mercredi 31 janvier 2024

C’est hélas évident les Français trop naïfs votent toujours si mal car ne sachant pas choisir leurs dirigeants qui pourtant ne les protègent pas car comme eux pratiquant de « le chacun pour soi individualiste » en ne pensant qu’à eux et leurs avantages ou privilèges dignes de l’ancien régime !?

 

Gabriel Attal : un discours pétri de généralités dans un climat de paille brûlée (ou de pétard mouillé qui fera pschitt !?)

L'ÉDITO DE PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS. En pleine crise agricole, il ne fallait guère s’attendre à ce que le Premier ministre allume d’autres incendies en annonçant des réformes économiques audacieuses ou des coupes budgétaires douloureuses.

Par Pierre-Antoine Delhommais

Publié le 31/01/2024 à 06h10, mis à jour le 31/01/2024 à 09h07

LES FRANÇAIS N’ONT PAS A SE PLAINDRE CAR ILS ONT MAL CHOISI LEURS POLITICIENS OU DIRIGEANTS DE TOUS BORDS DEPUIS + DE 40 ANS (delà à dire qu’ils « sont bêtes à bouffer du foin ») comme ces pauvres agriculteurs qui essaient de se faire entendre de ce gouvernement « macronien » borné il n’y a qu’un pas à franchir car ils le méritent !?

 

Rien de surprenant dans cette atmosphère de paille brûlée à ce que le Premier ministre en soit prudemment resté au stade des généralités, « des beaux discours et des grandes tirades », selon ses propres mots. Pour faire l'éloge du travail devant être mieux rémunéré que l'inactivité, pour souligner l'urgence de « déverrouiller » l'économie en s'attaquant aux normes et aux rentes, pour dénoncer une « smicardisation » généralisée du pays, pour affirmer la nécessité d'augmenter le taux d'emploi des séniors et de rendre le « modèle social plus efficace et moins coûteux ».

Autant de diagnostics très justes, que plusieurs de ses prédécesseurs avaient d'ailleurs déjà formulés comme lui à la tribune de l'Assemblée nationale, mais qui ne disent pas grand-chose sur les remèdes que le Premier ministre compte administrer pour soigner tous ces maux parfaitement identifiés dont souffre l'économie française.

Du flou, du flou, du flou

Ce décalage entre la force des mots employés par le Premier ministre et le grand flou entourant son action future s'est retrouvé de façon emblématique lorsqu'il a abordé la situation de nos finances publiques. « Le préalable au réarmement de la France, c'est la responsabilité budgétaire, a expliqué avec solennité Gabriel Attal. Nous devons faire preuve d'une responsabilité exemplaire dans nos finances publiques, il y va de notre souveraineté, il y va de la survie de notre modèle social, il y va de la protection des plus fragiles, il y va de la protection des classes moyennes qui seraient les premières victimes des coupes massives et des hausses drastiques auxquels nous serions contraints si nous ne tenons pas notre trajectoire de réduction des déficits et de notre dette. »

Interview de Macron : après le « quoi qu'il en coûte », le chéquier

Tout cela était magnifique, presque poignant, sauf que, là encore, aucune piste précise n'a été évoquée pour « tenir cette trajectoire », aucune mesure concrète annoncée pour apporter le premier euro des 12 milliards d'économies que Bruno Le Maire a pour mission de trouver dans le prochain budget.

De façon plus préoccupante encore, le Premier ministre a réaffirmé, dans la droite ligne de ce qu'avait déjà dit il y a quinze jours Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse, que le meilleur moyen à ses yeux de diminuer les déficits, « c'est le travail et la croissance ». Il est pour le moins inquiétant qu'un Premier ministre qui se targue de « voir la vérité en face » se montre à ce point aveugle en pensant que le retour d'une forte croissance est possible dans une France qui enregistre des niveaux de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires records dans le monde.

Une situation catastrophique qui devrait modérer tout élan de fierté

Il est également illusoire de parler sans cesse comme il l'a fait de « reconquête de souveraineté » quand plus de 3 000 milliards d'euros de dette publique mettent le pays à la merci des sautes d'humeur des banques étrangères, des hedge funds américains et des caisses de retraite asiatiques qui détiennent une grande part des obligations assimilables du Trésor. Il deviendra impossible de financer les 200 euros d'augmentation de salaires des infirmières scolaires promis par le Premier ministre si les agences de notation et les investisseurs étrangers commencent à se lasser du « je-m'en-foutisme » budgétaire de la France.

 L'argent, un déterminant plus important en France qu'ailleurs

Parce qu'il voit l'économie française plus belle qu'elle ne l'est, attractive comme jamais, débarrassée du chômage de masse et se réindustrialisant à toute allure, le Premier ministre ne semble pas tout à fait conscient des énormes efforts et des réformes profondes à accomplir pour la « réarmer ». « Nous ne serons jamais une puissance moyenne qui se résigne au déclin avec fatalité », a lancé avec émotion le Premier ministre en conclusion de son discours de politique générale. La situation catastrophique de nos finances publiques comme de nos comptes extérieurs est là pour tempérer cet optimisme et modérer cet élan de fierté.

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Tant que les Français lambda ne voudront pas comprendre que c’est le président qui gouverne (ou décide quand il le fait rarement comme dans cette « macronie du en même temps » par en plus sa procrastination pathologique) rien ne changera malgré des changements de gouvernements sans effet même partiel ?!

Car ce président comme d’autres avant lui après le mitterrandisme qui a duré du   21 mai 1981 – 17 mai 1995 socialiste de cette gauche PS et son parti et surtout après le sarkozisme et autres dirigeants de tous bords qui se sont succédés depuis ces quinquennats jusqu’à cette « macronie »  et son président élu et réélu par défaut croyant à de la nouveauté pour certains Français par la jeunesse de leur président à cause d’une opposition pas fiable et du changement artificiel de nom de ce parti dit « en marche »  et des Français comme cette droite qui a déjà usé maintes fois ces changements de partis bien que toujours les mêmes depuis que cette Veme république usée existe comme cette extrême droite FN devenue RN de la famille LE PEN !?

Et ce malgré que les Français lambda de tous les corps de métiers y compris les retraités qui souffrent vocifèrent râlent manifestent et quelque fois violemment voire en vandalisant ou essayant de bloquer la marche du pays comme ces mouvements protestataires des agriculteurs après bien d’autres divers !

Ces problèmes de gouvernance dans notre pays ne sont pas nouveaux depuis + de 40 ans mais ne cessons pas de le dire sont la faute des Français qui votent car nous sommes encore dans un pays libre et démocratique bien qu’ils aient donné » trop de pouvoir à leur président (sans même sans rendre compte dans cette Veme républiques devenue monarchique avec ses faux rois sans couronnes !?)

Jdeclef 31/01/2024 11h30

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mardi 30 janvier 2024

L’Europe dite UNIE des pays libres et démocratique ne l’est pas totalement ce qui fait sa faiblesse contre les pays dictatoriaux ou démocratures qui fleurissent comme les mauvaises herbes à cause des peuples naïfs qui élisent des dirigeants qui ne les protègent pas assez loin de là !?

 

EXCLUSIF. Viktor Orban sur l’aide à l’Ukraine : « La Hongrie subit un chantage »

INTERVIEW. Seule contre tous, la Hongrie refuse de donner son feu vert au programme d’aide à l’Ukraine. Avant le sommet européen extraordinaire sur la question budgétaire, Viktor Orban s’explique.

Propos recueillis par Emmanuel Berretta

LES PEUPLES ENCORE LIBRES ET DEMOCRATIQUES DEVRAIENT COMMENCER ENFIN A REAGIR PUISQU’ILS PEUVENT ENCORE VOTER  AU LIEU DE SE FAIRE TONDRE COMME DES MOUTONS AU PROFIT DE POIGNEES DE POLITICIENS DE TOUS BORDS ET DIRIGEANTS QUI NE PENSENT QU’A EUX (et leurs avantages ou privilèges dignes de l’ancien régime monarchique) AVEC DES FRANÇAIS NAIFS QUI LES ELISENT ET REELISENT LES AGRICUTEURS ONT RAISON CE PROTESTER CAR DANS NOTRE PAYS (IL N’ Y A QUE CELA POUR FAIRE BOUGER LES CHOSES DANS NOTRE SOCIETE QUI PART A VAU L’EAU MAIS C’EST TRISTE !?)

