mardi 26 avril 2022

Pitoyable E.MACRON déjà dépassé pour la composition de sa cour monarchique ou il a trop de pouvoir de son quinquennat de 5 ans et pas plus (bien que....)

 

« Je veux un Henri IV à Matignon » : les coulisses du remaniement

Emmanuel Macron réunit jeudi le conseil des ministres alors qu’il prépare la composition de sa future équipe pour gagner les élections législatives.

L'heure est-elle venue de se dire adieu ? Quatre jours après la victoire sans euphorie d'Emmanuel Macron pour un mandat supplémentaire à l'Élysée, le président réélu convoque jeudi – au lieu de mercredi initialement – son gouvernement au grand complet en conseil des ministres. A priori le dernier dans sa composition actuelle ou bien l'un des derniers : les concernés sont bien en peine de le savoir.

Une partie de l'équipe devra pourtant bientôt plier bagage. Conformément à la tradition, le Premier ministre Jean Castex va remettre la démission du gouvernement dans les prochains jours. La nouvelle composition est prévue pour début mai, entre le 2 et le 12. « J'aurais voulu faire plein de choses et, pourtant, c'est presque terminé », s'attriste une secrétaire d'État, consciente qu'elle ne sera probablement pas reconduite.

Habitués désormais au mode de fonctionnement du président maître des horloges – ou procrastinateur, c'est selon –, les membres du gouvernement s'attendent à rester encore de longues heures dans l'incertitude, suspendus à son choix. « La question est de savoir si on l'apprend par un coup de fil cinq minutes avant l'annonce ou bien directement à la télévision », se lamente, amer, un pilier de l'exécutif. Du ministre le plus proche d'Emmanuel Macron à celui qui gère le plus gros portefeuille, « personne ne sait ce qu'il a en tête », soupire une figure du gouvernement, dans le noir le plus total. Peut-être même pas le président lui-même. « Il a jeté des bouteilles à la mer, lancé des hameçons partout, mais n'a pas fait ses choix fondamentaux », croit savoir un ministre en vue. Les grognards de la macronie, Richard Ferrand et François Bayrou, ont été sollicités pour proposer leurs « contributions ». Après sa victoire, le chef de l'État s'est retiré durant vingt-quatre heures à la résidence de La Lanterne, à Versailles, pour étudier les différentes options qu'il va devoir prendre, le tableau détaillé des circonscriptions sous le bras.

Denormandie, Borne, Le Maire… Ceux qui feront le quinquennat

Comme à chaque fin de quinquennat, les cartons sont arrivés depuis une dizaine de jours dans les cabinets. Parmi les ministres, il y a ceux qui ont tout de suite empaqueté leurs affaires, comme Amélie de Montchalin (Transformation et Fonction publiques), et ceux qui – peut-être par superstition – rechignent à s'y mettre avant d'y être contraints, comme Olivier Véran (Solidarités et Santé). Et, comme dans chaque gouvernement, la plupart de ses membres veulent rester aux manettes. « Ils s'accrochent tous à leur poste comme une moule à son rocher ! » s'esclaffe un conseiller ministériel. « L'appétit vient en mangeant », reconnaît un ministre.

Même après dix ans dans l'exécutif (Défense sous François Hollande et Affaires étrangères sous Emmanuel Macron), Jean-Yves Le Drian, 74 ans, a du mal à se faire à l'idée de raccrocher les gants. « La fin l'angoisse », confie un observateur. Une petite minorité – Roselyne Bachelot (Culture), Florence Parly (Armées), Frédérique Vidal (Enseignement supérieur et Recherche), Annick Girardin (Mer) – aurait fait part du souhait d'arrêter. Cédric O (Numérique) l'a publiquement annoncé. Mais encore faut-il obtenir le bon de sortie auprès d'Emmanuel Macron, qui ne déteste rien de moins que voir des personnes de son équipe prendre la tangente. « Annick Girardin lui a plusieurs fois demandé. Et, à chaque fois, il plante ses yeux bleus dans les siens et lui demande de rester. Elle n'a jamais réussi à partir », raconte, hilare, un proche du président.

