En Corse,
les indépendantistes menacent le scrutin présidentiel
Ils
appellent à un « boycott actif » de l’élection. Alors que l’île est
en proie à de vives tensions, les services de renseignements redoutent des
« perturbations. »
Une
élection présidentielle sous tension en Corse. Le climat de violence qui
s'est installé sur l'île depuis l'agression mortelle du nationaliste Yvan
Colonna, le 2 mars à la prison d'Arles, continue de nourrir les
inquiétudes des autorités. Dans la nuit de mercredi, de nouveaux affrontements
ont eu lieu dans les rues de Bastia. Une cinquantaine d'émeutiers, vêtus de
noir et cagoulés, ont attaqué la préfecture, la Banque de France et le
commissariat avec des cocktails Molotov. Des heurts qui s'ajoutent aux 47
actions ou manifestations recensées sur l'île au cours des cinq dernières
semaines.
À l'approche du scrutin présidentiel, les autorités redoutent que
ces mobilisations prennent une autre forme, alors que les négociations censées
s'ouvrir ce vendredi entre le gouvernement et les élus insulaires ont été
ajournées en raison des violences. « On s'attend à des débordements dans
certains bureaux de vote, glisse un haut gradé du renseignement dans l'île.
Peut-être même des blocages des urnes. Dans le climat actuel, on ne peut rien
exclure. » L'idée de voir des hommes cagoulés pénétrer dans les bureaux de
vote n'est plus de l'ordre de l'hypothèse.
Davantage que des manifestations, les services du renseignement
territorial craignent des « actions spontanées » visant à empêcher la
tenue du scrutin, voire un « coup d'éclat » en marge de l'élection,
ce dimanche pour le premier tour. Il faut dire que les autorités ont des
raisons de s'inquiéter. Ce vendredi, lors d'une conférence de presse à Ajaccio,
le mouvement indépendantiste Core in fronte, qui compte six élus à l'Assemblée
de Corse, a renouvelé son appel à un « boycott actif » du scrutin
« face au blocage politique actuel et au mépris affiché par l'État pour le
fait démocratique en Corse ».
De l'affaire Érignac à « l'affaire
Colonna » : une tragédie corse
Des appels à voter… Yvan Colonna
Si les autonomistes conduits par le président du conseil exécutif
de Corse, Gilles Simeoni, n'ont pour l'heure pas pris position, l'autre parti
du courant indépendantiste, Corsica Libera, qui compte une seule élue dans
l'hémicycle territorial, appelle à « ne pas participer activement au
vote. » « Nous invitons les Corses qui se reconnaissent dans l'idée
nationale à ne pas se rendre aux urnes, appuie Pierre-Antoine Tomasi,
porte-parole de Corsica Libera. Cette position n'est pas nouvelle, elle
s'inscrit dans la constance de notre engagement indépendantiste. Mais, au
regard du contexte actuel, elle gagne encore en cohérence face au mépris de
Paris pour notre peuple et la démocratie corse. Il serait contre-productif de
cautionner l'apparence de l'existence d'une démocratie française sur notre
terre. »
En coulisse, certains cadres indépendantistes soufflent aux
militants d'aller voter… Yvan Colonna. Il se murmure même dans la frange la
plus radicale que des petites mains du mouvement ont passé de longues heures à
imprimer des bulletins à l'effigie du nationaliste, condamné pour l'assassinat
du préfet Érignac, en 1998. Ce contexte tendu et les appels au boycott
auront-ils une influence sur les électeurs ? En 2017, l'abstention avait
été forte sur l'île : 32 % des Corses ne s'étaient pas rendus aux
urnes au premier tour de la présidentielle, soit dix points de plus que la
moyenne nationale.
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Pour qui ce prennent-ils ces
voyous délinquants ce n'est pas le nombre de votants inscrits de ces 340000 iliens
(même s'ils veulent faire voter les morts) qui peuvent changer le résultat de
cette élection de la présidentielle !?
Ils ne veulent plus voter pour
l'élection présidentielle française pour montrer qu'ils ne respectent pas les
lois de la Veme république et bien que l'on leur donne cette indépendance qui
réduira à la misère les iliens qui sont instrumentés par des poignées de
mafieux qui n'hésitent pas à tuer ou faire des attentats !
Mais bien que ce serait dommage
pour ceux des Corses qui sont encore raisonnables surement en majorité !
On traine ce boulet depuis des
décennies sous tous gouvernements de tous bords de cette V eme république qui
ne peut rien de plus malgré déjà un statut particulier de l'ile diffèrent des
autres régions métropolitaines !
La France a déjà bien d’autres
problèmes plus graves que ceux de ses corses qui se regardent le nombril mais
si l’on leur accorde cette indépendance à ces iliens qu’ils ne viennent pas
demander de l’aide ni celle de l’U.E. après puisqu’ils n’aiment pas la France !?
Quand on voit ces pauvres
Ukrainiens qui se battent pour leurs libertés et leurs vies quotidiennes ces trublions
ils devraient avoir honte car ils font partie d’un pays libre et démocratique ils
ne veulent même pas une autonomie (comme la Polynésie française par exemple) eh
bien tant pis pour eux !
Jdeclef 08/04/2022 10h28LP
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