samedi 30 avril 2022

Arrêtons de sauter comme un cabri comme disait De Gaulle en criant : pour ne rien dire d'utile aux français !

 

Avec qui le Premier ministre Mélenchon pourrait gouverner?!

Le patron de LFI, troisième homme de la présidentielle, veut que les Français le portent à Matignon. Il se prépare depuis des années à être au pouvoir ?

MELENCHON MELENCHON MELENCHON…?!

Jean-Luc Mélenchon a la mine satisfaite. En face de lui, ce 10 février, le patron du Medef – oui, du Medef ! – vient de le flatter au-delà de tous ses espoirs. Invité à débattre avec le candidat à l'Élysée sur le plateau de France 2, Geoffroy Roux de Bézieux a tout juste lancé, sans rire une seule seconde : « Je vous prends au sérieux, je pense que vous êtes prêt à gouverner, sinon ce n'est pas la peine qu'on débatte. » Roux de Bézieux a même une poignée de ministres possibles sous les yeux. « Vous allez former un gouvernement avec quelques gens qui sont derrière vous », note le patron du patronat. Mélenchon, gourmand : « Quelques gens, en effet… » Derrière lui, sur les gradins, sont assis les députés LFI Adrien Quatennens, Clémentine Autain, ou encore Bastien Lachaud. Certains, sans doute encore sous le choc de l'aveu de Geoffroy Roux de Bézieux, relaieront bien vite sa déclaration sur Twitter…

Jean-Luc Mélenchon le dit et le redit depuis des mois : il est prêt à prendre le pouvoir, même battu au premier tour de la présidentielle. Mardi soir, sur BFMTV, le leader des Insoumis est remonté en selle. « Je demande aux Français de m'élire Premier ministre », lance-t-il à un Bruce Toussaint un peu interloqué. Passons sur l'incongruité institutionnelle : c'est le président de la République qui nomme son Premier ministre en fonction de la configuration parlementaire. « C'est une formule », confie un proche de Mélenchon pour dire qu'il ne faut pas s'arrêter à ce genre d'argutie… L'important, c'est que Mélenchon se sent prêt. « On est plus confiants qu'en 2017 », confie un ami. Le troisième homme de la campagne avait alors dessiné les contours de son gouvernement : quinze ministres, secondés par des hauts-commissaires responsables de missions précises et limitées dans le temps. En 2022, il devrait reconduire, si les Français choisissent de « l'élire Premier ministre », le même type de gouvernement resserré. « On n'est pas encore dans l'épure, mais c'est l'idée », confie un cadre de LFI.

Coignard – Jean-Luc Mélenchon, candidat au repêchage électoral

En cinq ans, bien des choses ont changé chez les Insoumis. En 2017, Mélenchon est encore un peu seul. Quelques grognards l'entourent alors, comme Éric Coquerel, Alexis Corbière, ou encore l'ex-élue écologiste Martine Billard. À l'époque, Mélenchon aurait sans doute été en peine de constituer un gouvernement de fidèles. La défaite de 2017 a changé pas mal de choses. Malgré la déconvenue à la présidentielle, une grosse quinzaine de députés Insoumis entrent au Palais-Bourbon. Mis à part les expérimentés Coquerel, Corbière ou encore Clémentine Autain, la plupart sont tout nouveaux dans le combat parlementaire et, même, politique.

Pépinière

Mélenchon les prend en main. Parmi eux, quelques talents prometteurs, tels Adrien Quatennens, François Ruffin, Mathilde Panot ou encore Ugo Bernalicis. Quatennens n'a derrière lui que quelques années de militantisme chez Attac à Lille, par exemple. L'ex-sénateur Mélenchon couve ce petit monde, il le conseille, le pousse à travailler encore et toujours, et à s'exprimer à la tribune de l'Assemblée. Il confie à une autre figure montante, la trentenaire Clémence Guetté, le secrétariat général du groupe LFI à l'Assemblée. La jeune femme, une tête bien faite, coordonne le travail parlementaire avant de s'occuper du programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon.

Nous sommes quelques-uns à être prêts à gouverner.Adrien Quatennens

Cinq ans après leur entrée à l'Assemblée, ces jeunes pousses insoumises sont montées en grade. D'autres, comme Manuel Bompard et Manon Aubry, ont fait de même au Parlement européen. La plupart se sont spécialisées sur des domaines précis. Le Lillois Adrien Quatennens, par exemple, a mené son premier combat parlementaire sur la réforme du Code du travail. « Nous sommes quelques-uns à être prêts à gouverner », avoue Quatennens. François Ruffin ne dit pas autre chose. En mars, à Toulouse, il faisait déjà des offres de service pour devenir le ministre du Logement de Jean-Luc Mélenchon. Ce domaine devrait plutôt être rattaché à un grand ministère de l'Environnement, mais la sortie de Ruffin montre bien que certains ambitieux ont commencé, assez tôt, à se placer.

De son côté, l'un des fidèles de Mélenchon, le conseiller d'État Bernard Pignerol, lorgne sans doute sur un poste clé à Matignon. D'autres, comme Aurélie Trouvé, la présidente du Parlement de l'Union populaire, qui réunit une centaine de personnalités de la société civile, pourrait accéder à un poste éminent. « Il y aura beaucoup de responsabilités à confier, de la présidence de l'Assemblée à celle du futur groupe parlementaire », observe un intime du leader des Insoumis.

Mélenchon : la gauche, c'est lui !

Si l'heure n'est pas encore à choisir ses ministres, encore moins les hauts fonctionnaires, le leader de LFI ne doute pas que l'appareil d'État ne rechignera pas à le servir. Le dimanche 3 avril, lors de son meeting en plein air sur la place du Capitole, à Toulouse, il a dit sa confiance dans l'administration, entre caresse et menace. « La fonction publique est loyale à la patrie et elle obéit chaque fois qu'on lui demande de le faire », lance Mélenchon, lui-même respectueux des institutions et de ceux qui la représentent. « Il a le sens de l'État, il n'y a pas de doutes à avoir sur ce point », dit un vieux compagnon de route. N'a-t-il pas été, durant près de vingt ans, un sénateur de la République très urbain avec ses collègues du Palais du Luxembourg ?

Vers un « spoil system »

Mélenchon connaît bien la haute fonction publique. Il a aussi été, de mars 2000 à mai 2002, un très discipliné ministre délégué à l'Enseignement professionnel de Lionel Jospin. Durant ces deux années, qui furent heureuses, le futur Insoumis ne barguignait pas avec la loyauté que le pouvoir administratif doit au pouvoir politique. Un jour, le ministre Mélenchon rencontre des enseignants réunis dans un amphithéâtre, à Clermont-Ferrand. L'assistance est dissipée. Mélenchon entre dans la salle et attend au pied de l'amphithéâtre sans rien dire. Il regarde son auditoire, qui peu à peu arrête de papoter. Les enseignants se lèvent alors. Mélenchon est satisfait. Il a imposé le respect que, selon lui, chaque fonctionnaire doit à son ministre.