Ce jeudi 1er février 2024, les Vingt-Sept se retrouvent à Bruxelles pour un Conseil européen extraordinaire sur la question budgétaire. Avec, à la clé, un nouveau match Viktor Orban contre les Vingt-Six. En décembre, le Premier ministre hongrois a mis son veto à un soutien de 50 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine d'ici à 2027 (dont 17 milliards de subventions). Depuis, les discussions ont patiné. La Hongrie subit une énorme pression. C'est dans ce contexte que Viktor Orban a accepté de répondre aux questions du Point.

Le Point : Depuis un mois et demi, vos partenaires européens font pression sur vous pour que vous acceptiez un plan d'aide à l'Ukraine de 50 milliards d'euros pris dans le budget européen. Jeudi, qu'allez-vous proposer ?
Viktor Orban : Rien n'a changé. La position hongroise est donc toujours très claire : au fil du temps, nous pensons qu'il n'y a pas de solution militaire à la guerre en Ukraine. Malheureusement, les 26 autres États membres de l'Union européenne pensent toujours qu'il existe une solution militaire. Leur proposition va dans le sens d'une solution militaire à laquelle que je ne souscris pas. Les Hongrois ne l'apprécient pas non plus. Nous pensons que la seule solution est diplomatique. Elle implique des négociations de cessez-le-feu et de paix.

Dans ce contexte, on nous demande de donner 50 milliards d'euros à l'Ukraine sur quatre ans. Or, parce que nous n'aimons pas l'escalade de la guerre et que nous ne pensons pas que la solution passe par le champ de bataille, nous n'aimons pas cette proposition. Nous avons le droit d'être en désaccord parce que nous avons un budget dans l'Union européenne qui a été accepté il y a trois ans par les autres pays, y compris par la Hongrie. Ce budget européen est une base que les autres veulent désormais modifier. Je pense que chaque membre de l'Union européenne a le droit de défendre le budget tel qu'il a été créé. C'est une position très européenne car il s'agissait d'un budget européen agréé à Vingt-Sept. La question fondamentale relève de la souveraineté. La Hongrie, en tant qu'État souverain, s'oppose à cette modification du budget. Malheureusement, ce droit d'un pays indépendant n'est pas accepté par les 26. Alors ils essaient de nous convaincre, puis de faire pression, puis de faire du chantage, de nous contraindre à les rallier. C'est très difficile de rester seul dans cette famille.
En tant que partisan de l'Union européenne ou plutôt de l'unité européenne, je partage le point de vue selon lequel l'unité européenne est une valeur. La Hongrie n'aime pas utiliser son droit de veto et voter contre les autres, car nous comprenons bien que l'unité est une valeur. C'est donc le grand défi auquel nous sommes tous confrontés : comment sortir de cette situation ?

EXCLUSIF. Viktor Orban : « L'Ukraine est l'un des pays les plus corrompus du monde » Vous avez fait une proposition samedi…
Nous avons décidé de faire une offre de compromis : nous ne sommes pas d'accord pour modifier le budget. Nous ne sommes pas d'accord sur le fait que nous devrions donner 50 milliards d'euros, une somme énorme. Nous ne sommes pas d'accord sur le fait que nous devions l'accorder pendant quatre ans, etc. Mais bon, la Hongrie est prête à participer à la solution des Vingt-Sept, si vous garantissez que chaque année nous déciderons de continuer ou non à envoyer cet argent. Et cette décision annuelle doit avoir la même base juridique qu'aujourd'hui : elle doit être unanime. Malheureusement, certains pays comprennent ou interprètent cette position comme un moyen de les faire chanter chaque année.

Vous avez un certain historique en la matière…
Notre position est qu'il ne s'agit pas d'un chantage au veto, mais de restaurer et de maintenir l'unité de l'Union européenne. Donc, si vous forcez quelqu'un à faire partie de quelque chose qu'il n'aime pas et dont il a le droit de ne pas faire partie, mais que vous l'avez poussé, forcé de quelque manière que ce soit à en faire partie, il est juste et raisonnable de lui donner la possibilité de participer chaque année à la décision de poursuivre ou pas. Ce serait donc le compromis. Voilà où nous en sommes.

Et comment votre proposition est-elle reçue en ce moment ? Par exemple, par le chancelier allemand, Olaf Scholz ?
Si je comprends bien, la manière dont ils l'ont reçue a été publiée dans le Financial Times… Ce n'est donc pas vraiment une réflexion positive.

Le Financial Times a, en effet, publié un article, ce lundi 29 janvier, selon lequel l'UE pourrait punir l'économie hongroise en cas de veto en refusant tout paiement européen à la Hongrie, ce qui aurait des conséquences sur les investissements et la monnaie dans votre pays. Avez-vous eu vent d'un tel plan ?
C'est une sorte de manuel du maître chanteur. Ils disent, en somme, que si nous nous comportons comme un pays souverain, la Hongrie subira immédiatement un vaste blocus financier et qu'ils feront un lien entre la question ukrainienne et l'État de droit. Les deux n'ont rien à voir ! Alors, la Hongrie subirait l'Armageddon[l'« Apocalypse », NDLR]. C'est ce qu'il est écrit dans le document publié par le Financial Times. Je n'ai aucun doute sur l'authenticité de ce document. Connaissant Bruxelles, ils en sont capables.

Un haut responsable du Conseil européen a apporté une forme de démenti après la publication, en précisant qu'il s'agissait d'une note sur l'état économique de la Hongrie rédigée sous la responsabilité du secrétariat général du Conseil. Nous ne savons pas exactement ce qu'il en est, mais le Conseil publie une sorte de rectification…
Nous avons tous une certaine expérience en politique internationale. Nous ne sortons pas d'un jardin d'enfants. Si le Financial Times publie un document détaillant le scénario d'un blocus financier de la Hongrie et d'un chantage à notre encontre, nous pouvons être sûrs qu'il existe. Je comprends combien il est difficile pour les autres de l'accepter, car l'Union européenne, ces dernières années, s'est de plus en plus orientée vers une direction impérialiste, surtout après le départ du Royaume-Uni. Il s'agit de moins en moins d'une communauté d'États souverains. De plus en plus, quel que soit votre droit établi par les traités, quels que soient les arguments raisonnables que vous leur opposez, ils essaient de vous forcer à faire partie de quelque chose dont vous ne voulez pas.

Plus concrètement encore, Bruxelles a mené ces dernières années une guerre idéologique contre la Hongrie et a constamment tenté de nous faire chanter. Même la présidente de la Commission européenne [Ursula von der Leyen, NDLR] a déclaré publiquement lors de la dernière session parlementaire que la Hongrie ne recevra pas les fonds européens qui lui sont dus tant qu'elle ne sera pas prête à changer sa position sur la migration et le genre. Alors qu'est-ce que c'est, sinon du chantage ? Nous, Hongrois, vivons dans ces conditions depuis de nombreuses années.

 Pour Viktor Orban, l'Ukraine ne peut pas vaincre la Russie

Les 26 autres États membres de l'UE disent qu'un plan annuel, approuvé chaque année, ne permettrait pas à l'Ukraine de planifier ses dépenses sur quatre ans. Est-ce un argument recevable à vos yeux ?
C'est un argument qu'il faut prendre au sérieux, mais je ne l'accepte pas. D'abord, nous ne savons pas ce qui va se passer dans les trois ou quatre prochains mois en Ukraine. Alors, dans quatre ans…

Deuxièmement, personne ne sait si les Américains participeront ou non au jeu, que ce soit aujourd'hui ou après l'élection présidentielle américaine de novembre 2024.

Troisièmement, qui a fait le décompte, ? Qui a fait le calcul ? Pourquoi exactement 50 milliards d'euros ? Nous ne savons pas exactement à quoi correspond cette somme. Et enfin, l'argument principal, du moins pour un démocrate, c'est que dans cinq mois, il y aura des élections en Europe. On négligerait totalement l'opinion des Européens en prenant une décision aujourd'hui qui engagerait l'Europe sur quatre ans et qui porte sur une somme énorme ! Comme si l'opinion des peuples n'avait aucune importance et quel que soit le résultat des élections européennes en juin… Si l'Europe entend se comporter comme une communauté démocratique fondée sur l'État de droit, nous ne pouvons tout simplement pas prendre une telle décision.

