dimanche 17 avril 2022

Pauvre petit MACRON qui craint la rue et ces gens de peu lambda qui commencent trop tard à ruer dans les brancards !


 

À Marseille, Macron plus « verte » la vie

Depuis la ville qui a placé Jean-Luc Mélenchon en tête, le président s’est engagé à nommer un Premier ministre chargé de la planification écologique.

Le quinquennat sera écologique ou ne sera pas. » À une semaine du second tour de la présidentielle, Emmanuel Macron mise sur l'écologie « au cœur du nouveau paradigme politique » pour faire le plein des reports de voix de Jean-Luc Mélenchon en sa faveur et pour creuser l'écart avec Marine Le Pen, qu'il accuse de « climatoscepticisme » pour vouloir « détruire les éoliennes » et s'opposer à « l'Europe du climat ». Le président candidat a choisi Marseille, « sa ville de cœur », qui a justement placé le leader des Insoumis en tête dimanche (31 %) pour convaincre de sa volonté de bâtir une « nation écologique » et mettre en place un « projet d'humanisme ».

Ce qu'Emmanuel Macron prévoit pour le climat

Sur la pelouse du Prado, devant un public clairsemé de quelques milliers de soutiens, dont plusieurs figures de la droite du Sud (Christian Estrosi, Hubert Falco, Renaud Muselier…), le chef des Marcheurs a donc mis en avant son bilan en matière de lutte contre le réchauffement climatique et a annoncé de nouvelles mesures en faveur de l'environnement. « L'inaction, pas chez moi ! » a-t-il scandé, comme un pied de nez aux associations environnementales et à Yannick Jadot, porte-voix d'Europe Écologie-Les Verts, qui lui ont fait ce procès tout au long des cinq années. Emmanuel Macron s'est targué, au contraire, d'avoir « réduit deux fois plus vite que lors des précédents quinquennats les émissions de gaz à effet de serre » et a promis d'accélérer, conformément aux préconisations du Giec.

Premier ministre chargé de la planification écologique

En bras de chemise, le candidat à sa réélection a une nouvelle fois repris à son compte le concept de planification écologique, au cœur du programme de Jean-Luc Mélenchon, déjà mis en avant depuis Fouras (Charente-Maritime) quelques jours avant le premier tour. Cette fois, il a poussé le curseur plus loin en proposant de nommer, s'il est réélu, un « Premier ministre directement chargé de la planification écologique ». Celui-ci serait épaulé par « deux ministres forts ». Le premier sera chargé de « la planification énergétique » pour « sortir du charbon, du gaz, et du pétrole », de déployer « 50 parcs éoliens offshore », tandis que le deuxième sera responsable de « la planification écologique territoriale » afin de gérer, entre autres, l'alimentation et la rénovation thermique des logements. Un poste taillé sur mesure pour Julien Denormandie ? Son ministre de l'Agriculture, auparavant chargé de la Cohésion des territoires, puis de la Ville, avait justement fait le déplacement samedi.

C’est la première fois qu’un président s’arrête pour parler autant de temps d’écologie. C’est fondamental et bienvenu après les marches pour le climat et tous les mouvements qu’on a connus.Christophe Madrolle, président de l’UCE

Deuxième nouveauté, le candidat à un deuxième mandat veut créer une « fête de la nature » pour un « grand moment autour de nos paysages ». Au bord de la Méditerranée, où il était venu constater les dégâts liés à la pollution en septembre avec son ancien ministre Nicolas Hulot, Emmanuel Macron s'est une nouvelle fois engagé à « mettre fin à 50 grandes décharges à ciel ouvert ». Il souhaite former 400 000 personnes supplémentaires aux métiers de la transition écologique. Le président est toutefois resté ferme sur son hostilité à la « décroissance », défendant une vision de l'écologie qui passe par « l'investissement » plutôt que par « l'injonction ». Il souhaite une « économie plus écologique, mais pas moins d'économies pour l'écologie », avec pour objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2050 (ce qui est l'horizon du pays depuis déjà plusieurs années).