Une fois Mélenchon à Matignon, il y aura sans doute une tentative de spoil system à la sauce Insoumis, c'est-à-dire un changement rapide au sein des quelque 320 têtes qui dirigent l'administration d'État, armée comprise. Cette valse ne posera pas de problème, espère-t-on chez les Insoumis, sauf sans doute au ministère de l'Intérieur. Les policiers n'ont pas aimé les prises de position de Mélenchon depuis cinq ans, qui dénonce très régulièrement ce qu'il nomme les « violences policières ». « Il faudra un ministre de l'Intérieur à poigne ! » prévient un conseiller de Mélenchon, certain que l'influence du syndicat Alliance, très opposé à Mélenchon, posera quelques difficultés…

Réseau étoffé de fonctionnaires

Pour le reste, donc, Mélenchon compte sur le sens de l'État de la haute fonction publique. Les mélenchonistes assurent disposer déjà d'un réseau étoffé de hauts fonctionnaires. Juste avant le premier tour, il y a deux semaines, la machine LFI s'est mise en branle pour réunir très vite une quarantaine d'entre ces têtes bien faites. Il s'agissait de répondre au journal Le Monde, qui souhaitait rencontrer quelques hauts fonctionnaires mélenchonistes. « On est arrivés à réunir en 48 heures ces directeurs et de sous-directeurs d'administration, qu'ils viennent de Bercy, du Quai d'Orsay ou de la Banque de France. C'est un signe très positif. Je vais ouvrir un bureau d'embauche ! » s'amuse un énarque proche de Mélenchon en se projetant déjà.

Et si des directeurs d'administration centrale rechignent à servir le nouveau gouvernement, le Premier ministre Mélenchon ne fera pas de sentiment. Il nommera en cas de réticence un subalterne. « Il y a toujours des colonels prêts à prendre la place des généraux ! », observe-t-on dans l'entourage du chef des Insoumis.

Jean-Luc Mélenchon et l'Europe : la « désobéissance » pour guide

Le programme de gouvernement est prêt. S'il n'y a pas de plan pour les cent premiers jours, comme d'autres candidats l'ont fait avant lui, Mélenchon a annoncé la couleur : il veut aller vite. Dès son installation rue de Varenne, et en accord avec le président de la République, il convoquera une assemblée constituante, dont les membres seront élus en même temps que ceux de l'Assemblée nationale. Si le Conseil d'État donne son feu vert, cette Assemblée rédigera une nouvelle Constitution, une sixième république parlementaire. Un référendum, organisé sans doute d'ici la fin de l'année, la validera, ou pas.

Les Français seront appelés à se prononcer par la même procédure sur la poursuite du programme nucléaire hexagonal. De même, sans plus attendre, Mélenchon appliquera ce qu'il a promis durant la campagne : blocage des prix de l'énergie, hausse du smic à 1 400 euros net, etc.

Sept cents mesures et plusieurs plans

Les grands chantiers sont aussi prêts à être lancés. Chez LFI, le programme est ficelé depuis des années. Sous la houlette de Clémence Guetté, Mélenchon et ses équipes ont rédigé noir sur blanc quelque sept cents mesures. Elles sont ordonnées dans des « plans », déclinés en plusieurs domaines. L'un est par exemple intitulé « Produire ce dont la France a besoin ». Parmi de multiples décisions, il prévoit que le ministre concerné appliquera les articles L 410-1 à L 414-9 du Code pénal, grâce auxquels l'État peut s'opposer à la cession d'entreprises stratégiques à des entreprises étrangères.

Le « plan » sur l'appareil de production prévoit aussi que le ministère de l'Économie publie « un décret rendant effectives les peines de réquisition d'intérêt général pour les délocalisations ou fermetures d'activité ». Les patrons sont donc prévenus : dès les premières heures de Mélenchon à Matignon, leur entreprise pourra être requise, bref, confisquée, s'ils souhaitent délocaliser leur activité, ou une partie d'entre elle. Parfois, Geoffroy Roux de Bézieux doit trembler en pensant que le leader des Insoumis est « prêt à gouverner ».

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Car là la FRANCE ou les Français qui se font piéger par ses diatribes de tribun à grand spectacle seraient entrainés par ce vieil extrémiste de gauche déjanté qui devrait être à la retraite qui ne pense qu'à lui car ayant déjà raté encore le 2eme tour de cette élection en 2017 et cette réélection de 2022 d'E.MACRON et dont le président élu a obtenu 58% des suffrages des électeurs français !

Les Français ont mal choisi c’est trop tard, ils ont réélu le président sortant et Mr MELENCHON ne joue que pour lui personnellement et çà l’amuse étant donné que c’est quand même le président qui choisit son 1er ministre il serait étonnant et même incongru qu’il choisisse ce tribun aboyeur de foire qui veut être seul en fait et qui ignorerait ses allés s’ils en avaient après qu’il soit nommé 1er ministre !?

Alors ce genre de politiciens élus usés médiocres les Français n’en n’ont pas besoin car ils votent trop souvent pour les mêmes et il faut qu’ils changent eux-mêmes en tant qu’électeurs s’ils veulent ce changement qu’ils réclament depuis décennies !

Et retrouvent leur bon sens qu’ils ont perdus depuis 40 ans car ne sachant plus voter ni choisir et donc changer leurs classes politiques et partis ringards qui ne profitent qu’a un politicien qui dit qu’il n’est ni de droite ni de gauche avec un parti fantôme de députés novices inféodés macronistes !

Jdeclef 30/04/2022 18h32

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Le concours de ces politiciens de ces gauches est un spectacle minable : il serait temps que les Français changent de classe politique urgemment !

 

Cambadélis à Mélenchon : « La gauche unique, c’est sans moi ! »

ENTRETIEN. De la décomposition de la gauche à sa reconstruction, l’ancien patron du PS entend jouer un rôle. Mais pas aux conditions de Mélenchon !

La candidate socialiste, Anne Hidalgo, a été inexistante lors de la campagne présidentielle (1,74 %). Est-ce la fin du PS ? Jean-Christophe Cambadélis, l'ancien premier secrétaire, tire les leçons de ce naufrage et propose l'autodissolution du parti de François Mitterrand qui passe aussi par la démission d'Olivier Faure. La refondation doit, selon lui, remettre la gauche responsable dans les pas de la social-démocratie européenne et s'adapter aux problèmes des Français d'aujourd'hui. Pas question pour lui de cautionner une quelconque alliance avec le radicalisme de Mélenchon. Des initiatives se préparent en coulisses et Cambadélis y œuvre. Entretien au long cours sur cette France éclatée en plusieurs blocs.

Le Point : Selon vous, le clivage entre les nationalistes lepénistes et les europhiles libéraux de Macron illustré par ce second tour de la présidentielle a-t-il vocation à structurer aussi les législatives de juin ?

Jean-Christophe Cambadélis : La France après la présidentielle a une apparence constituée de trois blocs, Macron – Le Pen – Mélenchon. Elle a une réalité : dans une France multifracturée avec un paysage politique décomposé, le clivage nationalistes-libéraux s'impose. La tripartition est artificielle, car elle procède du vote utile qui a fait son apparition en 2017. Le vote utile pour Jean-Luc Mélenchon, après l'échec de la primaire populaire, a déclenché la recherche du vote utile à l'extrême droite, qui a lui-même entraîné le vote utile pour Macron. La « sondagisation absolue » de la présidentielle a réduit le débat à la question : qui peut être au second tour ? Nous sommes passés de la formule de François Mitterrand « au premier, on choisit, au second, on élimine » à « au premier tour, on vote utile, au second, on élimine ». Sur fond de colères endémiques, on ne choisit plus réellement. Ce fut la présidentielle « empêchée », d'abord le Covid-19, puis le phénomène Zemmour et la guerre en Europe.

