Pour fermer
une mosquée, prouver la radicalité d’un imam ne suffit pas
Alors que le
tribunal vient de refuser à l’État la fermeture temporaire de la mosquée de
Pessac, à quelles conditions le gouvernement peut-il interdire un lieu de
culte ?
La jurisprudence ne doit pas être appliquée dans le domaine
mystique ou religieux !
Il faut consulter tous les Français en posant
la question par référendum doit on tolérer des religions qui ne respectent pas
les lois de la république en faisant passer leurs dogmes avant celles de la France
républicaine et donc interdire leur prosélytisme ou prêches contre ceux qui croient
à d’autres religions ou simplement ne croient à rien dans les lieux culturels
pratiquants ces religions ou dans la vie publique car la laïcité française ne protège
pas assez le peuple !?
En 2017, sortie de l'état
d'urgence, la France décide de modifier sa loi de manière à pouvoir, sous
certaines conditions, fermer des « édifices cultuels ». Après la
vague d'attentats subie par le pays, l'objectif est de prévenir des actes de
terrorisme. Comprendre : faire la chasse aux radicalisés, frapper administrativement
toutes les mosquées soupçonnées de diffuser un islam non conforme à nos
valeurs. Sur son blog, l'avocat Éric Landot dresse un panorama intéressant de
la jurisprudence de ces dernières années.
Premier enseignement : l'État, sous réserve de fournir aux juridictions
les fameuses notes blanches des services de renseignements (des documents non
signés qui rapportent souvent des propos invérifiables et qu'il faut croire sur
parole), obtient presque toujours gain de cause. Le juge des référés se
contente alors bien souvent de valider la fermeture d'une mosquée au motif que
les notes blanches fournies par la préfecture, et censées démontrer l'existence
de prêches violents incitant à la haine, lui apparaissent circonstanciées.
En janvier 2018, le Conseil d'État, amené à se pencher sur la légalité de la
fermeture d'une mosquée marseillaise, se justifie de la même manière :
« Il résulte de l'instruction et d'une note blanche du 3 novembre
2017, précise et circonstanciée, qui a été versée au contradictoire, que la
mosquée Es-Sounna a diffusé, à travers les prêches de son imam, M. B.,
également président de l'association requérante gestionnaire de ce lieu de
culte, dont certains sont publiés sur son site Internet, des appels à la haine
et à la violence contre les chrétiens, les juifs, les chiites et les personnes
adultères, en des termes particulièrement explicites. »
Presque trois ans plus tard, en janvier 2020, le Conseil d'État doit
de nouveau se prononcer, cette fois-ci sur la fermeture temporaire de la
mosquée de Pantin. Sur sa page Facebook, cette dernière avait en effet publié
la vidéo du père d'une collégienne se plaignant de l'enseignement sur la
liberté d'expression du professeur Samuel Paty. Pour les enquêteurs et le
Conseil d'État, cette vidéo, très relayée, avait créé un climat délétère,
ouvrant la voie à l'assassinat terroriste de l'enseignant, et propageant l'idée
que « les autorités publiques mèneraient en France un combat, notamment au
sein de l'Éducation nationale, contre la religion musulmane et ses
pratiquants ». Le fait de relayer cette vidéo constituerait ainsi
« une provocation à la violence et à la haine ».
À l'époque, le Conseil d'État appuie également sa décision
sur l'extrémisme religieux de l'imam de la mosquée, connu pour son prosélytisme
et son radicalisme – il a été formé au Yémen – et qui a scolarisé ses
enfants dans une école clandestine caractérisée par un encadrement assuré
« par des femmes vêtues de jihab et de hidjab, le port du voile pour les
filles et l'utilisation d'un ouvrage de propagande islamique interdit aux
mineurs en raison des termes violents employés à l'encontre de personnes ne
pratiquant pas l'islam ». En clair, la mosquée n'est pas directement
fermée à cause des prêches qui s'y tiennent mais en raison du profil des
personnes qui y évoluent.
Des critères très larges…
L'ordonnance rendue fin décembre 2021 par le tribunal
administratif d'Amiens tend à confirmer cette jurisprudence. Ainsi, le fait de
ne pas retirer suffisamment vite un prêche extrémiste mis en ligne sur le site
de l'association gérant le lieu de culte peut suffire à justifier sa
fermeture. De la même manière, si un responsable de l'association ou un
imam tient des propos incitant à la haine, à la violence ou à la
discrimination en lien avec le risque de commission d'actes de terrorisme,
il s'expose à une fermeture de la mosquée où il officie, qu'importe
qu'il ait tenu les propos dans son enceinte, dans les médias ou sur les
réseaux sociaux.
Le 22 mars dernier, le tribunal administratif de Bordeaux a cependant
rendu une décision à contre-courant, refusant de fermer la mosquée de Pessac,
comme le réclamait la préfecture. « Le juge des référés retient que,
malgré leur caractère critiquable, les publications ayant motivé cette
fermeture ne présentaient pas un caractère extrémiste au point de provoquer,
par la haine et la violence, à la commission d'actes de terrorisme »,
selon un communiqué du tribunal administratif.
