Le Maghreb
dans la ligne de mire
LETTRE DU
MAGHREB. Délinquance, immigration illégale, voile : la campagne
présidentielle française n’aura évoqué le Maghreb qu’en termes négatifs.
Les
propos de campagne n'engagent que ceux qui y croient. Il est à craindre
que le Maghreb digère difficilement la présidentielle française cuvée 2022. Ses
ressortissants sont, pour des candidats qui représentent 35 % des
intentions de vote au premier tour des présidentielles, 46 % au second,
responsables de nombreux maux qui désintègrent la France.
Pourtant, à l'été 2020, premier semestre de la première saison du
coronavirus, les pays européens découvrent qu'ils manquent de tout, du comprimé
d'aspirine jusqu'à la roue de bicyclette. Le grossiste mondialisé qu'est
devenue la Chine ne fournit plus, les frontières sont étanches, alors on
attendra pour réparer son vélo et on soignera sa migraine les pieds dans une
bassine d'eau froide. À la recherche d'un plan B, les regards européens se tournent
vers l'Afrique du Nord. Telle la lettre volée d'Edgar Poe, la solution nous
crevait les yeux. À portée d'yeux, de mains, de bateaux. De Rabat à Tunis, une
main-d'œuvre, des compétences, des régimes fiscaux agréables, des régimes
autoritaires capables de garantir une stabilité, des histoires communes plus ou
moins bien ravaudées.
Maghreb : l'onde de choc Zemmour
Le 15 septembre, Éric Zemmour allume la mèche médiatique avec
la publication de La France n'a pas
dit son dernier mot. Ce journal d'un Parisien qui
déjeune à heure fixe s'arrache : près de 270 000 exemplaires
pour les éditions Rubempré, créée par l'auteur après son éviction sans
sommation d'Albin Michel. Les sujets de conversation
jetés pêle-mêle sur la nappe ? Pétain, l'Islam, le « grand
remplacement » du théoricien d'extrême droite Renaud Camus, l'affirmation
que la France sera « une république islamiste »
d'ici 2050 (« 2100 » en début de campagne,
« 2050 » à portée du premier tour). Trois pays sont cités : Algérie,
Maroc et Tunisie. Les explosifs sont déroulés, l'ex-polémiste allume la mèche,
tous les candidats suivent son tempo. De ville en ville, le show idéologique
fait salle comble. Élu, il fermera les frontières, évoque des murs, instaurera
une immigration zéro, peu ou pas d'étudiants étrangers. Il ouvrira un
« ministère de la remigration », idée de Renaud Camus véhiculée par
le Vlaams, l'extrême droite flamande, un ministre dont la mission sera de
réexpédier dans leurs pays d'origine les clandestins et d'être
l'interlocuteur des pays étrangers. On imagine l'accueil que pourrait recevoir
pareille fonction dans une capitale étrangère.
Autre thématique : la religion musulmane. Elle est partagée
par les cent millions d'habitants des cinq pays du Maghreb. Elle est dans le
viseur de Marine Le Pen : le voile sera interdit en France, toute contrevenante
« payera une amende comme quelqu'un qui ne met pas sa ceinture de
sécurité ». Pour Zemmour : l'Islam et les Islamistes, « c'est
pareil », le Coran (« texte de haine »), trois pays du Maghreb
cités à l'envi, Algérie, Maroc et Tunisie. Il renverra leurs citoyens en
situation irrégulière illico presto
en parlant « un langage franc et droit » à leurs dirigeants et en
coupant les aides. Au passage, détail, Alger ne perçoit pas d'aides de la
France, pas le genre de la maison.
Visas : la présidentielle française s'invite au Maghreb
En Tunisie, certains rieurs ne boudent pas leur plaisir, le
théâtre politique tricolore n'a rien de supérieur au leur. Il peut être aussi
outrancier. Le Maroc trace sa route, privilégie l'axe Tel-Aviv-Abu
Dhabi-Washington, indifférent aux vociférations du village d'Astérix. Il était
piquant d'observer le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, partager
l'iftar avec le roi du Maroc. Amnésie sur les conversations écoutées via le
logiciel espion Pegasus, oubliée l'utilisation de l'arme migratoire (plus de
sept mille migrants déversés en quelques heures sur le sol espagnol en
signe de mécontentement), on partage la datte et le lait de la rupture du jeûne
sur la table carrée de la realpolitik. L'Algérie vit un regain de love story
avec l'Italie quand la France est condamnée à subir les humeurs calculées du
« système » qui régit le pays depuis des décennies. Quel que soit le
résultat, la campagne électorale laissera des cicatrices. Certes, ce n'est pas
l'État français qui s'est exprimé mais des candidats. Les coupures de
presse cicatrisent vite. Et huit mois de campagne ?
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Subissent toujours une
immigration trop importante des maghrébins (Algériens Tunisiens et Marocains ) et
autres d’Afrique depuis la fin de la colonisation Française !
Parmi eux 5,3 millions (7,9 %) sont d'origine
européenne et 8,7 millions (13 %) d'origine non-européenne dont 4,3
millions (6,4 %) d'origine maghrébine, 2 million (3 %) d'origine subsaharienne et 0,5
million (0,7 %) d'origine turque.
Sans compter aussi les africains de nos ex
colonies d’AFRIQUE de l’ouest issues des ex AOF/AEF et ce depuis leurs indépendances
pour tous dans le début des années 1960 !
Et comme ces fameuses assimilations ne se sont
pas faites correctement par les divers gouvernements de notre V eme république
obsolète devenue monarchique ou on donne trop de pouvoir a un seul homme !
Car de multiples erreurs ont été commises par
ceux-ci de ces flux de migrants qui ont forcement augmenté par ses
ressortissants à religion musulmane venus d’Afrique du nord de l’ouest et
centrale ont crus que la France était un eldorado ou il faisait bon vivre mieux
que dans leurs pays d’origine (car auparavant assisté par les gouvernements
français !)
Mais les gouvernements français de l’époque de
tous bords ne les ont pas rejetés mais concentrés dans certaines zones communautaires
comme dans les banlieues d’IDF de ces nouveaux départements de la couronne de
PARIS cités populaires !
Ainsi que dans d’autres villes françaises mais
ces gens sont arrivés avec leur culture islamique qui s’accorde difficilement
avec la nôtre judéo chrétienne avec leurs lieux de cultes qui ont été construit
pour eux jusqu’à certains extrémistes qui font du prosélytisme religieux ne respectant
pas les lois de notre république laïque qui fait penser à certains français catholiques
qu’elles ne les protègent pas assez ainsi que nos dirigeants bienpensant partisans
du politiquement correct hypocrite !?
Ce n’est un bilan que personne
chez nos gouvernants ne veut prendre en compte depuis + de 60 ans qui est un fiasco
retentissant !
Jdeclef 10/04/2022 13h02
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire