lundi 11 avril 2022

Ce qui prouve que les meetings à grands spectacles ne suffisent pas ! Et que l'on perd trop de tant à parler pour ne rien dire comme nos élus de tous bords !

 

Présidentielle 2022 : Éric Zemmour morose à la Maison de la mutualité

Le candidat de Reconquête ! ne récolte que 7 % des suffrages, un score très en deçà de ses ambitions. Récit d’une soirée, entre militants déçus et soutiens déchus.

Ébloui par les projecteurs, il fixe la foule sans se départir de ce sourire mélancolique, lèvres closes et regard flou. La campagne électorale d'Éric Zemmour s'est achevée dimanche soir sur la scène de la Maison de la mutualité, dans une ambiance maussade. Avec 7 % des suffrages exprimés, il termine quatrième candidat du premier tour, loin derrière Marine Le Pen, qu'il espérait pourtant remplacer dans les urnes.

« Nos idées valent plus que notre score », s'est défendu le candidat malheureux dans l'un de ses discours ponctués de slogans et de formules lyriques assenés d'une voix monocorde : « Je prends chacune de vos voix comme le cri d'un peuple qui ne veut pas mourir […] Je ne vois pas la politique comme la négociation des intérêts, mais comme l'irruption de la volonté humaine dans l'Histoire. »

« Tu feras le jeu de Marine Le Pen »

Alors que sa candidature n'était encore qu'un projet lointain il y a un an, des proches l'avaient mis en garde : « Tu finiras par faire le jeu de Marine Le Pen. » Les premiers mois de la campagne lui ont fait croire qu'il pouvait réussir son pari et le voici ce soir, en dépit de « tous les désaccords », à appeler ses électeurs à voter en faveur de Marine Le Pen.

Sarkozy, Fillon, Zemmour… Terminus Trocadéro

Sur la photo finale, avant l'extinction des projecteurs, on reconnaît Christine Boutin, Philippe de Villiers, et des anciens du RN, comme Nicolas Bay ou Gilbert Collard : « Je n'ai jamais dit que Marine Le Pen était nulle. J'ai dit qu'elle avait subi un ramollissement idéologique », nuance le transfuge, interrogé à sa descente de scène sur la candidate qu'il a quittée… et que soutient désormais Éric Zemmour.

Une minute avant que les résultats ne s'affichent sur les écrans géants, de nombreux militants refusaient toujours d'imaginer que leur poulain ne serait pas qualifié pour le second tour. En découvrant les premières estimations, Sylvie, la soixantaine, est sous le choc : « Je n'arrive pas à croire qu'il ne passe pas la barre des 10 % alors que c'est lui qui fait les plus grosses audiences. Voilà trois semaines qu'on ne parle plus du tout de lui, il y a encore eu un bourrage de crâne », martèle-t-elle en colère. Après avoir voté François Fillon « aux deux tours en 2017, j'avais gardé des bulletins », elle a voté Éric Zemmour et s'apprête – avant même que la consigne ne soit passée – à voter pour Marine Le Pen. « Je suis fille de résistante et je n'aurais jamais cru en arriver là. Marine Le Pen me pose un peu problème, mais moins que Macron qui est le fossoyeur de la France, qui n'a pas été élu, mais installé par un système… » poursuit-elle, inarrêtable.

« Voix siphonnées »

Les écrans retransmettent ces soirées électorales pendant lesquelles les prises de parole s'enchaînent à un rythme effréné. Il y a les adversaires que l'on siffle, comme Valérie Pécresse ou Gabriel Attal. Ceux que l'on ignore, comme Anne Hidalgo ou Yannick Jadot. Et ceux que l'on écoute attentivement, comme Marion Maréchal, Marine Le Pen et… Jean-Luc Mélenchon. Pour Samuel Lafont, directeur de la stratégie numérique de Reconquête ! : « [Il] était le seul candidat à avoir une stratégie numérique, ce qui lui a permis de siphonner le vote écolo, socialiste et communiste. Nous, on s'est fait siphonner par Marine Le Pen qui a joué la carte du vote utile », déplore-t-il.