Vous comprenez que les Ukrainiens sont dans l'urgence…
Je comprends les Ukrainiens. Ils aimeraient avoir la garantie d'une somme d'argent énorme pour la période la plus longue possible. Je comprends, mais ce n'est pas dans l'intérêt européen. En Europe, nous devons nous comporter différemment. Cette somme d'argent, les Européens en ont également besoin. En Europe, nous souffrons de plus en plus des mauvaises performances de l'économie. Cet argent serait très utile aux peuples européens, aux Français, aux Allemands, aux Hongrois, aux Polonais… Tout compte fait, je pense que nous avons plus d'arguments en faveur de notre solution – une décision annuelle, révisée en fonction des événements – que mes opposants, qui voudraient allouer d'un seul coup 50 milliards d'euros à l'Ukraine pour quatre ans, n'en ont pour la leur.

Si, en février 2022, le président américain s’était appelé Donald Trump, il n’y aurait plus de guerre en Europe.

Que répondez-vous à ceux qui pensent qu'au fond vous attendez l'élection de Donald Trump en novembre prochain pour voir votre point de vue triompher ? Il serait un grand allié pour vous…
Revenons à 2016, pendant sa première campagne, avant l'élection. À l'époque, tout le monde disait que l'élection était gagnée pour Hillary Clinton et non pour Donald Trump. J'ai clairement dit, à ce moment-là, que nous avions besoin de Donald Trump en Europe. Parce que lorsque Trump dit « Make America Great Again » ou « America First », cela nous légitime dans le fait de dire « Make Europe Great Again » et « Europe First ». Mettez l'Europe en premier, mettez la France en premier, mettez la Hongrie en premier. C'est l'attitude normale en politique internationale, si nous souhaitons trouver des accords fondés sur la base de l'intérêt national.
Enfin, nous ne devrions pas oublier que Trump a été l'un des présidents des États-Unis ayant connu le plus de succès en matière de politique étrangère. Pas une seule guerre n'a été déclenchée par lui. Et les accords d'Abraham étaient la seule chance sérieuse de générer une paix, un équilibre et une forme de vie acceptable dans la région très difficile du Moyen-Orient.

Ma conviction personnelle reste que si, en février 2022, le président américain s'était appelé Donald Trump, il n'y aurait plus de guerre en Europe. Je ne vois aujourd'hui personne d'autre que lui, ni en Europe ni en Amérique, qui soit un leader suffisamment fort pour arrêter la guerre. La paix porte un nom, celui de Donald Trump.

La Commission européenne mène une guerre idéologique contre la Hongrie.

La présidente Ursula von der Leyen a précisé devant le Parlement européen qu'environ 20 milliards d'euros ne seraient pas versés à la Hongrie tant que certains problèmes persisteraient dans le pays, tels que la loi sur la protection des enfants qui cible les personnes LGBT, les accrocs sur la liberté académique, les failles dans la lutte contre la fraude. Comment réagissez-vous à ce rappel ?
Il convient tout d'abord de rappeler que la Commission européenne a clairement déclaré il y a trois mois que la réglementation sur les marchés publics hongrois ne présentait aucun problème. C'est une bonne réglementation. La Hongrie se situe, de ce point de vue, dans le meilleur premier tiers des pays de l'UE. Le défaut de lutte contre la corruption n'est donc plus un argument solide.
Ensuite, la Commission européenne a déclaré que le système juridictionnel en Hongrie était correct. Nous disposons donc du système judiciaire contrôlé et réévalué le plus solide de l'Union européenne. Ça aussi, c'est fini.

Comment Viktor Orban est devenu un modèle pour les droites nationalistesMais parce que la Commission européenne est animée d'une intention politique, parce qu'elle mène une guerre idéologique contre la Hongrie, la présidente von der Leyen a besoin de créer de nouveaux griefs pour attaquer la Hongrie et la faire chanter. Et le nouveau grief concerne la migration et le genre ! Cela n'a rien à voir avec la corruption ou la qualité du système judiciaire. La Hongrie, à cet égard, va bien. Donc l'État de droit, c'est évident, n'est pas le véritable argument brandi contre la Hongrie. Sans compter la tentative de chantage visant à dire : si la Hongrie n'accorde pas les 50 milliards d'euros à l'Ukraine, nous la priverons de son droit de vote au Conseil européen… Il s'agit d'un comportement manifestement injuste, car priver un pays du droit de vote n'est possible que si l'État de droit pose problème. Mais l'Ukraine n'a rien à voir avec l'État de droit !

Les institutions européennes ne prennent pas au sérieux l'État de droit. C'est juste un instrument pour faire chanter les pays qui souhaitent maintenir leur souveraineté et qui ont leur propre opinion. D'un autre côté, ce n'est pas bon pour la Hongrie parce que, comme toute personne normale, nous aimons être aimés. Nous aimons être respectés en tant que personnes et en tant que pays, ce qui est injustement refusé à la Hongrie. Malgré cela, je continue de croire que l'unité européenne est importante.

Les États membres, s’ils sont en désaccord sur des questions comme la guerre, la migration, le genre, subissent immédiatement une réaction impérialiste de la part de Bruxelles.

Avez-vous parlé de cette situation avec Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien ?
J'ai parlé continuellement avec tout le monde.

Est-elle un soutien pour vous ?
Non, nous sommes seuls. Pour nous, c'est une question de principe, mais les 26 autres en font une question de pouvoir. C'est une situation difficile malheureusement. Vous le savez, je suis membre du Conseil européen depuis de très, très longues années. Ce qui est important dans ces situations compliquées, c'est ce que nous appelons à la tranquillité stratégique : ne pas sauter sur tout ce qui bouge, ne pas réagir immédiatement, rester calme. Il est important que les Européens comprennent que les États membres, s'ils sont en désaccord sur des questions comme la guerre, la migration, le genre, subissent immédiatement une réaction impérialiste de la part de Bruxelles et subissent une forme de chantage.

L'Europe traverse une crise agricole majeure. La Hongrie a été impactée par l'ouverture du marché européen aux produits ukrainiens. Qu'attendez-vous de la Commission européenne, qui doit proposer une solution d'ici à juin ?
Cette histoire montre donc à quel point l'Ukraine est un problème grave pour l'Europe, indépendamment de la guerre. La guerre ne fait que souligner l'importance de l'Ukraine. Mais même sans la guerre, l'Ukraine constitue un défi important pour l'Europe.
Nous devons être très prudents car l'Ukraine est un pays immense. Et le rapprochement de l'Ukraine de l'Union européenne, voire son adhésion à l'Union européenne, aura un énorme impact désastreux ou pourrait avoir un énorme impact désastreux sur les économies européennes, en particulier dans le secteur agricole. Alors que se passe-t-il ? Nous souffrons beaucoup ici en Hongrie parce que nous sommes un pays voisin, ainsi qu'en Pologne.

« Venez voir à quoi ressemble l'Ukraine, M. Orban » Vous, en France, vous êtes loin. Vous êtes défendu par nous, si je puis dire. Le continent éloigne de vous l'Ukraine, mais, tôt ou tard, l'impact de l'économie ukrainienne sur l'Union européenne arrivera en France. Et vous souffrirez exactement comme nous. Nous devrions être très unis et expliquer clairement aux Ukrainiens quelles mesures doivent être prises pour la rapprocher de l'Union européenne et de nos marchés. La production agricole ukrainienne est bien meilleur marché que celle des paysans français et hongrois, et ce n'est pas soutenable. Nous ne pouvons pas rivaliser et nous détruisons nos communautés agricoles. Nous ne pouvons pas faire ça – les Ukrainiens doivent le comprendre. La Commission européenne doit défendre les intérêts européens contre les Ukrainiens, et non pas représenter les intérêts ukrainiens contre les agriculteurs européens.

L’UKRAINE n’est pas sans défaut mais quand cette attaque de ce pays par un dictateur dérangé Russe après avoir tenté d’envahir la Tchétchénie et Géorgie avec la cerise sur le gâteau de l’annexion de la Crimée a voulu détruire ce pays (frère avant sous l’ère soviétique) qui est tombé en 1989 avec la chute du mur de BERLIN et la réunification des 2 Allemagnes est/ouest et la fin de ses mandants de la 1ere ministre allemande MERKEL elle-même née en RDA EST soviétique qui discourait avec Poutine à bâton rompu de cette Europe (dite unie) qui ne l’est pas en totalité et la HONGRIE en est l’exemple avec son président pro soviétique ORBAN (déjà d’ailleurs avec ce « brexit » économique de l’ANGLETERRE britannique qui a déjà quitté celle-ci mais pas heureusement ses alliances militaires US et U.E. et France !?)

