Présidentielle :
les Français, ces « enfants gâtés de l’Europe »
Vue d’Allemagne,
l’élection française ressemble à un affrontement de docteurs Diafoirus qui
évitent d’aborder les vrais problèmes.
Bien que les Allemands n’aient pas
de leçons à donner avec les erreurs de leur dame de fer A.MERKEL que beaucoup portaient au nues inféodée
économiquement pas ses mauvais choix énergétiques dépendant majoritairement de
la RUSSIE : CHARBON PETROLE GAZ et abandon du nucléaire civil par la fermeture
de ses centrales nucléaires (ils ont simplement oublié que née à l’est en RDA
et de culture ex soviétique parlant le russe couramment c’est plus facile pour
discuter avec le maitre du Kremlin et ça laisse de traces ?!)
Les
douze candidats disparates ressemblent à la clique de médecins au chevet du
questeur romain empoisonné dans Astérix chez les Helvètes : tous
parlent à tort et à travers et suggèrent des thérapies qui, appliquées
individuellement ou combinées, auraient pour conséquence certaine la mort du
patient ! » C'est ainsi que l'historien et journaliste Nils Minkmar,
l'un des plus fins connaisseurs de la France en Allemagne, décrit dans un essai
les douze candidats en lice pour l'élection présidentielle.
Emmanuel Macron est sans conteste le candidat favori des
Allemands. « On aime toujours ce que l'on n'a pas, décrypte Britta
Sandberg, la correspondante à Paris de l'hebdomadaire de centre gauche Der Spiegel. Or Macron
est le contraire d'Angela Merkel et d'Olaf Scholz, si sobres, si hésitants à
prendre des décisions. Même s'ils n'ont pas répondu aux propositions qu'il a
formulées dans son fameux discours de la Sorbonne en 2017, les Allemands n'en
restent pas moins fascinés par ce jeune président furieusement pro-européen,
qui a fait voler en éclats le paysage politique français. Quand on regarde les
intentions de vote pour le PS ou les Républicains, c'est à peine
croyable. »
Michaela Wiegel, correspondante en France depuis un quart de
siècle du journal conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung,
observe qu'à l'approche du premier tour, les Allemands sous-estiment le danger
représenté par Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national (RN).
« Il y a 5 ans, j'étais certaine qu'elle n'avait aucune chance et
j'avais du mal à comprendre les articles alarmistes dans la presse allemande.
Mais aujourd'hui, entre les réserves de voix dont elle dispose et les électeurs
de gauche qui risquent de s'abstenir au second tour, je ne suis plus sûre de rien.
J'ai fait ma première campagne en 2002. L'arrivée du FN au second tour fut un
séisme. Aujourd'hui, cela semble normal et cette dédiabolisation
m'inquiète. »
Nous n’avons pas en Allemagne ce
système en vase clos, qui engendre la haineBritta Sandberg
À LIRE AUSSIVu de Berlin : « Où est
passée la gauche française ? »
Pour Britta Sandberg, en Allemagne, le système électoral allemand
où chaque citoyen a deux voix (une pour un parti, une pour un candidat dans sa
circonscription) et la répartition à la proportionnelle permet à chacun d'être
représenté : « Après les élections de 2021 où les libéraux
ont obtenu 11,5 % des voix, ils ont droit à quatre ministres au
gouvernement. Alors qu'en France le “tout ou rien” donne aux gens le
sentiment qu'ils ne sont pas entendus. Nous avons du mal à concevoir en Allemagne
un président avec autant de pouvoirs. Pendant la pandémie, Macron a pris les
décisions tout seul à l'Élysée sans consulter le Parlement, quasiment en
secret. Ce serait inimaginable en Allemagne ! En outre, le compromis entre
des partis politiques aux idées divergentes est vu chez nous comme une force
mais en France, comme une faiblesse. »
Autre point qui
stupéfie les Allemands : la faiblesse des écologistes à l'heure du
changement climatique. « Les Verts paient leur ancrage très à gauche,
analyse Michaela Wiegel. Pourtant, Yannick Jadot est un modéré. Mais son
programme fait peur. Les Verts ne sont pas perçus comme un parti capable de
faire avancer la lutte contre le changement climatique. » Tout le
contraire de l'Allemagne où les Verts sont au gouvernement avec entre autres
Robert Habeck à la tête d'un grand ministère clé de l'Économie et du Climat.
