditorialement, a-t-elle justifié auprès du quotidien. Le talk-show a par ailleurs voulu faire preuve d'élégance envers sa chroniqueuse, rapporte 20Minutes. Le reste de l'échange devrait être conservé sans dénaturer les propos des deux femmes.
Si l'émission de Laurent Ruquier fait souvent débat, cette séquence semble être la première vraie polémique de la saison.
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Heureusement que cette émission au ras des caniveaux passe tardivement pour ceux que çà intéresse !

Car elle ne vaut pas grand-chose !

Là, l’animateur à sourire éternel sur son visage et rires forcés a pris un retour de flamme d'une de ses chroniqueuses et de son invitée !

Alors bien sûr il perd le contrôle de son émission quand ça dépasse les bornes, mais il l'a bien cherché !

Un épisode télévisuel digne de mauvaise émission de télé réalité qui pollue les chaines du PAF !

Sans beaucoup d’intérêt, si ce n'est que pour les médias en quête de scoop de bas étages !


Jdeclef 30/09/2017 10h54 LP

Est-ce pour nos présidents un héritage de la monarchie royale et de ses privilèges?!

Jacques Chirac, l'homme à femmes

On le savait séducteur. Un livre de confidences de Daniel Le Conte, son plus proche collaborateur, revient sur les aventures de l'ancien président.


On le surnommait « cinq minutes douche comprise ». Dans le livre Président, la nuit vient de tomber (éd. du Cherche-Midi), où son confident Daniel Le Conte s'est livré au journaliste Arnaud Ardoin et dont Paris Match publie les bonnes feuilles cette semaine, on découvre un Jacques Chirac intime. De la mairie de Paris à l'Élysée, son collaborateur pendant près de quarante ans raconte le politique, la maladie, mais aussi l'homme, et notamment les frasques libertines de l'ancien chef de l'État. « Des femmes qu'il chevauche sans plus de préliminaires, parce que le temps presse, parce que la quantité a pris l'ascendant sur la qualité  », décrit le livre. « Lorsqu'il avait rendez-vous avec une femme, c'était à la minute près », raconte son ancien chauffeur. « Nous le déposions, et il nous donnait un horaire exact, il ne fallait surtout pas être en retard. »
L'ex-président peut compter sur toute une logistique dédiée à son plaisir personnel. « Il utilise régulièrement une garçonnière dans l'immeuble du 241, boulevard Saint-Germain (dont le premier étage abrite le siège départemental du RPR) pour satisfaire ses plaisirs avec une collaboratrice du RPR ou une jeune ambitieuse qui cherche la chaleur fugace du pouvoir », précise le livre. « Il y a les régulières, les coups de cœur, les amuse-bouches qui réussissent à franchir les cordons de sécurité pour approcher le président, d'autres qui partagent le même avion que lui et qui attendent, nues, dans son espace privé, brûlantes de désir. Elles sont députées, ministres, conseillères, bourgeoises provinciales, des inconnues qu'on lui apporte sur un plateau... »

Une seule a failli le pousser au divorce

L'ouvrage rapporte à ce sujet une anecdote lors d'un voyage à La Réunion au début du septennat : « Une femme l'aborde et lui demande une dédicace sur l'un de ses livres qu'elle tient à la main, raconte un ancien garde du corps. Le président s'approche et lui dit, avec un culot incroyable : Montez dans ma chambre si vous voulez ? Et la femme de suivre Jacques Chirac, tout sourire. »
Dans son livre Les Amazones de la République (éd. First), le journaliste Renaud Revel avait révélé comment Chirac, alors maire de Paris, se montrait très organisé, avec notamment un fameux minibus aux vitres teintées qui l'accompagnait dans tous ses déplacements pour lui permettre de rejoindre les favorites du moment... Dans cette longue liste, toujours selon Renaud Revel, une seule a failli le pousser au divorce : la journaliste Jacqueline Chabridon, du Figaro, dont Chirac était fou amoureux. Mais il restera toujours avec Bernadette, son épouse.
Celle-ci a fini par confier, une fois à l'Élysée, que les filles « galopaient » autour de son mari. L'an dernier, dans un documentaire qui lui était consacré sur France 2, Bernadette Chirac l'expliquait ainsi : «  Les papillons tournaient autour de la lampe. Et j'en ai eu des inquiétudes et du chagrin même... Tous les hommes qui ont du pouvoir ou une très grosse fortune attirent les femmes. Au début, ça a été dur, j'ai eu beaucoup de chagrin. Puis après, je m'y suis faite. Je me suis dit que c'était la règle et qu'il fallait la subir avec autant de dignité que possible. »
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Concubines ou favorites, voire femmes de passages, il semble que le pouvoir et l’argent attire ces dames et facilite les pratiques de ces messieurs !