Car si les alliés de cette U.E pourtant divisée n’avait pas été là les Russes poutiniens serait à nos portes !?

Les grands conflits internationaux dans l’histoire de notre monde entier malade ont duré en moyenne 5 ans celui de l’Ukraine date depuis 2022 loin d’être terminé et surtout mal géré par cette Europe bavarde et ses dirigeants donneurs de leçons bienpensants hypocrites qui s’en remettent aux USA pour leur protection par l’épouvantail OTAN et qui vont surement changer de président en reprenant TRUMP un mauvais choix entre 2 vieillards et donc qui n’ont rien d’autre à penser !?

Sans compter notre « macronie » malade malgré ce faux changement gouvernemental pétard mouillé qui a fait pschitt et qui débouche sur une crise majeure du monde agricole français et ce monde instable qui souligne les conflits Orient contre Occident le tout teintée de religions extrémistes moyenâgeuses (avec un président hors sol qui se promène à l’étranger jamais là quand il faut confirmant son inutilité !?)

Jdeclef 30/01/2024 13h44

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lundi 29 janvier 2024

Mais on les a perdus depuis longtemps ces jeunes de dernières générations d’immigrés voire même devenus Français depuis que cette V eme république existe il n’y a que voir chez ceux qui vivent dans la couronne parisienne d’IDF IL FAUT CESSER CETTE HYPOCRISIE DE BIEN-PENSANT DONNEURS DE LECONS SVP !?

 

Sophie Nahum : « Avec le devoir de mémoire, on perd les jeunes » !?

Depuis près de sept ans, la créatrice du projet « Les Derniers » va à la rencontre des ultimes témoins de la Shoah. Pour faire entendre leur vision du présent et de l’avenir. Et leurs cris d’alarme.

Propos recueillis par Peggy Sastre

Publié le 29/01/2024 à 06h30, mis à jour le 29/01/2024 à 06h48

Il n’y a que voir ou écouter ce qu’ils disent ou crient quand ils manifestent voire vandalisent périodiquement dans ces banlieues d’IDF et villes moyennes ainsi qu’en province ?!

CAR NOS DIRIGEANTS DE TOUS BORDS POLITIQUE DEPUIS + DE 60 ANS NE FONT QUE PARLER SANS AGIR ET « LA MACRONIE DU EN MEME TEMPS » TIENT LA PALME ?!

Sophie Nahum est réalisatrice de documentaires. Après avoir œuvré pour de nombreuses sociétés de production et de chaînes de télévision, comme Arte, elle a décidé, voilà sept ans, de se vouer entièrement au projet « Les Derniers ». Web-série, films documentaires, conférences, livres, podcasts, site Internet, bientôt plate-forme vidéo (qui sera lancée ce 31 janvier 2024) et application géolocalisée, Les Derniers, consacrés aux ultimes survivants de la Shoah, sont multisupports. Avec, pour cible, les nouvelles générations et, comme motivation, l'idée que rendre accessible la voix des témoins grâce aux nouvelles technologies est une urgence absolue.

Dans un premier temps, par la production d'une série de documentaires courts – parfaits pour une « consommation » sur les réseaux sociaux, où chaque épisode est diffusé en accès libre et gratuit. Des petits films où l'on voit Sophie Nahum rendre visite, chez lui, à l'un des « Derniers » pour qu'il lui raconte, autour d'un café ou d'une vatrouchka, son enfance, la guerre, mais aussi et surtout l'après et le présent. Sa vie.

Avec une centaine d'épisodes accumulant des millions de vues, des dizaines de milliers d'abonnés sur les réseaux sociaux et trois livres en librairie, le projet rencontre aujourd'hui un franc succès et est utilisé par de nombreux professeurs en France. Depuis 2022, Les Derniers sont internationaux grâce à Leslie Benitah, soutien de la première heure et réalisatrice aguerrie de documentaires installée à Miami, qui prend le relais de Sophie Nahum aux États-Unis, au Canada et en Israël.

 Marie Vaislic : « D'où je revenais, la vie, la mort, ça n'avait aucune importance »

Le Point : Comment vous est venu ce projet ?

Sophie Nahum : Je peux vous prendre la journée ? Non, sérieusement, j'y consacre l'introduction de mon premier livre [« Les Derniers. Rencontres avec les survivants des camps de concentration », Alisio, 2020, NDLR] et cela me demande une vingtaine de pages, donc autant vous dire que ce fut multifactoriel. Pour un résumé à l'os, concrètement, j'ai rencontré en 2010, et pour la première fois de ma vie, un ancien déporté, Jacques Altmann. Et je m'étais posé un tas de questions. Comment faut-il lui parler ? Faut-il être sérieux, solennel, comme on en a l'habitude de le voir ? Et, finalement, face à lui, je me suis rendu compte de l'évidence : qu'on était sur les dernières années des derniers témoins – tous avaient déjà près de 90 ans –, que mes enfants n'auraient pas la possibilité d'en rencontrer quand ils seraient en âge de comprendre – enfin, surtout de s'intéresser au sujet. Et là où Jacques m'a impressionnée, c'est sur ce qu'il avait à dire sur l'après, sur le présent. Cela m'a sauté au visage : voilà quelqu'un qui avait construit une vie après ça, avec un courage, une élégance hallucinante. Ensuite, quand je suis allée à Auschwitz avec Jacques, j'ai encore un peu progressé dans ma prise de conscience. Sur le fait que survivre aux camps, c'est une accumulation de miracles. Mais la prouesse, c'est de construire après, malgré ça. Voilà l'essence de mon projet, porté par le sentiment qu'en se focalisant sur les faits de la Shoah, l'Histoire et la guerre on manquait peut-être l'essentiel : la vie, après, et la vie tout court.

« Je ne croyais pas revivre cela » : les derniers rescapés des camps nazis témoignent

Vous n'avez, de fait, pas du tout une démarche d'historienne…

Non, je ne suis pas du tout historienne, je ne suis même pas du tout une passionnée d'histoire. Ce qui me porte, c'est le présent et l'avenir, dans une démarche d'ailleurs assez politique. Dans une société assez victimaire et défaitiste, avoir pour les jeunes des héros de cette trempe, présenter des gens qui te disent, en gros, que tout est possible dans la vie, que, même après le pire du pire, tu as quand même ton destin en main, voilà quelque chose qui était hyperimportant. En tout cas, moi, c'est ce que je voulais montrer à mes enfants – même s'ils n'existaient pas à l'époque.

Depuis le 7 octobre 2023, difficile de ne pas saisir tout ce qu'il y a de présent dans ce passé.

Oui, que ces gens gagnent à être entendus, c'est évidemment encore plus clair aujourd'hui. Mais le fait est que, tout de suite, j'ai eu le sentiment qu'ils ne témoignaient pas du tout pour qu'on pleure avec eux, pour qu'on les aime, pour qu'on s'apitoie sur leur sort – en résumé, tout ce qu'on nous présente à la télévision, avec des films documentaires très factuels, la rafle du billet vert ou celle du Vél' d'Hiv heure par heure, etc. –, mais pour qu'on entende leur vision du présent et de l'avenir. Cette espèce de cri d'alarme, dès le départ, qui est de dire : « Voilà, nous, on est là, on témoigne pour vous alerter. On a vu, on sait jusqu'où l'homme peut aller. Et on veut vous prévenir des mécanismes qui ont été mis en œuvre et qu'on voit à l'œuvre encore aujourd'hui. » Ils veulent aussi nous alerter sur le fait que malgré, le mantra « plus jamais ça » rien n'a changé. Tel est l'angle qui m'avait semblé passer complètement sous les radars, parce que « problématique », un peu dangereux… En tout cas, ce n'était pas l'ambiance en 2010 : il y avait une manière d'aborder la Shoah très consensuelle, très polie, très policée. Cette idée que la haine ne découle que de l'ignorance, que si on apprend l'Histoire, si on impose le devoir de mémoire, si on écoute les déportés, alors, d'un coup, la haine va disparaître et tout ira merveilleusement bien. Ce qui est totalement illusoire.

