Publié le 30/10/2023 à 06h30, mis à jour le 30/10/2023 à 08h59
S'enfoncer la tête dans le sable dès qu'un problème semble insoluble est un
réflexe politique bien ancré. Les dirigeants français et européens l'ont suivi
avec constance ces dernières années au Proche-Orient. Or voilà que la
guerre entre Israël et le Hamas fait revenir en boomerang la question
palestinienne. Laisser un abcès sans traitement aide rarement à le guérir.
Trop passives, la France et l'Union européenne ne jouent plus que
des seconds rôles sur la scène israélo-arabe. Paris et Bruxelles ont assisté en
spectateurs à la seule détente significative de ces dernières années, les
accords d'Abraham, qui tendaient à normaliser les relations entre Israël et
certains pays arabes mais qui ont négligé, à tort, le sort des
Palestiniens.
Le pogrom perpétré
le 7 octobre par les séides du Hamas a révélé au grand jour
l'indécision des capitales européennes. Emmanuel Macron
a attendu dix-sept jours avant de se rendre en Israël, alors que pas moins
de 35 citoyens français ont été tués dans le massacre. Pas plus que
ses pairs européens qui l'ont précédé, il n'avait ni
la queue d'une idée pertinente, ni le début d'un projet mobilisateur.
Seul le président américain, Joe Biden, en parvenant à débloquer un mince filet
d'aide humanitaire pour Gaza, a montré que les États-Unis restaient, malgré
leur volonté de se concentrer sur le défi chinois, un acteur central au Levant.
Notre pusillanimité provient d'abord de notre fragilité intérieure. Les
atrocités du Hamas ont aggravé les fractures de nos sociétés autour de
questions qui les polarisent plus que toutes autres : la place de l'islam,
l'intégration des migrants, l'antisémitisme…
Plus le conflit s'intensifie, plus les opinions occidentales sont réceptives
aux messages radicaux, qu'ils soient de droite ou de gauche. Notre effacement
s'explique en outre par l'incapacité
de nos gouvernants à définir une politique proche-orientale cohérente
– alors que la guerre en Ukraine a prouvé qu'ils étaient capables d'agir de
concert dès lors qu'ils percevaient une menace imminente.
Politique d'équilibre
La cacophonie qui a suivi le carnage du 7 octobre a exposé les
profondes divergences entre les pays qui privilégient l'alliance avec
Israël (Allemagne, Italie, par exemple) et ceux qui mettent au premier plan
leur solidarité avec les Palestiniens (Espagne, Irlande). On ne sait d'ailleurs
plus très bien où placer la France dans ce classement, tant sa politique est
devenue illisible. C'est ce qui arrive lorsqu'on cherche à plaire à tout le
monde. La « politique
d'équilibre » prônée par Emmanuel Macron ressemble à la quête
futile d'une équivalence morale qui revient trop souvent à mettre Israël et le
Hamas, l'agressé et l'agresseur, sur le même plan.
Pourtant, il n'y a pas de fatalité à l'impuissance. Il fut une époque où la
France avait sinon du poids, du moins des initiatives remarquées et des
positions tranchées (qu'on se souvienne de la guerre d'Irak en 2003). Et où
l'Europe était capable de s'entendre à propos des droits des Palestiniens
(déclaration de Venise, 1980). L'urgence impose de sortir la tête du sable. Car
la France et l'Union européenne ont des intérêts vitaux à défendre dans cette
affaire.
Le premier défi est d'ordre géopolitique. Le conflit menace
de déstabiliser notre environnement sur la rive sud de la
Méditerranée, de déclencher une nouvelle crise de nos approvisionnements
énergétiques et de creuser un peu plus le fossé entre l'Occident et de nombreux
pays dits du Sud. Le second défi est migratoire. La catastrophe
humanitaire qui se dessine à Gaza – potentiellement la pire
depuis 1948 dans la région – est susceptible de jeter sur les routes
de l'exode des dizaines de milliers de personnes. Le troisième défi est
intérieur, autour de la cohésion de nos sociétés. Les deux pays de l'Union qui
abritent les plus importantes populations juives sont la France et l'Allemagne.
Créer les conditions de leur avenir en paix et en sécurité ferait un beau et
utile projet franco-allemand.
Il importe d'ores et déjà de travailler à l'après-guerre, ce qui implique de
restaurer la légitimité et l'autorité de nos diplomaties ; de réfléchir
aux garanties de sécurité que l'Europe pourrait fournir ; de faire en
sorte que les modérés dans le camp palestinien cessent d'apparaître comme les
dindons de la farce ; d'aider à l'émergence de nouveaux interlocuteurs
capables de prendre langue avec Israël ; de cesser de penser que l'appel
incantatoire à un État palestinien pourrait par miracle accoucher un jour de la
paix. Ce serait au moins un bon début.
Désolé de le dire mais avec ce
président bienpensant donneurs de leçon petit bourgeois parvenu qui s’écoute
parler pour ne rien dire d’utile on s’en est aperçu avec déjà la guerre Russo Ukrainienne
et ses contacts avec Poutine cela ne peut être que logique notre dirigeant ne
sait que bavarder en s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile en agissant
pas ou peu !?
Les Français encore trop naïfs
l’ont hélas réélu par notre système électoral qui favorise les sortants mais
avec une majorité en fait qui ne reflète pas la réalité !?
Beaucoup plus en fait ne l’apprécie
pas et ne se dérange même plus pour aller voter car depuis + de 40 ans rien ne
change et donc pratique « le chacun pour soi » !?
Ce drame horrible de cette
guerre ISRAELO PALESTINIENNE CONTRE CE HAMAS QUALIFIE DE TERRORISTE ISLAMIQUE
PAR LA COMMUNAUTE MONDIALE A JUSTE TITRE nous touche indirectement par les
communautés JUIVES ET ARABES OU MAGREHBINES ET PALESTINIENNES importantes sur
le sol de notre pays depuis + de 60 ans et la fin de notre empire colonial africain
et extrême oriental ce qui a amené notre petit bourgeois dirigeant hyper bavard
à faire le tour pour porter la bonne parole à des pays musulmans indirectement
concernés car en fait c’est une guerre de plus religieuse remontant depuis la
nuit des temps et à nos croisades millénaires entre l’ORIENT ISLAMIQUE ET L’OCCIDENT
JUDEO CHRETIEN !?
Alors notre petit président
de notre petite France car personne ne l’écoute et même se moque de lui et de
notre pays il arrive trop tard ce donneur de leçon bienpensant donneurs de
leçons à tout le monde il ferait mieux de protéger les Français dans leur
quotidien car le terrorisme islamique lui est bien présent car revenu en
filigrane par des menaces diverses !?
HELAS MAINTENANT EN FRANCE ON N’EST PAS LOIN
DE TOUCHER LE FOND ON VIENT DE FAIRE UN BOND EN ARRIERE DE + 20 ANS ET COMME ON
N’A PAS DES DIRIGEANTS A LA HAUTEUR (QUE PERSONNE EN PLUS N’ECOUTE A L’INTERNATIONAL
CAR ON NE FAIT QUE REGARDER NOTRE SOCIETE GLISSER VERS LE FOND IRREMEDIABLEMENT… !?
C’est toute la perversité de la dissuasion nucléaire : persuader
l'adversaire que l'on ira jusqu'au bout, fût-ce au risque d'y laisser sa peau.
Pour que ce bluff potentiellement fonctionne, il faut être crédible.
LR en est là aujourd'hui : convaincre que l'on est prêt à appuyer sur
le bouton, celui de la motion de censure, même si ce
geste doit entraîner des dommages mortels dans son propre camp. Et
établir ainsi un rapport de force.
