vendredi 8 septembre 2017

C'est effarant les faits relatés au sujet de ces individus potentiellement dangereux !

Paris : l'inquiétant profil du chauffeur Uber et ses bâtons de dynamite

INFO LE POINT. L'homme est jugé à partir de vendredi à Paris. Outre des explosifs, des documents en lien avec Daech avaient été retrouvés à son domicile.


Un simple contrôle routier aura permis la découverte de bâtons de dynamite et de détonateurs en parfait état de marche au domicile de ce suspect, âgé de 22 ans. Employé à l'époque de son interpellation comme chauffeur par la société Uber, Stéphane M. est renvoyé, ce vendredi, devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour des faits "d'association de malfaiteurs", "détention illégale d'explosifs" et "cambriolage". Yamine O., 20 ans, un ami d'enfance, arrêté en sa compagnie le 18 juillet 2016 par des policiers de la brigade anticriminalité (BAC), à Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, sera également jugé à ses côtés. Les deux hommes sont détenus depuis le jour de leur arrestation.
Au cours de la fouille de la Renault Clio conduite par Stéphane M., les agents avaient découvert deux permis de conduire ainsi que trois passeports provenant d'un cambriolage commis deux jours plus tôt à Saint-Maur-des-Fossés. Intrigués par le profil des deux suspects, les policiers mènent rapidement une perquisition à leur domicile. Chez Stéphane M., les policiers saisissent quatre bâtons de dynamite civile et deux détonateurs dissimulés dans un casque de moto. Interrogé sur la présence de ces explosifs et de leurs systèmes de mise à feu, le chauffeur Uber tente de se dédouaner en assurant qu'il garde ce "matériel" pour une tierce personne.

"L'assassinat de militaires ou d'homosexuels"

Mais l'exploitation d'une tablette numérique et d'un téléphone portable donne une nouvelle tournure à l'affaire : de nombreuses recherches en lien avec l'organisation État islamique (EI) y sont relevées. Un document intitulé "Le jugement sur le fait de s'approprier les biens des mécréants Dar al-Harb", ainsi que des vidéos de propagande de Daech montrant des entraînements de djihadistes et des prêches de Abou Bakr Al-Baghdadi y figurent également. Les mêmes policiers visionnent aussi une vidéo encourageant "l'assassinat de militaires ou d'homosexuels" ainsi que des images de Larossi Abballa, auteur du meurtre d'un couple de policiers, le 13 juin 2016 à Magnanville.
Converti à l'islam après un récent séjour en prison, Stéphane M. assure qu'il souhaite se rendre dans un pays exerçant "la vraie pratique de l'islam", et rien d'autre. Ses parents, catholiques, confient aux policiers venus les entendre que l'engagement religieux de leur fils "l'avait apaisé".
Une dernière exploitation de la tablette lui appartenant montre que le jeune chauffeur, qui compte déjà douze condamnations à son casier judiciaire, a aussi fait des recherches sur le recours à des explosifs pour s'attaquer à un distributeur automatique de billets (DAB). L'analyse des bâtons de dynamite récupérés à son domicile permet d'apprendre qu'ils datent de 1964, et que leur puissance en cas d'explosion serait suffisante pour éventrer un coffre-fort ou un DAB. Mais un tel mode opératoire n'a jamais été observé...

Recherches internet sur l'organisation État islamique

Enfin, Stéphane M. est aussi en possession d'un permis de visite à son nom pour pouvoir se rendre à la prison de Fresnes et y rencontrer un certain Johan Juncaj, détenu dans un dossier de terrorisme. Ce dernier avait été incarcéré après avoir été identifié comme "un propagandiste actif, lié à l'un des djihadistes français les plus connus, Mourad Fares". Les deux hommes, ainsi que Yamine O., avaient été détenus dans la même prison mais pour des raisons différentes au cours de l'année 2015.
Par ailleurs, deux chéquiers volés sont saisis au domicile de son comparse Yamine O. quelques heures après son interpellation. Ce dernier a aussi consulté des documents relatifs à l'organisation État islamique. Et le même homme s'est pris en photo en tenue traditionnelle islamique, tout en pointant son index vers le ciel, imitant ainsi le signe d'allégeance à l'EI... "Il n'y a pas de signification particulière, les joueurs de foot le font aussi", avait-il simplement argué pour justifier ce cliché.
Autant d'éléments qui auraient pu amener le parquet de Paris a saisir la section antiterroriste. Mais ce dossier, aussi surprenant que cela puisse paraître, avait finalement été confié à un juge d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris. Deux autres prévenus, libres, seront également jugés pour des faits de recel. Le délibéré est attendu ce vendredi soir.
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A la lecture du reportage :

Que faut-il de plus pour ne pas relâcher et sanctionner de tels personnages avec rigueur notre pauvre justice est vraiment trop faible donnant l'impression de chercher des explications pouvant permettre de ne pas les impliquer sérieusement et ne pas saisir la section anti-terroriste !

On marche sur la tête avec notre justice désespérante !

Ce n'est même plus du politiquement correct, c'est du laxisme avéré !

La France est un pays qui protège trop les truands de tous poils et même ceux qui font indirectement du terrorisme mais c'est un état de droit, mais quel droit tout est là?!

Jdeclef 08/09/2017 13h26 LP

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