Le débat national n'a jamais pu s'imposer. Pour autant, la perception de la présidentielle, c'est Macron – Le Pen – Mélenchon. Le fait majoritaire, produit de la présidentielle, et le scrutin uninominal à deux tours vont tordre aux législatives le résultat de la présidentielle. Ce n'est pas sain et surtout source de frustration visible dans l'abstention. Cette distorsion va accroître le malaise démocratique extrêmement préoccupant. Il est urgent d'introduire la proportionnelle. La France devrait s'inspirer du système allemand qui est très bon : le scrutin est proportionnel, mais aucun gouvernement ne peut être renversé si une équipe gouvernementale alternative ne recueille de majorité. Les Allemands combinent ainsi l'avantage d'une représentativité large de la société au Bundestag sans les inconvénients de l'instabilité gouvernementale qui a caractérisé chez nous la IVe République.

La proportionnelle à l'Assemblée, retour d'un vieux tube

Dans le meilleur des cas, cela prendra cinq ans… En attendant, beaucoup redoutent – et certains espèrent – un troisième tour dans la rue avec son cortège de violences. Que peut faire le président pour éviter ce retour des manifestations violentes ?

Je ne suis pas dans la majorité, mais l'opposition frontale, c'est non ! Et j'observe avec intérêt l'opposition à l'OPA d'Édouard Philippe sur la majorité…

Le dégagisme national et populiste a fini son œuvre. Les partis qui structuraient le bipartisme sont hors-jeu alors qu'ils représentent l'immense majorité de la représentation des collectivités locales. Il y a non seulement un nouveau clivage politique, une rupture sociologique entre la France des villes et la France suburbaine, un décrochage démocratique avec l'augmentation de l'abstention, la montée d'une violence symbolique dans le débat public mais réelle dans la société avec plus de 50 % de votes populistes de toutes formes, sans évoquer l'après-Macron qui va petit à petit s'imposer. Mais il y a aussi une rupture entre la représentation nationale et celle des collectivités locales. Il est frappant de noter que les partis qui ont joué les premiers rôles à la présidentielle n'ont qu'une faible implantation locale, sinon aucune. Et celui qui est arrivé en 4e position, Éric Zemmour, n'en a pas plus. L'empilement de ces contradictions rend la France difficilement gouvernable, alors que les défis s'accumulent.

Rompre ou ne pas rompre avec Macron : dans la tête d'Édouard Philippe

La carte de France des votes montre bien deux France : celle des grandes métropoles et de l'Ouest, qui va bien et vote Macron, et l'autre, celle de la ruralité et de l'Est, qui vote Le Pen et se plaint d'un déclassement. Cela fait des décennies que ce clivage se creuse. Comment renouer ces deux France ?

Ce n'est pas une plainte de déclassement, c'est la réalité de la précarité galopante qui touche des régions entières. Ce sont des Français confrontés à une forme de survie sociale qui font des choix entre santé et nourriture, par exemple, et qui vivent de peu.

Dans une période de révolution de l'immatériel, le précariat de masse et les déficits publics se combinent, réduisant les marges de manœuvre. C'est le legs du libéralisme aux sociétés occidentales. Cet état des peuples mine les démocraties et nourrit la vague nationaliste. Dans cette situation, tout est possible. Il faut, si on veut éviter l'explosion, s'attaquer à trois chantiers majeurs : rétablir l'égalité, restaurer une république impartiale, reconstruire un équilibre institutionnel entre l'exécutif, le législatif et les collectivités locales. L'urgence n'est pas l'accentuation de la remise en cause de l'État social, mais sa rénovation pour qu'il retrouve de l'efficacité. Et ceci, d'autant que les conséquences de la guerre en Ukraine vont se faire sentir avec l'inflation, le pouvoir d'achat et une relative chute de la croissance. C'est à cela que doit répondre le président de la République Emmanuel Macron.

Présidentielle : 12 cartes et graphiques pour comprendre le second tour

Vous ne pouvez pas dire que l'État social est remis en cause : la France est le pays européen qui consacre 35,4 % de son PIB aux prestations sociales. Les dépenses de protection sociale étaient en hausse de 7,8 % en 2020 pour compenser les effets de la pandémie. La France est le champion de la subvention et de l'aide sociale. On a l'impression d'un cercle vicieux : plus on aide, moins ça marche…

C'est ce que je viens de vous dire : il nous faut retrouver de l'efficacité dans notre filet social. Aujourd'hui, certains y échappent alors qu'ils devraient être aidés, et d'autres, au contraire, en vivent. Notre État social doit sortir du « prêt-à-porter » pour faire du sur-mesure en fonction des situations individuelles. Le chantier de l'efficacité de l'État social reste à ouvrir.

À la fin, cela va mal finir.

Vous avez soutenu sans état d'âme Emmanuel Macron contre Le Pen aussi bien en 2017 qu'en 2022. N'est-il pas temps de le rejoindre pour former un grand mouvement du centre gauche et du centre droit ?

Tant qu'il n'y aura pas de proportionnelle, les coalitions de projet sont difficiles. On nous somme de se rallier ou d'être radié de l'espace public. Il n'est pas bon pour l'avenir de la France qu'il y ait un bloc central qui se maintient par le rejet des populismes. À la fin, cela va mal finir. La question politique posée est simple : comment réduire les populistes qui ont été libérés par la fin du bipartisme ?

Vous avez appelé, durant l'entre-deux-tours, à une autodissolution du PS pour sa refondation. Vous appeliez également Olivier Faure, son premier secrétaire, à démissionner. Pourquoi vous écouterait-il ? Il ne l'a pas fait pendant cinq ans…

Je crois à la nécessité de créer un mouvement populaire social-démocrate qui se fixe l'objectif de la transformation responsable de la société, d'une justice sociale et écologique praticable et d'un volontarisme européen. Un mouvement qui prendra la suite du Parti socialiste comme ce dernier a pris la suite de la SFIO.

Bref, que les socialistes changent radicalement en reprenant à leur compte la pratique de leurs dirigeants dans les collectivités locales et rejoignent la social-démocratie européenne qui a un rapport décomplexé avec la radicalité.

Je me suis abstenu de toute critique publique depuis cinq ans. Je n'aime pas les attaques ad hominem. Chacun conduit son action comme il l'entend. Je suis respectueux des idées pour peu qu'elles soient énoncées. J'ai démissionné le 18 juin 2017 alors que je ne connaissais pas le résultat dans ma circonscription mais le résultat du PS aux législatives. Comme Lionel Jospin avait pu le faire le soir de sa défaite en 2002 ou Harlem Désir en 2014. C'est pour moi une forme d'éthique en politique. Cela ne veut pas dire arrêter la politique, mais s'estimer comptable du résultat, même si vous n'êtes pas le principal responsable. Je l'ai fait aussi parce que vous ne pouvez crédibiliser une vraie refondation en affichant une continuité malgré la déroute.