Écarté du pouvoir exécutif depuis plus de seize ans, le mouvement qui
incarne la droite se dit déterminé à déposer une motion de censure sur la loi
immigration, si le gouvernement ne renonce pas à l'article 3 de ce texte
sur les régularisations de clandestins dans les métiers en tension. Le ministre
de l'Intérieur, Gérald Darmanin, essaie d'en édulcorer le contenu sans
l'abandonner, mais ses anciens amis politiques ne veulent rien entendre. Preuve
qu'il les sent décidés à ne pas lâcher, il poursuit les échanges informels et
rencontre ce mardi, en toute discrétion, une des chevilles ouvrières de la
direction du parti pour évoquer le projet de loi sur l'immigration, qui arrive
au Sénat la semaine prochaine.
Loi
immigration : le gouvernement au pied du murJusqu'ici, seul
Olivier Marleix, le patron des députés LR, agitait ce chiffon rouge de la
censure. Mais ce dimanche, Éric Ciotti, jusqu'alors très
prudent, l'a assuré dans le JDD : « Si le gouvernement
passe en force, notamment en imposant son article 3, qui régularise les
clandestins, nous n'hésiterons pas à déposer une motion de censure. »
Une menace très théorique
En théorie, l'affaire est sérieuse. Malgré ses effectifs historiquement bas,
LR est le seul groupe, à l'Assemblée nationale,
dont une motion de censure pourrait provoquer la chute du gouvernement, si les
autres composantes de l'opposition – notamment la Nupes – font passer le
dégagisme à la mode avant leurs convictions sur l'immigration. Mais Emmanuel
Macron a prévenu : à l'adoption d'une motion de censure, il répondrait par
la dissolution de l'Assemblée nationale.
Dans ce scénario, LR rêve de voir sa légitimité renforcée en marquant
sa ferme opposition sur un thème qui préoccupe fortement les Français. Mais le
parti a aussi beaucoup à perdre, en se voyant désigné comme fauteur de chaos,
dans un moment où le pays n'a nul besoin de désordre supplémentaire.
Bruno
Retailleau : « Macron tend la main, mais qu'offre-t-il ? »
La menace qu'il profère demeure donc très hypothétique. D'autant qu'il
faut 58 députés pour déposer une motion de censure. Le groupe LR
en compte 62, dont certains ne manifestent aucun enthousiasme. La perspective
de remettre leur mandat en jeu ne les enchante pas, la crainte de servir de
marchepied au Rassemblement national encore moins. Quant au risque de se voir
exclus du parti pour insubordination, il n'est pas pris très au sérieux, dans
une formation qui a agité le spectre de représailles sans beaucoup les mettre à
exécution.
Il sera donc intéressant, le moment
venu, d'examiner avec soin la rédaction d'une éventuelle motion de censure LR.
Si elle est ouvertement anti-immigration, la droite voudra montrer ses muscles
et sa détermination, tout en espérant que la gauche se refusera de soutenir un
texte en désaccord criant avec les valeurs qu'elle affiche. L'arme atomique,
alors, se transformerait en pistolet à bouchon.
La on voit ce que peut donner ce fameux article
49/3 qui donne trop de pouvoir à ces gouvernements de cette Veme république en
place de tous bords inféodés au président en place qui lui donne encore plus de
pouvoir que déjà les Français lui ont déjà donné sans même sans rendre compte associé
à un 1ere ministre servile obéissante à sa politique médiocre et sa procrastination
pathologique qu’il traine comme un boulet car n’arrivant pas à décider préférant
pérorer en discours creux ou en
compassions larmoyantes quand des drames horribles arrivent du d’ailleurs à une
réminiscence de ces attentats terroristes islamiques 2001/2015 qui en fait n’avait
pas été éradiqués en 2013 et qui reviennent en puissance avec cette
guerre ISRAELO ARABE dans cette bande dit de GAZA devenu un mouroir horrible
qui n’est pas près de s’arrêter car nous concernant indirectement du fait de
notre culture judéo-chrétienne et ces deux communautés juives et musulmanes
importantes sur notre sol depuis + de 60 ans après la fin de la guerre d’ALGERIE
et la décolonisation de notre empire africain ou d’extrême orient en Indochine !?
En ce concerne notre président petit bourgeois
il n’est pas plus utile que nos anciens présidents sans pouvoir qu’on disait là
pour arroser les chrysanthèmes (de la IV eme république remplacée par de GAULLE
en 1958) qui donnait trop de pouvoir aux Français trop indisciplinés et divisés
et pas assez adultes semble -t-il coïncidence c’est justement la TOUSSAINT car il
a beaucoup trop de pouvoir qu’il utilise mal et quand il le fait ce qui est
rare CELA ne sert à rien en bavardant !?
Quant à notre classe politique de tous bords et
ses élus par nous Français lambda elle est déplorable avec ces partis politiques
ringards insipides ils ne passent leur temps qu’à s’invectiver comme des
trublions mal élevés inutiles qui profitent de leurs avantages et nous tous nous
et eux regardons la France tomber que l’on n’écoute plus dans ce monde lui-même
malade ! ?
Les
bombes d’Israël ont-elles vraiment fait 8 000 morts à Gaza ?
ENQUÊTE.
Déclarant des chiffres monstrueux mais invérifiables, le Hamas jette le doute
sur une hécatombe pourtant réelle et dans laquelle il porte une part de
responsabilité.
ON N’EST
PLUS A QUELQUES MILLIERS PRES N’EST-CE PAS MESSIEURS LES DONNEURS DE LECONS
HYPOCRITES QUI NOUS GOUVERNENT SI MAL ET NE NOUS PROTEGENT PAS CAR CACHE DERRIERE
LEUR ARGENT ROI FLEAU DU XXI EME SIECLE ET LEURS RELIGIONS DIVERSES DEPUIS + DE
2000 ANS !?
C’était l'image choc de la semaine dernière dans la guerre entre Israël et le Hamas :
mercredi 25 octobre, le chef du bureau de la télévision qatarienne
d'Al-Jazira à Gaza, Wael al-Dahdouh, apprenait en direct la mort de sa femme,
de son fils, de sa fille et d'un petit-fils. La chaîne, engagée à fond dans le
soutien aux Palestiniens bombardés, en a fait une édition spéciale,
filmant le correspondant à l'hôpital en train de s'effondrer sur les
corps. « Tu voulais devenir journaliste », bredouille-t-il, penché
sur le corps de son fils, en pleurant à grosses larmes. En
tout, 12 membres de sa famille ont été tués dans une frappe sur le
camp de réfugiés de Nuseirat, dans la partie centrale de la bande de Gaza, où ils
s'étaient rendus pour éviter de rester piégés dans leurs habitations
bombardées.
Combien de Gazaouis sont morts ainsi depuis trois semaines ? Les
images témoignent de destructions à l'échelle de quartiers entiers. Tous les
jours, les médias internationaux reprennent un décompte morbide, publié par le
« ministère de la Santé de Gaza ». Cette administration, héritée du
temps où le territoire était gouverné, avant 2006, par l'Autorité
palestinienne, est totalement contrôlée par le Hamas, groupe terroriste qui a assassiné le 7 octobre
quelque 1 400 personnes dans le sud d'Israël. À suivre ses
statistiques, le nombre de morts dans les bombardements à Gaza aurait
dépassé en moins de six jours celui de l'attaque contre Israël. Dimanche
29 octobre, le décompte total, impossible à vérifier, a franchi
le seuil des 8 000 morts.
Guerre Hamas-Israël :
l'AFP, la BBC et le « New York Times » en ébullitionPeut-on
faire confiance à ces données ? Interrogé, le président américain Joe Biden
a lui-même confié son scepticisme : « Je ne sais absolument pas si
les Palestiniens disent la vérité sur le nombre de personnes qui ont été tuées.
