lundi 30 octobre 2023

La honte incombe aux hommes de tous bords irresponsables hyper dangereux qui ne sont pas capables de s’entendre depuis des millénaires et qui ne sont que capables que d’inventer des systèmes divers pour mieux s’entretuer lâchement dans notre monde devenu instable et toujours plus dangereux !?

 

Les bombes d’Israël ont-elles vraiment fait 8 000 morts à Gaza ?

ENQUÊTE. Déclarant des chiffres monstrueux mais invérifiables, le Hamas jette le doute sur une hécatombe pourtant réelle et dans laquelle il porte une part de responsabilité.

De notre envoyé spécial en Israël, Jérémy André

ON N’EST PLUS A QUELQUES MILLIERS PRES N’EST-CE PAS MESSIEURS LES DONNEURS DE LECONS HYPOCRITES QUI NOUS GOUVERNENT SI MAL ET NE NOUS PROTEGENT PAS CAR CACHE DERRIERE LEUR ARGENT ROI FLEAU DU XXI EME SIECLE ET LEURS RELIGIONS DIVERSES DEPUIS + DE 2000 ANS !?

C’était l'image choc de la semaine dernière dans la guerre entre Israël et le Hamas : mercredi 25 octobre, le chef du bureau de la télévision qatarienne d'Al-Jazira à Gaza, Wael al-Dahdouh, apprenait en direct la mort de sa femme, de son fils, de sa fille et d'un petit-fils. La chaîne, engagée à fond dans le soutien aux Palestiniens bombardés, en a fait une édition spéciale, filmant le correspondant à l'hôpital en train de s'effondrer sur les corps. « Tu voulais devenir journaliste », bredouille-t-il, penché sur le corps de son fils, en pleurant à grosses larmes. En tout, 12 membres de sa famille ont été tués dans une frappe sur le camp de réfugiés de Nuseirat, dans la partie centrale de la bande de Gaza, où ils s'étaient rendus pour éviter de rester piégés dans leurs habitations bombardées.

Combien de Gazaouis sont morts ainsi depuis trois semaines ? Les images témoignent de destructions à l'échelle de quartiers entiers. Tous les jours, les médias internationaux reprennent un décompte morbide, publié par le « ministère de la Santé de Gaza ». Cette administration, héritée du temps où le territoire était gouverné, avant 2006, par l'Autorité palestinienne, est totalement contrôlée par le Hamas, groupe terroriste qui a assassiné le 7 octobre quelque 1 400 personnes dans le sud d'Israël. À suivre ses statistiques, le nombre de morts dans les bombardements à Gaza aurait dépassé en moins de six jours celui de l'attaque contre Israël. Dimanche 29 octobre, le décompte total, impossible à vérifier, a franchi le seuil des 8 000 morts.

Guerre Hamas-Israël : l'AFP, la BBC et le « New York Times » en ébullitionPeut-on faire confiance à ces données ? Interrogé, le président américain Joe Biden a lui-même confié son scepticisme : « Je ne sais absolument pas si les Palestiniens disent la vérité sur le nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis sûr que des innocents ont été tués, et c'est le prix à payer quand on mène une guerre. » Une ligne suivie par d'autres officiels américains. « On ne peut rien prendre au pied de la lettre venant du Hamas, notamment le supposé ministère de la Santé », a dit le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, lors d'une autre conférence de presse.

Des statistiques du Hamas invérifiables

Pour répliquer à ce scepticisme, l'administration du Hamas a publié jeudi un épais rapport de 212 pages. Sur 206 d'entre elles, le document liste ce qu'il présente comme les plus de 6 700 noms des morts – dont 2 913 enfants – des 3 premières semaines du conflit. « Ce rapport n'inclut pas les catégories suivantes : 1) disparus sous les décombres ; 2) personnes enterrées directement sans être transportées à l'hôpital ; 3) personnes pour lesquelles les hôpitaux n'ont pas pu finaliser leurs démarches d'enregistrement. Le nombre réel de martyrs est donc supérieur au nombre observé dans ce rapport […]. »

