Attaque
du Hamas contre Israël : la faute morale de la gauche insoumise !?
Alors que
plusieurs élus LFI refusent de condamner les attaques terroristes du Hamas,
la gauche pro-Nupes tarde à se désolidariser de son
encombrant allié.
PAR PITIE SVP ? !
IL FAUDRAIT CONFIER NOTRE DESTIN A DE TELS POLITICIENS ELUS ET MEME LEUR LEADER
NON ELU LE PAYS VA ASSEZ MAL COMME CELA ?!
Comment imaginer que les députés socialistes, écologistes, insoumis et
communistes membres de la Nupes siègent côte à côte ce mardi à l'Assemblée pour
la rituelle séance de questions au gouvernement, comme si de rien
n'était ? Comment pourraient-ils donner l'image d'un groupe uni lorsqu'il
s'agira de rendre hommage aux civils israéliens pris pour cibles
par le Hamas lors d'une attaque terroriste de grande ampleur, que certains
qualifient déjà de 11-Septembre et de Bataclan israélien ?
Certes, nul n'ignore que la Nupes est morte depuis des mois
sur le papier à force de discordances et que cela arrange tout le monde en son
sein, comme dans un couple de façade. « Ça se fissure de partout, ça va
craquer », pronostique un socialiste. Mais on peine à comprendre que quasi
aucun leader de la gauche dite de gouvernement, au sein de cet attelage
électoral baroque, n'ait jugé pertinent de se désolidariser ou de mettre un
terme à la Nupes en annonçant son retrait immédiat de la coalition, après les
déclarations d'élus de La France insoumise (LFI) cherchant des circonstances
atténuantes aux auteurs des attaques. Simple question d'éthique et de valeurs
morales.
Au point que le maire de Reims Arnaud Robinet, proche d'Édouard Philippe –
tout, donc, sauf un boutefeu – a réclamé la levée de l'immunité parlementaire
des élus insoumis qui ont « franchi la ligne rouge de l'apologie du
terrorisme » et exhorté le Crif et la Licra à déposer plainte.
Depuis la rentrée du parti présidentiel à Bordeaux, la première ministre
Elisabeth Borne a fustigé les « ambiguïtés révoltantes » et la
« complaisance » d'une partie de la gauche à l'égard de
l'organisation terroriste. La première ministre a enfoncé le clou sur BFMTV,
estimant que « l'antisionisme » des Insoumis est
« parfois une façon aussi de masquer une forme d'antisémitisme ».
Le député PS Jérôme Guedj, pourtant rouage actif de la Nupes, a sans doute
sauvé l'honneur des socialistes membres de Nupes en condamnant franchement l'attitude de
LFI. Invité sur la même chaîne info, il a eu ce cri du cœur :
« Toute prise de parole qui ne condamne pas le terrorisme du Hamas […] me dégoûte »,
a-t-il accusé, se disant « abasourdi, dégoûté, effrayé de voir que, dans
ce moment-là, on pouvait avoir une relativisation, une explication […] à
l'intervention des terroristes ». La députée PS Valérie Rabault a éreinté
à son tour ce dimanche les élus insoumis : « Que certains à gauche
parlent du Hamas comme « des forces armées palestiniennes » me dégoûte.
Le Hamas est une organisation terroriste. »
Et de dresser la comparaison avec les attaques perpétrées par l'État islamique
en 2015-2016 sur le sol français : « Au moment du Bataclan, au moment
où la BRI [brigade de recherche et d'intervention, NDLR] intervenait, on
n'était pas là à chercher des circonstances atténuantes à Daech ! »
« Ces Insoumis sont des soutiens des groupes terroristes. Exposer des
civils et prendre des otages, ce sont des crimes de guerre ! vilipende un
cadre du PS, sous couvert d'anonymat. J'attends de voir ce qu'il va se passer
ces prochains jours lorsqu'il y aura des manifestations interdites de soutien
au Hamas… Et nous, on s'aplatit, on se comporte comme des serpillières. »
Attaques du Hamas :
l'échec du système de défense israélien
Ce samedi, dès les premières heures de l'attaque du Hamas, et malgré des
témoignages faisant rapidement état de prises d'otages et de violences contre
des civils, dont des femmes et des personnes âgées, des responsables de
LFI se sont relayés pour relativiser les faits. Ainsi, le communiqué du groupe
LFI de l'Assemblée, diffusé par Mathilde Panot, ne condamne à aucun moment des
actes terroristes, se bornant à évoquer une « offensive armée de forces
palestiniennes menée par le Hamas », comme s'il s'agissait d'une intervention
strictement militaire contre d'autres troupes armées. Le même communiqué semble
justifier en creux les attaques en évoquant « un contexte
d'intensification de la politique d'occupation israélienne ».
On n'ose en imaginer la traduction subliminale : ils l'ont bien
cherché ? S'il s'est dit « horrifié », Jean-Luc Mélenchon s'est
de même bien gardé de préciser par quoi précisément : son message sur X
(ex-Twitter) se contente de renvoyer Israéliens et Palestiniens dos à dos, si
bien qu'on ne sait pas qui a pris l'autre pour cible.