Edith Bruck, survivante de la Shoah : « Nous n'avons rien appris du passé »

C’est trop facile de faire des milliers de documentaires sur les Juifs morts il y a quatre-vingts ans et de ne pas broncher quand on crie “Mort aux Juifs !” dans la rue en 2014.

On entend d'ailleurs de plus en plus que le devoir de mémoire aurait été contre-productif. Qu'en faisant de la mémoire une contrainte, on ne peut qu'appeler une réaction de rejet.

Oui, c'est sûr qu'on perd les jeunes quand on utilise cette formule. Après, le fait est que ce devoir de mémoire est relativement récent. Cela date des années 1990-2000, de Chirac et de son discours du Vél' d'Hiv, et un peu avant avec la sortie de Shoah, de Claude Lanzmann. C'est ce qui a déclenché la parole des anciens déportés. D'une part parce que jusque-là on les avait fait taire, implicitement ou explicitement. Voilà des gens qui empêchaient la France de se réconcilier, qui étaient des cailloux dans la chaussure de cette vision héroïque d'une France résistante. Donc au mieux, on ne les a pas écoutés et, au pire, on leur a fait comprendre que s'ils s'en étaient sortis, c'est qu'ils avaient été eux-mêmes des ordures. Il y a eu beaucoup de suspicion – ou de déni de réalité – à la Libération. D'autre part parce qu'ils ont parlé, justement, une fois leur vie refaite, quand ils ont eu eux-mêmes des enfants, des petits-enfants.

Sophie Nahum avec, de gauche à droite, Julia Wallach, Esther Senot, Ginette Kolinka © Sophie Nahum

On en a trop fait avec la Shoah ? Mal fait ?

Je ne sais pas, mais il ne faut pas oublier le tournant qu'a été l'arrivée des négationnistes dans le débat public. Face à la panique des anciens déportés, on s'est dit que l'essentiel était de transmettre les chiffres, les dates. On s'est raccroché à cette idée qu'il fallait une approche totalement scientifique, que la science pouvait avoir une prise sur le réel et que si on démontrait, alors, on allait régler le problème. Et c'était tout à fait légitime, il fallait évidemment faire tout cela. Sauf que les négationnistes, moi, j'en ai tous les jours : ce sont des causes perdues ! Ils s'en cognent de la réalité des événements et des chiffres. En se focalisant sur la preuve scientifique, sur le témoignage historique purement factuel, le tout finalement par peur du négationnisme, je pense qu'on a loupé ce qu'il fallait faire passer aux gens qui étaient à même d'entendre ces messages, cette transmission. Je crois même me souvenir qu'à une période, avant le numérique, quand on filmait avec des bobines, on se forçait à montrer qu'il y avait plusieurs caméras pour qu'on ne puisse pas soupçonner qu'il y avait eu des coupes, un montage… Mais le niveau de délire ! On travaillait pour les négationnistes. Moi, je ne travaille pas pour eux. Je travaille pour les gens qui sont encore dans une forme de déni de réalité.

Qu’est-ce qu’il faut qu’il nous arrive pour que le monde réagisse sur le moment et pas cinquante ans après ?

C'est-à-dire ?

Autant pour ceux qui pensent que la Shoah a été une anomalie de l'Histoire que pour ceux qui croient que la résistance au nazisme a été la norme. C'est sans doute là que le devoir de mémoire a le plus dysfonctionné. On n'a rien appris de l'Histoire, sur le fait que les mécanismes qui ont permis la Shoah sont toujours intacts. Un exemple : on en a fait des tonnes avec les Justes. Évidemment, ce sont des individus extraordinaires, leurs actions ont été admirables et il faut leur donner toutes les médailles du monde. Mais on parle de combien de gens ? Quelques milliers de personnes dans un pays qui compte plusieurs millions d'habitants. Ce n'est pas satisfaisant ! À côté, moi, je rencontre des témoins qui ont été balancés par la voisine, qui était une amie de leur mère… Il y a eu des millions de lettres de délation pendant l'Occupation. Je veux qu'on parle des petits accommodements, des petites collaborations actives ou passives, car ça a été et ça reste une réalité. Aujourd'hui, ne pas vouloir le voir, c'est passer à côté de ce qui a provoqué et permis la Shoah. Elle n'a pas été le fait de monstres, mais d'hommes ordinaires, comme l'explique très bien le livre du même nom [« Des hommes ordinaires », de Christopher R. Browning, ouvrage traduit par Élie Barnavi et paru aux Belles Lettres en 2022, NDLR]. Et ce déni, il est partout. Je me souviens d'Élie Buzyn qui racontait que son père avait lu Mein Kampf, mais sans y croire, qu'il lui disait : « Ce sont des conneries ! Jamais Hitler ne fera ce qu'il écrit ! » Il s'agit évidemment d'un mécanisme de défense humain, sauf que si on n'entend pas, si on ne prend pas au sérieux les menaces, on est morts ! Qu'est-ce qu'il faut qu'il nous arrive pour que le monde réagisse sur le moment et pas cinquante ans après ?

Vous avez revu des « derniers » depuis le 7 octobre 2023 ? Qu'est-ce qu'ils vous disent ?

Oui, j'ai eu quelques nouveaux tournages depuis. Ils ne sont pas étonnés, ils sont dévastés et, surtout, ils se sentent excessivement seuls. Et moi, j'ai honte. Parce qu'on parle de gens qui ont tout bien fait comme il faut, qui ont gardé une dignité incroyable, qui ne se sont jamais vengés – et certains en ont eu vraiment la possibilité. C'est la honte qu'à la fin de leur vie, après avoir prêché la bonne parole, après avoir raconté et reraconté qui la mort de leur mère, qui de leur frère, de leur sœur, sans jamais ménager leurs efforts, c'est la honte qu'ils aient à revoir, à revivre ça. C'est trop facile de faire des milliers de documentaires sur les Juifs morts il y a quatre-vingts ans et de ne pas broncher quand on crie « Mort aux Juifs ! » dans la rue en 2014, de ne pas descendre dans la rue quand Mohammed Merah tue des enfants juifs à bout portant dans la cour d'une école. Si tu fais des films sur la mémoire de la Shoah et que tu ne te scandalises pas quand on tue Charlie Hebdo, tu fais partie du problème. Si on dit « plus jamais ça » en croyant que le « ça », ce sont les nazis, et qu'on attend que les nazis reviennent avant de bouger, alors, on n'a rien compris et on ne se protège de rien. On ne fait qu'attendre que l'Histoire se répète.

 

« LE DEVOIR DE MEMOIRE » : quelle belle expression de bienpensant que l’on utilise (trop peu) dans notre enseignement national d’état bien que certains de nos fonctionnaires en ont encore le courage de l’enseigner cette histoire de notre France dite laïque avec ses défauts et qualité de liberté et égalité qui ne sont pas l’exacte réalité actuelle car les religions sont entrées en ligne de compte et s’oppose indirectement dans les collèges ou lycées à des jeunes avec des professeurs qui ont peur de heurts de plus en plus fréquents !?

La décolonisation de nos empires Africains et nord africains des échecs dont on en si mal à tourner la page à cause de dirigeants bienpensants pleutres trop jeunes qui ne l’ont pas connu et surtout la fin de cette guerre d’ALGERIE meurtrière inutile pour les jeunes Français et Algériens de ces années 1954/62 qui n’a servie à rien dans ce Maghreb qui nous détestent toujours en nous envoyant indirectement leurs migrants qui ne supportent pas leurs régimes nationaux totalitaires !?

Alors si on veut parler de cette SHOA cette horreur sans nom et qui ne savent même pas ce que cela veut dire chez certains jeunes Français lambda (hormis les familles juives de France de par leur religion et leurs anciens qui l’ont subi !?)

Et qui croit que c’est seulement le nazisme hitlérien le responsable alors que l’antisémitisme a toujours été présent en France donc il faut enseigner la vraie histoire de France sans en faire une tribune politique diverse édulcorée par nos bienpensants donneurs de leçons hypocrites !?

Jdeclef 29/01/2024 13h30

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Pourquoi pas les taxis c’est typiquement bien habituels ces Français qui tirent la couverture à eux comme font leurs politiciens de tous bords au pouvoir ou dans l'opposition !?