Lionel Jospin, qui était l'incarnation d'une gauche de gouvernement responsable, appelle lui-même le PS à un accord avec la radicalité de Jean-Luc Mélenchon… Que se passe-t-il ?

Pour moi, l'interview de Lionel Jospin est un modèle de ce qu'il aurait été nécessaire de faire. D'abord, il fixe les questions à résoudre pour la France et les Français. Il dresse donc une identité politique de gauche tout en s'adressant au président de la République. Puis, il se déclare favorable à des négociations avec tous, et, bien sûr, Jean-Luc Mélenchon. Il prend soin de louer le talent de ce dernier, mais il démontre ses limites dans son échec à la présidentielle et dans la manière de se comporter. Il estime même qu'il ne croit pas que cela puisse être durable pour la gauche. Enfin, il termine en disant que le PS ne doit pas être écrasé dans ce possible accord. Vous avouerez que c'est très loin du « Mélenchon quoi qu'il en coûte » chanté par la direction du PS. Moi, je n'ai jamais dit que Mélenchon n'était pas de gauche ni déclaré, comme Olivier Faure, qu'« il avait franchi la ligne rouge », simplement, je ne souscris pas à ce qu'il propose à la gauche et à la France, en respectant ses électeurs.

Coignard – Mélenchon : l'union populaire, mais à lui tout seul

Rappelons que Mélenchon veut sortir des traités budgétaires européens ou en finir avec les accords de libre-échange de l'UE. Ce qui revient à quitter d'une manière ou d'une autre l'union douanière et, à terme, l'Union européenne…

D'abord, pourquoi avoir ouvert des négociations exclusives avec Mélenchon alors que, il y a peu, le PS vantait l'alliance avec les écologistes ? On nous dit « les gauches ne sont pas irréconciliables ». Certes ! Encore faut-il qu'elles soient plurielles et n'abdiquent pas sur leurs valeurs, leur identité ou leurs principes. Car, dans ce cas, il n'y a qu'une seule gauche. La gauche unique, c'est sans moi ! Les gauches ne sont pas irréconciliables, mais elles ne sont pas pour autant fongibles. Ce fut mon credo lorsque j'avais conduit les accords de la gauche plurielle en 1997 qui ont permis à Mélenchon d'être ministre du gouvernement Jospin. Dans le moment présent, on ne nous propose pas une coalition mais une reddition.

Nous devons non seulement abdiquer toute identité, mais faire acte de contrition pour notre passé. De fait, il s'agit d'une intégration à l'union populaire de Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il faut mettre sa tête sur les affiches, son sigle au bas des tracts et son programme dans la profession de foi !

Mais on a encore le droit à gauche de contester ce programme, comme près de 3,5 millions de Français de gauche l'ont fait au premier tour de la présidentielle, malgré le vote utile. Comment accepter que l'on sorte des traités européens ? Comment accepter de ne plus livrer d'armements aux Ukrainiens, et pourquoi faudrait-il le faire ?

Comment accepter une VIe République où les députés seraient élus et révocables ? Je ne suis pas d'accord, mais puisqu'on nous dit qu'il s'agit de Mélenchon Premier ministre auquel il faut souscrire, je prends la question au sérieux. Comment faire croire cela, alors qu'un Premier ministre n'a aucun moyen institutionnel pour l'imposer ? N'est-ce pas se moquer des Français ? Comment accepter une réforme des retraites dont Olivier Faure lui-même s'émeut en déclarant qu'elle coûtera 47 milliards d'euros ? Et je vous passe l'augmentation simultanée des minima sociaux, du smic, etc., tout en disant « la BCE payera en annulant la dette ».

Mais je ne reproche pas à Jean-Luc Mélenchon d'avoir un programme. Je reproche au PS de ne pas en avoir. Ce qui permet à Éric Bompard, le négociateur en chef de Mélenchon, de rigoler sous cape en déclarant : « c'est un autre PS qui est venu nous voir », la délégation est donc d'accord sur tout.

Au fond, je suis d'accord avec Mélenchon qui déclarait le 21 avril 2021 : « Les beaux merles qui chantent du matin au soir les cantiques de l'union […], une comédie pour satisfaire ceux qui vont sauter en rond pendant des jours en criant union, union. »

En outre-mer, les électeurs de Mélenchon ont voté Marine Le Pen au second tour. Comment analysez-vous cette bascule de l'ultragauche pour la droite nationale ? Ce qui ne s'est pas produit en métropole…

J'avoue avoir été inquiet lorsque le matin de l'élection du second tour, on m'a envoyé les résultats des Ultramarins. Il y a deux raisons à ce vote. D'abord, un puissant mouvement antivaccination et anti-pass sanitaire qui a été réprimé durement, réactivant l'image de la « puissance coloniale ». C'est aussi une réponse à la formule « j'ai envie d'emmerder les antivax » du président Macron. Ensuite, il s'agit d'une protestation vis-à-vis d'un niveau de vie qui est loin de se rapprocher de la métropole, avec des problèmes criants d'adduction d'eau ou de logements.

Antilles : pourquoi Marine Le Pen y a cartonné

Anne Hidalgo n’était pas au départ prête. Le PS ne l’était pas du tout.

Quel rôle peuvent jouer Carole Delga, Stéphane Le Foll, François Hollande, Bernard Cazeneuve, François Rebsamen et vous-même dans la renaissance d'une gauche sociale-démocrate ?

Je n'ai pas partagé le soutien de François Rebsamen au président Macron au premier tour. Cela n'était ni utile pour le candidat ni efficace pour une refondation sociale-démocrate qu'il appelle de ses vœux. Pour le reste, ils ont un très grand rôle à jouer s'ils descendent de leur Olympe. Il faut que nous nous coordonnions pour résister à l'intégration à l'union populaire. Comme vient de le demander l'ancien président démissionnaire de la commission des conflits du PS Laurent Azoulai. Ce week-end, je prendrai une initiative en ce sens.

Laquelle ?

Vous verrez bien dimanche…

Anne Hidalgo n'a jamais pu se faire entendre. Même son fils n'a pas voté pour elle… Une simple erreur de casting ?

Anne Hidalgo n'était pas, au départ, prête. Le PS ne l'était pas du tout. On l'a pressée de se déclarer, puis on ne l'a pas accompagnée et on a même laissé entendre que l'on pouvait la « débrancher » pour Taubira.

L'Europe reprend sa marche avec l'élection du président Macron. Croyez-vous en son concept de souveraineté européenne, en l'émergence d'une Europe de défense ou dans le fait que l'Union européenne sera le premier continent à atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 ?

Je suis en ce domaine d'accord avec Yannick Jadot. Si ce ne sont pas des mots, j'y souscris. La défense européenne avec la question écolo-numérique et l'Euro Méditerranée, au-delà du soutien aux économies confrontées à l'inflation et au ralentissement économique, doit être un des points durs de la politique européenne de la France. Il n'y a pas de raisons d'être a priori contre les initiatives du chef de l'État en ce domaine. Même si nous avons des désaccords sur les retraites, la conditionnalité du RSA, voire le salaire au mérite des profs.