Les vieux démons de Jean-Luc Mélenchon
Même tonalité revancharde chez le député LFI Louis Boyard : « Trop
longtemps que la France ferme les yeux sur la colonisation et les exactions en
Palestine. » La députée LFI de Seine-et-Marne, Ersilia Soudais, s'est
montrée encore plus lapidaire : « Gaza est une prison à ciel ouvert
depuis bien longtemps, dans l'indifférence générale ! La haine attire la
haine, et certains semblent découvrir que ce sont toujours les civils qui
payent le prix de la guerre. »
Tous omettent qu'en excusant, en « contextualisant », on court le
risque de cautionner. On n'en est pas au NPA (Nouveau Parti anticapitaliste)
qui affiche un soutien clair au Hamas, considéré par l'Union européenne comme
organisation terroriste, mais il n'y a qu'un pas.
Nous devons nous disjoindre de ces
déclarationsLe député PS Philippe Brun
« Ce ne sont pas nos mots. Ce n'est pas la ligne des socialistes, ni
d'ailleurs celle des écologistes ou des communistes. Nous condamnons la
violence terroriste partout. Je rappelle que le Hamas veut la destruction d'Israël
et l'instauration d'un État islamique, il faut condamner tout cela, sans aucune
condition, sans relativisme aucun. On ne peut être dans l'ambiguïté »,
récuse sans l'ombre d'une circonvolution le député PS et ancien ministre,
Guillaume Garot, qui siège avec la Nupes. Il attend donc une
clarification : « Évidemment, cette position [de LFI, NDLR] ne va pas
arranger les liens au sein de la Nupes. Ce sont les mêmes qui nous donnent sans
cesse des leçons d'unité. Il va falloir tirer tout ça au clair. »
Le silence du PS pro-Nupes
L'autre lueur au sein de la Nupes est venue de François Ruffin, député insoumis de
la Somme et candidat putatif à l'Élysée, qui s'est refusé à endosser cette
ligne dangereusement relativiste. « Condamnation totale de l'attaque du
Hamas », écrit l'élu Picardie Debout, qui se dit inquiet de l'ampleur de la
riposte israélienne. Un message que le député insoumis Alexis Corbière, qui
prend ses distances depuis des mois avec le quarteron de fidèles qui entourent
Jean-Luc Mélenchon, a relayé avec ces mots : « Je partage… »
Dans le reste de la gauche, en rupture de ban avec la Nupes, on condamne
unanimement. Président de la Cour des comptes, le socialiste Pierre Moscovici
est sorti de sa réserve pour éreinter le propos des élus LFI « aussi
choquant que désespérant ». La sénatrice PS et ancienne ministre de François
Hollande, Laurence Rossignol, a mis les pieds dans le plat en évoquant un antisémitisme larvé à gauche,
se confondant avec l'antisionisme. « Les juifs sont toujours responsables
de ce qui leur arrive. C'est une constante du discours antisémite. »
Membre du bureau national du PS et hostile de longue date à la Nupes, François
Kalfon se dit convaincu que les électeurs sauront trancher en sanctionnant les
élus LFI concernés.
Antisémitisme :
« Aujourd'hui, on ne peut plus défendre Mélenchon »
Quant au patron du PS Olivier Faure, qui n'était pas joignable samedi soir,
il s'est borné à un message de « condamnation totale » de l'attaque
du Hamas, ajoutant que « le terrorisme n'est pas la justice ». Sans
évoquer ni condamner les propos de ses collègues insoumis. Ce samedi, plusieurs
élus PS membres de la Nupes n'étaient pas joignables non plus ou trop
occupés pour répondre. On a bien compris la stratégie qui consiste à laisser le
fruit LFI tomber tout seul lorsqu'il sera gâté, à force de sorties de route.
Mais se taire, n'est-ce pas laisser un relativisme doucement émollient, un « aquoibonisme »
confortable s'installer ? « Nous devons nous disjoindre de ces
déclarations », convient le député PS Philippe Brun.
Un élu Nupes, mal à l'aise avec les
propos des Insoumis, tente une explication : « C'est comme s'il y
avait la volonté chez LFI de toujours cliver, pour faire parler de soi et ce,
au pire des moments. C'était déjà le cas au moment des émeutes, quand la
majorité des Insoumis avaient refusé de condamner. » Si Jean-Luc Mélenchon
voulait cliver politiquement, se démarquer, soyons beaux joueurs : c'est
un succès. À quand la dissolution de la Nupes ?
Encore une honte de plus de
certains partis de cette gauche moribonde ou écolos ayant viré leur cuti vers l’extrémisme
inutile pour se faire remarquer comme son vieil aboyeur de foire JL MELENCHON ex
ministre mal élevé qui entraine des Français mécontents qui se laisse prendre par
ces partis de cette gauche extrémiste dont les électeurs devaient se débarrasser
pour assainir notre classe politique assez médiocre comme cela !?
Jdeclef 08/10/2023 14h12
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La censure arbitraire du POINT à touché le fond de l'insupportable bêtise de ses modérateurs et de sa rédaction bornée qui ne mérite même pas le nom d'hebdomadaire d'information qui met en avant ses idées en faveur du pouvoir en place en ne respectant pas la liberté d'expression de ceux pourtant autorisées car inscrites dans notre constitution de ses lecteurs et abonnés qui paient en plus pour être diffusés comme dans un pays qui se dit libre et démocratique c'est encore un honte de plus et qui devrait être sanctionné car ne respectant pas la loi comment voulez vous que notre pays se sorte de l'ornière ou il s'enlise !?
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