Proche-Orient : un soldat français tué au combat
Emmanuel Macron a annoncé samedi soir la mort d'un adjudant
du 13e régiment des dragons parachutistes.
Le chef de l'État adresse également « ses sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses frères d'armes », tout en les assurant « de la pleine solidarité de la nation ». Le président a également exprimé « sa confiance et sa fierté aux militaires français qui combattent avec courage et abnégation les groupes terroristes au Levant comme au Sahel ».
L'adjudant parachutiste conseillait des forces locales luttant contre l'organisation État islamique, lorsqu'il a trouvé la mort dans la zone irako-syrienne du Levant, une zone cruciale dans la lutte contre les terroristes djihadistes. Il a été victime d'un tir sur la position qu'il occupait, sans participer directement aux combats, a précisé le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l'état-major des armées, à l'Agence France-Presse. La coalition dirigée par les États-Unis a entrepris de chasser le groupe État islamique de cette zone du Proche-Orient.
Pas
de présence officielle
Selon
des sources militaires contactées par l'Agence France-Presse, c'est la première
fois qu'un soldat français est tué dans cette zone irako-syrienne depuis le
début de l'opération Chammal, en septembre 2014. Le 13e RDP fait partie
des forces spéciales françaises qui, officiellement, ne sont présentes ni en Syrie ni en Irak.
Le colonel Steiger a précisé que l'adjudant faisait partie « d'une mission
de conseil et d'accompagnement d'une force locale alliée, en lutte contre
Daech », dans un lieu qu'il a refusé de préciser, « afin de ne pas le
révéler à l'ennemi ». Dans la matinée de samedi, les affrontements entre
cette force locale et les djihadistes de l'EI se sont intensifiés, a ajouté le
colonel, « avec le recours à des armes de tout calibre :
mitrailleuses, mortiers, missiles. La position dans laquelle notre soldat, qui
ne participait pas directement aux combats, a été prise pour cible et
l'adjudant a été mortellement blessé ».Dans un communiqué publié dans la soirée, la ministre des Armées Florence Parly a exprimé « son émotion et sa tristesse ». « La patrie perd un de ses enfants, la France un de ses soldats », a-t-elle déclaré. « Cet adjudant est mort pour la France, dans un combat qu'il menait pour nous tous, au nom de la liberté et de nos valeurs. Ce combat, le plus important de tous, continue plus que jamais. »
Deux
volets : aérien et terrestre
L'opération
Chammal, lancée le 19 septembre 2014 par une série de raids
aériens sur des positions de l'EI dans le nord de l'Irak, est essentiellement
aérienne, avec l'engagement de huit chasseurs-bombardiers Rafale basés en
Jordanie et six autres aux Émirats arabes unis (EAU). Elle comprend également
un volet terrestre, avec l'engagement de canons Ceasar (camions équipés d'un
système d'artillerie) près de Mossoul. Des membres des Forces spéciales sont
également engagés, avec des rôles de conseillers, de formateurs et de
contrôleurs aériens auprès des forces arabes anti-Daech, notamment les milices
kurdes. Comme de coutume lorsqu'il s'agit des Forces spéciales, par nature
discrètes voire secrètes, l'état-major limite la communication à un strict
minimum.Une source militaire française a estimé que l'opération Chammal, au cours de laquelle plus d'un millier de frappes aériennes ont été menées durant les trois dernières années, a permis d'éliminer entre 2 500 et 3 000 combattants de l'EI, essentiellement lors des batailles pour la reprise des villes de Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie).
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Il
faisait son métier pour la France : Merci et honneur pour lui !
Mais
cela montre pour les français qu'ils l'ignoraient, qu'il y a des soldats
français qui se battent au sol contre le terrorisme islamique de DAESH au moyen
orient !
Et pas
seulement des soldats de la force sentinelle à PARIS !
Jdeclef
24/09/2017 11h32LP
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