vendredi 20 octobre 2023

Si cela pouvait être vrai ce serait une bonne nouvelle dans le marasme ou notre pays se trouve dont les Français ne semble pas se rendre compte de l’importance ?!

 

La semaine où la Nupes s’est effondrée !?

LETTRE DU PALAIS. La position ambiguë de LFI à l’égard du Hamas a marqué un point de non-retour pour l’alliance à gauche. Depuis, les trois autres partis cherchent la porte de sortie.

POURVU QUE CET EVENEMENT MEDIATIQUE NE SOIT PAS UN PETARD MOUILLE COMME BIEN DE SES INFORMATIONS NON SUIVIES D’EFFET ?!

Une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale est d'habitude un exercice convenu, que la presse suit avec un maigre intérêt. Mais, mardi 10 octobre, il se passe quelque chose au Palais-Bourbon. Les journalistes sont d'ailleurs aux premières loges pour s'en rendre compte : un huissier doit ouvrir la porte qui sépare les deux tribunes réservées à la presse, alors qu'une seule est en général bien suffisante pour accueillir les médias.

Au pied des tribunes de la presse, l'hémicycle est bien garni. Seuls les bancs des députés LFI sont un peu clairsemés. Mathilde Panot, la présidente du groupe, pianote sur son smartphone tandis que la Première ministre, Élisabeth Borne, au micro, condamne sans détour les attaques du Hamas et soutient l'État hébreu. Quelques figures réfractaires des Insoumis, tels François Ruffin et Raquel Garrido, ont séché la séance.

Quand Jean-Luc Mélenchon s'inspire du « modèle » Jean-Marie Le PenLe matin même de l'assaut contre Israël, le 7 octobre, la présidence des députés Insoumis a publié un communiqué qui a mis le feu à toute la gauche, LFI comprise. Le texte refuse de qualifier de terroriste l'organisation de Gaza. « Ils l'ont rédigé trop vite, sans connaître tous les éléments », confie un député de la Nupes. L'un des élus LFI explique ainsi, dans les couloirs de l'Assemblée, que le groupe pensait dans les premières minutes de l'attaque que le Fatah, une autre organisation palestinienne, était en cause. Et, de toute façon, pas question d'utiliser le terme « terroriste ». « Ce serait reprendre les mots de Netanyahou [le Premier ministre israélien, NDLR] », confie ce même député Insoumis.

La très légère reculade de Mathilde Panot

Très vite, les autres membres de la Nupes – Parti socialiste (PS), Parti communiste français (PCF) et Europe Écologie-Les Verts (EELV) – ripostent avec des communiqués sans ambiguïté. Le Hamas y est qualifié de « terroriste ». LFI, de son côté, s'enferre. Le parti de Jean-Luc Mélenchon campe sur ses positions. « C'est sa culture : ne jamais reconnaître ses erreurs et cliver en permanence », observe Julien Bayou, député EELV. Le mardi matin, en conférence de presse, Mathilde Panot a bien entamé une très légère reculade.

Pressée par les journalistes, la présidente du groupe LFI, excédée, reconnaît que le Hamas a commis « des crimes de guerre, qui visent à la terreur […] on peut donc appeler ça du terrorisme ». Mais elle refuse encore une fois d'accoler les termes « Hamas » et « terroriste ».

LFI : et François Ruffin s'affranchit… Au fil des heures, les langues se délient. Mélenchon et son carré de fidèles – Mathilde Panot, Manuel Bompard, Danièle Obono… – sont ciblés. « Mélenchon est devenu le problème de la Nupes », peste un dirigeant écologiste dans les jardins du Palais-Bourbon. Un haut gradé socialiste, pourtant proche d'Olivier Faure et partisan de la Nupes, lâche lui aussi le leader Insoumis : « Les choses ne peuvent pas continuer comme ça. Les pratiques de Mélenchon, qui a pourtant été l'un des artisans de la Nupes, sont devenues l'une de ses premières difficultés. »

En visioconférence pour préparer le conseil national du PS, prévu samedi 14 octobre, Johanna Rolland, la maire de Nantes, et Pierre Jouvet, porte-parole du PS, jettent une nouvelle pelletée de terre sur le cercueil de la Nupes telle qu'elle existe depuis un an. Ils annoncent la fin de « cette étape ».