Car il n’y a pas que le physique qui compte, naturellement J.CHIRAC était bel homme et cela favorisait son attirance pour le beau sexe et ses conquêtes !

Mais quand on voit les derniers présidents de ces 30 dernières années et leurs frasques amoureuses, ce n’était pas tous des prix de beauté masculine, ne citons pas de nom pour vexer personne !

Jusqu’à bien sur l’affaire DSK le libidineux, ce qui lui couté semble-t-il son élection à la présidence, mais là, il y avait limite qu’il a dépassé en commettant des actes plus que douteux (D’ailleurs on ne peut s’imaginer ce qui se serait passé à l’Elysée, s’il avait été élu président de la république ?!)

Et comme en France pays latin, on pardonne facilement ces écarts et qu’on n’attache que peu d’importance à nos dirigeants, car cela fait partie de leurs vies privées et cela fait partie de l’histoire indirecte de notre pays et quand cela n’empêche pas l’exercice du pouvoir et la gestion du pays, cela n’intéresse que les magazines people ou la presse spécialisée à paparazzis, férue de scandale !

Comme un peu pour les stars du show byz !

Et puis comme on dit « quand c’est fait entre adultes consentant » il n’y a pas faute et ce sont des hommes qui ne se transforment pas en moine du fait de leurs fonctions !

Il faut simplement que cela soit fait dans la discrétion pour ne pas choquer la kyrielle de bien-pensants hypocrites qui polluent notre société actuelle !


Jdeclef 30/09/2017 10h21 LP

vendredi 29 septembre 2017

Ceux qui s'attendaient à un combat de coqs de ces deux politiciens que tout opposaient ont dû être déçu !

Philippe-Mélenchon : la guerre des deux n'a pas eu lieu

Les deux hommes ont échangé dans une atmosphère plutôt bon enfant. Mais le Premier ministre a montré son panache et prouvé qu'il était un homme de culture.


Quelle violence quand on y pense. Opposer le bateleur enfiévré, le tribun outrancier Jean-Luc Mélenchon au Premier ministre effacé de cette présidence débutante, tellement mesuré qu'il a pris l'habitude, à l'instar de son mentor, le lisse Juppé, de crâner : «  Je suis violemment modéré  »... Le combat ne pouvait pas être égal, disait-on. Le Lider Maximo de La France insoumise ne ferait qu'une bouchée du chef du gouvernement du «  président des riches  ». Les commentateurs l'assuraient sans trembler. Les anciens camarades politiques d'Édouard Philippe acquiesçaient, et même au sein du gouvernement, certains esprits perplexes admettaient leur inquiétude. Au premier étage de Matignon aussi, on semblait craindre ce face-à-face.
Avant toute chose, reconnaissons donc à Édouard Philippe le courage, le panache même, d'avoir accepté son adversaire. De ne pas avoir cédé devant la crainte d'affronter celui qu'il décrivait deux ans plus tôt dans la revue Charles comme «  un homme capable d'une vision et d'un dessein  ». Le flegmatique locataire de Matignon aurait pu répudier ce gouailleur souvent agressif, d'autres invités de L'Émission politique n'avaient pas hésité en leur temps à rejeter les débatteurs choisis par la chaîne. L'idée lui a-t-elle effleuré l'esprit ? Peut-être, mais la curiosité et l'envie de se frotter au dernier politique de cette espèce l'ont sans doute emporté sur tout le reste. «  Méluche  » le cultivé, «  Méluche  » le fin lettré, «  Méluche  » le cortiqué, celui auquel une droite mal dégrossie reproche son passé trotskiste sans admettre que cette école politique là faisait au moins des hommes solidement ancrés intellectuellement. Ce Méluche-là, comment Édouard Philippe qui se rêve en homme de lettres aurait-il pu ne pas vouloir s'y confronter ?

Particularité

Au fond, étaient-ce ses qualités de Premier ministre, son autorité, que l'ancien maire du Havre venait prouver ce soir ou était-ce tout autre chose ? La première partie de l'émission a donné à voir un techno, certes. Mais un techno pédago maîtrisant les sujets et soucieux d'apporter des réponses rigoureuses à la multitude de questions s'abattant pourtant sur lui plus vite que les oiseaux sur Tippi Hedren. Un bon Premier ministre en somme. Exercice réussi. Mais résultat sans doute insuffisant pour l'exigeant Philippe qui se rêve depuis toujours en homme politique... à part.
«  La seule chose qui m'importe est d'être jugé sur mon efficacité  », nous glissait-il quelques semaines auparavant. Évidemment. Mais cela n'annule en rien ses espoirs de reconnaissance pour autre chose que la tâche que le président lui a assignée. Sinon, pourquoi écrire ce drôle de livre Des hommes qui lisent , une ode à la lecture ciment de la construction personnelle, et le publier deux mois après son arrivée à Matignon ?