Sur les dépenses publiques, le
bilan est moins roseMichaela Wiegel
Chômage et retraites
Et qu'en est-il des grandes réformes structurelles promises par le
candidat Macron en 2017, et que l'Allemagne attendait depuis si
longtemps ? Le bilan est mitigé, observe Michaela Wiegel : « On
peut dire que sur l'emploi, qui est le grand souci des Français, Macron a été
très bon. La libéralisation du marché du travail a créé 1,2 million de
nouveaux emplois et pas uniquement des emplois peu qualifiés. En ce qui
concerne les dépenses publiques en revanche, le bilan est moins rose et la
pandémie a modifié la trajectoire de la France, mais aussi celle de
l'Allemagne. En outre, nos deux pays vont devoir faire face à de nouvelles
dépenses à cause de la guerre en Ukraine. Enfin, l'abandon de la première
mouture de la réforme des retraites qui était mal négociée et très chère n'est
pas une mauvaise chose. La nouvelle réforme que Macron vient d'annoncer est
beaucoup plus soutenable. »
En Allemagne où, depuis les
grandes réformes du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, l'âge de la
retraite a été fixé à 67 ans, on a du mal à comprendre la réticence des
Français à la reporter à 65 ans. Pour Michaela Wiegel, « les
Allemands considèrent les Français comme les enfants gâtés de l'Union
européenne ».
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Peut être due à des changements
de générations et de Français eux-mêmes de par leurs origines pour certains
venus d’ailleurs depuis 40 ans mais surtout par nos changements de
gouvernements de tous bords ainsi que ces nouveaux quinquennats qui ne servent
qu’à ces politiciens élus de tous bords et leurs dirigeants de ne penser qu’à
eux avant les Français lambda et la France !
Dans cette Vème république obsolète
devenue monarchique avec des dirigeants qui se prennent pour des monarques de l’ancien
régime !?
Cette campagne électorale pour
cette élection présidentielle n’en n’est pas une, par ces élus qui se présentent
connus et usés tellement les propositions et promesses fumeuses sont nombreuses
et programmes utopiques qui malgré là kyrielle de dirigeants de tous bords qui
se sont succédés depuis ces dernières décennies et quinquennats n’ont à peu
près rien fait pour sortir la France du trou ou elle tombe sans cesse !
Bien que les français aient essayé
de se débarrasser de cette classe politique médiocre en rejetant leurs leaders
de ces partis politiques ringards après la défection du président pleutre HOLLANDE !
Mais se faisant piéger encore par
un opportuniste sorti de nulle part mais du même moule faisant parti du gouvernement
de l’ex-président qui avait jeté l’éponge !?
Subissant la même kyrielle de politiciens
de tous bords qui ne s’améliore pas au contraire de pire en pire de médiocrités
incurables !
Malgré des crises multiples mal gérées
comme la Covid et vaccination passe sanitaire etc. dont certaines à l’aide de
conseils privés extérieurs et maintenant cette crise internationale de cette
guerre Ukrainienne que soi-disant nos autorités n’avaient pas prévu alors que l’armée
Russe c’était déjà fait la main sur La TCHECHENIE, GEORGIE, SYRIE et annexion
de la CRIMEE !?
Les gogos français râleurs qui craignent
le lendemain vont probablement réélire ce président n’étant pas de leur monde
quotidien qui se fiche d’eux et les dédaigne incapable de les protéger parce
que cela le dépasse !
Désespérant pour ne pas dire
autre chose de pire !?
jdeclef 07/04/2022 13h51
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