Il y aurait donc, à croire ce document, encore plus de morts que ceux déclarés. Le Point n'a pas pu vérifier la fiabilité de ces données, d'autant que le rapport n'indique pas la date de chaque décès et rend donc très difficile de remonter jusqu'au bombardement précis qui l'aurait causé et aux informations qui auraient pu être rapportées à ce sujet par la presse locale ou les réseaux sociaux sur le moment. Dimanche 29 octobre, une anomalie a cependant été repérée par un internaute israélien, Salo Aizenberg, membre de Honest Reporting, un groupe de défense d'Israël, face aux fausses informations : un nom listé comme « martyr » l'était déjà dans une autre liste en 2014 – avec le même âge et le même numéro de pièce d'identité. S'agit-il d'une erreur isolée ou cela trahit-il une méthode pour gonfler la liste en y intégrant des décès précédant le 7 octobre ?

Guerre Hamas-Israël : la crédibilité perdue de la France au Proche-OrientMalgré les doutes entourant ces statistiques et l'impossibilité de les vérifier, elles sont reprises par les grands médias, à commencer par les agences de presse comme l'AFP. Mais aussi par les agences de l'ONU, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (abrégé OCHA en anglais) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui reconnaissent cependant reproduire les données palestiniennes sans être en mesure de les vérifier indépendamment. « Environ 1 600 personnes, dont 900 enfants, ont été portées disparues et pourraient se trouver sous les décombres », précisait en outre l'OCHA sur son site le 26 octobre, sans indiquer la source de cette estimation.

Le nombre de morts « hâtivement mis à jour »

Les doutes sur le bilan du Hamas ne proviennent pas seulement d'Israël et de ses soutiens. La fausse information sur l'explosion de l'hôpital Al-Ahli a marqué un tournant. Le 17 octobre, le Hamas a affirmé à tort qu'un bombardement israélien aurait fait 500, voire 800 morts dans cet établissement géré par l'Église anglicane. D'après les images parues depuis, le bâtiment n'a pas été détruit et l'explosion serait partie d'un petit cratère dans un parking d'une dimension qui ne correspond ni à une bombe israélienne ni à un incident aussi meurtrier qu'initialement rapporté.

La plupart des experts s'accordent désormais pour exclure un missile israélien, et certaines agences de renseignements ont donné des estimations beaucoup plus basses du bilan, entre 50 et 300 morts. Plusieurs services étrangers, dont la direction française du renseignement militaire, ont en outre appuyé l'hypothèse promue par Israël selon laquelle l'explosion aurait été provoquée par la chute d'une roquette défaillante lancée par un groupe palestinien. D'après des statistiques diffusées par Tsahal, durant les deux premières semaines du conflit, 550 roquettes palestiniennes seraient ainsi retombées sur Gaza au lieu d'atteindre leur cible en Israël. Elles pourraient avoir participé aux pertes civiles, mais le Hamas n'en dit mot.

Frappe sur un hôpital à Gaza : comment le Hamas et Israël se livrent une guerre médiatiqueCela a conduit un ancien directeur du bureau de l'agence Reuters à Jérusalem, Luke Baker, à pousser le mardi 24 octobre un coup de gueule sur X (ex-Twitter) : « Il semble évident que toute agence de presse qui se respecte devrait énoncer clairement que le ministère de la Santé de Gaza est dirigé par le Hamas. Le Hamas a clairement intérêt, en termes de propagande, à gonfler autant que possible le nombre de victimes civiles. Je ne nie pas du tout que des civils soient tués, notamment de nombreux enfants, c'est vérifiable. Ce qui n'est pas vérifiable, ce sont les chiffres qui émergent tout au long de la journée de Gaza concernant le nouveau bilan des morts – 700 tués au cours des 24 dernières heures, 500 tués dans l'explosion du parking de l'hôpital Al-Ahli, 5 000 tués depuis le 8 octobre, etc. […] Il faut donc au moins un minimum de scepticisme en ce qui concerne le nombre de morts, hâtivement mis à jour et souvent arrondi. »

Plusieurs éléments expliquent cette polémique. Tout d'abord, ces bilans très lourds sont diffusés quotidiennement et très rapidement, malgré le chaos à Gaza. D'ordinaire, un bilan en centaines de morts met plusieurs jours à être établi et les pertes civiles des batailles urbaines les plus meurtrières de notre époque, comme Alep, Mossoul, Raqqa ou Marioupol, restent incertaines encore des années après. Les chiffres déclarés par les Palestiniens classeraient les bombardements menés par Israël parmi les plus meurtriers du XXIe siècle sur une si courte durée. Enfin, de fausses informations diffusées par le Hamas, comme sur l'explosion de l'hôpital Al-Ahli, incitent des spécialistes à la prudence.