Dans son opération de drague des électeurs de gauche sensibles à la question écologique, le fondateur d'En marche ! n'a pas évoqué son ambition de développer six EPR, se contentant d'affirmer « qu'entre le charbon et le gaz, d'un côté, et le nucléaire, de l'autre, [il] choisira toujours le nucléaire ». Il s'est aussi déclaré pour un plan de purification de l'air des lieux publics.

Depuis la démission fracassante de Nicolas Hulot du gouvernement et le recul, entre autres, sur l'interdiction du glyphosate et des néonicotinoïdes, le camp Macron ne parvient pas à convaincre sur la question écologique. « C'est la première fois qu'un président s'arrête pour parler autant de temps d'écologie. C'est fondamental et bienvenu après les marches pour le climat et tous les mouvements qu'on a connus », salue Christophe Madrolle, conseiller régional de la région Sud et président de l'Union des centristes et des écologistes, alliée à la majorité.

Jaurès, « avenir en commun », « nos enfants d'abord ! »…

Les clins d'œil aux mélenchonistes se sont faits de moins en moins subtils au fur et à mesure du discours. Après avoir repris le slogan du Nouveau Parti anticapitaliste à son meeting de La Défense-Arena, Emmanuel Macron a cité cette fois Jean Jaurès et a appelé à bâtir « un avenir en commun », du nom du programme de La France insoumise. « Nos enfants d'abord ! » s'est-il exclamé, tandis que le troisième homme de cette présidentielle parlait d'« humain d'abord » en 2012. Sur le plan institutionnel, thème cher à la gauche, le chef de l'État a assuré vouloir « réinventer l'action en démocratie » en passant par « un changement de méthode profond », sans détailler. « On a entendu le message de dimanche : 30 % des électeurs se sont portés sur des mesures écologiques et sociales », sourit un conseiller, assumant la manœuvre électoraliste.

Sous un soleil radieux, le chef de l'État a aussi agité « le danger de l'extrême droite », enjoignant à ses soutiens de « la battre ». « Le 24 avril, c'est un référendum pour ou contre l'Union européenne, pour ou contre notre jeunesse, pour ou contre notre République. » À la rentrée de septembre, Emmanuel Macron s'était exprimé depuis cette même esplanade, offrant un panorama unique de la ville, pour présenter son plan Marseille en grand. Le maire socialiste Benoît Payan était présent. Cette fois, malgré son appel dès dimanche soir à voter pour le président et en dépit de l'invitation des Marcheurs, l'édile n'a pas souhaité être présent.

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Il en est réduit à promettre ce qu’il n’a pas fait lors de son quinquennat médiocre notamment en ce qui concerne l’écologie environnement dérèglement climatique dont ces ministres écolos politiques et lui-même n’ont rien fait car d’une nullité bornée à la limite comme cet épouvantail extrémiste agité par cette élus de droite extrême qui ne veut pas que l’on l’appelle comme cela mais qui traine un boulet par le nom quelle porte LE PEN hérité de son père depuis 50 ans dans ses gènes et récidiviste rejetée à chaque 2 eme tour de cette élection présidentielle par cette V eme république obsolète usée et monarchique qui ne correspond plus à ce qu’attendent la majorité des français trop gâtés devenus totalement frondeurs par des libertés mal encadrées dans une démocratie qui se dégrade par un dirigeant à qui on donne trop de pouvoir !

Pour la suite le président sortant sera probablement réélu en espérant qu’il ne fasse pas tout pour changer ou modifier la constitution pour revenir au septennat d’autres que lui qui ont bien institué le quinquennat à deux fois 5 ans et qu’il ne lève pas la date butoir de 2 mandats constitutifs voire pire !?

Mais les Français il faut qu’ils le demandent vraiment et s’ils n’y arrivent pas à changer de constitution et ses institutions de cette V ème république cela ira de mal en pis !

Ne rêvons plus le changement c’est peut-être pour 2027 (mais ce n’est pas sûr !?)

Joyeuses Pâques, les cloches vont passer pour sonner aux oreilles des Français stupides !?

Jdeclef 17/04/2022 10h04LP

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