Alors, qu’est-ce que tu veux faire ? Je dis quoi à Emmanuel ?Brigitte Macron

Plusieurs stratégies coexistent pour s'attirer l'indulgence du chef de l'État et tenter de poursuivre l'aventure. Celle qui consiste à gratter à la porte, de manière plus ou moins visible, du premier cercle d'Emmanuel Macron. L'influente épouse du président, régulièrement sollicitée par des ministres inquiets pour leur avenir, joue souvent le rôle d'intermédiaire, quand elle ne part pas à la pêche aux infos d'elle-même. « Alors, qu'est-ce que tu veux faire ? Je dis quoi à Emmanuel ? » interroge Brigitte Macron. Une autre tactique, classique, revient à faire part de sa disponibilité et de son envie de continuer dans les médias. « Quand on a trouvé son bonheur, pourquoi en changer ? » a dit lundi sur France Info Bruno Le Maire (Économie), visiblement désireux de rempiler à Bercy. « Je veux servir mon pays », a quant à lui déclaré sur RTL Jean-Michel Blanquer (Éducation), interrogé sur son désir de rester rue de Grenelle. En réalité, l'un et l'autre espèrent secrètement une promotion. Le premier ne dirait pas non à Matignon ou à un périmètre élargi, le second lorgne un ministère régalien. Quant à Élisabeth Borne, dont le nom revient avec insistance pour devenir Première ministre, elle répète qu'elle se tient « à la disposition » du chef de l'État. « Depuis qu'il y a des rumeurs la concernant, ça gravite autour d'elle après chaque conseil des ministres », s'amuse un de ses collègues.

Gouvernement de conquête

« La meilleure chose à faire pour rester ministre, c'est de continuer à être ministre et à veiller à ce qu'il n'y ait pas d'emmerdements, à ce qu'aucune météorite n'entre dans l'atmosphère », considère un ministre de poids, adepte de la discrétion et du travail. « Il faut savoir rester souple sur ses appuis », acquiesce une autre, qui a appris à maîtriser sa nervosité. « S'il a besoin de moi, il m'appellera ! »

Conscient que sa seule réélection dimanche ne suffira pas à lui donner le souffle nécessaire pour remporter les élections législatives des 12 et 19 juin, Emmanuel Macron concocte un gouvernement de conquête, qui, par définition, implique de renouveler en profondeur les têtes. « Ils ne seront que huit ou neuf à rester », pronostique une responsable de la majorité. L'architecture gouvernementale et la composition de son équipe seront les premiers signaux politiques envoyés après sa réélection. « Le choix des hommes et des femmes, la manière de poser les premiers actes de l'art de gouverner, notamment donner chair à la nouvelle méthode, c'est ce qui peut donner de l'espoir aux Français », défend Philippe Grangeon, ancien conseiller à l'Élysée. Bien qu'Emmanuel Macron cultive le flou sur l'avenir de son Premier ministre et ne s'interdise pas de le garder jusqu'au scrutin, il y a fort à parier que les jours de Jean Castex à Matignon sont comptés. « Le président doit marquer la nouveauté, lancer des chantiers. On n'a pas intérêt à garder Castex. Sinon, ça accrédite la thèse du troisième tour de Jean-Luc Mélenchon », s'inquiète un ministre. « Je veux un Henri IV à Matignon », a lâché Emmanuel Macron en petit comité, vantant la figure du roi qui a réconcilié les Français.

Présidentielle : Emmanuel Macron, quelle histoire !

Plusieurs proches du chef de l'État l'incitent à changer de braquet, donc à choisir un Premier ministre fort. « Moins de servilité, plus de complicité », dit l'un d'eux, qui discrédite d'emblée les hypothèses Julien Denormandie et Élisabeth Borne. Une chose est sûre : l'heureux ou l'heureuse élu(e) sera responsable de la planification écologique. Raison pour laquelle les noms de l'ancienne ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet (ex-LR) et du député européen Pascal Canfin (ex-EELV) circulent de nouveau. Ce dernier a cependant plaidé mardi pour la nomination d'une femme à Matignon, ce qui serait une première depuis plus de trente ans. La question de la couleur politique du futur chef de gouvernement agite aussi les discussions, certains y voyant l'opportunité de choisir une personnalité de gauche, en contraste avec les précédents, Édouard Philippe puis Jean Castex, deux anciennes prises à droite.

Trianguler

Certaines figures ont émergé – Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Marlène Schiappa –, « on aurait tort de s'en priver », juge un intime du chef de l'État. Les ministres Sébastien Lecornu, Olivier Dussopt et Amélie de Montchalin ont plutôt bonne presse à l'Élysée. Emmanuel Macron a dit vouloir promouvoir « une nouvelle génération ». Les candidats sont évidemment plus nombreux qu'il n'y a de postes disponibles, et le chef de l'État va vouloir trianguler à droite, à gauche, jusqu'aux écologistes. « Le président sera très libre sur le gouvernement, il n'aime pas les figures imposées », remarque un de ses conseillers. Soucieux de poursuivre le « dépassement politique », le fondateur d'En marche ! dit « ne pas se sentir prisonnier » des nombreux élus et personnalités politiques qui l'ont rejoint durant sa campagne.