 

Grève des taxis : Bordeaux, Lyon, Marseille… Le point sur les opérations escargot prévues ce lundi ?!

Les chauffeurs veulent obtenir le retrait de la convention sur le transport sanitaire entre leur profession et la Caisse nationale de l’assurance maladie.

Par Joanna Wadel pour Le Point

ON N’EST PAS LOIN DE LA RUPTURE TOTALE ENTRE LES FRANCAIS ET CETTE MACRONIE GOUVERNEMENTALE ET SON PRESIDENT HORS SOL PROCRASTINATEUR MALADIF QUI SE PROMENE A L’ETRANGER CE QU’IL FAIT SOUVENT QUAND IL Y A UNE CRISE DANS NOTRE PAYS ?!

Alors que les blocages liés à la crise agricole se poursuivent ce lundi 29 janvier et devraient prendre de l'ampleur, notamment autour de Paris, les chauffeurs de taxi accentuent leur propre mobilisation. Comme l'ont rapporté nos confrères de France Bleu dimanche, les chauffeurs prévoient de nouvelles opérations escargot ce lundi, cette fois dans plusieurs villes de France, afin d'obtenir le retrait de la convention sur le transport sanitaire entre leur profession et la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam).

Cette convention, publiée au Journal officiel début janvier, modifie, entre autres, les tarifications de la prise en charge des frais de transport de patients, rappelle France Info. Ces nouvelles tarifications n'ont pas encore été précisées et pourraient constituer un grand manque à gagner pour les taxis des zones rurales.

« Ça va péter ! » : la hantise d'une explosion sociale de grande ampleur

Bordeaux, Lyon, Lille… Les grandes villes concernées

Plusieurs opérations sont d'ores et déjà prévues, notamment sur la rocade de Bordeaux, où 500 à 800 taxis sont attendus ce lundi matin selon France Bleu Gironde. Les chauffeurs de Charente-Maritime, des Landes, du Lot-et-Garonne, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques rejoindront leurs collègues girondins pour bloquer le périphérique urbain bordelais. Ils gagneront dès 15 heures le centre-ville, où les délégations départementales seront reçues.

À Lyon, des opérations escargot et points de filtrage devraient compliquer la circulation dès 9 heures, La route métropolitaine M6 sera touchée au niveau de Limonest, ainsi que le boulevard périphérique nord de Lyon au niveau de portes de Valvert, Vaise, Rochecardon, Saint-Clair, et le boulevard périphérique.

Dans le Nord, des opérations de ralentissement ont débuté dès 6 heures sur les axes autoroutiers proches de Lille, selon la préfecture. Des centaines de taxis-VTC de la région sont attendus et les déplacements vers l'agglomération lilloise sont déconseillés.

En Île-de-France, un rassemblement est prévu au niveau d'Haudricourt; dans les Yvelines, sur l'A13, à partir de 6 heures. Une opération escargot est également prévue à Tours, de 8 heures à 16 heures, où des centaines de véhicules sont attendus. À l'Est, dans le Grand Nancy, des perturbations sont attendues dès 9 heures.

« Plaignez-vous, mais trois minutes par jour, pas plus ! » : comment lutter contre le découragement ?

Dans le Sud, Marseille, Toulouse et Nice touchées

Dans le Sud, du côté de Toulouse, les taxis se sont rassemblés dès 6 heures pour bloquer l'aéroport de Blagnac. Même chose à Toulon, où plusieurs rendez-vous étaient fixés dès 6 heures. À Marseille, les ralentissements ont débuté dès 7 heures ce matin, avec quelque 800 taxis annoncés sur l'A7, l'A55 et l'A50, selon France Bleu Provence. Des rassemblements sont également prévus aux abords des gares TGV d'Aix-en-Provence et de Marseille-Saint-Charles.

Un convoi parti de Nîmes à 7 heures prévoit de rejoindre Montpellier, dans l'Hérault, ont indiquéFrance Bleu Gard Lozère et France Bleu Hérault. Sur la Côte d'Azur, un convoi est parti à 7 heures de l'aérodrome de Cannes pour rejoindre la préfecture via l'A8 et prendre la sortie « Aéroport », tandis que d'autres véhicules ont pris la route du quartier Saint-Georges de Nice en direction de la même bretelle. Les deux convois ont prévu de converger vers le siège du centre administratif départemental des Alpes-Maritimes (CPAM).

Au vu des blocages exercés par les agriculteurs sur les grands axes routiers, comptez-vous utiliser votre voiture aujourd'hui ?

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En fait les contestations manifestations de certains Français pourtant concernés au premier chef aux couleurs politiques diverses que ces partis devenus ringards aussi usés que notre Veme république obsolète qui s’enchainent à cause d’un gouvernement qui ne fait que changer leurs noms  et ses dirigeants donneurs de leçons comme notre président  bavard qui s’écoute parler pour ne rien dire d’utile et qui confirme son inutilité sa procrastination maladive et malgré ses bavardages creux et sa propension à se prendre pour un monarque de l’ancien régime (dont les citoyens ne peuvent se débarrasser jusqu’en 2027) car lui ayant donné trop de pouvoir presque absolu !?

Car pour l’instant ce problème des agriculteurs ne fait que s’ajouter à d’autres pas réglés qui ne fait qu’augmenter l’insupportable du quotidien des FRANÇAIS LAMBDA et si le vase déjà trop plein déborde car tout ce monde des citoyens de notre pays est l’arme au pied en attendant un hypothetique miracle cela sera le chaos que certains prédissent comme ces extrêmes droite ou gauche, car depuis 2017 et avant nous sommes en France mal gouvernés et mal protégés par des politiciens que nous avons élus et réélus comme des enfants naïfs et trop gâtés partisans du « chacun pour soi » destructeur qui profite aussi indirectement à ces politiciens de tous bords qui nous gouvernent depuis + de 40 ans !?

Mais les Français sont incurables car ayant perdu leur bon sens n’ont toujours pas compris et attendent 2027 (et l’après tout aussi hypothétique ?!)

Pauvre France pour ceux comme moi qui l’aime encore depuis de nombreuses générations !?

Jdeclef 29/01/2024 10h54

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dimanche 28 janvier 2024

Cet ex patron des patrons du MEDEF est bien à l’image de la « macronie » et de notre président petit bourgeois parvenu se prenant trop pour un monarque qui ne nous protègent pas !?

 

Pierre Gattaz : « Il faut supprimer soit la région, soit le département, et les agglomérations et les métropoles » !?

S’il donne un satisfecit aux dernières réformes, l’ancien patron du Medef, Pierre Gattaz, appelle le gouvernement à accélérer et dénonce « la folie normative » de l’Europe.

Par François Miguet

POURQUOI NE PAS DEVENIR UNE DEMOCRATURE TOTALITAIRE QUI FLEURIE DEJA ET SE PORTE BIEN DANS DE NOMBREUX PAYS DE CE MONDE MALADE QUI PAR A VAU L’EAU CAR INSTABLE A LA MARGE DE CONFLITS LATENTS QUI NE DEMANDENT QU’A SE DECLENCHER ( et qui plairait peut être à notre président ? Qui ne peut être rééligible en 2027 de par notre constitution car il est encore jeune ce qui n’est pas le cas pour les américains dans leurs USA…avec leurs vieillards ?!)

Qu'est devenu Pierre Gattaz ? Depuis qu'il a laissé les commandes du Medef, il y a presque six ans, l'ancien patron des patrons s'est fait plutôt discret. Loin des plateaux des chaînes d'information en continu et des studios des matinales radiophoniques qu'il fréquentait jadis chaque semaine, il s'est concentré sur le développement de son entreprise familiale, Radiall, un spécialiste de la connectique de pointe qui fournit des industriels comme Dassault ou Boeing. Mais le voici maintenant de retour dans l'arène médiatique avec un livre : Enthousiasmez-vous ! (Éditions du Rocher, 240 p., 18,90 euros), qui tient à la fois des Mémoires et du vade-mecum à destination des jeunes tentés par l'aventure entrepreneuriale. Entretien et confidences sans langue de bois.

Le Point : Près de six ans après la fin de votre mandat de président du Medef, vous revenez dans le débat public avec un livre. Pourquoi ?

Pierre Gattaz : Quand on est patron du Medef, fonction que j'ai exercée à titre bénévole de 2013 à 2018, on devient un peu visible médiatiquement et on acquiert de l'expérience. J'ai voulu écrire ce livre pour partager cette expérience, notamment avec les jeunes, dont ceux, au premier chef, qui veulent entreprendre. C'est aussi ma façon de lutter contre le pessimisme des Français. On est quand même un grand pays, doté d'un patrimoine incroyable. Les chefs d'entreprise le savent : après des mois de galère, le soleil finit toujours par revenir. Je voulais aussi rendre hommage aux réformes économiques portées par Manuel Valls à partir de 2014 et puis par Emmanuel Macron.

On s'était moqué de moi en janvier 2014 quand j'ai dit qu'on pouvait créer 1 million d'emplois. Le chômage était alors à plus de 10 %. J'avais annoncé que si les bonnes mesures d'allègement et de simplification fiscale et sociale étaient prises, on pourrait gagner 1 million d'emplois en cinq ans. Fin 2019, l'Insee a acté que le million d'emplois avait été créé. Et, aujourd'hui, on en est à 2 millions d'emplois créés. C'est le fruit d'une série de réformes : le CICE avec les baisses de charge, la flat tax, la diminution du taux de l'impôt sur les sociétés de 33 % à 25 %, la suppression de l'ISF, la loi El Khomri de simplification du marché du travail, les ordonnances Pénicaud qui ont mis un plafond au barème des prud'hommes… Tout cela a redonné de la confiance aux chefs d'entreprise français, mais aussi aux investisseurs étrangers. En 2013, ces derniers étaient tous très pessimistes pour la France. Maintenant, ça a changé. L'image de la France sur le plan économique s'est vraiment améliorée !

Cela dit, il reste beaucoup à faire. Le PIB par habitant des Français les classe au 28e rang mondial alors qu'ils étaient dans les cinq premiers à la fin des années 1960, rappelez-vous dans votre livre. Pourquoi avons-nous tant dégringolé ?

Même s'il y a du mieux depuis quelques années, nous sommes encore au milieu du gué. La part de l'industrie dans le PIB a été divisée par deux depuis les années 1970 pour s'établir à environ 10 %. Cela a entraîné des conséquences néfastes sur l'emploi, la vitalité des territoires, la recherche et la souveraineté. La réindustrialisation du pays est en cours, mais elle va prendre vingt ou trente ans. Il faudra tenir et garder le cap ! Le PIB par habitant des Allemands est de 15 % à 20 % plus élevé que le nôtre, celui des Américains l'est de plus de 40 % et celui des Suisses de 70 %. On paye encore aujourd'hui, le programme commun de la gauche de 1981 qui a démotivé et, in fine, appauvri les Français. On a commencé à arrêter les conneries, c'est bien, mais il faut continuer les réformes. Notamment en écoutant davantage le terrain que les intellectuels perchés dans leurs cumulonimbus.

Dans mon marché, celui de la connectique, je suis le dernier des Mohicans !

Votre plus grande fierté, écrivez-vous en introduction, est d'avoir gardé en France les cinq usines de votre groupe, Radiall, qui fabrique des composants électroniques. Était-ce si difficile ?

Oui, j'ai gardé mes quatre usines historiques et j'en ai construit une de plus en France. Et quand je suis arrivé chez Radiall en 1992, j'avais 1 000 collaborateurs, dont 900 en France. Maintenant, c'est 3 500 personnes dans le monde, dont 1 600 Français. Dans mon marché, celui de la connectique, je suis le dernier des Mohicans ! Ce marché est très mondialisé, très compétitif. J'ai subi quatre grandes crises. Après la chute du mur de Berlin, quand les commandes militaires ont baissé ; en 2001, quand la bulle Internet a explosé, entraînant une baisse de 40 % de mon chiffre d'affaires et des pertes ; en 2008, à la suite de la crise de Lehman Brothers où j'ai perdu 10 % de mon chiffre d'affaires ; et, enfin, en 2020, quand le Covid a étouffé l'économie mondiale, j'ai perdu 25 % de mon chiffre d'affaires. Heureusement, entre ces crises, j'ai enregistré de belles périodes de croissance. La conclusion évidente, c'est que la vie d'industriel n'est pas un long fleuve tranquille. À cause des lois françaises, il m'a fallu 18 mois pour restructurer mon groupe en 2001, alors que mes concurrents américains l'ont fait en quelques semaines et mes rivaux allemands en quelques mois. À ce moment-là, j'ai douté très fortement de ma capacité à continuer de produire des composants électroniques en France. Mais je me suis dit : « Si tous les patrons raisonnent comme ça, on ne va pas s'en sortir collectivement. » Et j'ai fini par me battre, trouver les bons débouchés. Et m'impliquer plus dans les fédérations professionnelles pour défendre nos entreprises. Quand je suis arrivé chez Radiall en 1992, j'avais vingt concurrents français. Ils se sont tous vendus à des boîtes étrangères. Il n'en reste plus un seul… C'est d'une tristesse infinie.

« Une catastrophe » : le patronat inquiet des futurs congés payés cumulés lors des arrêts maladie

À quelques rares exceptions près, toutes les initiatives de simplification ont échoué dans notre pays. Le gouvernement entend aujourd'hui rouvrir ce chantier. Faut-il y croire ?

Avec la baisse des dépenses publiques, la simplification est le sujet prioritaire. Cela dit, je pense que c'est un sujet de président de la République. C'est gaullien, churchillien, herculéen, c'est énorme. C'est bien que Bruno Le Maire en parle, mais ce chantier est tellement majeur pour la compétitivité du pays qu'il doit absolument être pris à bras-le-corps par le chef de l'État lui-même. Des maires, comme celui de Cannes, David Lisnard, qui en parle beaucoup, aux simples citoyens… Les Français n'en peuvent plus. Et les choses s'aggravent. Je suis très inquiet sur l'Europe, car elle s'est embarquée dans une folie normative, notamment en matière d'environnement. Son fonctionnement, c'est le triptyque contraint, contrôle, sanction, avec ajouts de fonctionnaires à tous les étages. Quand je suis parti du Medef, la France comptait 80 codes et 400 000 normes.

Comment doit-on faire pour simplifier tout cela ?

À chaque nouveau gouvernement, on crée une mission de simplification. Mais, à chaque fois, ceux à qui on confie ces projets s'épuisent, comme Thierry Mandon et Guillaume Poitrinal. On avait abouti sur la règle « le silence de l'administration vaut accord » au bout de trois mois. Mais l'État y a mis 2 500 exceptions ! Les Anglais ont inventé le « one in, two out  ». Il faut s'en inspirer. Parce que la boulimie de lois et de normes est en train de nous rendre obèses et de nous tuer. Le Code du travail suisse fait 60 pages contre 3 600 pour le nôtre. Honnêtement, je ne pense pas que le dossier de la simplification aboutira si Emmanuel Macron ne s'en occupe pas personnellement et quotidiennement. Et je ne pense pas non plus qu'il réglera le problème des dépenses publiques, car il n'en parle pas assez. Or, c'est un sujet crucial. La France est championne du monde de la dépense publique, avec 58 % du PIB, contre 49 % en moyenne européenne, 45 % en Allemagne, 35 % pour la Suisse. La France a une énorme administration, qui ne crée pas de richesse et qui est financée par ceux qui en créent. On peut faire beaucoup mieux avec beaucoup moins.

Ce n'est pas simple de faire baisser la dépense publique. Où faudrait-il couper ?

Il faut d'abord faire du management. Aujourd'hui, il n'y a pas de politique de ressources humaines dans la fonction publique. Nos fonctionnaires ne sont pas managés, motivés. On ne leur donne pas les outils nécessaires à leur épanouissement et leur implication. Or, ils doivent avoir, comme leurs homologues du privé, quantité d'idées pour améliorer le fonctionnement de leurs administrations. Je pense notamment aux infirmières qui courent tout le temps, s'épuisent parfois à la tâche et qu'on n'écoute jamais. C'est une piste d'économie énorme, car en augmentant le bien-être et la motivation des collaborateurs, on fait monter leur créativité et leur productivité. C'est du management moderne et participatif qui fait cruellement défaut.

Avez-vous d'autres pistes ?