Pourquoi le phénomène Zemmour ne s'arrêtera pas le 10 avril

L'ancien député européen souverainiste Paul-Marie Coûteaux jette un regard à la fois cruel et compatissant sur l'échec de cette campagne : « Je me sens un peu coupable, je faisais partie de ceux qui voulaient qu'Éric soit candidat il y a un an », attaque-t-il d'un air contrit. Pour autant, l'ancien énarque ne semble pas étonné du faible score : « Je craignais que l'on fasse encore moins que cela. Nous nous sommes laissés emporter par l'enthousiasme de la jeunesse, très présente dans les équipes. Éric a mené une campagne intégralement médiatique, dans laquelle il courait de média en média, comme le faisait son modèle Trump. Pendant ce temps, Marine Le Pen menait une campagne de terrain, une campagne très politique ». Partisan d'une « union des patriotes », Paul-Marie Coûteaux estime que le faible score de son candidat – arrivé devant Valérie Pécresse – lui offre quand même la possibilité de « prendre la place du RPR. Vous verrez, il va y avoir des ralliements ». Des ralliements vers un parti qui fait 7 % alors que le RN fait au moins trois fois son score ? « Vous verrez », promet-il.

Déjà les législatives

La stratégie des législatives n'est pas encore connue, mais déjà les premières questions affleurent. Gilbert Payet, mandataire financier de la campagne de Reconquête !, prédit déjà « une cristallisation porteuse du “tout sauf Macron” ». Évidemment il espère présenter un candidat dans toutes les circonscriptions, « mais si on arrive à présenter ne serait-ce que 525 candidats, ça serait déjà bien. Rien ne sert de présenter des candidats là où nous ne pourrions compter que 0,5 % des voix », estime-t-il. L'éphémère figure des Gilets jaunes Jacline Mouraud pourrait faire partie de ces futurs candidats Reconquête ! aux législatives, simplement elle attend de connaître les résultats de sa circonscription dans le Morbihan avant de se lancer. En attendant, elle ne décolère pas. « Il faut faire l'autopsie de ce résultat ahurissant. Ce score montre qu'on est prêt à remettre le masque et ressortir le pass »… Face à l'adversité, rien ne vaut un retour aux fondamentaux.

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Surtout quand le candidat promet tout et n'importe quoi jusqu'à l'impossible voire l'utopique et qu’en plus il est mal élevé et menteur se laissant entrainer par des promesses trop grosses pour être tenues car les Français sont stupides mais pas tant que ça !

Avec la médiatisation orientée de certains médias qui peuvent faire peur en plus à certains !

MELENCHON s'en sort bien mieux car il a du métier ce vieux politicien rodé à l’exercice et a été ministre PS mais trop vieux et il n'est pas passé loin de réussir !

ZEMMOUR a fait des erreurs et s’est mélangé « les pinceaux » dans certains choix et affirmations qui n’ont pas plu à une majorité de Français lambda que déjà d’autres bien plus chevronnés que lui avaient déjà pris pour des imbéciles !

Les français n’aiment pas les extrémistes de droite ou gauche et surtout pas les déjantés incontrôlables ou polémistes donc c’est ce qui représente les 7 % qui restait qui ne sont pas aller voter pour M.LE PEN et même s’il donne sa consigne de vote pour elle cela ne servira à rien car malheur au vaincu !

De plus MELENCHON ne donne pas de consigne de vote pour elle il fait pire disant qu’il faut voter contre elle car il ne roulait que pour lui seulement !

MACRON peut mettre déjà le champagne au frais !?

Cette campagne électorale déplorable présidentielle n’est qu’un pétard mouillé qui a fait pschitt beaucoup de bruit pour rien pour des Français qui ne savent plus voter ou simplement qui ne savaient pas pour qui voter et malgré une abstention importante ne changera rien pour le président sortant probablement élu !

On aura seulement encore perdu 10 ans pour la France et les Français pour se changement tant réclamé on doit surement être masochistes (après les 40 ans passés!?)

(PS: si Zemmour pouvait disparaitre de cette classe politique assez médiocre comme cela ce ne serait que mieux !?)

Jdeclef 11/04/2022 15h08


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