Emmanuel
Macron ou l’art de la prestidigitation !?
LETTRE DU
PALAIS. Le président se résigne désormais à faire croire plutôt
qu’à faire. Une tactique qui ne trompe plus mais qui inquiète son propre
camp.
OU L’ART D’ENFUMER
TOUT LE MONDE EN VARIANT SUR DES SUJETS DE SOCIETE DIVERS ET NOMBREUX !?
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Emmanuel Macron fait-il encore seulement
illusion ? En s'exprimant ce mercredi pour le 65e
anniversaire de la Constitution de la Ve République, le
président a, une énième fois, remis le projet d'une réforme constitutionnelle
sur la table, promesse de campagne de 2017 maintes fois brandie mais
qui n'a jamais vu le jour. Certes, la façon de la présenter a sensiblement
évolué depuis la première mouture de 2018, qui s'était brutalement
fracassée sur l'affaire Benalla, et la deuxième, présentée
en août 2019 mais jamais examinée par le Parlement.
Quatre ans plus tard, il apparaît moins
prioritaire pour le chef de l'État d'inscrire la défense du climat dans la loi
fondamentale, d'inclure le service national universel ou de supprimer la
Cour de justice de la République que de faciliter l'utilisation
du référendum d'initiative partagée (RIP), d'élargir le champ du
référendum en modifiant l'article 11, de faire entrer l'autonomie de la Corse, de faire
évoluer le statut de la Nouvelle-Calédonie et de sécuriser la liberté des
femmes de recourir à l'avortement.
Velléités
Autant de grands desseins qui risquent fort de ne
rester, pour un bon moment, qu'à l'étape théorique. « On ne voit pas bien
dans quel projet cela s'inscrit… » réagit un député Renaissance, qui
mentionne une difficulté arithmétique évidente au Parlement comme premier
obstacle, mais aussi un problème de « posture présidentielle » pour
mener à bien un projet de rénovation démocratique.
Emmanuel
Macron le sait mieux que quiconque pour s'être déjà cassé les dents
sur une réforme de la Constitution : un vote conforme des deux Chambres
puis une adoption par les 3/5e du Congrès, qui plus est en période
de majorité relative à l'Assemblée, relève davantage du champ du miracle que du
domaine des possibles.
Emmanuel Macron,
directeur de cabinet d'Alexis Kohler « Je suis ressortie du
premier quinquennat refroidie des velléités de réforme
constitutionnelle », lâche une ministre, lasse de ce serpent de mer.
Alexis Kohler, le tout-puissant secrétaire général de l'Élysée, ne fait même
plus semblant en privé : lui non plus n'y croit plus. Preuve qu'un
quelconque plan d'action n'est absolument pas dans les tuyaux : le
ministère des Relations avec le Parlement n'était pas du tout informé des
annonces présidentielles la veille de l'intervention du chef de l'État. La
tactique consiste donc à faire croire plutôt qu'à croire.
Promesse
d'ivrogne
« C'est davantage une méthode, une
contribution au débat, qu'une démarche va-t-en-guerre sur ce sujet de réforme
constitutionnelle », convient-on autour du président, où l'on met en avant
une « démarche transpartisane ». « On jette des balles en l'air
et on voit lesquelles retombent et à quelle vitesse. » Tout à son affaire
de dialogue et de recherche de consensus, après le premier rendez-vous de Saint-Denis avec les
responsables de partis politiques, le locataire de l'Élysée cherche
à pousser son avantage en la matière, quitte à jeter une lumière crue sur la
réalité de son impuissance
FOG – Faudra-t-il,
un jour, réhabiliter Macron ? « Le
rendement de ses initiatives politiques se révèle beaucoup trop faible. Il y a
un côté promesse d'ivrogne : “Demain, j'arrête de boire.” », soupire
un haut gradé du camp présidentiel. Au sein de l'équipe rapprochée d'Emmanuel
Macron, beaucoup en conviennent : la deuxième « rencontre de
Saint-Denis », qui doit se tenir le 30 octobre, devra s'appuyer sur
un ordre du jour précis et aboutir à « une vraie proposition sur la
table », pour ne pas se limiter à une nouvelle discussion type « café
du commerce », selon la formule du socialiste Olivier Faure.
« Ces discussions sont utiles d'un
point de vue ethnologique mais aucunement d'un point de vue politique. On n'a
pas avancé sur quoi que ce soit, on a simplement pu apprécier les bougés des
plaques tectoniques entre les différents camps présents », déplore le
dirigeant de gauche.
« Il
pense que dire, c'est faire »
Seulement voilà, doublement empêché par
l'impossibilité de briguer sa propre succession et l'absence de majorité, le
président se résigne à faire montre aux Français de sa bonne volonté,
qu'importe si ses initiatives restent sans lendemain. « Au moins, on ne
pourra pas lui reprocher de ne pas avoir essayé », assume un conseiller.
Le précepte est presque devenu mot d'ordre en macronie : l'important,
c'est de participer !
« C'est aussi le courage politique que de
lancer des projets en considérant que tout ne pourra peut-être pas réussir. On
nous en voudrait de ne pas avoir tenté. C'est plus dommageable que de ne
pas atterrir sur tel ou tel sujet. On prend à témoin les Français et les
autres partis politiques », expose un ministre venu de la droite. Un autre
réprime un lapsus en se risquant à une comparaison avec… la coalition au
pouvoir en Allemagne, où les annonces tonitruantes sont peu suivies d'effets.
Emmanuel Macron, la grande
explication
« Macron veut montrer qu'il est toujours au
centre du jeu. Il a fait la même chose avec le grand débat, la convention
citoyenne, le conseil national de refondation. Mais ce n'est que de
l'artifice », réprimande Olivier Faure. « Le président fait
beaucoup de one shots qui ne débouchent sur rien… » abonde un
intime, de plus en plus sceptique sur ce quinquennat.