Culture

Voilà peut-être le véritable souhait, profond et intime, de ce quadra pudique : exister, s'étoffer en intégrant le cercle très privé des politiques cultivés. Le président philosophe ? Lui dissertera sur la littérature. Le président le cantonne à un rôle de simple exécutant, de «  chef d'orchestre  » comme il le répète ? Il s'émancipera en composant son propre personnage. Et c'est bien cette quête qui transparaît dans son échange avec Mélenchon. Bien sûr, les deux orateurs ont échangé sur le budget, le chômage, la consommation. Ils ont même trouvé le temps de s'écharper sur l'écologie. Le tout dans une atmosphère plutôt bon enfant. Mais il fallait tendre l'oreille pour percevoir le bref moment qui, pourtant, a compté sans doute plus que beaucoup d'autres dans la tête du Premier ministre.
Après avoir juré à Mélenchon : «  Je n'ai peur de rien  », voici Édouard Philippe qui se ressaisit et ajoute : «  À part de la mort, car ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement.  » Cette maxime, de La Rochefoucauld, n'a occupé que quelques secondes du débat entre les deux hommes. Mais elle a dû paraître fondamentale à celui qui l'a prononcée. Car, sensible à cette musique, son interlocuteur s'est arrêté, a souri. Ça y est, grâce à Mélenchon, les spectateurs attentifs le savent désormais : Édouard Philippe fait partie des hommes qui lisent. Et cette particularité-là, même un hyper-président ou de mauvais résultats ne pourront pas la lui ôter
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Car au contraire, ils se sont montrés, tous les deux intéressants et intelligents et le débat y a gagné en qualité, ce qui n’est pas toujours le cas !
Hélas, Léa SALAME a trop haché, ce débat par ses questions trop nombreuses et rapprochées qui n’a pas permis plus de clarté et a freiné les deux intervenants dans leurs commentaires ou explications !

Notons que le 1er ministre n’a pas été déstabilisé par le tribun JL MELENCHON qui s’était un peu acheté une conduite ce qui change de son habitude !

Au niveau de France 2, il serait enfin utile que la chaîne fasse un choix meilleur d’un(e) vrai(e) journaliste politique, plutôt qu’une animatrice « style on n’est pas couché de Ruquier » pour ce type d’émission politique !


JDECLEF 29/09/2017 09H12 LP

jeudi 28 septembre 2017

Désespérant ces ministres ou ex ministres de droite à la mémoire courte !

Budget 2018 : passe d'armes entre Bruno Le Maire et Éric Woerth

Les deux anciens camarades de LR se sont affrontés dans une joute verbale lors de la présentation du budget 2018 devant la commission des Finances.

Tout avait bien commencé à la commission des Finances de l'Assemblée nationale, à la mi-journée. Son président, Éric Woerth (LR), échangeait des amabilités avec Bruno Le Maire, le ministre des Finances, venu présenter le budget aux députés avec son collègue des Comptes publics Gérald Darmanin. Les deux hommes distribuaient une spécialité de leur région – du fromage du nord par exemple pour le benjamin des ministres de 34 ans –, comme le veut la tradition. Woerth vantait même l'effort du gouvernement pour présenter un budget « sincère », c'est-à-dire réintégrant plus de 4 milliards d'euros de crédits manquants dans le budget 2017, selon la Cour des comptes. Mais les choses ont vite tourné au vinaigre entre les deux anciens camarades de l'UMP assis côte à côte.
« Je m'étonne que le premier budget présenté par cette majorité ne respecte pas les engagements européens de la France. Il me semble que lorsqu'on présente un premier budget, on se doit de respecter les engagements européens », assène l'ex-ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, Éric Woerth. L'effort de réduction du déficit structurel, celui qui ne dépend pas de la conjoncture, est en effet bien inférieur au minimum requis par les règles européennes, à cause des baisses d'impôts consenties par le gouvernement.

