Mélenchon : "Je n'ai jamais comparé le
gouvernement aux nazis"
Le leader de La France insoumise tente d'éteindre la
polémique après ses propos tenus samedi. Le gouvernement dénonce une
"faute politique" et "morale".
Dimanche, lors du Grand rendez-vous Europe 1/Les Échos/CNews, Muriel Pénicaud a jugé les propos de Jean-Luc Mélenchon « indignes et honteux ». « Comme une grande majorité de Français, j'ai été choquée, indignée qu'on puisse mettre sur le même plan les nazis, des démocrates, des républicains », a indiqué la ministre du Travail. « Comme tous les Français, on est collectivement insultés par ce manque de respect de notre histoire, et ce manque de respect de ceux qui ont combattu. [...] Quand on est député, représentant de la nation, les propos que l'on porte ont un poids, et donc il y a une responsabilité [...] d'avoir des propos qui soient dignes », a-t-elle ajouté.
« La
démocratie vint par la rue »
Le
porte-parole du gouvernement Christophe Castaner avait pour sa part tweeté
samedi à l'adresse du député des Bouches-du-Rhône :
« Indigne de porter ces couleurs quand
on mêle démocrates et républicains à la fange nazie. Ses ennemis sont... tous
les autres ! » « C'est une faute politique de mettre sur le
même niveau ceux qui ont fait tomber les nazis – et la rue y a contribué
évidemment –, mais aussi Alain Juppé et Emmanuel Macron, c'est une faute
grave », a insisté Christophe Castaner lors de l'émission Questions politiques France
Inter-Franceinfo-Le Monde,
dimanche, évoquant aussi une « faute morale ».Un commentaire que n'a pas manqué de fustiger Jean-Luc Mélenchon. « Qu'un Castaner veuille faire croire [que Jean-Luc Mélenchon a comparé le gouvernement aux nazis, NDLR] est de son niveau », raille le leader des insoumis dans son billet. Et d'ajouter : « J'ai répliqué au président qui affirmait la démocratie, ce n'est pas la rue, en lui demandant d'apprendre son histoire de France. Il y aurait vu que la démocratie vint par la rue quand celle-ci abattit les rois, chassa les nazis, créa le droit à la section syndicale, la quatrième semaine de congés payés en 1968. »
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Avec
ces envolées de basses politiques basiques politiciennes des âneries qui lui
revienne dans la figure !
Un
pauvre vieux politicien qui veut trop se faire mousser, mais qui a du mal à éteindre
après, ces polémiques douteuses débiles qu’il déclenche !
Jdeclef
24/09/2017 13h31
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