jeudi 14 avril 2022

Les référendums avec la énième réforme des retraites est ce qui divisent les candidats avec une couche importante du pouvoir d'achat ! Usine à gaz de plus

 

Le référendum, profonde ligne de fracture Macron-Le Pen

Recours étendu au référendum, instauration du RIC, simplification du RIP : les deux candidats à l’Élysée croisent le fer pour répondre à la crise démocratique.

La réforme des institutions est le débat chaud de ce second tour de l'élection présidentielle 2022, juste après les retraites. Marine Le Pen (Rassemblement national) promet, si elle est élue, le retour du septennat présidentiel et une forte dose de proportionnelle à l'Assemblée nationale. Emmanuel Macron (La République en marche) y est aussi favorable, mais seulement à titre personnel. En cas de réélection, il laissera trancher une commission transpartisane. Celle-ci étudiera également l'instauration de midterms à la chambre basse, comme l'a annoncé le président candidat dans un long entretien au Point.

Voilà pour les points d'entente. Sur la question du référendum, sujet qui perfore aujourd'hui le débat public, les deux adversaires du second tour affichent leurs divergences. Mardi 12 avril, à Vernon (Eure), l'un des foyers des Gilets jaunes, Marine Le Pen a promis une « révolution référendaire » pour « revivifier notre démocratie ». La candidate de la droite radicale entend rendre possible le recours au fameux référendum d'initiative citoyenne. Il s'agit d'une très forte demande des Gilets jaunes. Dans le détail, 500 000 signatures suffiront pour déclencher un RIC version Le Pen et ainsi proposer une nouvelle loi, abroger ou modifier un texte. « Nos propres lois pourront aussi être abrogées ! Quelle meilleure réponse à nos détracteurs ? » a précisé Marine Le Pen avec malice.

Marine Le Pen appelle à une « révolution référendaire »

De son côté, Emmanuel Macron s'est déjà dit fermement opposé au RIC sur le plan national. « Il me semble remettre en cause la démocratie représentative », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, en avril 2019. L'actuel locataire de l'Élysée penche plutôt pour une réforme du référendum d'initiative partagée (RIP), processus introduit par une loi constitutionnelle en 2008, sous Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, un tel référendum ne peut être convoqué qu'à l'initiative d'un cinquième du Parlement (185 députés et sénateurs), soutenu par un dixième du corps électoral (4,9 millions d'électeurs aujourd'hui). Ce seuil de 10 % est très difficile à atteindre. En 2020, le RIP pour contester la privatisation de la société Aéroports de Paris n'avait recueilli que 1,2 million de soutiens, d'après le Conseil constitutionnel. Piste envisagée à l'époque par Emmanuel Macron : l'abaissement du nombre nécessaire de signatures à un million, mais toujours avec le garde-fou du Parlement.

Un référendum sur l'immigration ou sur les retraites

Au-delà du RIC ou du RIP, Marine Le Pen veut « rendre plus facile l'organisation de référendums sur tous les sujets ». Pour l'heure, l'article 11 de la Constitution autorise un président à soumettre au vote des électeurs français un projet de loi qui porte sur l'organisation des pouvoirs publics, sur la ratification d'un traité ou sur des réformes économique, sociale ou environnementale. Mardi 12 avril, au 20 heures de TF1, la candidate du RN a dit vouloir « inscrire dans la Constitution, par référendum, une révision pour permettre la priorité nationale ». Elle souhaite notamment « réserver aux Français » certaines aides sociales. Une modification de la Constitution, telle qu'envisagée par Marine Le Pen, est toutefois la promesse d'une longue bataille au Parlement.

Son adversaire, Emmanuel Macron, a, lui, déclaré lundi 11 avril ne pas exclure le recours au référendum « pour quelque réforme que ce soit », y compris les retraites. Le report de l'âge légal de départ à 65 ans (contre 62 ans aujourd'hui) est très critiqué. Le candidat LREM souhaiterait « une nouvelle méthode » de concertation. Il a d'ailleurs ouvert la porte à un report à 64 ans, assurant que « les 65 ans ne sont pas un dogme ».

Présidentielle 2022 – Retraites : Macron prêt à se débarrasser des 65 ans

Des promesses rarement tenues

Les promesses de référendums ont très peu abouti ces dernières décennies. Pendant son quinquennat, Emmanuel Macron a évoqué un référendum sur la réforme des institutions et un sur le climat. Ni le premier ni le second sujet n'ont fait l'objet d'une consultation directe des citoyens. Avant lui, le président François Hollande avait évoqué la tenue d'un référendum sur la déchéance de nationalité, peu après les attentats islamistes du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis. Il ne verra jamais le jour.