« Le logement et les contrats aidés, c'est un peu court ! »

Mais Éric Woerth ne s'arrête pas là. Et enchaîne. « Vous parlez d'un budget de grande rupture, c'est plutôt un budget de petite continuité. » Éric Woerth accuse le nouveau gouvernement de creuser le déficit de l'État, malgré la bonne conjoncture économique. « Il y a un dérapage tout à fait considérable […] Par quel miracle comptable et par quelle bonne nouvelle sur les collectivités territoriales ou sur la Sécurité sociale arrive-t-on à réduire le déficit à 2,6 % du PIB pour 2018 ? »
Le président de la commission des Finances s'étonne aussi de ce que le gouvernement a révisé à la baisse son ambition de maîtrise de la dépense depuis juillet. Il n'entend plus stabiliser les dépenses mais simplement freiner leur progression à + 0,5 % en euros constants… « Le logement et les contrats aidés, c'est un peu court ! »

« Pas de leçon à recevoir sur ce sujet »

Autant d'attaques qui ont visiblement agacé Bruno Le Maire. Dès qu'il reprend la parole, le ministre renvoie son ancien collègue dans ses cordes sur le déficit. « J'ai du mal à vous suivre sur les engagements européens de la France. Je rappelle qu'en 2017, pour la première fois, nous allons avoir des déficits publics qui vont être en dessous de la fameuse barre des 3 %, à 2,9 %, qu'en 2018, nous allons avoir des déficits publics à 2,6 %. Et je voudrais rappeler que la dernière fois que nous avions respecté nos engagements en matière de déficit public, c'était sous Dominique de Villepin, en 2007. Et tu n'oublieras pas, cher Éric [il lui touche le bras], qu'en 2008, il y a eu un nouveau président de la République [Nicolas Sarkozy, NDLR] qui est allé au conseil des ministres des Finances à Bruxelles et qui est allé expliquer à tous les ministres des Finances, un peu ébahis de voir débarquer un président de la République – personnellement, je tiens mon banc au conseil des ministres des Finances de Bruxelles sans avoir besoin d'un président de la République qui me remplace – pour expliquer que tous ces engagements européens n'avaient aucune importance et qu'il n'était pas question que la France les respecte. Et à partir de 2008, les déficits publics français ont commencé à se creuser. » Et Bruno Le Maire de conclure : « Je crois que nous n'avons pas de leçon à recevoir sur ce sujet. »
Une tirade applaudie par un député, ce qui lui a valu un rappel à l'ordre d'Éric Woerth. « On n'applaudit pas en commission », tonne le président, qui reprend ses critiques, jusqu'à se faire accuser par Jean-Louis Bourlanges, député MoDem, de monopoliser la parole.
Un épisode qui permet à Bruno Le Maire de clore la passe d'armes en ironisant : « Je devrais peut-être reprendre une casquette de diplomate et retirer celle de ministre pour gérer le problème de communication entre la commission et le président, mais je ne pense pas que ce soit mon rôle. ». Ambiance.

Qui se tirent dans les pattes en faisant de la politique politicienne, parce qu’ils ont changé de patron en oubliant comme d’habitude les français qui les ont élus en leur temps, d’ailleurs eux-mêmes de gouvernements de droite sarkozienne !

Et notamment ce petit comptable pas net qu’est E.WOERTH qui a été jugé pour des suspicions de fraudes en écritures comptables !

En fait ce n’est pas ce que demandent les français, de revoir cette ancienne politique et ses politiciens carriéristes à égos démesurés qui se comportent comme des coqs de combat !

Mais qui au départ étaient dans le même camp UMP/LR donc : « chassez le naturel il revient au galop » !

Lamentables, car ils n’ont rien compris, et là, voir essayer de faire travailler ensemble de tels personnages est une utopie de Mr le président MACRON, car il y a beaucoup de travail à faire pour changer les mauvaises habitudes !


Jdeclef 28/09/2017 16h36

Ces mesures plus radicales qui font protester les bobos bien-pensants hypocrites !

Loi antiterroriste : l'Assemblée nationale adopte une autre mesure controversée

Les perquisitions décidées par la seule autorité administrative sous l'état d'urgence seront remplacées par le régime des "visites domiciliaires".


Les préfets pourront désormais ordonner des perquisitions en dehors de l'état d'urgence. L'Assemblée nationale a adopté mercredi cette mesure phare et controversée du projet de loi antiterroriste. Face au risque de menace terroriste, le texte prévoit que les perquisitions décidées par la seule autorité administrative sous l'état d'urgence seront remplacées par le régime des « visites domiciliaires ». Mais elles devraient avoir l'aval du juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de grande instance de Paris après un avis du procureur de Paris.
Ces visites, avec possible « saisie des documents, objets ou données qui s'y trouvent », resteront à l'initiative du préfet, à la différence des perquisitions judiciaires. Comme depuis le début des débats lundi, cet article sensible du projet de loi a été pris entre les feux croisés de la gauche de la gauche et des Républicains.

