vendredi 22 avril 2022

C'est un fait j'ai pris mon courage télévisuel en main en : regardant ce débat médiocre et indigeste de deux candidats récidivistes qui ne se sont pas améliorés !

 

Jérôme Sainte-Marie : « Ce débat n’était pas à la hauteur des attentes »

Pour l’analyste politique, théoricien du choc des deux blocs, le face-à-face entre Macron et Le Pen a pâti d’un formatage scolaire.

Sondeur – il tient à cette qualification – et analyste politique, Jérôme Sainte-Marie a été le premier à conceptualiser la structuration de l'espace politique dans le choc entre deux blocs, l'un élitaire, incarné par Emmanuel Macron, et l'autre populaire, porté par Marine Le Pen. Sa théorie, lancée dans un article de presse en 2017, puis développée dans un livre, « Bloc contre bloc », publié en 2019 (Éditions du Cerf), distingué par le prix des Députés, a inspiré la stratégie du Rassemblement national. Jérôme Sainte-Marie analyse le débat du second tour de la présidentielle 2022 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Le Point : Ce débat, selon vous, a-t-il été à la hauteur des enjeux ?

Jérôme Sainte-Marie :La structure d'un tel débat qui découpe les sujets de façon thématique a tendance à séquencer et hacher les discours des candidats. La politique est ramenée à la technique ; les échanges sont dominés plus par les chiffres que par les idées. Il n'y a qu'en introduction ou en conclusion que l'un ou l'autre a pu développer sa vision, et le téléspectateur avait donc du mal à s'y retrouver alors qu'entre Macron et Le Pen ce sont deux représentations du monde qui s'affrontent. Le formatage de l'émission donne un côté scolaire, et renvoie davantage à ce qui est attendu d'un Premier ministre que d'un président de la République. Pour répondre à votre question, je pense donc que ce débat n'était pas à la hauteur des défis pour le pays et des attentes de sa population.

Michèle Cotta – Entre Macron et Le Pen, deux France irréconciliables

Êtes-vous conforté dans votre analyse de choc des deux blocs ?

Dans le déroulé de la campagne et les résultats du premier tour, indéniablement. Mais dans cette campagne de second tour, les choses sont beaucoup moins claires. Comme ces deux blocs sont minoritaires l'un et l'autre, les débats se focalisent sur l'espace du milieu, à savoir le comportement électoral des classes moyennes. L'objectif des deux candidats est de s'adresser aux électorats des candidats éliminés au premier tour, à savoir, essentiellement, la petite bourgeoisie urbaine développée ou la petite fonction publique qui a voté pour Jean-Luc Mélenchon, et les retraités, qui se sont davantage portés sur Valérie Pécresse. Pour l'électorat d'Éric Zemmour, il en va différemment, puisqu'il se porte massivement, aux trois quarts, sur Marine Le Pen.

Macron-Le Pen : des hauts et débats (présidentiels)

Dans la campagne de second tour, les discours des deux blocs sont moins sensibles, car les deux candidats doivent en effacer les caractères spécifiques. Emmanuel Macron a une vision très claire de ce qu'il va faire, mais au cours de ce débat il n'a pas du tout précisé son projet. C'est une victoire pour lui : Marine Le Pen n'a pas obligé Emmanuel Macron à dévoiler ses ambitions. Pour la candidate du Rassemblement national, ce débat marque un sommet dans sa normalisation en réussissant à montrer qu'il est difficile de la qualifier d'extrême droite mais en faisant apparaître un danger pour elle : la banalisation. Cependant, Marine Le Pen n'a peut-être pas assez souligné les inquiétudes et les aspirations d'une France périphérique, le bloc populaire, qu'elle incarne.

Chaque candidat a son objectif, mais il se retrouve face à un chevauchement de publics à convaincre.

Pensez-vous qu'un tel débat fasse bouger les intentions de vote ?

Entre ces deux pôles qu'incarne chacun des candidats, vous avez plusieurs forces contradictoires, qui ont été captées au premier tour par Éric Zemmour et par Jean-Luc Mélenchon. Les deux finalistes doivent à la fois mobiliser une partie de ces électorats et en neutraliser d'autres. Chaque candidat a son objectif, mais il se retrouve face à un chevauchement de publics à convaincre. À l'époque du clivage gauche-droite triomphant, il était assez facile de déduire des résultats du premier tour l'issue du second. Il suffisait de mobiliser au second tour les candidats qui s'étaient portés sur les candidats ralliés. Cette fois-ci, on a affaire à une combinaison de comportements électoraux obéissant à des logiques différentes, voire contradictoires. Marine Le Pen a réussi à effacer le souvenir de 2017 sans pour autant mobiliser l'électorat populaire qui ne s'est pas porté sur elle. Elle favorise l'abstention des électeurs de Jean-Luc Mélenchon susceptibles de se mobiliser contre elle, mais elle n'emporte pas l'adhésion. Elle neutralise, mais elle ne galvanise pas. Elle se heurte enfin au mur du commentaire médiatique, bien plus favorable à son adversaire, le candidat des cadres, le candidat de toutes les autorités sociales.

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Essayant d'aller jusqu'au bout de ce mauvais de théâtre de boulevard qui ne faisait même pas rire personne et était confus et sans beaucoup d'intérêt car les pauvres arguments des deux débateurs étaient connus !

On a vu la différence de comportement entre E.MACRON  le plus précis ( bien qu’un peu agressif ayant du mal à cacher son arrogance derrière une fausse politesse démocratique envers une femme plutôt que d’être sincère dont on a pu constater son agacement et sa détestation !)

M.LE PEN n’est pas tombé dans ce piège mais elle a eu le tort de masquer son caractère que l’on lui avait reproché lors du débat de 2017 car n’étant pas naturelle a été peut-être handicapée car pas facile de ne pas ce lâcher verbalement (peut être a-t-elle pris un de ses médicament style Lexomil ou autre avant pour se détendre pour défendre son programme !?)

Pour le reste E.MACRON hyper bavard difficile à interrompre maitre du verbe et des phrases on a vu par exemple sur les problèmes des retraites qu’il n’avait pu régler dans son quinquennat qu’il ne maitrise toujours pas et qui devient à géométrie variable !

Quant à la suite il ne fera que ce qu’il voudra auréolé de sa victoire car ce n’est qu’un petit bourgeois qui n’aime pas le peuple lambda d’en bas qui n’est toujours pas arrivé à mieux voter et choisir un ou une élu chez des politiciens médiocres car même LR n’a pas été capable de ne pas refaire une primaire stupide pourtant calamiteuse au vu de la précédente en 2017 et de choisir la personne élue plus à même de battre E.MACRON !

Après + de 40 ans et la réélection de MITTERAND qui avait aussi raté ces 2 septennats ils refont la même erreur car ces électeurs incurables français ont ce qu’ils méritent et aiment « les coups de pieds au derrière » car ils peuvent faire confiance au président sortant probablement réélu pour se comporter comme un monarque absolu et leur en faire baver !

Le changement de génération chez les Français ne les rend pas plus intelligents ni retrouver leur bon sens !?

Jdeclef 22/04/2022 09h55


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