samedi 9 avril 2022

La RUSSIE et son armée depuis la fin de l'URSS n'a pas fait de vraies guerres : et çà hélas a donné des ailes à ce dictateur qui attendait son heure !

 

Ukraine : pourquoi la première phase de l’offensive russe est un échec

La vaillance de la résistance ukrainienne n’est pas la seule raison du revers des troupes russes dans le nord du pays. Moscou va devoir revoir sa stratégie.

C'est une immense tragédie pour nous. » La phrase est aussi forte qu'inhabituelle dans la bouche d'un responsable russe. Interrogé sur la chaîne britannique Sky News, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov s'exprimait jeudi 7 avril sur le déroulement de l'offensive en Ukraine. Sans donner de chiffres, il a reconnu des « pertes importantes » au sein des troupes envoyées par Moscou dans le pays. Même au plus haut sommet de l'État, impossible désormais de faire comme si le plan des généraux russes se déroulait sans heurts. Quelle différence avec la sortie il y a quelques semaines de Vladimir Poutine qui vantait le « succès » d'une opération, se déroulant « en stricte conformité » avec les objectifs initiaux.

L'offensive surprise lancée le 24 février dans le nord de l'Ukraine devait permettre de s'emparer rapidement de la capitale et de faire fuir les dirigeants locaux. De ce point de vue, c'est un échec. Kiev n'est pas tombée et les Russes ont été contraints de se replier. La ville de Tchernihiv, longtemps encerclée, est de nouveau reliée au reste du pays et les forces ukrainiennes ont même repris possession de postes-frontières avec la Biélorussie, occupés depuis le début du conflit par des soldats russes.

À Kiev, avec le mystérieux régiment ukrainien Azov

« La vitesse avec laquelle les troupes russes se retirent du nord du pays est surprenante », observe un responsable du renseignement militaire français. Selon lui, environ 60 000 soldats prennent part à ce grand basculement de troupes, qui va du front nord vers celui de l'est. Une réorganisation d'autant plus inquiétante pour Moscou que les observateurs s'attendaient à ce que des troupes fraîches arrivent pour participer à la seconde phase de l'offensive, annoncée dans le Donbass. Ce sont en réalité des soldats déjà usés par des combats difficiles puis par des déplacements longs qui vont venir prêter main-forte à leurs camarades. L'acte II de la guerre est en préparation, le regroupement des troupes russes en cours. Reste à savoir quand et où elles passeront à l'attaque.

Contestés sur terre… et dans les airs

Comment expliquer que le plan initial ait échoué ? Avant le conflit, on présentait l'armée russe comme l'une des meilleures au monde et on donnait peu de chances aux Ukrainiens face à l'ogre russe. La réalité du terrain aura surpris autant les stratèges russes que les observateurs occidentaux. Notamment dans les airs. Les Russes ne sont toujours pas maîtres du ciel, malgré leur flotte de chasseurs et leurs batteries de missiles antiaériens. Le missile S-400, présenté comme l'arme absolue pour descendre les aéronefs ou des missiles ennemis, est quasi-absent des combats. En face, les Ukrainiens ont abattu de nombreux chasseurs et hélicoptères, grâce à des missiles sol-air, notamment fournis par les Occidentaux, qu'ils parviennent à déployer très rapidement sur le terrain.

Sur terre, on estime que les 120 000 soldats déployés par la Russie ont trouvé face à eux entre 150 000 et 200 000 Ukrainiens. Insuffisant pour mener une offensive efficace, estime l'expert français. « Il faut un ratio de trois assaillants contre un défenseur pour pouvoir s'emparer d'un vaste territoire. Pour le combat urbain, comme ce qu'il se passe en Ukraine, ça monte à 5, voire 10, contre 1. On en est loin ! » Selon lui, la qualité des troupes russes laisse aussi à désirer. Alors que Moscou avait envoyé des forces spéciales du FSB et du GRU se battre en Syrie, en Ukraine il y a beaucoup de conscrits et de réservistes.

Kiev avait anticipé que la guerre se gagnerait dans les villes

Quant aux forces d'élite, elles ont été mal utilisées. Les prestigieux et redoutés parachutistes russes, le VDV, sont parvenus à s'emparer de cibles stratégiques, mais ils ont souvent été contraints de les abandonner rapidement aux Ukrainiens, comme ce fut le cas à l'aéroport Antonov de Hostomel, au nord-ouest de Kiev. Les spécialistes occidentaux décriaient l'insouciance des Ukrainiens avant la guerre, faisant remarquer qu'ils ne gardaient même pas leur frontière. En réalité, Kiev se préparait et avait anticipé que la guerre ne se gagnerait pas aux frontières, mais dans les villes.