Cette même Europe se veut aussi une union politique fondée sur l'État de droit, la démocratie, les droits fondamentaux. Elle s'est dotée d'instruments pour infliger des pénalités aux régimes européens qui s'éloignent de ce corpus. On pense à la Hongrie d'Orban ou à la Pologne du PiS. Mais ce régime punitif est-il vraiment vivable dans une Europe composée d'États toujours souverains ? Faut-il proposer autre chose aux États qui ne se sentent plus à l'aise dans les valeurs de l'Europe occidentale ?

Je comprends les inconvénients, mais il faut des règles et se donner les moyens pour qu'elles soient respectées. D'autant plus que nous sommes dans une guerre épouvantable et inacceptable sur notre continent avec des conséquences géopolitiques économiques et migratoires dont nous ne mesurons pas les conséquences.

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Vieux politiciens élus inutiles usés de cette classe politique française sclérosée :

Qui n'a pas été capable de s'imposer car avec des idées bornées dogmatiques de partis politiques ringards de tous bords sans nouveauté bien que les Français eussent déjà rejetés leurs leaders de tous bords en 2017 qui s’accrochent comme des poux sur la tête des pauvres électeurs français incurables qui continuent à se faire avoir !

Alors quand on voit ce CAMBADELIS dire « la gauche se sera sans moi » tant mieux mais pour MELENCHON cela devrait être aussi sans lui et d’autres de même acabit !

Un grand coup de balai s’impose chez nos politiciens trop connus de tous bords !

Car un petit opportuniste malin E.MACRON vient de leur mettre 2 quinquennats jusqu’en 2027 dans la vue en leur faisant croire qu’il n’était ni de gauche ni de droite avec un parti fantôme de godillots novices triés sur le volet inféodés à sa botte avec trop de pouvoir donné par eux Français sans s’en apercevoir par cette V eme république monarchique en espérant qu’elle ne devienne pas pire que dans d’autres pays connus revanchards !

Les Français après ce 1er tour calamiteux n’ont toujours pas compris en votant au 2eme tour qu’élire cette extrémiste de droite M.LE PEN récidiviste logiquement n’aurait pas été élue car les extrémistes de tous bords effraie les français lambda qui ont peur du lendemain mais n’ont mais pas été capable d’élire la droite classique pourtant une femme LR plus capable que la candidate RN sans vouloir la vexer !

Si les Français en bavent dans les 5 ans à venir c’est qu’ils se seront donnés des bâtons pour se faire battre , car il ont ouvert facilement une grande porte à E.MACRON et son choix de 1er ministre n’a aucune importance sera à la botte du pseudo monarque !

Pour les législatives ils voteront encore mal car en plus là ils n’y comprennent rien et beaucoup s’abstiendront !?

Jdeclef 30/04/2022 14h00


E.MACRON c'est lui qui a le mieux divisé les français (qui ne comprennent plus la politique compliquée française menée par des élus de tous bords qui ne pensent qu'à eux !?)

 

Après la bataille présidentielle, Macron souhaite « un retour au calme » ?!

En déplacement dans les Hautes-Pyrénées vendredi, le chef de l’État est revenu sur sa volonté de prendre le temps pour « préparer la suite ».

(Mais laquelle, avec sa division du peuple pour mieux régner ce qu’il fait depuis 2017 c’est compliqué avec les Français individualistes frondeurs remontant même à l’ancien régime monarchique remontant à Louis XIII malgré une révolution de 1789 + empires, restauration monarchique et 5 républiques !?)

L’histoire de notre pays de deux millénaires est comme un livre saint de grandes religions qu’il faudrait relire et réapprendre sérieusement pour ne pas recommencer les mêmes erreurs de nos dirigeants et de nos peuples lambda !

Emmanuel Macron a dit vendredi 29 avril son souhait d'« un retour au calme et à la concorde » après la bataille présidentielle, parlant d'« une phase de décantation » avant de « se projeter » dans un second quinquennat. « Chaque chose en son temps », a-t-il répondu, interrogé par la presse pour savoir s'il avait arrêté le nom de son prochain Premier ministre, lors d'un bain de foule à Barbazan-Debat, dans les Hautes-Pyrénées, avant de se rendre sur la tombe de sa grand-mère à Montgaillard.

« Vous avez un Premier ministre exceptionnel, c'est encore la fin de ce quinquennat, il n'y a que deux jours que le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats, il faut faire les choses en bon ordre. Écouter, respirer : il y a un apaisement à avoir avec toutes et tous, on sort de cette campagne présidentielle où il y a eu parfois un peu de tensions, il est important qu'on agisse et qu'il y ait un retour au calme et à la concorde », a-t-il ajouté.

Il faut « terminer d'abord ce mandat » et « préparer la suite », dans une « sorte de phase de décantation », a résumé le chef de l'État. Il a souligné que cet après-présidentielle était « très atypique ». « Je le dis avec beaucoup d'humilité : mes prédécesseurs sortaient de cohabitation, donc il y avait comme une rupture, tout de suite, gouvernementale. »

Philippe Labro – Présidentielle : les lendemains du lendemain

Emmanuel Macron évoque « des éléments de continuité et des éléments de renouveau »

Mais après cette présidentielle, « c'est la première fois depuis 1965 qu'on a une continuité, donc il faut accepter avec beaucoup de délicatesse humaine de dire : on a une équipe qui termine ce mandat […], on continue à préparer la suite, et puis l'investiture étant faite, pouvoir se reprojeter ». « Il y aura un temps démocratique avec les législatives, mais [il faut] tout de suite se reprojeter à travers des décisions, avec des nouveaux visages. Il y aura des éléments de continuité, des éléments de renouveau », a-t-il souligné.

Derosier : « Macron n'aura probablement pas de majorité absolue »

Le chef de l'État a expliqué que ce déplacement au contact des Français, le deuxième en une semaine après Cergy mardi, juste après sa réélection dimanche, lui permettait d'« entendre, écouter, continuer à forger des convictions avant de prendre les premières décisions ».

Législatives : ça chauffe déjà dans la majorité !

« Une de mes responsabilités, c'est de continuer à agir, appliquer ce pour quoi les Français m'ont fait confiance, mais aussi rassembler », a-t-il souligné. Emmanuel Macron a expliqué que « le pouvoir d'achat, le travail, l'éducation, la santé » faisaient partie de « ce qui ressort beaucoup » de ses échanges avec les Français, considérant que le sujet des retraites « ça fait partie du pouvoir d'achat ».

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L’étaient déjà) dans ce quinquennat qu'il a raté ne faisant que de la mauvaise politique politicienne pour assoir ce trop de pouvoir que lui ont accordé les Français de cette Vème république  devenue monarchique !

Qui représente en fait même par ses 58% de votes en faveur de notre président réélu par des français qui ont peur du lendemain et croient qu’il fera mieux que ce qu’il n’a pas fait dans son 1er quinquennat et en plus qui ne pourra pas se représenter une 3eme fois puisque que deux mandats présidentiels sont autorisés dans celle-ci V ème république devenue obsolète car il est bien plus jeune que ses opposants (ce qui ne garantit pas qu’il puisse la modifier par un artifice constitutionnel qu’il pourrait instrumenter  !?)