« Défoncer les portes »

Pour Alexis Corbière (LFI), cet article « touche à nos libertés publiques quand on débarque à six heures (du matin) chez nos concitoyens sur la base de faits approximatifs ». Pour le communiste Sébastien Jumel, le pouvoir du juge sera « théorique », n'ayant à sa disposition que peu d'informations. La gauche de la gauche a été soutenue par les trois nationalistes corses, qui craignent que cela « permette de défoncer les portes de militants politiques ».
En réponse, la majorité En marche !-MoDem a défendu une disposition permettant « de lever un doute rapidement sur la base d'une note de service de renseignement, dont la source ne peut être révélée » ni versée dans un dossier judiciaire quand elle est étrangère, selon l'ex-patron du Raid, Jean-Michel Fauvergue (LREM). La ministre Jacqueline Gourault (MoDem), qui remplace le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb « retenu au sommet franco-italien à Lyon », a fait remarquer aux communistes que d'autres autorités administratives (douanes, autorités de concurrence, inspection du travail...) procédaient à des « visites ».
Gérard Collomb avait souligné en commission que les perquisitions étaient aujourd'hui « beaucoup plus ciblées » : moins de 30 depuis juillet contre 3 600 dans les 3 mois qui ont suivi les attentats de novembre 2015. « À l'époque, nous avions 5 % de gardes à vue après ces perquisitions, aujourd'hui, nous en avons 50 % », avait-il fait valoir.

Pas de visite avant 6 heures

Opposée à la suppression de l'état d'urgence et réclamant le maintien des perquisitions administratives stricto sensu, la droite considère, elle, que l'intervention du juge va « compliquer la procédure » et ne permettra pas « une rapidité d'initiative », selon Guillaume Larrivé (LR).
Lors de leur audition, « le procureur de Paris, la DGSI, les gendarmes ont tous dit que ce dispositif était opérationnel, avec un juge des libertés et de la détention de permanence 24 heures sur 24 », a répondu le rapporteur Raphaël Gauvain (LREM), avocat de profession. Le préfet qui sollicite le JLD « aura la réponse dans l'heure, nous a-t-on assuré ». Appelant la droite à « l'unité nationale », l'ancien Premier ministre Manuel Valls, ex-socialiste siégeant au groupe LREM, a estimé que « la proposition du gouvernement était la plus équilibrée possible », rappelant que l'exécutif pourrait toujours rétablir, si nécessaire, l'état d'urgence.
La personne dont le lieu est « visité » pourra être retenue pendant quatre heures. La visite ne pourra être commencée avant 6 heures ni après 21 heures, sauf autorisation motivée du JLD fondée sur l'urgence de l'opération. Le FN Sébastien Chenu a ironisé « sur le refus de réveiller la nuit les terroristes ». Ces perquisitions ainsi que les assignations à résidence seront soumises à un contrôle parlementaire jusqu'à leur évaluation en 2020, en vertu d'un amendement socialiste qui prévoyait à l'origine un contrôle plus large, mais que la majorité a restreint.
Dans la soirée, les députés ont voté la création d'un nouveau crime pour davantage sanctionner les parents qui inciteraient leurs enfants à commettre des actes de terrorisme ou à partir à l'étranger dans ce but.
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Friqués qui habitent dans les beaux quartiers et donc s'offusquent en brandissant les atteintes aux libertés, car cela fait bien et peut être les gènes plus que d'autres !

Mais cela tourne toujours aux mêmes raisons pour les français lambda qui veulent plus sécurité et qui se disent à juste titre que « quand on a rien à se reprocher on ne risque pas ce genre d'action » !

Alors il peut toujours y avoir des erreurs, (mais peu), et si elles sont correctement ciblées avec présomption avérée lors d’enquête pour trouver des éléments permettant d'élucider ou empêcher délits ou crimes et bien sûr lutter contre le terrorisme, elles sont utiles !

Car hélas, les actes de terrorisme découvert avant qu'ils ne se produisent l'ont été souvent parmi des populations lambda et dans des habitations ou immeubles ne laissant pas supposer qu'ils cachaient des officines ou préparations d'attentats !

Sans compter ceux découvert par hasard !

Cela gênera surement plus les malfrats et délinquants de tous poils, voir les trafics et avec l'insécurité grandissante avec violences diverses en France, ce n'est pas plus mal !


JDECLEF 28/09/2017 09h08 LP

Le PS existe encore, mais est en filigrane, tant sa déconfiture est flagrante !