Guerre Hamas-Israël : comment le Hamas manipule l'information et les réseaux sociauxLes experts sont cependant partagés. Certains confient leurs arguments très précis pour prendre le bilan du Hamas avec des pincettes – mais ne veulent pas être cités, par peur d'une controverse explosive ou pour ne pas apporter de l'eau au moulin de ceux qui voudraient minimiser les souffrances des Palestiniens. D'autres défendent l'expertise du ministère de la Santé de Gaza.

Ainsi, Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch pour Israël et la Palestine, ne voit pas de raison de douter : « Nous avons couvert des cycles d'hostilités du conflit israélo-palestinien depuis quarante ans et nous avons toujours trouvé que les chiffres du ministère de la Santé de Gaza étaient fiables. Cela tient à leur méthodologie : ils ont accès à des données des hôpitaux et des morgues qui sont inaccessibles aux autres. C'est la raison pour laquelle l'OCHA et même le département d'État américain citent ces chiffres. Les pertes civiles qu'ils rapportent sont cohérentes avec ce que nous voyons par les images satellites, nos interviews sur place, et les vidéos vérifiées. Le bombardement intensif dans une ville aussi densément peuplée que Gaza peut générer un niveau de pertes civiles tel que celui que rapporte l'administration de Gaza. Enfin, il n'y a pas de raison de penser que la liste des morts publiée cette semaine est inexacte. »

Tsahal accusé de commettre une « punition collective »

D'après le ministère des Travaux publics et de l'Habitat de Gaza – lui aussi contrôlé par le Hamas –, au 23 octobre, 45 % des bâtiments de la bande auraient été endommagés et plus de 16 000 auraient été entièrement détruits, soit 4,5 % du total. Si ces chiffres sont impressionnants, il faut aussi les relativiser : à Mossoul, en Irak, ville qui comptait 2 millions d'habitants avant la guerre contre l'État islamique – soit une population légèrement inférieure à celle de Gaza –, 70 % de la ville avait été endommagée après une bataille de plus de neuf mois entre octobre 2016 et juillet 2017, selon une étude de la Banque mondiale ; d'après une estimation en 2018 d'Airwars, groupe qui lutte pour la transparence sur les victimes de frappes aériennes, les bombardements de Mossoul, parmi les plus intenses et les mieux documentés des dernières années, ont fait au moins 1 000 morts, voire jusqu'à 1 500. Les chiffres palestiniens signifieraient donc que le bombardement israélien à Gaza aurait fait cinq fois plus de victimes en seulement trois semaines.

Des organisations spécialisées mènent d'ordinaire un long travail de confirmation des incidents meurtriers dans les guerres au Moyen-Orient. Mais aujourd'hui, pour Gaza, comme l'explique la directrice d'Airwars, Emily Tripp, toute vérification est rendue quasi impossible car l'enclave palestinienne assiégée est désormais inaccessible : « Il est très difficile de vérifier ces chiffres à l'heure actuelle parce que tant de groupes de défense des droits de l'homme qui font d'habitude ce travail ne sont plus en mesure de mener des visites et des vérifications sur place. » Comme tous les spécialistes, elle rappelle qu'avant le 7 octobre les chiffres palestiniens étaient fiables : « Nous avions travaillé en détail sur la campagne de mai 2021 et avions comparé nos chiffres et ceux du ministère de la Santé de Gaza, et ils n'étaient pas éloignés. »

Guerre Hamas-Israël : « Nous allons vivre une longue guerre » Les 8 000 morts en trois semaines sont-ils plausibles ? « Les chiffres actuels sont extrêmement élevés, reconnaît Emily Tripp. Pour la guerre contre l'État islamique, sur les neuf dernières années, notre estimation minimale des morts est de 8 199. Même, durant les périodes les plus intenses en Syrie, le bilan n'a que rarement excédé 2 000 morts sur un mois, même avec les bombardements russes très intenses. Mais – et cette restriction est très importante – le nombre de munitions tirées par les Forces de défense israéliennes dans la première semaine est beaucoup plus grand que ce que nous avons vu dans toutes les autres campagnes.

