Mélenchon,
le miracle du « gouvernement par les besoins »
Le
candidat de l’Union populaire veut dépenser 250 milliards
d’euros supplémentaires. En faisant payer les riches et les entreprises.
S'il
est élu, Jean-Luc Mélenchon promet de « gouverner par les besoins »
de la population. Ce principe simple lui permet de justifier l'ouverture en
grand du carnet de chèques de la puissance publique, autrement dit des
contribuables. Ce n'est même plus du « quoi qu'il en coûte », mais de
l'open-bar budgétaire, toujours au service de nobles causes, comme la santé,
l'éducation, la réduction des inégalités, etc. Une expérimentation,
grandeur nature, de la théorie monétaire moderne (TMM), défendue par
l'universitaire américaine Stephanie Kelton, selon laquelle il n'y a
pratiquement plus de limites à l'endettement public. Peu importe que la France
appartienne à la zone euro, en théorie régie par des règles budgétaires,
censées permettre le partage d'une même monnaie.
Stephanie Kelton : « Le déficit et la dette ne
posent aucun problème »
Revenue d'autonomie
Les jeunes qui n'appartiennent plus au foyer fiscal de leurs
parents auront droit à un revenu d'autonomie pendant 3 ans
(1 063 euros), les chômeurs à une garantie d'emploi public, les
fonctionnaires verront leur point d'indice relevé pour rattraper le gel depuis
2010, les enseignants seront revalorisés, le nombre de fonctionnaires augmenté
de 1 million (en plus des 5,7 millions d'agents publics actuels),
notamment pour réduire le nombre d'élèves par classe à 19. Les soins de santé
seraient remboursés à 100 % par la Sécu et les mutuelles intégrées à la
Sécurité sociale. Un plan de 200 milliards d'euros d'investissements sera
aussi lancé pour « planifier » la transition écologique.
Le multiplicateur budgétaire au cœur du programme
En tout, le candidat de La France insoumise assume
250 milliards de dépenses nouvelles en plus par an au bout de cinq ans.
Rappelons que l'ensemble des dépenses publiques représentait environ
1 400 milliards d'euros en 2020, année de la crise sanitaire, ce qui
signifie donc une augmentation de près 18 % ! Un programme inspiré
par les enseignements de l'économiste britannique John Maynard Keynes qui
serait miraculeusement autofinancé, grâce au « multiplicateur
keynésien », qui veut que tout euro supplémentaire de dépense publique
d'investissement génère plus d'un euro de richesse dans l'économie. Ici, le
programme générerait 18 centimes de gain en plus pour chaque
euro investi, grâce à l'augmentation de la consommation, notamment. « Vous
le retrouvez évidemment en carnets de commandes (des entreprises)
remplis », explique le candidat.
Le déficit public serait aggravé
de 219 milliards d’euros ou 7,2 points de PIB.
Les « riches » et les entreprises
seraient massivement mis à contribution. La « révolution
fiscale » de Jean-Luc Mélenchon prévoit une augmentation d'impôt sur le
revenu à partir de 4 000 euros par mois pour un célibataire tandis
que reste de la population verrait sa facture fiscale baisser. Une TVA grand
luxe serait instaurée en contrepartie d'une baisse sur les produits de première nécessité tandis
que l'ISF serait rétabli. Une redistribution massive des revenus vers les plus
modestes qui passerait également par l'augmentation de l'impôt sur l'héritage,
taxé à 100 % au-dessus de 12 millions d'euros.
Les entreprises seraient confrontées à un choc fiscal massif,
avec, notamment, la suppression du CICE de François Hollande, de son pacte de
responsabilité ou de la baisse des impôts de production d'Emmanuel Macron dans
le cadre du plan de relance. Un choc sur les entreprises chiffré à
40 milliards d'euros par l'Institut Montaigne, un think tank libéral.
Annuler la dette détenue par la BCE
« Ce niveau de déficit serait exceptionnellement élevé par
comparaison aux autres pays européens, au point sans doute de susciter de la
défiance chez les investisseurs détenteurs de la dette française. La hausse des
coûts de financement de l'État qui s'ensuivrait pourrait d'une part limiter
fortement l'impact positif des mesures en dépenses sur l'activité, et d'autre
part alourdir la charge d'intérêt, conduisant à une dégradation accrue du
déséquilibre des comptes publics », considère l'Institut Montaigne. La
dette publique continuerait à gonfler un peu en dessous de 125 %
en 2027 contre 113 % aujourd'hui dans le meilleur des cas et
atteindrit près de 135 % du PIB dans l'hypothèse la plus défavorable. Preuve
que Jean-Luc Mélenchon ne croit pas lui-même en sa capacité à réduire le
déficit et la dette, pourtant affichée sur le papier dans son chiffrage.
« Tout le monde sait que la dette est impossible à
rembourser. Je commencerai par aller voir la Banque centrale européenne pour annuler
la partie de la dette qui est dans ses caisses. Ensuite, je relance l'économie
pour faire volant d'entraînement », a-t-il tweeté, le 31 mars. Reste
à connaître la réaction des partenaires européens de la France. Jean-Luc
Mélenchon s'en moque, lui qui assume une stratégie de confrontation.
Confrontation qui pourrait bien faire voler la zone euro en éclats.
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Qu’il donne ce que lui coute ses
meetings de grand guignol à ceux qui sont
dans le besoin ce sera plus utile et prenne sa retraite d’une carrière inutile !
Qui s'amuse ce vieux bonhomme lors
de ses meetings à grand spectacle qui lui coute une fortune mais qu'il possède
car il est nanti cousu d'or ce vieux monsieur déjanté et qui dérape quelque
fois quand il s'énerve ce qui craque son vernis de personnage en fait mal élevé
(comme d'autres diront certains car ce n'est pas faux) dans cette classe
politique de candidats de tous bords !)
Il arrive bien sûr à entrainer
pas mal de Français perdus frondeurs ou « gens de peu » que notre
président dédaigne qui n’ont plus d’espoir dans son cirque médiatique utopique
car c'est un tribun qui parle fort et promet tout et n'importe quoi à grand
renfort de portevoix et ça marche tant « le peuple d’en bas » encore
une expression de dédain de cette classe politique d’ancien 1er
ministre car les français sont si facile à manœuvrer par des politiciens qui ne
savent que discourir en s’écoutant
parler pour ne rien dire !
Ces français pleutres craignant
le lendemain vont probablement réélire ce président bourgeois pas de leur monde
qui est un spécialiste de cette méthode pour souler les Français de discours
bien tournés il a une bonne professeur avec son épouse qui lui a appris à bien parler
!
Depuis la Vème république devenue
monarchique cette classe politique est devenue médiocre et en dessous de tout
et on revoit toujours les mêmes ce qui explique cette abstention grandissante des
français qui demande le changement depuis 40 ans (au moins) qui doivent
vraiment se débarrasser de ces élus inutiles de tous bords qui poussent la France
vers le fond de toute façon on va en reprendre pour 5 ans avec un président sortant
qui ne changera rien à qui on donne trop de pouvoir !
On est avec ces quinquennats dans
un ersatz de démocratie pseudo monarchie !
Jdeclef 08/04/2022 10h54
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