"L'Émission politique" : le PS furieux contre France 2

Dans un communiqué, le PS regrette que la chaîne ait choisi Jean-Luc Mélenchon comme contradicteur d'Édouard Philippe pour sa rentrée


L'Émission politique fait sa rentrée ce jeudi sur France 2. Pour cette première de la saison, Léa Salamé, désormais seule aux commandes depuis le départ de David Pujadas pour LCI, recevra le Premier ministre Édouard Philippe. Face à lui, des journalistes qui le questionneront sur différentes thématiques et, comme l'an passé, un contradicteur viendra également en plateau pour débattre. Cette fois-ci, c'est Jean-Luc Mélenchon qui se prêtera à l'exercice.
Un choix qui ne fait pas l'unanimité… chez les socialistes. Furieux, le PS s'est fendu ce mercredi d'un communiqué, relayé par Le Lab : « Le Parti socialiste regrette ce choix qui participe à installer l'idée qu'il n'y aurait qu'une seule opposition dans le pays, une seule manière de s'opposer, une seule voix pour la porter, peut-on lire. Nous refusons de réduire la vie démocratique à la perspective de ce face-à-face en vase clos. Il est temps de cesser d'alimenter ce petit jeu d'une majorité qui choisit son opposition et d'une opposition qui se rêve unique et solitaire », a fait savoir le Parti socialiste. Et d'enchaîner : « Car ce duel ne promet qu'un objectif, instaurer un Yalta politique pour liquider les autres forces politiques », assène le PS avant de conclure : « Les audiences devraient y gagner ce que la qualité du débat démocratique y perdra. »

L'incarnation de l'opposition ?

Selon un sondage paru ce dimanche dans le JDD, Jean-Luc Mélenchon, est la personnalité politique française qui incarne le mieux l'opposition à Emmanuel Macron avec 59 % des voix. Benoît Hamon, candidat malheureux du PS à la présidentielle qui a finalement fondé son propre parti, n'obtient lui que 27 % des voix sur cette même question. L'Émission politique a vraisemblablement décidé de capitaliser sur ce duel inédit entre les deux hommes forts de la rentrée politique
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De plus c'est le parti d'un ex président qui a jeté l'éponge avant la fin de son quinquennat sans courage pour se battre et défendre son bilan du jamais vu, et une attitude de pleutre impardonnable pour la France!

Parallèlement à cela, qui inviter au parti socialiste qui n’a plus de leader et qui pleurniche sur son sort avec un secrétaire plus que médiocre démissionnaire !

Donc à gauche qui à opposer au gouvernement ?

Il ne reste que le tribun MELENCHON qui va s’en donner à cœur joie pour dénoncer la politique de gouvernement d’E.PHILIPPE et E.MACRON !

Donc la chaine FR2 a choisi ce vieux politicien charismatique « aboyeur de foire » qui fait le spectacle et l’audimat des chaines de télévision !


Jdeclef 28/09/2017 08h08 LP

mercredi 27 septembre 2017

On ne sait en France qu'augmenter le budget de l'éducation nationale de façons importantes !

Hausse de 1,4 milliard pour le budget de l'Éducation nationale

Jean-Michel Blanquer annonce qu'en 2018 le budget de son ministère va "dépasser les 50 milliards d'euros". "C'est le budget numéro un de la nation."


La hausse du budget de l'Éducation nationale sera « d'environ 1,4 milliard » d'euros en 2018 pour « dépasser les 50 milliards d'euros », a annoncé mercredi le ministre Jean-Michel Blanquer. Interrogé sur CNews à propos du budget de son ministère à quelques heures de la présentation du projet de loi de finances 2018, Jean-Michel Blanquer a indiqué qu'il serait en hausse d'« environ 1,4 milliard ». « En gros, on dépasse les 50 milliards d'euros hors pensions et retraites, et donc 70 milliards avec pensions et retraites », a-t-il détaillé. « C'est le budget numéro un de la nation, ça le reste. C'est surtout consolidé parce que c'est affiché comme une priorité politique par le président de la République depuis le début », a poursuivi le ministre.
« Ce gouvernement ne choisit pas simplement de mettre de l'argent en plus, mais aussi d'avoir des priorités, par exemple ce qu'on a fait sur l'école primaire (...) et on met des moyens au service de ces priorités », a-t-il souligné, en référence notamment au dédoublement des classes de CP dans les quartiers très défavorisés. « C'est mon travail de mieux gérer (ce budget, NDLR). On doit savoir faire des économies sur certains sujets pour mieux dépenser sur d'autres. Avec un million d'agents, j'ai des marges de manœuvre », a affirmé Jean-Michel Blanquer en excluant toutefois des réductions d'effectifs.