Une décision à contre-courant
Le tribunal administratif ne le conteste pas, mais relève que la mosquée
« a supprimé de son site Facebook les publications […], en
particulier celles présentant un caractère haineux à l'égard de la communauté juive.
Ces suppressions sont certes récentes, comme le fait observer la préfète de la
Gironde, mais l'association a pris des mesures pour éviter le renouvellement de
telles provocations à la haine en procédant au remplacement du gestionnaire du
site, par ailleurs président de l'association, et en désignant un modérateur
afin d'assurer audit site une bonne tenue », peut-on lire dans
l'ordonnance.
De la même manière, il n'est pas établi que les imams radicaux invités à
intervenir à la mosquée de Pessac ont tenu, dans l'enceinte du lieu de culte,
des « propos extrémistes de nature à encourager la haine et la violence à
l'encontre des non-musulmans et un engagement dans le
"djihad" ». Surtout, écrivent les juges, « il n'est certes
pas contestable, au vu des pièces produites, que l'association ou son président
ont publié régulièrement sur ses sites ou sur les réseaux sociaux des
textes de tiers, aux thèses desquels ils se sont associés de manière évidente,
qui, adoptant une posture volontairement victimaire, rendent les institutions
françaises, y compris les juridictions, le personnel politique, voire la
société française dans son ensemble, responsables d'un prétendu climat
d'islamophobie ».
Un revirement de jurisprudence ?
L'argument semble ici moins en adéquation avec la jurisprudence du Conseil
d'État de janvier 2020 sur la fermeture temporaire de la mosquée de
Pantin. « Cette décision constitue un véritable revirement et permet de
marquer le pas sur les fermetures injustes qui se sont succédé depuis ces
dernières années », a réagi l'avocat de l'association, Me Sefen
Guez Guez. Le juge a trouvé une « ligne juridique d'équilibre »,
réagissait pour sa part dans La Croix l'avocat Vincent Brengarth. Le ministère
de l'Intérieur ne compte pas en rester là : un appel a été formé.
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cesse est une erreur de plus de nos
gouvernements dirigeants et institutions comme notre justice laxiste bornée qui
ne peut s'accorder avec le régalien depuis des décennies et nous protège mal !
Et qui indirectement favorise l'insécurité
dans ces zones que l'on appelle de non droit car dans celles-ci on y applique
la loi islamiste la charia en lieu et place des lois de la république !
Et on muselle sur certains la liberté
d'expression que ce professeur enseignait et qui a été assassiné avec barbarie
inqualifiable par ses fous de dieu soi-disant dont on instruit enfin le procès
des présumés coupables, tout comme on n’a pas encore fini avec ce procès fleuve
des attentats de 2015 sans compter les autres après dans notre pays gouverné
par des dirigeants pratiquant le politiquement correct hypocrite !
Sans compter à l’étranger notamment en ISRAEL
qui vient de subir une recrudescence d’attentats d’arabes israélien mais
islamistes mais eux les juifs ils y sont malheureusement habitués depuis la création
de l’état hébreu en 1947 car enclavé dans des pays frontaliers arabes musulmans !
(Donc il faut absolument dénoncer ces dérives
religieuses extrémistes et ne pas les édulcorer, surtout en cette période électorale
ou l’extrémisme est en progression jusqu’à peut-être venir à arriver au pouvoir !?)
Et ce n’est pas notre président sortant qui n’a
rien fait d’utile pour lutter efficacement contre ses problèmes à consonance
religieux (et autres) à par verser des larmes de crocodiles lors de ces drames,
car sa doctrine pour lui c’est le politiquement correct avant tout les électeurs
vont surement le réélire grâce aux médias orientés qui instille la crainte du
lendemain dans la tête « des français de peu » lambda qu’il dédaigne !?)
Jdeclef 01/04/2022 11h26
J'avais demandé poliment à Mrs les modérateurs du point de ne pas censurer ce commentaire mais tellement bornés et inféodés à leur rédactions de pleutres l'ont quand même fait et comme d'habitude n'ont pas respecté la liberté d'expression droit soi-disant inaliénable dans notre constitution d'un pays qui se croit totalement libre car ce que ce commentaire dit c'est la simple vérité qui chemine au fil des incidents graves déclenchés par des religions et mouvements extrémistes rampant bien pire que ce dictateur russe car lui on on le voit et l'entend et on peut le combattre bien mieux que ce mysticisme rampant religieux qui se cache parmi nous et qui continue à frapper lâchement sur des victimes innocentes pour les avilirent voire même le leur laver le cerveau et cela dure depuis plus de 20 ans alors le devoir de chacun est de les dénoncer pour nous protéger ce que ne fait pas nos gouvernements et dirigeants en place qui ne font que du politiquement correct hypocrite !
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