Macron et les "fainéants" : l'explication de
texte de Christophe Castaner
Selon Christophe Castaner, les propos du président ont été
mal compris. Ils visaient la "posture" de ceux qui n'ont pas eu
"le courage" de réformer.
Il a en outre assuré qu'il n'était pas question des hommes politiques mais de « la posture de la fainéantise » qui est de « ne pas avoir le courage politique de faire ». Christophe Castaner a estimé que « les Français sont favorables à une transformation profonde de notre pays ».
Une mise au point nécessaire, car à quelques jours de la journée d'action de mardi contre les ordonnances réformant le Code du travail, les propos d'Emmanuel Macron affirmant qu'il « serait d'une détermination absolue et ne céderait rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes », semblait viser son opposition. ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron disqualifie les voix discordantes, coupables, selon lui, de nuire à l'intérêt du pays.
Christophe Castaner a justifié la tenue de ces propos depuis l'étranger, parce qu'Emmanuel Macron « revendique la réforme au moment où à Athènes il veut porter une réforme qui protège aussi les travailleurs, nos citoyens, de l'Europe ». Interrogé sur le risque d'une mobilisation accrue mardi, le porte-parole du gouvernement a répondu : « Moi je crois que les Français ne sont pas totalement idiots, qu'ils ont entendu [le chef de file de La France insoumise] Jean-Luc Mélenchon faire ce raccourci de dire j'appelle tous les fainéants à descendre dans la rue, mais Emmanuel Macron, comme moi à l'instant, ne qualifie personne ainsi. » « Je qualifie les postures politiques, celles qui ont fait que depuis trente ans on se satisfait de ne rien faire en espérant l'élection présidentielle suivante », a poursuivi l'ancien socialiste rallié à LREM.
Des propos méprisants, selon
Benoît Hamon
Les propos du chef de l'État ont
suscité une vive polémique après le discours d'Athènes. Benoît Hamon, chef de
file du Mouvement du 1er juillet et ex-candidat PS à la présidentielle, a jugé
ce dimanche d'« un mépris incroyable » ces propos, les considérant
« pas tellement dignes d'un président de la République ». « Les
fainéants, ce sont ceux qui vivent de la rente ; les rentiers, ce sont
ceux qui n'ont pas besoin de travailler pour gagner leur vie. Et beaucoup de
rentiers ont choisi Emmanuel Macron comme leur champion », a-t-il déclaré
à quelques journalistes à son arrivée à la réunion de rentrée de son mouvement.Emmanuel Macron « aime la Grèce, mais, en Grèce, on parle d'hubris, c'est la démesure », a ajouté Benoît Hamon, dans une allusion au cadre des propos présidentiels, vendredi à Athènes. Pour cet ex-ministre, « ce n'est pas bien et pas correct et surtout très insultant pour beaucoup de Français, ce n'est pas tellement digne d'un président de la République ».
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Le porte-parole CASTANER fait une explication
de texte pour les français qui n’auraient pas compris, mais surtout pour les « pisse vinaigre » et les
politiciens de l’opposition qui le critique ou les bobos hypocrites !
Mais attention, même si toute vérité n’est
pas forcément bonne à dire, il assume ses propos le président et c’est
préférable que de faire du rétro pédalage que l’on a subi sur d’autre sujets !
Le général de GAULLE parlait bien de la « chienlit » ce n’est pas pire !
Il a été élu ce président, il faut que
les français l’assument, comme ils l’ont fait pour ses prédécesseurs, c’est ainsi,
et qu’ils arrêtent de jouer les offusqués, car là, ce ne sont que des paroles !
Ils pourront protester sur des sujets
concrets comme la loi travail par exemple ou autres transformations comme les
appelle E. MACRON !
Jdeclef 11/09/2017 13h25 LP
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