Guerre en Ukraine : les armes du conflit

Côté matériel, les experts s'étonnent de voir que la Russie utilise peu ou pas ses équipements les plus avancés. Avant la guerre, dans les salons d'armement, Moscou exhibait régulièrement son arsenal d'armes de dernières générations. En Ukraine, ce sont majoritairement des hélicoptères, des chasseurs et des blindés un peu âgés qui sont déployés. Face à eux, les Ukrainiens disposent d'ailleurs souvent du même matériel, ce qui leur permet de réparer les engins laissés par les Russes pour les retourner contre eux. Dans les combats rapprochés, l'étude de photos prises à Marioupol laisse penser que les troupes engagées dans les batailles urbaines ne sont pas bien équipées pour ce type de combat.

Le 9 mai en ligne de mire

Sur mer enfin, les experts s'interrogent sur le rôle exact des 40 navires militaires russes présents en mer Noire. En effet, contrairement à ce qui était attendu, aucune opération amphibie majeure n'a été menée jusqu'ici. Pire, depuis le 25 février et la spectaculaire attaque contre trois navires russes dans le port de Berdyansk, Moscou n'a plus utilisé ce port stratégique. Quant à la grande ville portuaire d'Odessa, elle n'a pas encore été approchée. Aucun bombardement massif non plus, les seuls bâtiments détruits par Moscou sont des cibles logistiques.

Contraints de revoir leurs plans, que préparent les généraux russes ? Pour eux, la prochaine échéance importante est celle du 9 mai, jour où le pays célèbre la grande victoire patriotique, la victoire sur l'Allemagne nazie. Quel trophée pourront-ils apporter à Vladimir Poutine ce jour-là ? Une victoire totale dans le Donbass ? Les experts militaires français jugent l'objectif inatteignable. « En tout cas pour le 9 mai de l'année 2022 », grince un officier supérieur, qui rappelle une chose : dans l'est du pays, la Russie va trouver face à elle les meilleures troupes ukrainiennes.

Guerre en Ukraine : pourquoi l'armée russe ne progresse plus

Conquérir un territoire est une chose, il faut ensuite être en mesure de le tenir, et ça demande beaucoup de troupes disponibles », abonde un autre. « Le plus dur reste à faire », résume-t-il en lançant un avertissement : « L'impatience russe commence à se faire sentir et elle aura une conséquence directe : l'augmentation du niveau de violence. »

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depuis la fin de la 2eme guerre mondiale à part avoir subi un revers 1979/1989 avec l'AFGHANISTAN en se retirant de ce conflit comme les américains plus tard  rassemblant à une fuite et aussi cette coalition occidentale désordonnée initiée en 2001 surtout en 2013 contre DAESH EI pour lutter contre ce terrorisme islamique qui perdure toujours malgré de moindre intensité en Europe et dans le monde !

La chute du mur de BERLIN et la fin de cette guerre froide a permis à POUTINE de reprendre en main cette Russie en fédération en 30 ans environ mais voyant la faiblesse des USA qui ne voulaient plus faire le gendarme du monde avec cet OTAN que justement notre président (grand bavard qui parle toujours trop pour dire quelque chose d'intelligent) avait dit « en mort cérébrale » ce qui convenait à Poutine qui soi-disant avait peur de cette organisation défensive datant de la guerre froide !

Et donc a annexé des régions frontalières par des séparatistes russophones de l'UKRAINE en complétant cette annexion par la CRIMEE tout en donnant une aide militaire pour écraser l’opposition au dictateur BACHAR AL HASSAD en rasant cette belle ville d’ALEP en Syrie (ce qui fait penser à Guernica en Espagne en 1937 avec les légions condors aériennes d’HITLER pour assoir le pouvoir du dictateur FRANCO mort dans son lit en 1975 il faut bien s’aider entre dictateurs !)

Pendant ce temps-là l’EUROPE occidentale et les USA ont regardé çà car voyant tout mais sans bouger !?

Donc ce nouveau dictateur Russe a décidé d’annexer l’UKRAINE qui voulait être libre mais sans compter sur le peuple courageux de ce pays qui défend sa liberté !

Et maintenant on a une guerre mondiale larvée à nos frontières merci à nos dirigeants qui ne nous protègent pas assez, coïncidence on va même probablement réélire le nôtre !

Jdeclef 09/04/2022 16h31


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