mardi 26 septembre 2017

Quand on a un « état d’urgence » pseudo permanent qui ne sert pas à grand-chose, il faut faire autre chose pour lutter contre le terrorisme !

Loi antiterroriste : Gérard Collomb défend son projet à l'Assemblée

"C'est parce que nous ne sommes plus dans le même état d'impréparation qu'à l'époque du Bataclan que nous voulons sortir d'un état d'urgence", a estimé le ministre.


Lundi, face aux critiques de droite et de gauche, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a défendu à l'Assemblée son projet de loi antiterroriste comme « une réponse durable à une menace devenue durable », nécessaire pour accompagner la sortie de l'état d'urgence. « Même si Daech a perdu de sa capacité de préparer, à partir des territoires et des ressources qu'elle contrôlait en Irak et en Syrie, des attentats ciblés contre les différents pays européens, la menace n'en reste pas moins élevée », a-t-il assuré devant un hémicycle pas tout à fait rempli pour cette ouverture de session extraordinaire. Mais « si nous maintenions aujourd'hui cet état d'urgence et que demain, des événements d'une exceptionnelle gravité se produisaient, quelles mesures devrions-nous prendre ? Aller vers l'état de siège ? » a lancé le ministre à la droite, opposée à la fin de l'état d'urgence au 1er novembre prochain. « C'est parce que nous ne sommes plus dans le même état d'impréparation qu'à l'époque du Bataclan, parce qu'aussi la menace n'est plus la même, parce que les effectifs de de la DGSI (sécurité intérieure, NDLR) ont été renforcés (...) que nous voulons sortir d'un état d'urgence par nature privatif d'un certain nombre de libertés », a estimé Gérard Collomb. « Mais, bien sûr, nous ne pouvions nous contenter de revenir à la situation d'avant l'état d'urgence », a-t-il plaidé.

Des critiques nombreuses

Gérard Collomb a ensuite répliqué à la gauche de la gauche qui, en écho aux critiques d'associations, d'avocats et de magistrats, veut supprimer les différentes mesures du projet de loi. Ce texte « vise à garantir la plénitude de nos libertés individuelles et collectives mais propose que toutes les dispositions soient prises pour garantir la sécurité des Français », a-t-il plaidé. « Ne pas prendre les mesures de protection de nos grands événements ? S'interdire la possibilité de fermer un lieu de culte considéré comme un foyer de radicalisation ? Se priver de l'opportunité de surveiller un individu dont tout laisse à penser qu'il est sur le point de passer à l'acte ? Supprimer toute faculté pour nos services de visiter un domicile où les renseignements donnent à croire qu'il pourrait être un lieu de fabrication de TATP (explosifs, NDLR) ? » s'est-il demandé. « Qui pourrait dire, je l'assume  ? » a-t-il lancé.
En réponse à Éric Ciotti (LR), qui juge que sortir de l'état d'urgence est un « acte de faiblesse » et compare le projet de loi à « une arme sans munitions », le ministre a d'abord ironisé sur la « continuité », « un peu monomaniaque », du député. Il a ensuite souligné que ce n'était qu'« un premier texte » et qu'« il y en aura(it) d'autres », citant la réforme de la procédure pénale élaborée avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet mais aussi, « dans les temps qui viennent », la réforme de la sécurité, « qui permettra aux policiers d'être à nouveau présents dans nos quartiers et (...) de pouvoir retrouver du renseignement ». « Et c'est là qu'on pourra combattre la radicalisation, parce que c'est d'abord là que cela commence », a-t-il ajouté.
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Il est un peu tôt pour juger la compétence ou l’efficacité de ce ministre de l’intérieur macroniste de la 1ere heure et récompensé pour cela, par le président, que seuls les lyonnais doivent mieux connaitre que le reste des français !

Et puis disons-le, il y a son âge (un peu vieux à la différence d’autres ministres) et du président lui-même (je sais ce que je dis, car j’ai le même âge que lui exactement !) 
Mais moi j’en suis conscient !

En ce qui concerne cette fameuse loi anti-terroriste à comparer avec cet ancien état d’urgence provisoire, elle aura peut-être l’avantage d’être pérenne !

Car cet état d’urgence, cela a gêné qui ?! (Même pas les malfrats, délinquants, les trafics de tous ordres, ni  diminué la violence gratuite etc…)

Certains diront que cela ne servait pas à cela, OK !

Mais pour moi, français moyen, cela n’a changé rien, n’a pas aliéné mes simples libertés d’expressions ou d’écrire, liberté de circuler, de râler, de manifester, comme tout un chacun sur ce qui ne me plait pas etc…

Donc si cette loi traite ce terrorisme islamique en profondeur partout où il faut, sans états d’âmes de bienpensants bobos hypocrites comme ces élus de tous bords qui font de la basse politique politicienne qui ne devrait pas avoir lieu et plutôt faire un consensus sur un tel sujet concernant la sécurité des Français ce serait bien !

Car je vis en IDF et circule à PARIS depuis que je suis tout jeune prenant les transports en commun  BUS RER METRO etc. et je voudrais comme d’autres continuer à le faire sereinement et ne plus avoir à regarder par-dessus mon épaule comme dans d’autres grandes agglomérations de France !


Jdeclef 26/09/2017 11h54

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