D'autant que ces vraies-fausses initiatives
présidentielles se doublent d'une communication tous azimuts qui
interpelle ministres comme soutiens. En une semaine, le chef de l'État a
accordé deux interviews dans des journaux télévisés, sur TF1 et
France 2 d'abord, puis France 3. « Cette frénésie
d'interventions vise à montrer qu'il bouge. Mais le risque, c'est que plus
personne ne l'écoute. Il pense que dire, c'est faire », griffe, cruel, un
confident de la première heure.
« Il est
partout, tout le temps »
À l'Élysée, on défend au contraire la
« capacité de traction intacte » du chef de l'État. « Il
continue à avoir un socle, une capacité à agir importante et longue. Plus le
mandat avance, plus les résultats sont concrets. C'est lui qui a imposé les
thèmes en cette rentrée », vante-t-on. Les audiences télé ne sont certes
pas spectaculaires, mais l'essentiel serait ailleurs. La preuve : la création de 238 nouvelles brigades de
gendarmerie, annoncée, lundi 2 octobre, depuis le Lot-et-Garonne,
a été recensée au Château comme l'information la plus reprise et relayée
depuis le début de ce second mandat, essentiellement dans les médias locaux.
Coignard – Emmanuel
Macron : la Constitution ou l'inflation ? « Sa parole est toujours attendue, les retours sont positifs »,
veut-on croire. Le premier des marcheurs continuera d'ailleurs de tirer le
fil de la proximité et de la ruralité avec un déplacement, le 11 ou
le 12 octobre, en Dordogne. « Il est partout, tout le temps. Il est
dans le séquentiel, il ouvre des boîtes mais sans jamais dire avec quoi les
remplir et surtout comment les refermer », se désole une figure du groupe
Renaissance, qui va jusqu'à pointer « un problème de gouvernance
Macron ». « On est dans une impasse politique et le président ne
donne aucun signe rassurant sur le fait qu'il veuille en sortir. »
« Macron a envie de montrer qu'il a
essayé mais qu'il n'a pas réussi. Mais sans essayer vraiment. C'est assez
paradoxal. On a l'impression d'un président complètement sec, très bon
commentateur, mais dans l'incapacité de faire des choses. Il comble son propre
vide par des expressions pour ne rien dire. Il parle trop. On en retient
quoi ? » interroge en privé Olivier Faure.
De fait, les opposants au président ne semblent même plus se donner la peine de réagir à ses prises de parole. Au gouvernement, certains avouent sans trop se cacher qu'ils zappent désormais ses discours ou interventions télévisées. En réunion de groupe hebdomadaire des députés Renaissance, le nom du président n'est même plus mentionné. Quand le spectre de l'impuissance vire au risque de l'indifférencE
Si bien que plus personne ne le croit et
surtout n’y comprend rien car ne sachant pas ou il va se noyant dans des
bavardages inaudibles avec sa procrastination pathologique qui ne le quitte pas
par ces indécisions toujours flagrantes !?
Et bien aidé par un socle de français lambda
assez nombreux du fait de notre système électoral de cette Veme république pseudo
monarchique à 2 tours qui favorise les dirigeants en place qui sont élus et
surtout réélus par des Français lambda désabusés qui avalent tout ou ceux qui
ne se dérangent même plus pour aller voter se resignant à attendre 2027 (car là
il ne pourra être élu !)
Seul espoir butoir artificiel de notre
constitution piloté par des politiciens de tous bords qui vivent très bien au
jour le jour leurs mandatures inutiles mais qui leur rapporte avec leurs
avantages et privilèges divers en laissant notre président ce prendre pour un
monarque sans couronne et naturellement sans amour propre comme d’autres sans
imagination avant lui dédaignant en plus ce peuple niais pas de son monde de
petit bourgeois parvenus à cause de Français qui courent depuis + de 40 ans après
un changement hypothétique !?
Alors pourquoi se fatiguerait-il ce président
puisqu’il assez de ces Français naïfs incurables ne sachant plus voter ni
choisir des dirigeants fiables pour diriger le pays ou plus grave le protéger !?
Tant pis pour ceux qui essaient de réfléchir
(mais trop tard) et qui sont réduit à regarder la France sombrer dans un
gouffre dont on ne voit pas le fond car toutes nos institutions dans notre pays
vont mal ET C’EST CELA LA VERITE de cette politique du pouvoir en place
qui fait l’autruche depuis 2017 et déjà avant !?
Pauvre France !?
Jdeclef 06/10/2023 16h19
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Quand LE POINT ce petit hebdo qui continue à perdre en qualité par ces informations orientées car inféodée au pouvoir en place par cette censure arbitraire moyenâgeuse inutile de ces modérateurs stupides et rédactions bornées tout cela ne servira à rien car nous sommes encore dans un pays libre et démocratique mais aussi avec ce type d'attitude qui ne respecte pas la liberté d'expression pourtant inscrite dans notre constitution il ferait mieux de prendre exemple sur cette pauvre iranienne hyper COURAGEUSE qui vient de recevoir ce prix NOBEL de la paix si mérité qui donne néanmoins bonne consciences à nos dirigeants ou politiciens de tous bords bien pensant donneurs de leçons encore bloqués avec leurs idées datant de l'ancien régime monarchique totalitaire il devrait avoir honte ces médias qui regardent notre pays la France qu'ils oublient en la regardant sombrer en leur mettant la tête sous l'eau pour mieux se noyer (pour se protéger et encore mieux profiter de leurs avantages indus que des Français lambda naïfs désabusés leurs ont donné en plus en les élisant et réélisant en plus car incurables !?)
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