Pour le reste l’arrivée du printemps et de la belle saison vont permettre aux français lambda de profiter de congés ou vacances au soleil (pour certains) mais la colère ne sera peut-être qu’un volcan endormi qui se réveillera à la rentrée en l’automne en espérant que la situation internationale très tendue n’empirera pas, car devenue explosive !

Les Français lambda versatiles et partisans du chacun pour soi n’ont toujours pas compris quand on voit les leaders de leurs partis ringards et politiciens élus se battre comme des chiffonniers en cette période de crises diverses intérieures ou internationales, c’est grave de ne pas vouloir voir ou s’en rendre compte !?

En 1939 cela a interrompu cette embellie de 1936 et ces progrès sociaux et nous a mis dans une guerre mondiale avec ses malheurs considérables, on oublie trop vite nos histoires contemporaines car celle que nous promet la Russie par cette menace nucléaire est nettement pire car on ne veut pas y croire car trop gâtés dans nos pays libres et démocratiques on recommence les mêmes erreurs !

Jdeclef 30/04/2022 11H27

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vendredi 29 avril 2022

En fait des politiciens élus de tous bords y compris les : électeurs lambda ne comprennent plus rien à la politique intérieure française et ne savent plus voter !

 

Rompre ou ne pas rompre avec Macron : dans la tête d’Édouard Philippe

LETTRE DU PALAIS. La partition de l’ancien Premier ministre n’est pas simple : il doit s’affranchir du président, mais sa place dans la future majorité dépend de lui.

La partie qui s'ouvre a valeur de test pour Édouard Philippe. Emmanuel Macron réélu, tous les regards se tournent désormais vers le maire du Havre, considéré comme un présidentiable et donc un successeur potentiel du chef de l'État. Or, et c'est de notoriété publique, les relations entre le président et son ancien Premier ministre vont de mal en pis depuis le départ de ce dernier de Matignon, en juillet 2020. « La confiance est rompue », acte un membre du premier cercle du locataire de l'Élysée.

Le fondateur d'En marche ! voit dans l'ambition de son ancien numéro deux un potentiel important de nuisances, les prémices de la trahison. Il n'a pas digéré que celui qu'il a propulsé au sommet de l'État, alors qu'il n'était qu'un élu local quasiment inconnu, crée son propre parti – Horizons – à six mois de l'élection présidentielle. Pas plus qu'il ne supporte les manœuvres de son ex-Premier ministre pour avancer ses pions en vue du scrutin suprême de 2027.

« Tous les deux savent très bien faire semblant » : Macron-Philippe, le bal des apparences

Autonomie ?

Le regain de tensions depuis le second tour, sur fond de négociations d'investitures pour les élections législatives de juin, laisse à penser que le feuilleton Philippe-Macron ne fait que commencer, et pourrait parasiter tout ou partie du quinquennat. Sur le papier, le maire normand fait le maximum pour se faire bien voir : « loyal et libre », il a soutenu dès le départ son ancien patron et fait activement campagne pour lui. Il n'y a qu'à regarder le score d'Emmanuel Macron dans les villes tenues par un maire Horizons, dit-il, pour se rendre compte qu'il a largement fait le boulot. Le transfuge des Républicains considère donc légitime en retour de pouvoir préempter un certain nombre de circonscriptions pour y placer ses candidats, qui ont vocation à siéger de façon autonome dans un groupe appartenant à la future majorité. C'est même la condition de sa survie, puisque obtenir 1 % des voix dans au moins 50 circonscriptions permet de déclencher des financements publics pour sa nouvelle boutique.

Philippe voulait qu’on puisse dire que Macron a été réélu grâce à lui. Or, ce n’est pas du tout le cas, d’autant qu’il n’a pas du tout imprimé pendant la campagne.

Seulement voilà, le chef de l'État n'a pas la même lecture et n'a aucune envie de lui faire ce cadeau. « Édouard Philippe voulait qu'on puisse dire qu'Emmanuel Macron a été réélu grâce à lui. Or, ce n'est pas du tout le cas, d'autant qu'il n'a pas du tout imprimé pendant la campagne », griffe un ministre proche du président. Le vainqueur de la présidentielle a d'abord imaginé lancer un parti unique, une sorte d'UMP pro-Macron, dans le but de démonétiser l'ancien chef de gouvernement qui aurait été contraint de s'y rallier. De prendre de vitesse ses ambitions.

Billard à trois bandes

Avec son meilleur ennemi François Bayrou, président du MoDem, Édouard Philippe s'y est farouchement opposé, préférant l'idée d'une simple bannière commune. Emmanuel Macron a donc multiplié les réunions de préparation des législatives, cette semaine, sans les inclure autour de la table. Et semble davantage compter sur son prédécesseur Nicolas Sarkozy pour récupérer dans son giron une vingtaine de députés toujours encartés LR, marginalisant d'autant son ancien Premier ministre sur le flanc droit. Lequel visait précisément certaines de ces circonscriptions dites « de conquête »… « C'est simple, Emmanuel Macron se sert de Nicolas Sarkozy pour isoler Édouard Philippe », décrypte-t-on dans la majorité. Une première liste d'investitures doit être rendue publique en début de semaine. L'homme politique le plus populaire de France échange ponctuellement sur le sujet avec Richard Ferrand, président de l'Assemblée, mais jamais avec le chef de l'État. « Le président a besoin de députés à sa main qui ne le lâcheront pas, pas de lieutenants d'un futur candidat à la présidentielle », déduit une parlementaire Marcheuse.

Législatives : ça chauffe déjà dans la majorité !

Alors Édouard Philippe hausse le ton. « Si une liste d'investitures sort et qu'on n'a pas été consultés, on verra ce qu'on fait… » , menace l'un de ses représentants. Désormais, il réunira son bureau politique chaque semaine, contre une fois tous les quinze jours jusqu'ici. Des groupes de travail sont sur le point d'être lancés pour plancher sur les futurs textes de loi et, à terme, sur un projet présidentiel. Mardi, il a mis le cap sur le scrutin de juin, l'occasion « d'enraciner et d'élargir » son parti. « Horizons n'est pas tenu par un deal où nous ne serions pas autour de la table », a-t-il tranché, alors qu'au même moment Emmanuel Macron passait en revue chaque circonscription avec une poignée de conseillers et responsables de La République en marche.

Sur 577 circonscriptions, « il y en a 100 sur lesquelles Horizons a de l'influence », fait valoir l'un de ses cadres. Comprendre : un candidat potentiel qui tient la route et peut bénéficier de la légitimité du maire du coin (Christophe Béchu à Angers, Arnaud Robinet à Reims, Christian Estrosi à Nice…). In fine, Édouard Philippe vise un groupe de trente parlementaires pour peser au Palais-Bourbon, mais la macronie considère que ce cap est déjà atteint si l'on prend en compte les actuels députés LREM passés chez Horizons (déclarés ou non-déclarés…) ainsi que les élus qui ont quitté Agir. « Le président est prêt à réserver des circonscriptions à Édouard Philippe à condition que ce ne soit pas excessif et pas au prix d'une labellisation Horizons durant la campagne puis d'une fragmentation du groupe majoritaire », décrypte un ministre. L'élu havrais attend aussi de voir si le chef de l'État le prendra en considération dans la composition de son futur gouvernement, en recrutant parmi son entourage.

