dimanche 24 septembre 2017

C'est fort regrettable et fort triste pour la famille de ce soldat !

Proche-Orient : un soldat français tué au combat

Emmanuel Macron a annoncé samedi soir la mort d'un adjudant du 13e régiment des dragons parachutistes.


Le président de la République a annoncé samedi en début de soirée la mort « au Levant ce matin d'un adjudant du 13e régiment de dragons parachutistes [RDP], tué au combat », un régiment qui fait partie des forces spéciales françaises. L'Élysée écrit ensuite dans un communiqué qu'Emmanuel Macron « salue le sacrifice de ce soldat français tué dans l'accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays [...] et la lutte contre la barbarie ».
Le chef de l'État adresse également « ses sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses frères d'armes », tout en les assurant « de la pleine solidarité de la nation ». Le président a également exprimé « sa confiance et sa fierté aux militaires français qui combattent avec courage et abnégation les groupes terroristes au Levant comme au Sahel ».
L'adjudant parachutiste conseillait des forces locales luttant contre l'organisation État islamique, lorsqu'il a trouvé la mort dans la zone irako-syrienne du Levant, une zone cruciale dans la lutte contre les terroristes djihadistes. Il a été victime d'un tir sur la position qu'il occupait, sans participer directement aux combats, a précisé le colonel Patrick Steiger, porte-parole de l'état-major des armées, à l'Agence France-Presse. La coalition dirigée par les États-Unis a entrepris de chasser le groupe État islamique de cette zone du Proche-Orient.

Pas de présence officielle

Selon des sources militaires contactées par l'Agence France-Presse, c'est la première fois qu'un soldat français est tué dans cette zone irako-syrienne depuis le début de l'opération Chammal, en septembre 2014. Le 13e RDP fait partie des forces spéciales françaises qui, officiellement, ne sont présentes ni en Syrie ni en Irak. Le colonel Steiger a précisé que l'adjudant faisait partie « d'une mission de conseil et d'accompagnement d'une force locale alliée, en lutte contre Daech », dans un lieu qu'il a refusé de préciser, « afin de ne pas le révéler à l'ennemi ». Dans la matinée de samedi, les affrontements entre cette force locale et les djihadistes de l'EI se sont intensifiés, a ajouté le colonel, « avec le recours à des armes de tout calibre : mitrailleuses, mortiers, missiles. La position dans laquelle notre soldat, qui ne participait pas directement aux combats, a été prise pour cible et l'adjudant a été mortellement blessé ».
Dans un communiqué publié dans la soirée, la ministre des Armées Florence Parly a exprimé « son émotion et sa tristesse ». « La patrie perd un de ses enfants, la France un de ses soldats », a-t-elle déclaré. « Cet adjudant est mort pour la France, dans un combat qu'il menait pour nous tous, au nom de la liberté et de nos valeurs. Ce combat, le plus important de tous, continue plus que jamais. »

Deux volets : aérien et terrestre

L'opération Chammal, lancée le 19 septembre 2014 par une série de raids aériens sur des positions de l'EI dans le nord de l'Irak, est essentiellement aérienne, avec l'engagement de huit chasseurs-bombardiers Rafale basés en Jordanie et six autres aux Émirats arabes unis (EAU). Elle comprend également un volet terrestre, avec l'engagement de canons Ceasar (camions équipés d'un système d'artillerie) près de Mossoul. Des membres des Forces spéciales sont également engagés, avec des rôles de conseillers, de formateurs et de contrôleurs aériens auprès des forces arabes anti-Daech, notamment les milices kurdes. Comme de coutume lorsqu'il s'agit des Forces spéciales, par nature discrètes voire secrètes, l'état-major limite la communication à un strict minimum.
Une source militaire française a estimé que l'opération Chammal, au cours de laquelle plus d'un millier de frappes aériennes ont été menées durant les trois dernières années, a permis d'éliminer entre 2 500 et 3 000 combattants de l'EI, essentiellement lors des batailles pour la reprise des villes de Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie).
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Il faisait son métier pour la France : Merci et honneur pour lui !

Mais cela montre pour les français qu'ils l'ignoraient, qu'il y a des soldats français qui se battent au sol contre le terrorisme islamique de DAESH au moyen orient !

Et pas seulement des soldats de la force sentinelle à PARIS !


Jdeclef 24/09/2017 11h32LP

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