Priorité à l'école primaire

« On ne va pas réduire les effectifs de l'Éducation nationale, on a une politique de discernement à avoir », a-t-il assuré. « La France dépense moins que la moyenne des pays de l'OCDE pour son école primaire et plus pour son secondaire. Mon souci, c'est d'avoir une école primaire qui ait les moyens d'être à la hauteur des enjeux. On a 20 % des élèves qui sortent de l'école sans maîtriser les savoirs fondamentaux. Si j'ai une priorité – j'en ai quelques-unes –, la première, c'est l'école primaire. » Outre le budget de l'Éducation nationale, celui de l'Enseignement supérieur et de la recherche sera également en hausse de 700 millions d'euros par rapport à 2017, a annoncé à la mi-septembre la ministre Frédérique Vidal.

Il n’y a pas quoi être fier, d’avoir le plus gros budget, si l’on n’a pas les résultats qui vont avec et ça dure depuis des années !

Et aussi changer souvent plusieurs fois de ministres de l’éducation nationale pendant les divers gouvernements que ce soit leurs bords politiques qui bouleverse tout à chaque fois par des réformes fumeuses sans résultats probants au final !

Il faudrait enfin que cela change, car il n’y a pas que l’argent qui compte, mais les compétences de par son ministre et son ministère de l’éducation nationale et surtout les enseignants aussi fonctionnaires de l’état !

Car quand on a le plus gros budget de l’état, on est en droit d’attendre mieux pour nos enfants dans l’enseignement public et laïc qui se dégrade au fil des ans dans un pays moderne comme le nôtre !

Car c’est les français qui payent par leurs impôts et sont en droit de demander des comptes au gouvernement de Mr MACRON et SON 1ER MINISTRE !


Jdeclef 27/09/2017 14h20

Il faut bien faire plaisir aux bien-pensant et autres associations diverses qui pollue notre société !

La loi antiterroriste grave-t-elle dans le marbre l'état d'urgence ?


Un texte "liberticide" pour les uns, trop "mou" pour les autres. Le projet de loi "renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme", discuté jusqu'au jeudi 28 septembre à l'Assemblée nationale, doit permettre de mettre fin à l'état d'urgence en intégrant dans le droit commun certaines de ses dispositions.
Alors que la droite, favorable à un maintien de ce régime d'exception, fustige une "loi de désarmement", La France insoumise, les communistes et de nombreuses associations de défense des droits de l'homme redoutent la "légalisation de pratiques arbitraires" et "l'introduction d'une logique de suspicion dans notre justice". Se voulant rassurant, le gouvernement souligne pour sa part que les dispositions de ce texte ne s'appliqueront qu'en matière de terrorisme. Avec cette loi, la France grave-t-elle vraiment dans le marbre un état d'urgence permanent ? Franceinfo fait le point sur ce qui change, ce qui disparaît et ce qui est nouveau.

Ce qui va être conservé, mais modifié

Des périmètres de protection réglementés. L'état d'urgence permet au préfet d'instituer, sans plus de précision, "des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé". Le projet de loi discuté au Parlement est plus restrictif : seule "la sécurité d’un lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme" pourra justifier la mise en place d'un "périmètre de protection", pour un délai maximal d'un mois, éventuellement reconductible si les conditions demeurent réunies. Concrètement, lors de grands événements comme le marché de Noël de Strasbourg ou la Braderie de Lille, des palpations de sécurité pourront être effectuées par les forces de l'ordre, des policiers municipaux ou des agents de sécurité privée. Les personnes qui refuseront d'être fouillées pourront être conduites hors du périmètre. 
Des assignations à résidence plus souples. Depuis l'instauration de l'état d'urgence, les assignations à résidence ont concerné des personnes suspectées de terrorisme, mais pas seulement. La loi permettait en effet d'assigner à résidence, pendant une plage de douze heures par jour, une personne "à l'égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics". Dans le projet de loi du gouvernement, on ne parle plus d'assignations à résidence, mais de "mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance", qui ne s'appliqueront qu'en matière de terrorisme. Le ministre de l'Intérieur pourra ainsi contraindre un individu à ne pas se déplacer hors des limites d'une commune et l'obliger à pointer une fois par jour (au lieu de trois) au commissariat.
Des perquisitions subordonnées à un juge. Dans le cadre de l'état d'urgence, l'autorité administrative a "le pouvoir d'ordonner des perquisitions en tout lieu, y compris un domicile, (...) lorsqu'il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics". Le projet de loi encadre largement ces perquisitions, au passage rebaptisées "visites et saisies". Elles seront désormais réservées "aux seules fins de prévenir la commission d’actes de terrorisme". Surtout, elles nécessiteront l'aval d'un juge des libertés et de la détention. De plus, sauf autorisation expresse, ces "visites" ne pourront pas avoir lieu la nuit.
Des fermetures de lieux de culte plus encadrées. L'état d'urgence permet la fermeture provisoire des lieux de culte "au sein desquels sont tenus des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d'actes de terrorisme ou faisant l'apologie de tels actes". La formulation contenue dans le projet de loi, légèrement différente, pointe les lieux de culte "dans lesquels les propos qui sont tenus, les écrits, idées ou théories qui sont diffusés ou les activités qui se déroulent provoquent à la violence, provoquent à la commission d’actes de terrorisme ou font l’apologie de tels actes". La fermeture ne pourra alors pas excéder six mois.