Coup de force

« Édouard Philippe est à cinq ans de la présidentielle, c'est demain matin ! Il ne peut pas y aller sans groupe parlementaire. Il faut accélérer », s'emporte une figure d'Horizons. Alors quitte à être tenu à l'écart des répartitions par Emmanuel Macron, les amis les plus va-t-en-guerre de l'ancien Premier ministre le poussent à tenter le coup de force et à déclencher des candidatures autonomes. À présenter des candidats aux législatives, donc, y compris contre le choix de la majorité. « Est-ce qu'il osera envoyer des élus Horizons ? C'est l'épreuve de vérité », observe un visiteur du soir de l'Élysée. « À mon avis, il n'a juste pas les moyens de la rupture », dézingue un ami du président, défiant l'ancien occupant de Matignon. D'aucuns rappellent l'épisode des élections municipales, quand certains faisaient le siège de Matignon pour convaincre Édouard Philippe de se présenter non pas dans son fief du Havre, mais dans la capitale. Le Normand a laissé longtemps la porte ouverte, sans jamais donner suite, au point d'être vu comme un « faux-dur » par certains. « On va maintenant voir sa réelle puissance », anticipe un ex-LR passé sous pavillon Horizons.

Il ne doit pas être le fils d’Emmanuel Macron, car le fils d’Emmanuel Macron ne sera pas élu.Un fidèle d’Édouard Philippe

Édouard Philippe dépend donc en partie de la place que lui accordera Emmanuel Macron dans sa future majorité. Dans le même temps, il doit petit à petit marquer sa différence pour pouvoir prendre son envol. « Il faut qu'il se libère. Il doit inventer le statut qu'il peut avoir jusqu'à la présidentielle. Celui d'un homme d'État qui ne vient pas complètement du sérail. Il ne doit pas être le fils d'Emmanuel Macron, car le fils d'Emmanuel Macron ne sera pas élu », juge l'un de ses fidèles. L'ancien juppéiste doit faire fructifier sa popularité, sans apparaître comme un diviseur. Or, dès qu'il donne à voir sa propre sensibilité, un pas de côté vis-à-vis du chef de l'État, les gardiens du temple macroniste s'empressent de le démonter sans ménagement par voie de presse. « Édouard Philippe était un mollasson, et voilà qu'Emmanuel Macron le transforme en victime ! » remarque un habitué du pouvoir. « Son équation est compliquée, résume un dirigeant MoDem. Il est parti en échappée. Maintenant, il risque de se faire rattraper. 

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Français lambda ont beaucoup de mal à supporter E.MACRON mais n’ont pas pu le rejeter comme ils l’avaient fait en 2017 pour les autres leaders de ces partis ringards !

Car lui opportuniste soi-disant ni de droite ni de gauche avec son parti fantôme et qu’il a créé et députés inféodés serviles à sa botte, tirés au sort mais triés avec soin  a saisi la balle au bond en 2017 et n’a pas eu trop de mal à être réélu en 2022 avec 58 % des suffrages !

Car connaissant en fait très bien les Français et connaissant bien leurs défauts et manque d’imagination récurent puisque votant toujours de la même façon pour les mêmes !

Ce 2eme tour dévastateur à comme d'habitude forcé indirectement ces français à voter pour lui le président monarque sortant pour ne pas avoir l'extrémisme de droite de M.LE PEN récidiviste ou l'excité ZEMMOUR polémiste déjanté de cette droite dite radicale ils l’ont réélu car craignant les extrémistes de droite comme le RN Le Peniste et LFI l’extrémisme de gauche Mélenchoniste qui semble vouloir s’allier à une gauche de tous bords PS/PC EELV vert et autres partis marginaux gauchisants en pleine déconfiture bien que ce leader vieux tribun aboyeur de foire ne roule que pour lui personnellement ce « Mr » MELENCHON fat qui dit que la gauche c’est lui et la république aussi !?

Tout le reste n’est que du bla-bla de mauvaise politique politicienne qui donne un plaisir de plus à notre pseudo monarque président politicien chevronné de faire trainer son choix de 1er ministre qui sera servile et inféodé sans beaucoup de pouvoir dans cette Vème république et interchangeable !

Car les Français votent mal aux élections nationales et surtout pour les législatives pour élire leurs députés ce sera pareil car ils n’y comprennent rien et peu de ceux-ci connaissent leurs députés !?

Les Français ont ouvert en grand la porte pour E.MACRON car craignant le lendemain!?

Jdeclef 29/04/2022 11h47


jeudi 28 avril 2022

Politiciens de tous bords qui attendent le bon plaisir de notre président pseudo monarque qui : se comportera comme roitelet a égo démesuré car sans garde fou !

 


Législatives : ça chauffe déjà dans la majorité !

Les députés sont suspendus à la première salve d’investitures promises pour les jours prochains, alors qu’aucune discussion n’a encore abouti entre les alliés de Macron.

La France est le pays des réunions stériles et des palabres creux de  politiciens !

Première réunion de groupe des députés marcheurs depuis la réélection d'Emmanuel Macron, ce mardi 26 avril. Une trentaine d'élus sont sur place au Palais-Bourbon pour écouter les consignes hebdomadaires du président de l'Assemblée, Richard Ferrand, et de leur chef de file Christophe Castaner, les autres sont connectés en visioconférence. Il règne comme un air de fin d'année, certains immortalisent le moment en se prenant en photo. Tandis que les partis d'opposition, La France insoumise en tête, sont déjà dans les starting-blocks, les parlementaires de La République en marche n'attendent plus qu'un feu vert officiel pour lancer leur campagne sur le terrain, en vue du scrutin des 12 et 19 juin. Quand les investitures seront-elles annoncées ? Quelle sera la plateforme des élections législatives ? Pas plus que les ministres qui sont suspendus au remaniement les parlementaires n'ont d'informations sur leur propre sort. Les kits de campagne comprenant notamment les professions de foi sont pourtant prêts au siège de LREM.

« Il ne faut pas céder à l'impatience », temporise Christophe Castaner. « La semaine prochaine, chacun pourra débattre, se lancer, discuter », jure Richard Ferrand. Parmi les 268 députés macronistes, une trentaine aurait choisi de ne pas se représenter et une vingtaine d'autres pourraient ne pas être reconduits pour la prochaine législature, parce que l'élu(e) n'aurait pas fait l'affaire au cours des cinq dernières années, jugé(e) pas fiable ou déloyal(e). « Il faut leur dire à ceux qui ne sont pas repris ! C'est la moindre des choses ! » s'étrangle une cadre du groupe, ulcérée par la gestion des ressources humaines en macronie. D'autant que certains d'entre eux, faute de contre-ordre, s'apprêtent à boucler leur prêt pour leur compte de campagne.

 Présidentielle : Emmanuel Macron, quelle histoire !