Cela étant, après avoir fait le pari de la société civile en 2017, le cru 2022 pourrait être celui des élus locaux « pour répondre aux enjeux de la fracture territoriale ». Le Point a déjà repéré quelques-uns des profils potentiels. Le maire de Nice, Christian Estrosi, a notamment publiquement offert ses services, se proposant comme le futur monsieur Territoires du gouvernement sur BFMTV. « Pour son dernier mandat, Emmanuel Macron serait bien inspiré de faire monter des gens loyaux qui ne lui ont jamais fait défaut plutôt que de tomber dans du recyclage. Il va avoir du mal à tenir ses troupes, avec la course des petits chevaux qui commence pour 2027 », préconise une parlementaire. Le remaniement peut aussi être l'occasion de récompenser des talents du vivier parlementaire. Laurent Saint-Martin, Aurore Bergé, Yaël Braun-Pivet, Claude Malhuret, Agnès Firmin-Le Bodo et Stanislas Guerini, patron de La République en marche, font notamment partie de cette liste.

La liste de Nicolas Sarkozy

Reste à respecter la parité, la répartition géographique et… les équilibres politiques. Le MoDem revendiquera des postes. « La fameuse taxe Bayrou ! » ironise un ancien ministre. L'ex-chef de l'État Nicolas Sarkozy aurait lui aussi soumis une liste de noms à son successeur. « Il veut placer Frédéric Péchenard [ancien directeur de la police nationale, NDLR] à Beauvau et Gérald Darmanin à Matignon », croit savoir un ex-LR. Fera-t-il revenir François Baroin, maire de Troyes, dans le jeu ? « Emmanuel Macron doit aller chercher des gens pour bâtir des compromis et ne pas chercher à avoir une copie parfaite pour un 19/20 », sermonne un conseiller officieux du président. Le sort réservé à Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée, sera aussi déterminant. Le bras droit du chef de l'État voudrait continuer, mais il est accusé de tout verrouiller par un nombre croissant de fidèles d'Emmanuel Macron, qui le trouvent trop technocrate. Certains défendent son remplacement par Nicolas Revel, actuellement directeur de cabinet de Jean Castex, doté d'une fibre plus sociale. « Le plus probable, conclut un stratège macroniste, c'est que le président surprenne tout le monde. »

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son nouveau gouvernement de pattes cassées comme il l'a été lors de son quinquennat chaotique qu'il n'a pas réussi !

Il va pouvoir rejouer au monarque presque absolu avec ces sbires inutiles ministres autant que médiocres les députés de son parti fantôme en ne faisant rien ou des caprices de roitelet fat gonflé d'orgueil comme une baudruche par sa suffisance en dédaignant encore plus ces Français qui l'ont élu par défaut par crainte de l'extrême droite Lepeniste récidiviste ou la vieille extrême gauche Mélanchoniste !

Il faut dire que pour les Français lambda n’ont pas eu beaucoup de choix après leurs votes pour des politiciens élus désespéramment nuls et en ce divisant entre eux électeurs ne sachant pas choisir dans des candidats qu’ils connaissaient pour leurs incompétences et égos démesurés un des principaux défauts de ses élus de tous bord de tous bords avec des partis ringards et leurs leaders qui avaient déjà été rejetés par les Français en 2017 qui bien sûr ne pensaient qu’à eux personnellement !

E.MACRON n’a plus qu’a se laisser glisser vers un quinquennat qui sera surement houleux mais que les Français ne s’attendent pas à être protégé par lui on a vu avec ces pauvres gilets jaunes qu’ils a laissé tomber  car le régalien et la sécurité des français çà l’importune !

Et à l’international cela peut être pire si la situation de cette guerre Ukrainienne empirait car il ne fait que bavarder et se verrait bien glisser vers un petit ersatz de démocrature peut-être pour cela qu’il ménage le dictateur russe avec son politiquement correct hypocrite !?

Les Français votent mal depuis 40 ans les conséquences sont là, car ils ne comprennent pas l’importance délire leurs dirigeants l’abstention importante en est la preuve !

Jdeclef 26/04/2022 17h17


1 commentaire:

  1. Comme hélas d'habitude les modérateurs du Point bornés et inféodés à leur rédaction orientée ont censuré la liberté d'expression inscrite dans notre constitution surtout en plus si l'on critique le président de cette Veme république devenue monarchique qui a donné trop de pouvoir a un seul homme et si elle continue à pratiquer cette censure moyenâgeuse cet hebdomadaire ne respecte pas cette liberté droit inaliénable de commenter leurs articles qui ne devraient qu’être qu’informatif sans objet quel qu’ils soient sans direction politique vers aucun pouvoir !
    Nous sommes encore dans un pays libre qui ne doit pas être muselé il y en d’autres assez corsetés par des pouvoirs totalitaires que l’on voit de plus en plus !

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