Je suis sûr que des innocents ont été tués, et c'est le prix à payer quand on
mène une guerre. » Une ligne suivie par d'autres officiels américains.
« On ne peut rien prendre au pied de la lettre venant du Hamas, notamment
le supposé ministère de la Santé », a dit le porte-parole du Conseil
de sécurité nationale, John Kirby, lors d'une autre conférence de presse.
Des statistiques du Hamas invérifiables
Pour répliquer à ce scepticisme, l'administration du Hamas a publié
jeudi un épais rapport de 212 pages. Sur 206 d'entre elles,
le document liste ce qu'il présente comme les plus de 6 700 noms des morts
– dont 2 913 enfants – des 3 premières semaines du conflit.
« Ce rapport n'inclut pas les catégories suivantes : 1) disparus sous
les décombres ; 2) personnes enterrées directement sans être transportées
à l'hôpital ; 3) personnes pour lesquelles les hôpitaux n'ont pas pu
finaliser leurs démarches d'enregistrement. Le nombre réel de martyrs est donc
supérieur au nombre observé dans ce rapport […]. »
Il y aurait donc, à croire ce document, encore plus de morts que ceux
déclarés. Le Point n'a pas pu vérifier la fiabilité de ces données,
d'autant que le rapport n'indique pas la date de chaque décès et rend
donc très difficile de remonter jusqu'au bombardement précis qui l'aurait causé
et aux informations qui auraient pu être rapportées à ce sujet par la presse
locale ou les réseaux sociaux sur le moment. Dimanche 29 octobre, une
anomalie a cependant été repérée par un internaute israélien, Salo Aizenberg,
membre de Honest Reporting, un groupe de défense d'Israël, face aux fausses
informations : un nom listé comme « martyr » l'était déjà dans
une autre liste en 2014 – avec le même âge et le même numéro de pièce
d'identité. S'agit-il d'une erreur isolée ou cela trahit-il une méthode
pour gonfler la liste en y intégrant des décès précédant le
7 octobre ?
Guerre Hamas-Israël : la
crédibilité perdue de la France au Proche-OrientMalgré les
doutes entourant ces statistiques et l'impossibilité de les vérifier, elles
sont reprises par les grands médias, à commencer par les agences de presse
comme l'AFP. Mais aussi par les agences de l'ONU, le Bureau de la coordination
des affaires humanitaires (abrégé OCHA en anglais) et l'Organisation mondiale
de la santé (OMS), qui reconnaissent cependant reproduire les données
palestiniennes sans être en mesure de les vérifier indépendamment.
« Environ 1 600 personnes, dont 900 enfants, ont été portées
disparues et pourraient se trouver sous les décombres », précisait en
outre l'OCHA sur son site le 26 octobre, sans indiquer la source de cette
estimation.
Le nombre de morts « hâtivement mis à jour »
Les doutes sur le bilan du Hamas ne proviennent pas seulement d'Israël et de
ses soutiens. La fausse information sur l'explosion
de l'hôpital Al-Ahli a marqué un tournant. Le 17 octobre, le Hamas a
affirmé à tort qu'un bombardement israélien aurait fait 500,
voire 800 morts dans cet établissement géré par l'Église anglicane.
D'après les images parues depuis, le bâtiment n'a pas été détruit et
l'explosion serait partie d'un petit cratère dans un parking d'une
dimension qui ne correspond ni à une bombe israélienne ni à un incident
aussi meurtrier qu'initialement rapporté.
La plupart des experts s'accordent désormais pour exclure un missile
israélien, et certaines agences de renseignements ont donné des estimations
beaucoup plus basses du bilan, entre 50 et 300 morts.
Plusieurs services étrangers, dont la direction française du renseignement
militaire, ont en outre appuyé l'hypothèse promue par Israël selon
laquelle l'explosion aurait été provoquée par la chute d'une roquette
défaillante lancée par un groupe palestinien. D'après des statistiques
diffusées par Tsahal, durant les deux premières semaines du
conflit, 550 roquettes palestiniennes seraient ainsi retombées sur
Gaza au lieu d'atteindre leur cible en Israël. Elles pourraient avoir participé
aux pertes civiles, mais le Hamas n'en dit mot.
Frappe sur un hôpital à
Gaza : comment le Hamas et Israël se livrent une guerre médiatiqueCela a
conduit un ancien directeur du bureau de l'agence Reuters à Jérusalem, Luke
Baker, à pousser le mardi 24 octobre un coup de gueule sur X
(ex-Twitter) : « Il semble évident que toute agence de presse qui se
respecte devrait énoncer clairement que le ministère de la Santé de Gaza est
dirigé par le Hamas. Le Hamas a clairement intérêt, en termes de propagande, à
gonfler autant que possible le nombre de victimes civiles. Je ne nie pas du
tout que des civils soient tués, notamment de nombreux enfants, c'est
vérifiable. Ce qui n'est pas vérifiable, ce sont les chiffres qui émergent tout
au long de la journée de Gaza concernant le nouveau bilan des morts
– 700 tués au cours des 24 dernières
heures, 500 tués dans l'explosion du parking de l'hôpital Al-Ahli,
5 000 tués depuis le 8 octobre, etc. […] Il faut donc au moins
un minimum de scepticisme en ce qui concerne le nombre de morts, hâtivement mis
à jour et souvent arrondi. »
Plusieurs éléments expliquent cette polémique. Tout d'abord, ces bilans très
lourds sont diffusés quotidiennement et très rapidement, malgré le chaos à
Gaza. D'ordinaire, un bilan en centaines de morts met plusieurs jours à être
établi et les pertes civiles des batailles urbaines les plus meurtrières de
notre époque, comme Alep, Mossoul, Raqqa ou Marioupol, restent incertaines
encore des années après. Les chiffres déclarés par les Palestiniens
classeraient les bombardements menés par Israël parmi les plus meurtriers du
XXIe siècle sur une si courte durée. Enfin, de fausses
informations diffusées par le Hamas, comme sur l'explosion de l'hôpital
Al-Ahli, incitent des spécialistes à la prudence.
Guerre Hamas-Israël :
comment le Hamas manipule l'information et les réseaux sociauxLes
experts sont cependant partagés. Certains confient leurs arguments très précis
pour prendre le bilan du Hamas avec des pincettes – mais ne veulent pas être
cités, par peur d'une controverse explosive ou pour ne pas apporter de
l'eau au moulin de ceux qui voudraient minimiser les souffrances des
Palestiniens. D'autres défendent l'expertise du ministère de la Santé de Gaza.
Ainsi, Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch pour Israël et la Palestine, ne voit pas
de raison de douter : « Nous avons couvert des cycles
d'hostilités du conflit israélo-palestinien depuis quarante ans et nous avons
toujours trouvé que les chiffres du ministère de la Santé de Gaza étaient
fiables. Cela tient à leur méthodologie : ils ont accès à des données des
hôpitaux et des morgues qui sont inaccessibles aux autres. C'est la raison pour
laquelle l'OCHA et même le département d'État américain citent ces chiffres.
Les pertes civiles qu'ils rapportent sont cohérentes avec ce que nous voyons
par les images satellites, nos interviews sur place, et les vidéos vérifiées.