Il faut ensuite simplifier l'organisation territoriale du pays. Je préconise que l'on supprime soit la région, soit le département. Et qu'on supprime également les communautés d'agglomérations et les métropoles. Afin d'arriver à seulement trois niveaux hiérarchiques, comme chez nos voisins suisses. Sous les présidences Chirac et Sarkozy, 700 000 fonctionnaires ont été embauchés dans la fonction publique territoriale. Le pays ne s'en porte pas mieux pour autant. Ensuite, il faut supprimer les autorités administratives indépendantes. Il faut aussi mettre en place des outils pour comparer nos dépenses publiques avec celles des meilleurs élèves de la classe, comme l'Irlande ou Singapour. Le tout, avec humilité. On en manque dans notre élite. Nos dirigeants ont peut-être les meilleurs diplômes, mais souvent ils parlent mal anglais et n'ont jamais géré des hommes et du cash. Enfin, il faut privatiser certaines activités, comme l'entretien des parcs, jardins, bâtiments, ou certains pans de la Sécurité sociale. La privatisation de France Télécom a été un succès.

Réindustrialisation : beaucoup de mythes, dures réalités

Vous relatez vos relations exécrables avec la CGT quand vous étiez président du Medef. Pour vous, elle ne voulait pas être un partenaire mais un adversaire social.

Oui. La CGT a été très active contre la loi El Khomri, entre autres choses. Elle est dans la défense des avantages acquis, et non pas la défense de l'outil de travail, comme la majorité des syndicats européens. Parfois, elle a aussi basculé dans la violence. J'avais reproché à la CGT d'utiliser des méthodes de voyous dans un entretien au Monde lors des réformes El Khomri, et elle m'avait attaqué en justice. J'ai gagné, heureusement, en première instance comme en appel. J'ai essayé de tendre la main aux partenaires sociaux pendant ma période au Medef, mais j'ai vite compris que ni la CGT ni la CFDT ne voulaient de cette main tendue. Les seuls sujets consensuels étaient ceux de la formation et de l'apprentissage. Donc j'en ai tiré les conclusions en conseillant au candidat Macron de passer en force pour toutes les réformes sensibles mais vitales, comme l'avait fait le chancelier Schroeder en 2003 pour enclencher le début du miracle économique allemand. Cela dit, avec le temps, les gens peuvent changer. J'ai croisé l'ancien patron de FO Jean-Claude Mailly, qui était très dur dans le dialogue social à l'époque où j'étais au Medef, il n'y a pas longtemps. Il m'a dit : « Je suis entrepreneur maintenant ! » Et il en est très fier. Arnaud Montebourg, qui était sur une ligne dure à ses débuts à Bercy, revendique lui aussi d'être devenu un « multi-entrepreneur ». C'est génial. Je me réjouis que l'image des entrepreneurs et des entreprises n'ait jamais été aussi bonne chez tous les Français, de droite et de gauche.

Dans votre ouvrage, vous racontez un épisode assez hallucinant où vous êtes reçu par la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, pour parler de l'apprentissage. Cette dernière, pendue à son téléphone, n'écoute pas un mot de ce que vous lui racontez…

D'abord, il y a un problème de forme : quand on est face à quelqu'un, on ne regarde pas son téléphone. C'est la moindre des politesses ! La discussion à sens unique a duré trois quarts d'heure. Ensuite, sur le fond, j'ai compris qu'elle s'en fichait royalement de l'apprentissage, et donc de l'industrie. Elle m'a dit, en substance : « Je suis le résultat d'un système éducatif remarquable qui m'a permis de faire Sciences Po et de devenir ministre. » Or, l'apprentissage est un sujet majeur pour la jeunesse. Ce système a permis la réussite de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Suisse. Cet épisode a été assez traumatisant pour moi. Il y a vingt ans, quand la Chine a construit sa puissance, sur les vingt ministres, il y avait dix-huit ingénieurs. Il faut que les ingénieurs, y compris ceux venant de l'apprentissage ou de l'alternance, et ceux qui connaissent le monde de l'entreprise, puissent devenir ministres.

Pensez-vous que le pays puisse atteindre le plein-emploi d'ici à 2027 comme le président Emmanuel Macron en a formé le vœu ?

Je pense que c'est atteignable, mais à condition de continuer à travailler sur les bons leviers. Tout le monde pensait que passer de 10 % à 7 % était inaccessible. On l'a fait. Passer de 7 % à 5 %, c'est faisable, puisqu'une grande partie de nos voisins européens y sont déjà. Seulement, pour y parvenir, il ne faudra rien lâcher sur la réindustrialisation du pays. Pour cela il faut continuer à baisser les charges qui pèsent sur le travail et donc à beaucoup mieux gérer les dépenses publiques de santé. Il faut continuer à diminuer les impôts, et comme on ne peut plus s'endetter, voire rembourser la dette, il faut couper dans les dépenses publiques de l'État et des territoires. Enfin, il faut redonner du pouvoir d'achat aux gens qui se paupérisent. Quand vous donnez 100 euros net à un salarié, ça coûte 186 euros à l'entreprise. On est les champions du monde des charges. Ça encourage le travail au noir, ça décourage les embauches et les augmentations de salaire. Ça démotive tout le monde et ça finance des monstres administratifs obèses et impotents. Il faut s'y attaquer. C'est le seul moyen d'aller vers le plein-emploi et de redresser durablement la France tout en redonnant des moyens aux chantiers publics prioritaires comme l'éducation, la justice ou la police. Là aussi, il faut être churchillien !

Êtes-vous enthousiaste pour l'année 2024 d'un point de vue économique ? Et si oui, pour quelles raisons ?

En dépit du paysage noir de guerre en Ukraine, de tensions extrêmes au Proche-Orient, de la grande nervosité géopolitique, notamment entre la Chine et les États-Unis, des actes d'incivilités et de la violence qui se développe sur notre territoire, je constate qu'il y a en France beaucoup d'énergies innovantes et entrepreneuriales, notamment de la part de nos jeunes. Je vois des jeunes des quartiers talentueux qui créent leurs entreprises, d'anciens chômeurs se battre pour retrouver un emploi, des Français très engagés dans leurs entreprises ou leurs associations, de l'entraide entre compatriotes, des gens qui veulent s'en sortir… Et cela me rend enthousiaste et optimiste. Contre toute attente, un gouvernement socialiste a mené des réformes économiques importantes qui ont permis de baisser le chômage à 7 % et d'apporter une image plus business au pays. On peut alors tout espérer ! Il faut juste continuer les bonnes réformes, pragmatiques et non idéologiques, et la France rejouera durablement en première division.

Conférence de presse de Macron : le déni de la dette

Comme d’autres avant lui et qui lui a octroyé la légion d’honneur (que l’on donne à tout le monde sans beaucoup de discernement et que l’on n’arrive pas à supprimer à certains quand ils ont fauté !?)

Ce personnage est l’archétype d’une bourgeoisie d’un IXX et début du XX eme siècle et de la révolution industrielle mondiale qui a entrainé surtout les pays libres et (encore) démocratiques d’après guerres mondiales dans une course en avant pernicieuse car trop rapide par cet argent roi virtuel et les progrès divers industriels qui vont trop vite comme l’informatique et autres dans nos sociétés au détriment des peuples lambda qui reste sur le bord du chemin car oublié par nos dirigeants que nous élisons et réélisons comme des naïfs dont certains n’y comprennent rien se laissant entrainer par de fausse majorité  virtuelle ou la vox populi des autres qu’ils côtoient !?

Nos dirigeants et surtout nos politiciens de tous bords depuis que cette Veme république de venue monarchique digne de l’ancien régime existe depuis + de 65 ans se serve et profite de nos faiblesses de caractères ou autres arrogances Françaises qui sont l’hypocrisie et le "chacun pour soi" dévastateur naturellement pas tous mais nombreux  malgré qu’ils peuvent changer cela dans notre pays ou ils votent si mal depuis 1982 pour leur propre malheur ou déception il n’y a que les vieux concitoyens de ma génération qui pourraient changer cela (mais quand ils votent car beaucoup ne le font plus!?)

La conséquence mondiale étant une progression de l’ORIENT et ses religions moyenâgeuses qui veut la perte de cet OCCIDENT judéo-chrétien remontant à des millénaires !?

LA France étant le pire en matière de donneurs de leçons hypocrites de par les voix de nos dirigeants élus et réélus par nous ont ne le dit pas assez !?

JDeclef 28/01/2024 11h32

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