Sortir de la « caporalisation »

Entre les dirigeants des partis partenaires, les téléphones ne cessent de sonner pendant la semaine. Plusieurs fois par jour, Marine Tondelier s'entretient avec Olivier Faure. La patronne des Verts ne pleurera pas la mise à l'écart de Mélenchon. Le soir de son élection à la tête des Verts, en décembre 2022, tous les chefs de partis de la gauche l'ont appelée pour la féliciter, sauf le leader des Insoumis…

Entre Tondelier, Faure et Roussel, chacun est d'accord pour en finir avec le mode de fonctionnement de la Nupes, désormais réduite au rang de « coalition ». Au PS, on s'interrogeait d'ailleurs, depuis déjà pas mal de temps, sur une remise à plat. « On savait qu'à un moment il faudrait la transformer, mais on ne pensait pas que ça arriverait si vite ! » confie la numéro deux du Parti socialiste, la sénatrice de la Seine-Saint-Denis Corinne Narassiguin.

“Le PS ne veut pas se mettre entre les mains d’une tarée !” peste un gradé socialiste, en évoquant Danièle Obono.

Les prises de position sur le Hamas ont précipité les événements. Il faut, dit un proche d'Olivier Faure, sortir de la « caporalisation ». Jean-Luc Mélenchon et ses proches ne doivent plus engager les partis de la Nupes par leur radicalité. « Le PS ne veut pas se mettre entre les mains d'une tarée ! » peste un gradé socialiste, en évoquant Danièle Obono qui, le 17 octobre sur Sud Radio, acquiesce à la question de Jean-Jacques Bourdin : « Le Hamas est-il un mouvement de résistance ? » Marine Tondelier s'étrangle en entendant ces paroles. « Il y aura un avant et un après », avoue la patronne des Verts.

« Ne pas jeter d'huile sur le feu »

Si les chefs des trois partis sont d'accord sur le constat, ils diffèrent sur la tactique. D'abord, samedi 14 octobre, quelques heures après l'annonce de l'assassinat de Dominique Bernard, le professeur d'Arras, le PS annule son conseil national, sorte de parlement du parti. Il devait mettre aux voix une résolution établissant un moratoire sur la Nupes, mais préfère s'effacer devant l'actualité. Les écologistes et les communistes, en revanche, maintiennent leurs réunions – EELV doit, ce week-end-là, adopter son nouveau nom, Les Écologistes.

Trois jours plus tard, nouvelle divergence, plus politique celle-là : les députés socialistes boycottent la réunion de l'intergroupes Nupes à l'Assemblée, à la différence des écologistes et des communistes. « Nous ne voulons pas jeter de l'huile sur le feu, explique le député Vert Julien Bayou. Notre rôle est d'être, partout, les tenants de l'union. »

Nupes, les mots qui tuent et ceux qui trichent

Les communistes ne veulent pas non plus être accusés d'avoir mis à mal la sacro-sainte union de la gauche. En milieu de semaine, c'est la confusion dans leurs rangs. Fabien Roussel, le patron du PCF, ne cesse de critiquer la Nupes et fait publier, par son parti, un communiqué pour « un nouveau type d'union » mais les députés communistes continuent à travailler avec leurs homologues LFI…

Dans son bureau vitré d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), siège du PS, Olivier Faure doit composer avec des opposants qui donnent de plus en plus de la voix. Tour à tour, Bernard Cazeneuve publie une tribune dans Le Point et qualifie l'alliance avec LFI de « déshonneur » et de « faute morale », Carole Delga en appelle à la « suspension immédiate de tout cadre commun d'actions avec La France insoumise » et, dans une interview accordée dans nos colonnes, Yannick Jadot décrète « la mort de la Nupes ». Le nouveau sénateur de Paris n'est pas au PS, mais sa voix pèse.

Cambadélis : « Le triumvirat Mélenchon-Panot-Bompard ne peut pas représenter la gauche » Mardi 17 octobre, en début de soirée, Olivier Faure est dans ses petits souliers. Le premier secrétaire du PS doit faire voter la fameuse résolution instituant un moratoire. Ses opposants l'attendent de pied ferme. D'Anne Hidalgo à Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, en passant par Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, les rivaux du premier secrétaire veulent une « suspension » de la Nupes, et pas seulement un moratoire.

Mais Faure parvient à ses fins. Vers 1 heure du matin, sa résolution est votée. En refusant la suspension de la Nupes, il n'a pas accordé de victoire à ses opposants. « La majorité du PS a peur. Olivier Faure franchit la moitié du Rubicon, mais c'est tout », peste Philippe Doucet, ancien maire d'Argenteuil et bras droit d'Hélène Geoffroy.