Le bombardement intensif dans une ville aussi densément peuplée que Gaza peut
générer un niveau de pertes civiles tel que celui que rapporte l'administration
de Gaza. Enfin, il n'y a pas de raison de penser que la liste des morts publiée
cette semaine est inexacte. »
Tsahal accusé de commettre une « punition collective »
D'après le ministère des Travaux publics et de l'Habitat de Gaza – lui aussi
contrôlé par le Hamas –, au 23 octobre, 45 % des bâtiments de la
bande auraient été endommagés et plus de 16 000 auraient été
entièrement détruits, soit 4,5 % du total. Si ces chiffres sont
impressionnants, il faut aussi les relativiser : à Mossoul, en Irak, ville
qui comptait 2 millions d'habitants avant la guerre contre l'État
islamique – soit une population légèrement inférieure à celle de Gaza –, 70 %
de la ville avait été endommagée après une bataille de plus de neuf mois
entre octobre 2016 et juillet 2017, selon une étude de la Banque
mondiale ; d'après une estimation en 2018 d'Airwars, groupe
qui lutte pour la transparence sur les victimes de frappes aériennes, les
bombardements de Mossoul, parmi les plus intenses et les mieux documentés des
dernières années, ont fait au moins 1 000 morts, voire
jusqu'à 1 500. Les chiffres palestiniens signifieraient donc que le
bombardement israélien à Gaza aurait fait cinq fois plus de victimes en seulement
trois semaines.
Des organisations spécialisées mènent d'ordinaire un long travail de
confirmation des incidents meurtriers dans les guerres au Moyen-Orient. Mais
aujourd'hui, pour Gaza, comme l'explique la directrice d'Airwars, Emily Tripp,
toute vérification est rendue quasi impossible car l'enclave palestinienne
assiégée est désormais inaccessible : « Il est très difficile de
vérifier ces chiffres à l'heure actuelle parce que tant de groupes de
défense des droits de l'homme qui font d'habitude ce travail ne sont plus en mesure
de mener des visites et des vérifications sur place. » Comme tous les
spécialistes, elle rappelle qu'avant le 7 octobre les chiffres
palestiniens étaient fiables : « Nous avions travaillé en détail sur
la campagne de mai 2021 et avions comparé nos chiffres et ceux du
ministère de la Santé de Gaza, et ils n'étaient pas éloignés. »
Guerre Hamas-Israël :
« Nous allons vivre une longue guerre » Les
8 000 morts en trois semaines sont-ils plausibles ? « Les
chiffres actuels sont extrêmement élevés, reconnaît Emily Tripp. Pour la guerre
contre l'État islamique, sur les neuf dernières années, notre estimation
minimale des morts est de 8 199. Même, durant les périodes les plus
intenses en Syrie, le bilan n'a que rarement excédé 2 000 morts sur un
mois, même avec les bombardements russes très intenses. Mais – et cette
restriction est très importante – le nombre de munitions tirées par
les Forces de défense israéliennes dans la première semaine est beaucoup plus
grand que ce que nous avons vu dans toutes les autres campagnes.
Tsahal a revendiqué avoir lâché 6 000 bombes sur Gaza. En comparaison,
lors de la bataille de Mossoul, la coalition avait tiré 5 000 bombes
durant le mois de mars 2017, l'un des mois les plus mortels de la guerre
contre Daech. » Cette intensité alimente l'accusation contre Tsahal
de ne pas se limiter aux cibles militaires mais de tapisser de bombes des
quartiers entiers dans une forme de « punition collective » sur la
population de Gaza, selon les termes employés par des experts de l'ONU
dans un communiqué le 12 octobre.
Il faudra sans doute des années pour
être fixé. Quel que soit le bilan réel, il est lourd. Et les débats sur
l'exactitude du décompte occultent les véritables tragédies humaines qui
se déroulent. D'autant que le drame ne fait probablement que commencer.
« Nous craignons évidemment que le bilan ne s'alourdisse avec le temps,
alerte Emily Tripp. S'il y a une opération terrestre israélienne à
Gaza, les civils paieront le plus lourd tribut s'ils sont pris entre deux
feux dans des combats de rue. Que des milliers de civils soient pris au
piège d'une guerre urbaine, comme à Raqqa, est extrêmement dangereux. »
Cette comptabilité morbide
du nombre de morts ou de bombes tombées sur cette bande Gaza par l’armée Israélienne
que ses médias divers qui se complaisent à quantifier est déjà une hontecar c’est une guerre
C’EST TOUT au milieu de civils hommes femmes et enfants !?
Deux factions qui se détestent s’opposent
militairement mais déjà bien avant cette attaque terroriste islamique lâche de
ce Hamas qui n’a jamais cessé d’envoyer des roquettes ou missiles sur ISRAEL
depuis que cette enclave de GAZA israélo arabe existe et depuis que l’Etat
Hébreux et son indépendance en 1947/48 créé après guerres européennes devenues
mondiales sur la ruine de l’empire OTTOMAN en 1920 !?
Donc ce conflit qui traine
depuis des années n’a jamais cessé et ce n’est pas comme un affrontement de matchs
sportifs divers ou ces J.O. dont on craint l’organisation a PARIS et qui subit actuellement
des alertes et menaces d’attentats à la bombe dont ses médias de tous bords
font des gorges chaudes !?
Car c’est aussi avec la
guerre Russo Ukrainienne qui se poursuit malgré des milliers de morts depuis
son début on n’en parle plus dans ces médias ou dirigeants donneurs de leçon bienpensants car
ça n’intéresse plus personne c’est ce dictateur Poutine qui doit être satisfait?!
Quand ces conflits divers sous-jacents
déborderons jusqu’à nous toucher dans nos pays encore libres et démocratiques mal
gouverné de bien-pensant donneurs de leçons qui ne nous protègent pas assez d’une
hypocrisie lamentable et d’une incompétence déplorable il sera trop tard on y
est presque à la limite du supportable car ses 2 communautés juives ou arabo musulmane
sont déjà très importantes dans notre pays qui se targue d’être le pays des
droits de l’homme et du droit d’asile (c’est hélas un constat facile à observer
déjà maintenant !?)
Guerre
Hamas-Israël : de quoi le silence vis-à-vis des Juifs français est-il le
nom ?
Après les
pogroms du 7 octobre 2023, au cours desquels 35 Français ont été
tués, d’autres pris en otage, beaucoup regrettent l’absence d’une mobilisation
nationale.
CAR « LE CHACUN POUR SOI » EGOISTE DEVASTATATEUR GAGNE DU
TERRAIN LOGIQUEMENT DANS NOTRE PAYS GOUVERNE PAR DES DONNEURS DE LECONS HYPOCRITES
ET INCAPABLES QUI NE PENSENT QU’A EUX AVANT TOUT !?
C'est une mauvaise habitude qui commence à se faire remarquer. Lundi
9 octobre, deux jours après les attentats sanguinaires menés par les
terroristes du Hamas en Israël,
à l'appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif)
quelques milliers de personnes se sont réunies place du Trocadéro, à Paris,
pour une « marche de la
solidarité » en soutien aux Israéliens. « J'y étais, confiait peu de temps après le
dessinateur Joann Sfar au Point.
Ce soir-là, il y avait 20 000 personnes et on était 19 990
Juifs. »
En 2012, après l'attentat qui a coûté la vie à trois enfants et un
enseignant de l'école juive Ozar Hatorah à
Toulouse, c'est peu de dire que la foule n'a pas envahi les rues pour
battre le pavé. À l'époque, à Paris, un appel de l'Union des étudiants juifs de
France (UEJF) avait péniblement réussi à réunir 3 000 personnes. Une
blessure encore profonde pour bien des Juifs de France, qui ont vu en 2015,
après les terribles attentats commis contre Charlie Hebdo, l'Hyper
Cacher et une policière de Montrouge, plus de 4 millions de personnes
descendre dans les rues contre le terrorisme. Où étaient-elles, ces millions de
personnes, quand en 2017 puis en 2018, Sarah Halimi et Mireille Knoll
ont été sauvagement assassinées chez elles parce que juives ? « La
majorité des Français n'a pas manifesté, ils ont pensé que ce n'était pas leur
problème, que c'était seulement celui des Juifs… » suggère Paul Amar, ancien présentateur du 20 Heures d'Antenne 2.