Sous la Ve République, les Français ont été consultés seulement dix fois par référendum, dont cinq par le président Charles de Gaulle. « Le référendum permettait à de Gaulle de réformer malgré l'hostilité de la classe politique. Il l'utilisait aussi pour confirmer sa légitimité démocratique au pouvoir », rappelle la journaliste Delphine Iweins, qui vient de publier Les Vrais Pouvoirs du président (Le Particulier, 2022). La dernière consultation remonte à 2005 et le « non », au traité constitutionnel européen défendu par le président de l'époque, Jacques Chirac. En 2008, son successeur, Nicolas Sarkozy, fait adopter par le Parlement français le fameux traité de Lisbonne, une version dite « simplifiée » du traité constitutionnel européen rejeté trois ans plus tôt. « Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent », disait Henri Queuille.

Les référendums de la Ve République
1958. Constitution de la Ve République : oui (82,6 %)
1961. Autodétermination de l'Algérie : oui (74,99 %)
1962. Accords d'Évian sur l'indépendance de l'Algérie : oui (90,81 %)
1962. Élection du président au suffrage universel direct : oui (62,25 %)
1969. Réforme du Sénat et régionalisation : non (52,41 %)
1972. Élargissement de la Communauté économique européenne : oui (68,32 %)
1988. Statut de la Nouvelle-Calédonie : oui (79,99 %)
1992. Traité de Maastricht sur l'Union européenne : oui (51,04 %)
2000. Quinquennat : oui (73,21 %)
2005. Constitution européenne : non (54,67 %).(mais résultat non respecté par nos autorités dirigeantes !)

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Pour MACRON président sortant oblige on sait ce qu’il ne fera pas puisqu’il ne l’a pas fait pendant son quinquennat bien que poussé par les Français pour les référendums (peut être un à la rigueur pour les retraites…)

(Car de Gaulle s’y était risqué à ses dépens car trop sûr de lui ce qui a causé sa chute !)

L’abus d’utilisation de la méthode référendaire rend le pays en constante campagne de vote et les sujets abordés rendent ceux-ci trop nombreux et faut-il en plus que la ou les questions posées soient faciles à comprendre des Français lambda !

Comme on sort d’une campagne télévisuelle médiatique indigeste et soulante cela parait difficile à réaliser surtout qu’il faudrait modifier la construction (véritable carcan) pour rendre ceux-ci moins difficile à organiser !

Pour le pouvoir d’achat la baisse de TVA PROVISOIRE sur tout serait mieux que de cibler celle-ci sur certains produits de consommations ou alimentaires !

Ils savent surtout l’augmenter ces messieurs au pouvoir :

Cela a déjà existé En , une loi de finances présentée par le gouvernement François Fillon fait passer le taux normal de la TVA de 19,6 % à 21,2 % au , parallèlement à une diminution de cotisations sociales (« TVA sociale »)

Revenir à un Taux à 20 % par exemple arrangerait tout le monde (riches ou pauvres) car mesure provisoire (car les taxes indirectes sont-elles celles qui font le plus de mal au budget des Français bien plus que l’import que l’on leur prélève à la source ou la CSG )

MACRON président des riches comme certains l’appellent ne fera rien c’est un petit bourgeois nanti (quand on voit par exemple CASTEX son 1ER MINISTRE prendre un FALCON pour aller voter çà veut tout dire chez nos dirigeants !)

Sa réforme des retraites 64 ou 65 ans est une fumisterie un serpent de mer et en plus garder les régimes spéciaux qui eux auraient dû être vraiment supprimés avec la multitude de régimes de retraites !

EN 1981 quand MITTERAND a mis à 60 ans l’âge de la retraite pour se faire élire j’avais 35 ans et moi et mon épouse on ne se posait pas cette question car habitué à travailler jusqu’à cette échéance depuis on passe son temps à palabrer pour revenir à celle-ci c’est ubuesque puisque que l’on nous dit travailler plus pour gagner plus (alors que nos concitoyens on leur a mis dans la tête les RTT mesure PS pour travailler moins pour gagner moins, car il ne faut pas rêver !)

Belle ânerie électorale dont on paie l’addition maintenant de cette gauche et PS dit progressistes et Français niais qui ont réélu le président PS pendant 2 septennats qu’il a ratés déjà 3 mois après le début du1er !

Depuis on n’a pas fait mieux avec ces partis politiques ringards de tous bords et leur leaders inutiles et médiocres jusqu’à réélire probablement un président sortant opportuniste et son parti fantôme de députés godillots novices et inféodés !

Et MACRON serait favorable de revenir au septennat il est vrai que quand on voit comme les Français votent ce n’est pas la peine de changer trop souvent !?

Remarquez F. HOLLANDE qui s’est dégonflé à la fin de son quinquennat verrait bien une mandature revenir à 6 ans !?

Là, on fait pire joyeuses Pasques !

Les cloches vont passer !

On se demande quand ces français si naïfs vont enfin comprendre que ces politiciens dirigeants de tous bords se fichent d’eux sans vergognes depuis des lustres car ils reprennent sans cesse les mêmes !?

Les Français depuis 40 ans ne sont plus capables de se doter de gouvernements et dirigeants valables çà c’est un fait acquit !

Jdeclef 14/04/2022 11h55


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