Avant le second tour de la présidentielle, le premier cercle d'Emmanuel Macron promettait « d'aller vite » sur les investitures. Une première salve devrait être dévoilée cette semaine, et une autre la suivante, avant même l'annonce du nouveau gouvernement. Le chef de l'État a déjà passé en revue les circonscriptions, des réunions ont eu lieu notamment en présence de ses ministres Julien Denormandie, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin. Il dispose d'un tableau répertoriant les élus sortants de sa majorité, classés dans la catégorie « évident » ou « pas évident ». Comprendre : à reconduire ou à ne pas reconduire. Mardi, de retour de La Lanterne, le président a reçu les responsables du parti présidentiel à déjeuner, comme l'a révélé Le Parisien. Une autre réunion a eu lieu mercredi matin à l'Elysée autour du fondateur d'En marche !.

Ce n’est ni Philippe ni Bayrou qui ont gagné la présidentielle. C’est Macron, point. Donc il fait ce qu’il veut.

Les stratèges du camp au pouvoir s'attendent à obtenir une nouvelle majorité assez large – plus de 300 élus – après le renouvellement de juin, d'autant plus en continuant de recruter du côté des Républicains et du Parti socialiste. « Ce bloc central » à l'Assemblée risque toutefois d'être plus composite, tant les chapelles pro-Macron sont nombreuses. Les négociations entre LREM et les partis alliés promettent d'être rudes. Le MoDem dispose de 57 sortants, Édouard Philippe veut implanter son parti Horizons au Palais-Bourbon et vise un groupe d'au moins 30 à 35 députés. Nicolas Sarkozy s'active de son côté pour permettre la réélection d'environ 25 députés LR dans le giron de la majorité.

« Dès qu'une circonscription est libre et potentiellement gagnante pour la majorité, Richard Ferrand répond : si on peut la gagner, pourquoi on la laisserait à Horizons ? », rapporte un cadre du groupe LREM. Ni François Bayrou ni Édouard Philippe n'ont été associés à la discussion à l'Élysée, mardi midi. « Ce n'est ni Philippe ni Bayrou qui ont gagné la présidentielle. C'est Macron, point. Donc il fait ce qu'il veut », fait-on valoir au sommet de l'État. Pis, au même moment, l'ancien Premier ministre réunissait le bureau politique de son parti, lançant la bataille des législatives. « La victoire du président est belle, claire et nette et Horizons y a pris toute sa part », a-t-il déclaré, pointant les scores du chef de l'État dans les villes tenues par un maire pro-Philippe, « supérieurs à la moyenne nationale ». L'ex-chef de gouvernement a dit son hostilité à l'idée d'un parti unique imaginé par Emmanuel Macron, préférant une simple bannière commune. Et de prévenir : « Horizons ne se sent tenu par aucun deal où nous ne sommes pas autour de la table. » Son parti s'inquiète d'être tenu à l'écart des négociations.

Chez Les Républicains, les législatives de tous les dangers

Dissidences

« Tout le monde se crispe, alors que tout le monde a intérêt à ce que ça atterrisse bien », soupire un parlementaire encarté Horizons. Qui s'empresse d'ajouter : « Si une liste d'investitures sort et qu'on n'a pas été consultés, on verra ce qu'on fait »… Ce qui laisse craindre d'éventuelles divisions, voire des dissidences avec, ici ou là, un député LREM sortant déjà en campagne alors qu'un candidat Horizons prévoit de se présenter. « Dans les circonscriptions sans risque Rassemblement national ou La France insoumise, il veut investir un candidat quoiqu'il arrive », s'affole un cadre macroniste. « Le climat est délétère. »

Autre inconnue, en plus des investitures : la plateforme programmatique. Emmanuel Macron a, certes, été réélu sur la base d'un projet, mais les dirigeants de LREM réunis en bureau exécutif lundi soir réclament « un socle commun » pour repartir au combat, « avec trois ou cinq points clairs », selon les informations du Point. « Les oppositions sont rentrées directement dans un esprit revanchard – Mathilde Panot [députée LFI, NDLR] a même dit qu'elle voulait défaire le président –, les six semaines de campagne seront l'occasion d'avancer sur le pouvoir d'achat et sur la nouvelle méthode. Nous devrons être solides sur nos appuis et fidèles à nos valeurs », a déclaré le ministre Julien Denormandie au cours de cet échange.

Face au fantasme de la cohabitation agité par Jean-Luc Mélenchon, la majorité cherche à muscler son contre-discours et à incarner la stabilité, la cohérence politique. « Notre majorité craint la cohabitation, car l'électorat est modéré et stable, a considéré le sénateur LREM Julien Bargeton. Le président devrait passer un message sur sa majorité, du style : j'aurais besoin d'une majorité pour travailler.  » « Il ne faut pas refaire le match, laissons la musique de la revanche et les procès en illégitimité courir. Ce sont des clapotis qui sont désagréables  », a conclu Richard Ferrand, désireux de rassurer les troupes. Dans les grandes villes, les députés de la majorité tendance centre gauche redoutent l'union de la gauche tant les scores de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle sont élevés.

Mélenchon : la gauche, c'est lui ! (Il a même dit en son temps qu’il était la république ce vieux tribun !?)

Si le projet de report d'âge légal de départ à la retraite risque d'apparaître comme un repoussoir dans les urnes, les parlementaires encouragent le chef de l'État à donner priorité au chantier de la réforme des institutions et à lancer dès à présent la commission transpartisane annoncée pendant la campagne. « On ne doit pas donner l'impression qu'on n'a pas compris ce qui s'était passé pendant l'élection », argue un conseiller du pouvoir. La majorité attend aussi des signaux et des preuves quant à la « nouvelle méthode » serinée ces dernières semaines par le président. « Cela ne doit pas rester qu'un slogan pour se faire réélire », prévient un élu marcheur.

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Désigne son proche collaborateur servile et inféodé 1er ministre sans beaucoup de pouvoir marionnette habituelle qui servira de fusible interchangeable en cas de problèmes sérieux lors de son quinquennat qui démarre !

Et dont il changera après avoir rodé sa première mouture de ministres, restreinte avant un remaniement pour un gouvernement plus large !

Il a surement déjà dans la tête un nom ou des noms de ces politiciens élus qui piaffent d’impatience comme des enfants trop gâtés qui attendent le passage des cloches à Pâques pour aller à la quête des œufs et des chocolats !

Tour ce cinéma politique à l’extrême de cette Vème république monarchique vieillissante usée obsolète et désespérante surtout quand on voit comment les Français votent si mal n’arrivant pas à changer leurs institutions et même leur constitution s’il le fallait pour obtenir enfin un vrai changement qu’ils réclament depuis + 40 ans !?

Tout cela est triste et désespérant puisque les Français sont perdus et désabusés ne savent que reprendre les mêmes dans cette classe politique plus que médiocre avec ses partis ringards et dirigeants qui se comportent comme des monarques de l’ancien régime ne pensant qu’à eux !

Ce qui explique une abstention grandissante de Français lambda à chaque élection qui ne sert qu’à tous ces politiciens de tous bords qui profitent et espèrent de ces avantages dû à des postes électoraux !

Jdeclef 28/04/2022 14h37