La crainte des députés Nupes

À mesure que la fin de la Nupes approche, la plupart des députés de l'alliance auraient en effet une crainte à l'esprit : si Emmanuel Macron dissolvait l'Assemblée, Jean-Luc Mélenchon ne serait-il pas tenté, lors d'une nouvelle législative, d'envoyer des candidats restés fidèles contre les sortants réfractaires ?

Cette perspective expliquerait, selon certains, la tiédeur des communistes, écologistes et « fauristes », qui joueraient leur peau dans une nouvelle élection. En somme : d'accord pour critiquer Mélenchon et son dernier carré, mais pas question de tuer définitivement la Nupes pour ne pas fâcher son leader…

 Attaques du Hamas contre Israël : cette extrême gauche complaisante

Dans tous les partis, on entonne donc plutôt le refrain du renouveau : la Nupes n'est pas morte, elle va au contraire se renforcer avec, enfin, des règles de fonctionnement. « Il faut poser les bases d'une nouvelle Nupes, et l'élargir à tous ceux qui luttent contre sa dérive gauchisante », explique Laurent Baumel, l'un des proches d'Olivier Faure. Les radicaux de gauche, notamment, pourraient être invités à s'asseoir à la table. La coalition pourrait aussi changer de nom. « Il est abîmé », avoue Corinne Narassiguin.

Purges

Les députés écologistes, de leur côté, envoient, mardi 17 octobre, à tous leurs collègues de la Nupes une lettre pour les inviter à une assemblée générale de la Nupes. « Nous sommes incapables de fonctionner collectivement. Il faut trouver les moyens de trancher nos différends », explique le député écologiste Benjamin Lucas, l'un des promoteurs de cette AG de la Nupes.À LIRE AUSSI Nupes : la fin ou le renouveau ?

Mais il y a un os. Il s'appelle, encore et toujours, Jean-Luc Mélenchon. Depuis quelques jours, les partisans d'une nouvelle Nupes complotent pour le mettre à l'écart, ainsi que tous ceux qui, à LFI, sur le modèle de leur leader, parlent fort et s'expriment sans prévenir au préalable leurs partenaires. Le communiqué du groupe LFI qui ne mentionnait pas le caractère terroriste du Hamas était ainsi siglé LFI-Nupes, ce qui engageait ses partenaires malgré eux. Mais comment exclure de la nouvelle coalition Panot, Bompard ou Mélenchon ? « Il faudra le faire petit à petit », confie un député écologiste sans avoir l'air de trop y croire.

À moins que Mélenchon se mette de lui-même à l'écart de cette nouvelle alliance, trop molle à ses yeux. Depuis quelques semaines, le créateur de LFI rejoue la bonne vieille pièce trotskiste : il opère des purges, rassemble autour de lui son dernier carré de fidèles, radicalise son discours et tape sur tout le monde, surtout ses anciens amis. Et si, en l'évinçant, ses partenaires de la Nupes jouaient son jeu.

Ce n’est pas étonnant avec ce malheureux conflit islamo terroriste barbare qui a rejaillit indirectement sur la France laïque (car de culture judéo chrétienne) avec 600000 juifs vivants dans notre pays devenu cible indirecte de ses islamistes  et surtout avec les diatribes malheureuses et insupportables de ce vieux politicien JL MELENCHON de cette extrêmes gauche tribun mal élevé et ces autres semeurs de troubles ( car lui non élu) mais vindicatif avec son parti de gauche extrémiste LFI et ses leaders mal élevés et cette NUPES qu’il avait créé sur la ruine de ces gauches classiques déjà moribondes PS PC écolos EELV extrémistes mais redevenu écologistes pour s’acheter une nouvelle conduite plus respectable et certains partis marginaux gauchisant NPA ou autres !?

Car ce grand malheur d’ISRAEL inqualifiable de terrorisme islamiste barbare qui à besoin d’être secouru et protégé par les états encore libres et démocratiques ce qui nous concernent en nous débarrassant de ces trublions mélenchonistes et son leader à mettre définitivement sur la touche politique ou vraiment à la retraite cela permettrait d’enfin nous protéger peut être plus efficacement  que l’on le fait de la part de nos autorités et gouvernement en place qui doivent gérer les menaces continuelles journalières avant qu’il ne soit trop tard !?

Car nous sommes revenus à un niveau de danger d’attentats islamistes supérieur peut être à 2001/2015 avec ce HAMAS terroriste !?

Jdeclef 20/10/2023 15h29

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1 commentaire:

  1. Là la censure arbitraire DU POINT a atteint le fond de la bêtise de ses modérateurs et direction bornée inféodée au pouvoir en place que s'en est pitoyable et ridicule !?

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