Le journaliste, longtemps sous les projecteurs, fuit désormais la
lumière. Jusqu'au 25 octobre dernier, où il a ressenti le besoin
« irrépressible » de s'exprimer, sentant poindre le
« danger ». Place de la République – la même où le 19 octobre,
soit douze jours après les atrocités perpétrées par le Hamas, s'est tenue
une manifestation de soutien à la « résistance palestinienne » à
Gaza, aux cris d'« Allah akbar » –, Paul Amar interroge dans une
vidéo : « Seurat, Carton, Kauffmann, Fontaine… C'était en 1985 que
ces quatre Français avaient été pris en otage par le Jihad islamique,
cousin du Hamas. Tout le pays s'était alors mobilisé pour obtenir leur
libération. Assiste-t-on à ce même élan en faveur des Français kidnappés par le Hamas le
7 octobre ? Non, malheureusement. Seraient-ils moins
français ? »
Un silence complice ?
Frappé par le manque de mobilisation en soutien aux Israéliens, à nos
ressortissants tués dans les attaques, tout comme l'absence de manifestation
après l'assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras, Paul Amar n'en
estime pas moins que les Français sont extrêmement choqués par les récents
actes de barbarie. « Seulement, aujourd'hui, hormis les politiques qui
font le job, il n'y a plus que les propalestiniens dans les rues, pour ne pas
dire les pro-Hamas… Pourquoi ? Parce qu'ils ont une force militante
considérable, ils peuvent organiser une manifestation en quelques heures à
peine, grâce à un tissu associatif très actif, une mouvance d'extrême gauche
réactive, qui est très vite parvenue à inverser la perception du
problème : ils ont presque fait oublier les massacres pour ne parler que
de Free Palestine et soutenir le Hamas… Alors que la majorité silencieuse reste
quant à elle… silencieuse », regrette le journaliste.
« Cette majorité silencieuse, on n'entend pas ses réprobations, mais
elle existe. Je pense que beaucoup de gens ne veulent pas qu'on touche aux
Juifs, le temps a passé, il y a eu la Shoah », abonde Philippe Val, ancien patron de Charlie
Hebdo. Que faut-il de plus que les massacres commis le 7 octobre,
alors, pour que les citoyens français – dont 35 de leurs compatriotes
ont été tués dans les attaques – fassent preuve d'une mobilisation spontanée,
franche et nette ? « En effet, l'inertie est lente, admet
Philippe Val. Et en parlant de manière biaisée, comme le
font Le Monde ou les radios du service public, on biaise
l'opinion. »
Au-delà de la « majorité silencieuse », qui, par définition, ne se
rend pas dans la rue, y aurait-il aussi un silence complice ? Invitée de
l'émission C à vous sur France 5, mercredi 25 octobre, Élisabeth
Badinter déclarait : « Dire qu'Israël est coupable de tout n'est pas
audible. Il faut rééquilibrer les choses, et pour cela on ne peut pas ne pas
dire que le Hamas est terroriste. On a l'impression qu'on est en train de
gommer ça, et, d'ailleurs, l'extrême gauche fait tout pour. On fait “égal-égal”
et je trouve ça insupportable et vraiment faux […] J'ai été très étonnée que le
monde de la culture, universitaire, soit resté si silencieux, ça veut dire
quelque chose. En ne prenant pas raisonnablement parti, ça veut dire qu'ils
condamnent Israël : le silence, c'est ça. C'est qu'on n'ose pas dire qu'on
est du côté du Hamas, sous prétexte d'être pour les Palestiniens. »
« Internationale de la terreur »
Alors que les corps des victimes du 7 octobre étaient encore chauds,
une partie de la classe politique de gauche s'est en effet employée à déplacer
le curseur, à détourner les regards, cherchant à demi-mot une justification aux
exactions commises par le Hamas, dont La France insoumise se refuse toujours à
dire qu'il s'agit d'un groupe terroriste. Au sujet de LFI, Émilie Frèche,
coautrice avec Ruth Halimi du livre 24 Jours. La vérité sur la mort d'Ilan
Halimi s'étrangle : « Que des responsables politiques assimilent
de tels massacres à des mouvements de résistance, cela va au-delà de
l'entendement. En disant ça, on dit que le Hamas a le droit de massacrer, de
brûler, d'éventrer… Même ces mots n'ont plus de sens. Soyons clairs, Mathilde
Panot a le sang des prochaines victimes juives sur les mains. »
« Jean-Luc Mélenchon, vous qui êtes nés à Tanger de parents
pieds-noirs, savez-vous seulement que les populations massacrées dans ces
kibboutz, bébés et vieillards compris, étaient plutôt de gauche, attachés à la
paix et à la création d'un État palestinien ? Savez-vous aussi qu'ils
faisaient tous les shabbats une prière pour la République française, pendant
que d'autres Français insultaient la République sur la place du même nom ?
Faudra-t-il d'autres Bataclan pour comprendre qu'on a affaire à une internationale
de la terreur qui s'en prend aussi aux femmes libres, aux homosexuels, aux
laïcs et qui veut tout simplement assassiner ce à quoi on tient le plus… notre
liberté », lançait quant à lui Paul Amar à la fin de sa vidéo tournée le
25 octobre.
Confusion
Plus largement, Émilie Frèche s'indigne que l'on confonde à ce point les
causes : « La grande difficulté, c'est de comprendre ce qui se joue
en ce moment pour Israël, pour les Juifs de la diaspora et la lecture qu'en
font les gens. Pour certains, cette guerre est une énième étape d'un conflit
territorial, mais pour les Israéliens et les Juifs de la diaspora, quel que
soit leur niveau de croyance, les massacres du 7 octobre sont une
réminiscence des pogroms, de la fin du Yiddishland ». C'est cette
confusion des genres, dangereuse, qui a poussé Laurent Nuñez, le préfet de
police de Paris, à interdire plusieurs manifestations propalestiniennes,
justifiant qu'il ne fallait pas confondre « apologie du terrorisme,
soutien à une forme d'antisémitisme et soutien à la cause palestinienne ».
Émilie Frèche s'émeut encore : « J'ai l'impression qu'on ne se
rend pas compte de ce que ça veut dire que des bébés soient otages depuis plus
de vingt jours. Quand je vois dans les rues des militants LGBT en soutien au
Hamas, tous les gens normalement attachés aux droits humains, comment ne
peuvent-ils pas ne pas être dans l'effroi et dans l'empathie ? Dire que
les corps des femmes juives ne valent rien… Pour les féministes du monde
entier, comment ne peut-on pas être révoltées ? Si on ne descend pas dans
la rue pour ça, quand est-ce que l'on descend ? »
« Des groupes ultramobilisés »
Haïm Korsia, le grand rabbin de France, se veut plus nuancé et circonscrit
les manifestations propalestiniennes à des petits groupes de la haine
anti-Israël : « Ça ne touche pas le grand public, ça concerne des
groupes ultramobilisés qui portent une haine antisémite insupportable »,
veut-il croire. Lui estime au contraire que, pour une fois, la majorité
habituellement silencieuse s'est largement exprimée après le 7 octobre.
« Je trouve qu'il y a eu une grande solidarité, j'ai reçu des lettres, des
messages, des inconnus m'ont arrêté dans la rue… Ça montre bien qu'un cap a été
franchi et, de mon point de vue, c'est la première fois qu'il y a une telle
unanimité sur les crimes barbares commis en Israël. » Yonathan Arfi, le
président du Crif, salue ces soutiens qu'il juge cependant exclusivement
« individuels ».