Ce qui va disparaître

Les interdictions de séjour. L'état d'urgence permet à l'administration "d'interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne à l'égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics". Cette disposition n'est pas reprise dans le texte du gouvernement. Les préfets ne pourront donc plus l'invoquer, comme cela a pu être le cas lors de la contestation de la loi Travail en 2016, pour interdire à certains opposants de se rendre aux manifestations.
L'interdiction de manifestations. "Les cortèges, défilés et rassemblements de personnes sur la voie publique peuvent être interdits dès lors que l'autorité administrative justifie ne pas être en mesure d'en assurer la sécurité compte tenu des moyens dont elle dispose", est-il inscrit dans la loi sur l'état d'urgence. Cette mesure n'est pas reprise dans le nouveau projet de loi. Les autorités ne pourront donc interdire une manifestation que si elles estiment qu'elle est "de nature à troubler l'ordre public", comme le prévoit déjà l'article L211-4 du Code de la sécurité intérieure. De même, la possibilité de fermer provisoirement "des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature" n'apparaît pas dans le texte gouvernemental.
La dissolution d'associations. Sous le règne de l'état d'urgence, "les associations ou groupements de fait qui participent à la commission d'actes portant une atteinte grave à l'ordre public" peuvent être dissous par un décret en Conseil des ministres. Le projet de loi ne reprend pas cette mesure, mais l'article 212-1 du Code de la sécurité intérieure en offre déjà la possibilité dans plusieurs cas, notamment en matière de terrorisme.

Ce qui est nouveau

Des enquêtes administratives pour traquer les individus radicalisés. Le projet de loi présenté par le gouvernement prévoit que des enquêtes administratives pour traquer d'éventuels individus radicalisés occupant des emplois sensibles (en lien avec la souveraineté de l'Etat, la sécurité ou de la défense) puissent être menées. Jusqu'à présent, elles ne pouvaient être effectuées qu'avant le recrutement de la personne concernée.
Des contrôles d'identité étendus. Alors que le code Schengen permet des contrôles d'identité sans justification, pendant une durée de six heures, dans une zone de 20 km le long des frontières intérieures, ainsi que dans les ports, aéroports et gares ferroviaires ou routières ouvertes au trafic international, le texte ajoute cette possibilité "aux abords des gares", et étend la durée des contrôles à douze heures. Les contrôles d'identité seront aussi possibles dans des zones de 20 km autour de points de passage frontaliers extérieurs (aéroports, ports) dont la liste sera établie par arrêté.
L'utilisation des nouvelles technologies. De nouveaux moyens technologiques sont donnés aux autorités. Ainsi, sur décision du ministre de l'Intérieur, et uniquement en matière de terrorisme, un individu pourra être contraint de déclarer ses numéros de téléphone et ses identifiants de communication électronique (mais pas ses mots de passe). Par ailleurs, le texte transpose la directive européenne autorisant les services de sécurité à exploiter les données du Passenger Name Record (PNR), ce fichier qui recense tous les passagers des compagnies aériennes circulant dans l'espace européen. Enfin, le projet de loi précise le cadre juridique pour procéder à des écoutes hertziennes, censuré par le Conseil constitutionnel le 21 octobre 2016, et prolonge jusqu'en 2020 le recours à des algorithmes sur les réseaux de communication pour détecter des connexions susceptibles de révéler une menace terroriste.
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Non elle supprime le mot : « ÉTAT D'URGENCE » qui gêne les bien-pensants hypocrites de tous poils rien d'autre !

Et transforme à la marge, les dispositions de cette mesure en en faisant une loi pérenne !


Jdeclef 27/09/2017 11h54