Tsahal a revendiqué avoir lâché 6 000 bombes sur Gaza. En comparaison, lors de la bataille de Mossoul, la coalition avait tiré 5 000 bombes durant le mois de mars 2017, l'un des mois les plus mortels de la guerre contre Daech. » Cette intensité alimente l'accusation contre Tsahal de ne pas se limiter aux cibles militaires mais de tapisser de bombes des quartiers entiers dans une forme de « punition collective » sur la population de Gaza, selon les termes employés par des experts de l'ONU dans un communiqué le 12 octobre.

Il faudra sans doute des années pour être fixé. Quel que soit le bilan réel, il est lourd. Et les débats sur l'exactitude du décompte occultent les véritables tragédies humaines qui se déroulent. D'autant que le drame ne fait probablement que commencer. « Nous craignons évidemment que le bilan ne s'alourdisse avec le temps, alerte Emily Tripp. S'il y a une opération terrestre israélienne à Gaza, les civils paieront le plus lourd tribut s'ils sont pris entre deux feux dans des combats de rue. Que des milliers de civils soient pris au piège d'une guerre urbaine, comme à Raqqa, est extrêmement dangereux. »

 

Cette comptabilité morbide du nombre de morts ou de bombes tombées sur cette bande Gaza par l’armée Israélienne que ses médias divers qui se complaisent à quantifier est déjà une honte car c’est une guerre C’EST TOUT au milieu de civils hommes femmes et enfants !?

Deux factions qui se détestent s’opposent militairement mais déjà bien avant cette attaque terroriste islamique lâche de ce Hamas qui n’a jamais cessé d’envoyer des roquettes ou missiles sur ISRAEL depuis que cette enclave de GAZA israélo arabe existe et depuis que l’Etat Hébreux et son indépendance en 1947/48 créé après guerres européennes devenues mondiales sur la ruine de l’empire OTTOMAN en 1920 !?

Donc ce conflit qui traine depuis des années n’a jamais cessé et ce n’est pas comme un affrontement de matchs sportifs divers ou ces J.O. dont on craint l’organisation a PARIS et qui subit actuellement des alertes et menaces d’attentats à la bombe dont ses médias de tous bords font des gorges chaudes !?

Car c’est aussi avec la guerre Russo Ukrainienne qui se poursuit malgré des milliers de morts depuis son début on n’en parle plus dans ces médias ou dirigeants donneurs de leçon bienpensants car ça n’intéresse plus personne c’est ce dictateur Poutine qui doit être satisfait?!

Quand ces conflits divers sous-jacents déborderons jusqu’à nous toucher dans nos pays encore libres et démocratiques mal gouverné de bien-pensant donneurs de leçons qui ne nous protègent pas assez d’une hypocrisie lamentable et d’une incompétence déplorable il sera trop tard on y est presque à la limite du supportable car ses 2 communautés juives ou arabo musulmane sont déjà très importantes dans notre pays qui se targue d’être le pays des droits de l’homme et du droit d’asile (c’est hélas un constat facile à observer déjà maintenant !?)

Jdeclef 30/10/2023 11h08


1 commentaire:

  1. Cette censure abusive du POINT par sa rédaction inféodée au pouvoir en place est incurable mais ne veut toujours pas voir la vérité en place pourtant évidente il faut espérer que cette réalité n'ira pas à son terme car là nous serons perdus à cause de dirigeants de tous bords Français qui nous gouvernent et qui eux seront toujours à l'abri un vice repetita de nos guerres mondiales qui ne nous pas servies de leçons !?

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