« Je comprends ce que veut dire
Haïm Korsia, mais, dès lors qu'il s'agit de poser une parole publique, beaucoup
ont peur d'être rattrapés par la polémique. Il y a une forme de timidité à
prendre la parole publiquement sur cette question, même si l'émotion est
évidente chez les Français. Les images qui nous parviennent ont touché les
cœurs et les consciences mais la difficulté est dans la conversion de cette
émotion en mobilisation publique », affirme le président du Crif. Jeudi
26 octobre, Emmanuel Macron annonçait qu'il organiserait dans les
prochaines semaines un hommage pour les victimes françaises de l'attaque
terroriste en Israël. Si la date n'a pas encore été précisée, il devrait se
tenir au monument dédié aux victimes du terrorisme aux Invalides. Une ambition
louable, bien sûr, qui, malheureusement, ne saurait se substituer au silence
assourdissant.
Oui hélas les non juifs Français ne se
mobilisent pas et sont apathiques car ce drame ne se déroule pas chez eux mais
en ISRAEL c’est çà la réalité car l’antisémitisme est toujours latent en France
depuis bien avant la création de l’état ISRAELIEN et était déjà présent comme
on l’a hélas constaté avec la rafle horrible du vel-d’hiv à Paris pendant l’occupation
allemande et du pétainisme qui l’avait organisé avec la police parisienne au
point même que les allemands nazis n’ont eu rien à faire et n’en revenait pas!?
D’ailleurs c’est presque pareil pour la cause palestinienne
pro arabisante qui dérange aussi ces mêmes Français qui ne veulent pas de manifestations
pros palestinienne !?
Car beaucoup de nos concitoyens ne veulent que
la paix chez eux et ne plus subir ces manifestations et désordres c’est
pourquoi le gouvernement a interdit celles-ci pour éviter désordre et dégradations
diverses quelque fois dangereuses car ils ne veulent plus être concerné par ces
groupes de politiques à consonance en plus religieuses qui ne respectent pas
notre laïcité et nos libertés et celle des droits de l’homme et du droit d’asile
difficile à gérer !?
Par ses Français lambda depuis les attentats de
2001/2015 de ce DAESH et son E.I. qui d’ailleurs perdurent toujours sous d’autres
formes isolées par des fanatiques illuminés dangereux ne veulent plus revoir
cela car déjà là par des alertes multiples de faux attentats à la bombe par des
malfaisants trublions pour leur faire peur !?
Car bien sur la communauté juive de France est
importante par 600000 juifs sur notre sol mais aussi celle arabo musulmane 1.9
millions et africaine 100 900 résidents dans notre pays important après la
décolonisation depuis les années 1960 (ce n’est qu’un constat La statistique représente l'évolution du
nombre total de personnes de nationalité étrangère résidant en France 2011 à
2023 mais il faut regarder la réalité en face car en plus concentré en
paris et sa couronne et en IDF et autres villes importantes de provinces dans le
sud est qu’on ne nommera pas car connues !?)
Incursion
blindée à Gaza : « Les Israéliens s’assurent de leur liberté
d’action future » !?
INTERVIEW.
Yann Boivin, ancien officier commandant un escadron de chars Leclerc, explique
au « Point » la première incursion blindée israélienne à Gaza,
le jeudi 26 octobre avant l’aube.
CE PAYS EST ETERNELLEMENT
SUR LA DEFENSIVE CONTRE DES ATTENTATS DIVERS (EN 2007) J’AI VISITE CE PAYS IL Y
AVAIT DES GROUPES DE JEUNES SOLDATS PARTOUT J’EN AI MEME VU DANSER EN FAISANT
UN RONDE EN CHANTANT DEVANT LE MUR DES LAMENTATIONS PORTANT LEURS FUSILS D’ASSAUT
EN BANDOULIERE ET A EILAT (AKABA) PORT ISRAELIEN DE LA MER ROUGE ETRE CONTROLE A
UN CHEK POINT PAR UNE PETITE JEUNE FILLE SOLDAT QUI EST MONTEE DANS NOTRE CAR AVEC
UN FUSIL A LA BRETELLE PLUS GRAND QU’ELLE ?!
(Alors oui ce pays est
à plaindre n’en déplaise aux fâcheux donneurs de leçons hypocrites !?)
Dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre, Israël menait un premier « raid
ciblé » avec des chars dans le nord de la bande de Gaza, indiquait peu
après l'armée israélienne dans un communiqué. Une opération faite
« dans le cadre de ses préparatifs pour les prochaines étapes du
combat », selon le porte-parole militaire. Dès le mercredi soir, le Premier ministre israélien
Benyamin Netanyahou confirmait la préparation d'une offensive terrestre
contre le Hamas dans la bande
de Gaza.
Ancien officier commandant un escadron de chars Leclerc, Yann Boivin anime
le blog Blablachars, référence sur l'arme blindée, et la société AFV Conseil,
dédiée à l'armement terrestre. Il répond aux questions du Point
sur cette incursion blindée israélienne à Gaza.
Yann Boivin : On y voit tout d'abord le volume
équivalent à un escadron de chars Merkava IV, qui interviennent au sein d'un
ensemble de moyens interarmes. Pour ce qu'on en voit, cette opération se
déroule conformément aux principes de l'armée israélienne, puisqu'on voit des
bulldozers d'assaut D9, venant de chez l'industriel américain Caterpillar.
C'est un engin civil modifié par IMI (Israel Military Industries) et IAI
(Israel Aerospace Industries). Le dernier modèle, le D9R, est capable de
tracter une charge de 71 tonnes. On voit ces monstres
« nettoyer » la butte qui sépare Gaza d'Israël. Ils ont été blindés
avec 15 tonnes d'acier et on discerne aussi le blindage réactif,
système de protection active Trophy, conçu par l'industriel Rafael. Pour la
petite histoire, c'est ce même système qui a été retenu par les Britanniques
pour équiper leur nouveau char de combat Challenger 3, et par les Allemands
pour la protection des Leopard 2 A7V et A8.
Sur la vidéo, on distingue à la suite des bulldozers des engins de déminage
Puma, blindés de conception locale, basés sur des châssis d'anciens chars de
combat Sho't, eux-mêmes dérivés localement des modèles britanniques Centurion.
Les Israéliens les ont transformés en engins de déminage équipés de roquettes
explosives permettant de faire exploser des mines à distance et de systèmes de
déminage adaptés à la mission. Parmi ces équipements, on trouve un système de
déminage classique inspiré de l'ensemble de déminage soviétique KMT, un
« râteau » ou encore une lame dozer. On se trouve donc bien dans une
conception interarme du combat blindé, les chars de combat Merkava, qui
appartiennent au corps blindé israélien étant accompagnés et précédés par des
moyens du génie, bulldozers d'assaut et chars démineurs.
Le moment du franchissement de la frontière
est toujours délicat. Ils veulent éviter d’être arrêtés – comme l’ont été les
Ukrainiens durant leur contre-offensive – par des mines ou des tirs.
L'infanterie était-elle impliquée ?
Sans doute, mais les images diffusées, filmées à la caméra thermique par un
drone, ne sont pas de grande qualité et je n'ai pas vu d'engins de combat
d'infanterie. C'est relativement compréhensible compte tenu du type
d'opération… On se trouve dans la phase de préparation d'une offensive plus
importante. Les Israéliens ont ouvert des corridors, les ont déblayés avec les
bulldozers, avant de les déminer et de les nettoyer avec les Puma. Ensuite, on
voit les chars lourds s'établir sur des positions et ouvrir le feu. Ils tirent
probablement sur des bâtiments susceptibles d'abriter des positions antichars
du Hamas.
Le moment du franchissement de la frontière est toujours délicat. Ils
veulent éviter d'être arrêtés – comme l'ont été les Ukrainiens durant leur
contre-offensive – par des mines ou des tirs. Si tel était le cas, ils
auraient besoin d'un appui d'artillerie, qui ne serait pas forcément immédiat
et imposerait des délais. Dans ces circonstances, ils s'assurent de leur
liberté d'action future. Les corridors qu'ils ont dégagés vont désormais être
surveillés par des drones, si nécessaire battus par les feux de l'artillerie. À
la première velléité de réinstallation par le Hamas de quoi que ce soit sur
l'itinéraire, ce sera une riposte de l'artillerie. Les Israéliens veulent
garantir leur liberté d'action jusqu'au démarrage de l'offensive. C'est à mes
yeux une opération préparatoire.
Le génie travaille sous le feu. Regardez bien les images vidéo : un
char Merkava IV franchit la frontière, et un autre char est à sa droite, avec
la tourelle tournée vers la droite, en appui, prêt à riposter. Dans l'armée
française, les cavaliers doivent la protection aux sapeurs du génie qui
agissent à leur profit. Je ne vois pourquoi ce serait différent dans l'armée
israélienne. Si les chars étaient passés en premier, ils auraient peut-être des
difficultés à franchir cette énorme butte de terre alors que les bulldozers
sont faits pour. Une fois qu'ils sont passés, les Merkava arrivent et tirent à
un horizon que j'ai du mal à estimer, mais qui pourrait être de 3 000
mètres. Ils tirent sans doute des obus explosifs sur des cibles faiblement
durcies.
Les Israéliens ont engagé des chars de combat Merkava. De quoi
s'agit-il ?
Ce sont des chars Merkava 4, on ne peut pas faire d'erreur, puisque ce sont
ceux dont la tourelle est en forme de soucoupe volante. Les premiers modèles de
Merkava, le 1 et le 2, n'existent pratiquement plus à l'exception de
quelques unités territoriales. Les sept ou huit brigades blindées de réserve
sont équipées de Merkava 3. Les trois brigades blindées de l'armée active sont
équipées de Merkava 4 et 3. Et l'une des brigades blindées est en
cours de perception des premiers Merkava 5 dans un premier escadron.
Le Merkava est aujourd’hui considéré comme
l’un des chars les plus performants au monde, mais il reste très spécifique.
En quoi les Merkava sont-ils différents des chars de combat fournis,
ou pas, à l'Ukraine (Leopard II, Challenger, Abrams, Leclerc) qui ont défrayé
la chronique ces derniers mois ?
Le Merkava a d'abord été développé pour répondre aux besoins uniques de
l'armée israélienne, notamment après l'embargo sur les armements décidé par la
France et le Royaume-Uni en 1969. Le principe consistait à utiliser
essentiellement dans sa fabrication des composants produits en Israël, sous
licence ou pas. Le Merkava 1, conçu sous la direction du général Israël Tal à
partir de 1970, est ainsi composé de nombreux éléments sous licence. Depuis sa
première mise en service en 1979, le Merkava n'a jamais cessé d'évoluer. Il
répond à des besoins très spécifiques et n'est pas conçu, contrairement aux
autres chars que vous évoquiez, pour agir loin de ses bases.
Si la France avait décidé de fournir
des chars Leclerc à l'Ukraine, ils auraient combattu loin des bases
françaises. Israël n'est pas dans ce cas. Dans la bande de Gaza,
leur matériel est à quelques kilomètres de chez eux. Par ailleurs, le
Merkava est adapté à la survie de son équipage. Gros blindage, moteur à
l'avant, qu'on ne trouve sur aucun autre char moderne. Autre spécificité,
simplifiant la fabrication d'une « famille » d'engins. Le véhicule de
combat d'infanterie Namer est conçu sur le même châssis. Ensuite, on a
privilégié lors de sa conception la durée d'engagement et l'adaptation à
l'environnement local. Son système de climatisation est très performant et
permet de combattre dans le désert même en plein été et de produire de l'eau
fraîche en permanence. Dans un char Leclerc, l'espace est réduit. Dans un
Merkava, il y a de la place pour évoluer !
C'est un char en perpétuelle évolution. Le Merkava 2 a été conçu
pour intégrer les leçons de l'opération Paix en Galilée en 1982, au Sud-Liban.
En 1990, le Merkava 3 introduit une vraie rupture avec le canon de
120 mm lisse et d'autres équipements novateurs tels que son blindage
composite modulaire, le Merkava 3 étant le premier char au monde à
recevoir ce type de protection. L'offensive contre le Hezbollah au Liban
en 2006 a suscité d'autres réflexions. Les Israéliens n'en parlent
pas trop, mais tous les observateurs s'accordent sur le fait que cinq Merkava
ont été pulvérisés par des missiles antichars.
Les leçons en ont été tirées, notamment sur le système de protection active
Trophy, introduit en 2011. Il n'est pas destiné à protéger le Merkava contre
des munitions dites « flèches » tirées par d'autres chars, mais bien
contre les projectiles de types roquettes antichars, comme le RPG russe, voire
les missiles antichars guidés. Ce char est conçu pour combattre en milieu
fortement urbanisé comme peut l'être celui de Gaza City, mais aussi dans le
Golan face aux chars syriens. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des chars
les plus performants au monde, mais il reste très spécifique.
Le Merkava peut-il transporter du personnel ?
C'est plus compliqué… Le char possède une écoutille à l'arrière pour
recevoir du personnel, mais ce n'est pas la fonction première. Il peut
cependant récupérer des blessés sous le feu, et cette ouverture permet à
l'équipage d'évacuer par l'arrière en cas de prise à partie directe. Cet espace
permet également de faciliter le recomplètement de l'engin en munitions. Ce
n'est pas un transport de troupes, mais il peut emmener des commandos.
Peut-être cela a-t-il été le cas à Gaza pour infiltrer des forces spéciales
dans la nuit. Pure hypothèse…
Pourquoi n'a-t-il pas été exporté ?
C'est un engin conçu pour les besoins particuliers d'Israël. Il n'a pas été exporté
à ce jour, mais des discussions ont récemment eu lieu avec Chypre et le Maroc.
Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui.
Depuis le début de leur indépendance
1947/1948 (ils ont musclé leur Défense depuis la dernière guerre éclair dite
des 6 jours de 1967 envers les Egyptiens pour annexer la partie est de
Jérusalem pour en faire leur capitale (d’ailleurs la France avait fourni des
avions pour les aider !)
Que ce soit en terme de renseignements
et entrainements de leur armée et leur jeunesse par conscription de 3 ans de
service militaire avec des réservistes nombreux qui en fait mobilisent toute la
population avec cette nouvelle guerre contre ce terrorisme islamique du Hamas
issu de la bande de GAZA plaie ouverte qu’il ne peuvent plus réintégrer sur le sol
israélien et cette zone de cette région Palestinienne dite Cis Jordanie longeant
la mer morte et protégé par ce grand long et haut mur de béton avec des tours
de guet à espace régulier (il faut l’avoir vu pour s’en rendre compte le mur de
Berlin était un bricolage à comparer à celui-ci !) Je peux en témoigner
ayant pu visiter ISRAEL du nord au sud entre deux intifada en 2007 de pseudo
paix !?
Pour leur Défense en matériel
militaire lourd ces chars et artillerie sont de fabrication israélienne et
armes de point pour leur infanterie car ils ont d’excellents ingénieurs et techniciens
pour les concevoir pour leur aviation ils sont équipés de chasseurs F35 US
aussi performant que nos rafales et s’en servent de jour comme de nuit (ce que
seuls des pays comme la France l’Angleterre savent faire ce que j’ai pu aussi constater
car dormant dans un kibboutz la nuit quand ils passent au-dessus çà vous réveillent !?)
Pour le reste leur bouclier
anti missiles est fourni ainsi que les aides financières diverses par les USA qui
ont la plus grande communauté juive au monde çà peut se comprendre quand on
voit déjà les divisions idéologiques de l’U.E. et ses pays libres et démocratiques
en plus avec leurs communautés judéo chrétienne ou autres (avec ce qu’ils ont
subi dans le passé. !?)
Plan
antiémeute d'Élisabeth Borne : solennité à défaut d'efficacité !?
LA
CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. La Première ministre présente avec gravité des
mesures contre les violences urbaines qui risquent toutefois de ne pas passer
l’épreuve du réel.
Mme BORNE fait comme son patron président petit bourgeois car inféodée
et obéissante à son maitre elle bavarde et ce depuis sa nomination et encore
plus même avec ces émeutes de JUIN ne fait que commencer à en parler car le régalien
le chef d’état ne sait pas faire ou lui déplait
parce que là forcement il faut décider et agir avec rigueur et comme il est
occupé en pure perte à pérorer dans ces pays arabo musulmans qui ne l’écoute
pas suite à ce drame horrible de cette guerre de terrorisme islamique anti
juifs ISRAELIEN de cette organisation de terrorisme islamique qui exporte ce
mal partout à consonnance religieuse obscurantisme qui veut la fin de l’occident
judéo chrétien donneur de leçon bienpensant car il faut regarder la vérité en
face (ce que ne font plus nos dirigeants politique Français de tous bords
depuis + 40 ans !?)
Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé », disait François
Mitterrand en 1993. Une formulation désastreuse qui lui a été reprochée à juste
titre. Un président ne peut pas faire montre d'un tel fatalisme face à la
préoccupation numéro un de ses compatriotes. Le chômage a désormais fortement
régressé, et les Français, dans une forme d'ingratitude collective, n'en
créditent guère Emmanuel Macron. Leur principal sujet d'inquiétude pour
l'avenir de leur pays, c'est désormais « les incivilités et la
délinquance », selon une enquête menée par Ipsos pour le
Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Jeudi 26 octobre, la Première ministre présentait un plan volontariste
pour prévenir et réprimer les émeutes urbaines,
après le traumatisme vécu par le pays au début de l'été à la suite de la mort
de Nahel à Nanterre. Devant 500 maires, dans le grand amphithéâtre de
la Sorbonne, Élisabeth Borne a égrené une série
de mesures régaliennes. Des mesures qui, dans leur énoncé, sont destinées à
marquer les esprits mais dont l'efficacité et même parfois la
faisabilité restent à démontrer. Sécurité : l'État
sera-t-il bientôt débordé ? « De l'ordre, de
l'ordre, de l'ordre ! » s'était exclamé Emmanuel Macron fin
juillet depuis Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il avait promis d'entreprendre
« un travail minutieux et de plus long terme pour comprendre en profondeur
les raisons qui ont conduit à ces événements » qui ont sidéré les Français
comme leurs dirigeants : le jeune âge des émeutiers – un tiers d'entre eux
étaient mineurs, dont certains avaient moins de 15 ans –, le niveau
de violence gratuite, y compris dans des villes petites et moyennes, exigeaient
une réponse forte.
Une petite enveloppe, des initiales qui claquent…
Ce n'est pas le chef de l'État en personne qui a présenté ce plan. On
peut le regretter alors qu'il n'hésite pas à s'exprimer pour se féliciter
du bon déroulement de la visite de Charles III et du pape, événements certes
mémorables, mais beaucoup moins que le saccage, huit jours durant, de mairies,
de commerces, d'écoles et d'autres équipements collectifs.
Élisabeth Borne, toutefois, a su donner à ses annonces une certaine
solennité, entourée de nombreux ministres, dont ceux de l'Intérieur et de la
Justice. Son plan peut-il atteindre ses ambitieux objectifs, « garantir la
sécurité » et « assurer la cohésion nationale » ? C'est une
autre histoire. Vincent Jeanbrun :
« Ça sera le sursaut ou le chaos » D'abord, une
petite enveloppe, dans la meilleure tradition française :
100 millions d'euros pour réparer et reconstruire. Ensuite, des initiales
qui claquent, avec la création de la FAR (Force d'action républicaine)
déployée dans les villes qui ont besoin d'une présence durable de services
publics renforcés. Problème : il ne s'agit pas d'une réponse aux émeutes
de juillet dernier, mais d'une promesse présidentielle ressortie d'un tiroir.
Les polices municipales pourraient se voir aussi confier des pouvoirs
renforcés… à condition que le Conseil constitutionnel ne censure pas une telle
idée comme il l'a fait en 2021. Puis vient la nécessaire responsabilisation des
parents, une belle initiative qui prévoit que les pères aussi soient
contraints de rembourser les dommages causés, d'effectuer des travaux d'intérêt
général (TIG) ou de suivre des stages de responsabilisation. Bon courage, tout
de même, pour les trouver, les confondre et les contraindre ! Un éventuel
encadrement militaire pour les jeunes délinquants, enfin, n'est pas une
trouvaille inédite.
Tout réside désormais dans la mise en musique de ces belles paroles. Elle
nécessitera des compositeurs talentueux et déterminés.
Il faudrait que les FRANÇAIS
lambda comprennent enfin que nos dirigeants au pouvoir sont totalement dépassés
et font la paire car hyper bavards déjà par notre président procrastinateur mais
qui n’agit pas (et s’il l’avait fait lors du 1er quinquennat « macronien »
ce qui n’a pas été le cas ?!)
Avec ses 2 gouvernements et
ses deux 1ers ministres et l’excuse bateau de la COVID et sa crise sanitaire mal
gérée ou comme l’organisation de la vaccination désordonnée a été rattrapée par
l’Union Européenne qui pour une fois a été utile et efficace !?
Et la réforme des retraites
qui a déplu à tous les Français qui les a forcés dans la rue à manifester quelque
fois violemment dans leurs villages et villes et cette émeute plus récente de jeunes
trublions casseurs et vandales (que soi-disant notre président parvenu petit
bourgeois n’avait pas venu venir !?)
Et la réélection de notre président
(on se demande bien pourquoi) et ses changements de gouvernements méthodes très
utilisées et usées par tous ces prédécesseurs avec cette nouvelle 1ere
ministre et 3eme gouvernement pas une nouveauté car la deuxième femme sauf que
celle-ci inféodée et servile est plus intelligente mais va très bien avec lui appliquant
la non politique creuse de ce chef d’état bavard donneur de leçons et inefficace
se complaisant dans des discours creux non suivis d’effet !?
Car notre président donneur de
leçons hypocrite bienpensant que personne n’écoute est dépassé par cette
horrible guerre terroriste islamique menée contre ISRAEL fait le tour de ce Moyen-Orient
instable risqué et dangereux dans un monde entier qui ne va pas mieux pour
porter sa bonne parole (tout comme pour cette guerre en UKRAINE que l’on oublie
un temps) avec la cerise sur ces gâteaux empoisonnés du retour des attentats
islamiques de 2001/2015 sur notre sol menaçants pour l’instant mais à la limite
de reprendre car le mal est déjà chez nous depuis + de 20 ans!?
Mais ce n’est pas grave puisqu’assez
de Français l’ont réélu ce président ils l’ont mérité semble-t-il tant pis pour
eux et les autres qui ne lui accorde pas leur confiance !?